Je suis conscient de ne pas avoir trop apprécié une bd qui en vaut peut-être la peine : les dessins, même s'ils sont spéciaux, font preuve d'un talent graphique indéniable.
Après, le scénario, c'est pile ou face. On aime du premier coup ou on n'accroche pas... Moi je me suis accroché 4 tomes et puis flop, je commençais déjà à me perdre entre tous ces anges, ces doubles identités, et ces secrets familiaux.
Pour ceux qui aiment les scénarios tordus...
Oui oui oui, je confirme tous les avis précédents : cette BD est très bien, l'intrigue (pour un départ) est bien foutue (même si parfois il faut suivre), les couleurs sont très belles...
Seul petit bémol personnel, j'ai pas trop accroché avec les dessins de Béhé...
Allez, vivement la suite.
Le scénario est intéressant (surtout la fin), sans être génial. Il manque un petit quelque chose (de la profondeur peut-être?).
L'univers est bien foutu, même si au début, il faut s'accrocher et accepter les changements continuels de décor (dans un monde virtuel, tout est permis). Mais une fois l'acclimatation faite, j'ai trouvé ça intéressant.
Au niveau dessins, ce sont des persos style manga. Pas trop mon truc, mais ça passe. Par contre, les décors sont très bien faits et pleins de détails (ça sauve la BD à mes yeux). Et pour terminer, les couleurs : trop flash à mon goût.
Pour conclure, si vous avez aimé "Gabrielle", vous ne serez pas déçu par cet album.
« Lupus », ça m’a d’abord surtout frappé par son dessin. Pourtant typique de Peeters, je me laisse à chaque fois surprendre par son style si particulier et si agréable. Les expressions surtout sont bien rendues, mais l’ensemble forme un tout qui me paraît complètement cohérent, avec ses clartés et ses zones d’ombre, que ce soit au niveau du graphisme ou des caractères des personnages.
Oui, parce que « Lupus » c’est peut-être de la science-fiction, mais ce thème n’est (pour l’instant en tout cas) qu’un prétexte. Pêche aux gros poissons, défonçage à l’aide de toutes les substances possibles et imaginables, voyage sabbatique dans l’univers connu, tout cela aurait sans problème pu se passer sur notre Terre, aujourd’hui, il y a 20 ans, au siècle dernier, etc. En bref, le contexte m’a paru complètement arbitraire, mais dans le bon sens du terme : il n’est pas présenté ni exploité pour lui-même, bien au contraire, il est entièrement au service de… de quoi, au fait ?
De l’histoire ? Oui, mais là on va avoir un problème. C’est quoi l’histoire ? Deux potes qui voyagent un peu partout et s’éclatent ensemble ? Se défoncent, chassent, visitent ?
Moui. L’aspect chasse / pêche de l’histoire me paraît très très secondaire. Plus un prétexte qu’autre chose en fait. Et puis la planète et l’univers environnant ne sont que peu montrés…
Alors il reste quoi ? Eh bien, il reste les personnages, et leurs interactions. Et je dois bien l’avouer, si on ne sait pas où on va, – mais pas du tout, même : ce premier tome semble être une introduction à quelque chose, mais impossible de deviner l’orientation que le récit va prendre – ces personnages ont quelque chose d’absolument fascinant et on s’y attache très rapidement.
L’abus de drogues diverses et variées rend leur comportement assez difficile à saisir, et surtout introduit diverses possibilités dans les interprétations que l’on peut faire de ce que l’on voit, à travers les yeux de Lupus.
Alors voilà, je ne sais pas trop quoi en penser, mais ce que je sais c’est que c’est extrêmement captivant et que la fin est très frustrante, car elle arrive sur un gros suspense et un tournant de l’histoire très important. Bref, à vos marques, prêt, lisez !
Génial, mais je regrette le changement de format. C'était mieux en petit (édition Le Téméraire, collection Griffe).
D'ailleurs, si quelqu'un a le tome 3 ça m'intéresse. Au fait le 5 est sorti, et il est terrible (une surprise avec Clock, et il reste toujours aussi tordu).
L'introduction de relation amoureuse dans la 2ème partie de la série (i.e. à partir du tome 4) rappele un peu plus "X-files", mais c'est tout de même culte comme série. J'adore (comme vous devez vous en douter).
Je ne vais pas m'étaler sur cette bd, les auteurs s'en sont déjà chargés... Je n'aime pas le dessin et les couleurs que je trouve sans finesse et racoleurs (les couvertures de femmes à l'érotisme agressif résument assez bien le contenu, je trouve). Le scénario, sans être vraiment mauvais, est loin d'être motivant... Bref, j'ai acheté les 2 premiers tomes en même temps que la série des "chroniques de la lune noire", et ce jour-là, je n'ai pas réalisé mes meilleurs investissements.
Bon, je préviens de suite : mettre un 2 est vraiment injuste parce que cette série n'est quand même pas une daube. Ma note se justifie juste parce que je suis un peu grand pour vraiment me sentir concerné par les aventures de ce club de copains. Mais pour les gamins, c'est vraiment un univers qui peut être marrant à découvrir. Tous les archétypes sont là, et cette bd qui s'inscrit résolument dans l'école de la bonne vieille bd franco-belge, a le mérite d'être bien construite et pleine de bons sentiments. Que demander de plus à ce type de production destinée à un très jeune public ?
Là où on retrouve les qualités de Bilal et Christin. Je ne vais pas m'attarder sur les détails de l'histoire, d'autres ont produits des avis très bien faits. Moi, je me contenterai d'insister à nouveau sur l'épaisseur, la densité du scénario. Les contextes politiques sont hyper bien étoffés, et la description des personnages très élaborée. Le désespoir, le pessimisme, la faillite des idéologies sont parfaitement bien décrits. Quand au dessin c'est du Bilal du meilleur cru. C'est inutile de préciser à nouveau quel grand artiste est ce type là.
Maintenant, et comme je l'ai déjà dit, les productions de ce fameux tandem ne sont pas faciles d'accès. Pas tant par les thèmes qu'elles traitent, que par le blues qu'elles vous fichent après. En même temps, des bds capables de vous emmener dans des états pareils, sont loin d'être légions. Alors pourquoi bouder son (dé)plaisir.
Je rejoins la plupart des avis précédents : c'est une série à avoir absolument. On ne peut tout simplement pas se prétendre bédéphile si on ne possède pas "la Marque Jaune", "Le Mystère de la Grande Pyramide", "Le piège diabolique", etc.
Certains aspects sont peut-être datés (l'ultra connu reproche de manque de présence féminine est typique des bandes de l'époque - les années 50-60 - et certainement justifié. Rappelons toutefois que les femmes n'avaient alors le droit de vote que depuis quelques années !) (on peut y ajouter le côté martial du "Secret de l'Espadon". Là encore, le contexte historique l'explique). Mais cette oeuvre a incontestablement marqué la bande dessinée (effort de documentation, travail d'ambiance, etc.). Sa qualité scénaristique et graphique n'a pas à rougir à côté des grands maîtres d'aujourd'hui. Au passage, je me permets de souligner que Jacobs était autodidacte (sauf erreur de ma part, il était chanteur d'opéra de formation !).
Pour être complet, il me faut constater - avec d'autres ci-dessous - que l'oeuvre de E.P. Jacobs n'a rien gagné de la récupération commerciale de Van Hamme et consorts. "La machination Voronov" est à pleurer (la clé de l'énigme est connue dès les premières pages !). Quant à "L'étrange rendez-vous", c'est tout simplement n'importe quoi. Au second degré, peut-être (un album dadaïste ?). Et encore.
Bref, achetez cette série les yeux fermés, mais uniquement jusqu'aux "Trois formules du Professeur Sato" (et encore).
Excellente série. Vous ne l'avez pas encore ? Mais vous n'avez pas honte ?
Ces albums s'adressent à un public de tous âges et ouvert - voire cultivé (ça aide pour comprendre certains gags !) - cela dit, le "delirium pas mince du tout" des auteurs est communicatif, même si vous n'êtes pas agrégé de lettres.
La scène des pirates enfermés dans la cale de leur navire est une de mes préférées (n° 3, "L'archipel du danger", p. 16).
Tout a été dit ci-dessous. Scénario, dessins : rien à redire. C'est du travail de très très grande qualité. Messieurs, chapeau bas !
Pour conclure, une regret et un espoir.
Le regret d'abord : la série n'est pas terminée au moment où pleuvent les notes "5/5". J'espère donc que les éloges - mérités - que contient cet avis (et ceux qui le précèdent... et sans doute les suivants) ne conduiront pas les auteurs à baisser leur niveau d'exigence. J'espère aussi que les futurs nouveaux lecteurs ne se feront pas trop de fims avant d'acheter la série - ça me ferait mal que quelqu'un soit déçu en la lisant.
L'espoir : que Bombastus ne reste pas sur le carreau (voy. fin du n° 5) et intervienne encore dans les albums à venir !
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Angel Sanctuary
Je suis conscient de ne pas avoir trop apprécié une bd qui en vaut peut-être la peine : les dessins, même s'ils sont spéciaux, font preuve d'un talent graphique indéniable. Après, le scénario, c'est pile ou face. On aime du premier coup ou on n'accroche pas... Moi je me suis accroché 4 tomes et puis flop, je commençais déjà à me perdre entre tous ces anges, ces doubles identités, et ces secrets familiaux. Pour ceux qui aiment les scénarios tordus...
Chimères
Oui oui oui, je confirme tous les avis précédents : cette BD est très bien, l'intrigue (pour un départ) est bien foutue (même si parfois il faut suivre), les couleurs sont très belles... Seul petit bémol personnel, j'ai pas trop accroché avec les dessins de Béhé... Allez, vivement la suite.
Le Miroir des Alices
Le scénario est intéressant (surtout la fin), sans être génial. Il manque un petit quelque chose (de la profondeur peut-être?). L'univers est bien foutu, même si au début, il faut s'accrocher et accepter les changements continuels de décor (dans un monde virtuel, tout est permis). Mais une fois l'acclimatation faite, j'ai trouvé ça intéressant. Au niveau dessins, ce sont des persos style manga. Pas trop mon truc, mais ça passe. Par contre, les décors sont très bien faits et pleins de détails (ça sauve la BD à mes yeux). Et pour terminer, les couleurs : trop flash à mon goût. Pour conclure, si vous avez aimé "Gabrielle", vous ne serez pas déçu par cet album.
Lupus
« Lupus », ça m’a d’abord surtout frappé par son dessin. Pourtant typique de Peeters, je me laisse à chaque fois surprendre par son style si particulier et si agréable. Les expressions surtout sont bien rendues, mais l’ensemble forme un tout qui me paraît complètement cohérent, avec ses clartés et ses zones d’ombre, que ce soit au niveau du graphisme ou des caractères des personnages. Oui, parce que « Lupus » c’est peut-être de la science-fiction, mais ce thème n’est (pour l’instant en tout cas) qu’un prétexte. Pêche aux gros poissons, défonçage à l’aide de toutes les substances possibles et imaginables, voyage sabbatique dans l’univers connu, tout cela aurait sans problème pu se passer sur notre Terre, aujourd’hui, il y a 20 ans, au siècle dernier, etc. En bref, le contexte m’a paru complètement arbitraire, mais dans le bon sens du terme : il n’est pas présenté ni exploité pour lui-même, bien au contraire, il est entièrement au service de… de quoi, au fait ? De l’histoire ? Oui, mais là on va avoir un problème. C’est quoi l’histoire ? Deux potes qui voyagent un peu partout et s’éclatent ensemble ? Se défoncent, chassent, visitent ? Moui. L’aspect chasse / pêche de l’histoire me paraît très très secondaire. Plus un prétexte qu’autre chose en fait. Et puis la planète et l’univers environnant ne sont que peu montrés… Alors il reste quoi ? Eh bien, il reste les personnages, et leurs interactions. Et je dois bien l’avouer, si on ne sait pas où on va, – mais pas du tout, même : ce premier tome semble être une introduction à quelque chose, mais impossible de deviner l’orientation que le récit va prendre – ces personnages ont quelque chose d’absolument fascinant et on s’y attache très rapidement. L’abus de drogues diverses et variées rend leur comportement assez difficile à saisir, et surtout introduit diverses possibilités dans les interprétations que l’on peut faire de ce que l’on voit, à travers les yeux de Lupus. Alors voilà, je ne sais pas trop quoi en penser, mais ce que je sais c’est que c’est extrêmement captivant et que la fin est très frustrante, car elle arrive sur un gros suspense et un tournant de l’histoire très important. Bref, à vos marques, prêt, lisez !
Nemesis
Génial, mais je regrette le changement de format. C'était mieux en petit (édition Le Téméraire, collection Griffe). D'ailleurs, si quelqu'un a le tome 3 ça m'intéresse. Au fait le 5 est sorti, et il est terrible (une surprise avec Clock, et il reste toujours aussi tordu). L'introduction de relation amoureuse dans la 2ème partie de la série (i.e. à partir du tome 4) rappele un peu plus "X-files", mais c'est tout de même culte comme série. J'adore (comme vous devez vous en douter).
666
Je ne vais pas m'étaler sur cette bd, les auteurs s'en sont déjà chargés... Je n'aime pas le dessin et les couleurs que je trouve sans finesse et racoleurs (les couvertures de femmes à l'érotisme agressif résument assez bien le contenu, je trouve). Le scénario, sans être vraiment mauvais, est loin d'être motivant... Bref, j'ai acheté les 2 premiers tomes en même temps que la série des "chroniques de la lune noire", et ce jour-là, je n'ai pas réalisé mes meilleurs investissements.
Les 4 As
Bon, je préviens de suite : mettre un 2 est vraiment injuste parce que cette série n'est quand même pas une daube. Ma note se justifie juste parce que je suis un peu grand pour vraiment me sentir concerné par les aventures de ce club de copains. Mais pour les gamins, c'est vraiment un univers qui peut être marrant à découvrir. Tous les archétypes sont là, et cette bd qui s'inscrit résolument dans l'école de la bonne vieille bd franco-belge, a le mérite d'être bien construite et pleine de bons sentiments. Que demander de plus à ce type de production destinée à un très jeune public ?
Partie de chasse
Là où on retrouve les qualités de Bilal et Christin. Je ne vais pas m'attarder sur les détails de l'histoire, d'autres ont produits des avis très bien faits. Moi, je me contenterai d'insister à nouveau sur l'épaisseur, la densité du scénario. Les contextes politiques sont hyper bien étoffés, et la description des personnages très élaborée. Le désespoir, le pessimisme, la faillite des idéologies sont parfaitement bien décrits. Quand au dessin c'est du Bilal du meilleur cru. C'est inutile de préciser à nouveau quel grand artiste est ce type là. Maintenant, et comme je l'ai déjà dit, les productions de ce fameux tandem ne sont pas faciles d'accès. Pas tant par les thèmes qu'elles traitent, que par le blues qu'elles vous fichent après. En même temps, des bds capables de vous emmener dans des états pareils, sont loin d'être légions. Alors pourquoi bouder son (dé)plaisir.
Blake et Mortimer
Je rejoins la plupart des avis précédents : c'est une série à avoir absolument. On ne peut tout simplement pas se prétendre bédéphile si on ne possède pas "la Marque Jaune", "Le Mystère de la Grande Pyramide", "Le piège diabolique", etc. Certains aspects sont peut-être datés (l'ultra connu reproche de manque de présence féminine est typique des bandes de l'époque - les années 50-60 - et certainement justifié. Rappelons toutefois que les femmes n'avaient alors le droit de vote que depuis quelques années !) (on peut y ajouter le côté martial du "Secret de l'Espadon". Là encore, le contexte historique l'explique). Mais cette oeuvre a incontestablement marqué la bande dessinée (effort de documentation, travail d'ambiance, etc.). Sa qualité scénaristique et graphique n'a pas à rougir à côté des grands maîtres d'aujourd'hui. Au passage, je me permets de souligner que Jacobs était autodidacte (sauf erreur de ma part, il était chanteur d'opéra de formation !). Pour être complet, il me faut constater - avec d'autres ci-dessous - que l'oeuvre de E.P. Jacobs n'a rien gagné de la récupération commerciale de Van Hamme et consorts. "La machination Voronov" est à pleurer (la clé de l'énigme est connue dès les premières pages !). Quant à "L'étrange rendez-vous", c'est tout simplement n'importe quoi. Au second degré, peut-être (un album dadaïste ?). Et encore. Bref, achetez cette série les yeux fermés, mais uniquement jusqu'aux "Trois formules du Professeur Sato" (et encore).
De Cape et de Crocs
Excellente série. Vous ne l'avez pas encore ? Mais vous n'avez pas honte ? Ces albums s'adressent à un public de tous âges et ouvert - voire cultivé (ça aide pour comprendre certains gags !) - cela dit, le "delirium pas mince du tout" des auteurs est communicatif, même si vous n'êtes pas agrégé de lettres. La scène des pirates enfermés dans la cale de leur navire est une de mes préférées (n° 3, "L'archipel du danger", p. 16). Tout a été dit ci-dessous. Scénario, dessins : rien à redire. C'est du travail de très très grande qualité. Messieurs, chapeau bas ! Pour conclure, une regret et un espoir. Le regret d'abord : la série n'est pas terminée au moment où pleuvent les notes "5/5". J'espère donc que les éloges - mérités - que contient cet avis (et ceux qui le précèdent... et sans doute les suivants) ne conduiront pas les auteurs à baisser leur niveau d'exigence. J'espère aussi que les futurs nouveaux lecteurs ne se feront pas trop de fims avant d'acheter la série - ça me ferait mal que quelqu'un soit déçu en la lisant. L'espoir : que Bombastus ne reste pas sur le carreau (voy. fin du n° 5) et intervienne encore dans les albums à venir !