Naruto est un excellent manga, il ne renouvelle pas le genre Shonen mais apporte une grosse boufée d'air frais à ce type de lecture. Le dessin de Kishimoto est excellent, parfois fouillis, mais il sait donner du mouvement et de la dynamique hors du commun à ses images.
Bref, bien que les trois premiers mangas ne cassent pas des briques, les suivants sont carrément déments!!
Je ne peux que recommander l'achat de ce mangas à tous les amateurs de Shonen!!
Besseron et son style en noir et blanc simple mais pas simpliste signe ici un album étonnant mais qui ne tient hélas pas toutes ses promesses.
Sur une idée superbe exploitant un serial killer original aux méthodes insolites, le début de la BD nous laisse augurer d'un polar tragi-comique au ton décalé et savoureux. L'itinéraire de ce couturier hors norme nous est conté depuis sa naissance jusqu'à ses premiers méfaits avec toute une série de clichés et de lieux communs. La structure du récit qui apparaissait jusqu'alors classique mais bien rodée (enquête de police sur un meurtre, flash back sur l'enfance du tueur) devient alors approximative et chaotique. Les planches muettes se succèdent pour présenter encore un peu plus le meurtrier. Mais loin d'en faire une personnalité complexe et torturé et donc de créer un profil psychologique envoûtant pour le lecteur, Besseron ne semble que vouloir s'amuser autour de son idée de base : la couture sur cadavre. Si les décors de son antre sont nécessaires pour l'approche du serial killer (et dessinées avec un trait qui sonne toujours juste), l'accumulation de ses victimes passées devient vite lassante. En même temps, le découpage de l'album continue à naviguer dans des eaux sombres au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin.
Et finalement, lorsqu'on termine (trop vite) cette BD, on reste sur une sale impression de manque de profondeur. Ce sentiment est d'autant plus dommageable que l'idée était très bonne et aurait vraiment mérité un scénario plus élaboré, un découpage en accord avec le propos, et une structure narrative mieux aboutie. Alors il est vrai que l'auteur est toujours seul maître à bord dans son œuvre mais en tant que lecteur, ce petit format aurait certainement mérité mieux…
Voilà le plus gros reproche que je ferais à cet album malgré les dessins toujours aussi réussis de Besseron : dessin urbain façon comics avec un style précis vraiment sympa.
Je rejoins tout à fait le poulpe concernant la déception engendrée par le dernier volume.
Car si les deux premiers étaient franchement géniaux (sombres, macabres, durs, prenants,...), ce troisième chapitre nous laisse quelque peu sur notre faim.
En effet, le "côté moralisateur" qui clôt cette histoire peut décevoir par son inoriginalité.
"l'homme blanc est devenu fou".
Ça aurait pu être bien comme fin, mais malheureusement, on attendait quelque chose de plus complexe, peut-être, lorsqu'on lit les deux premières parties.
Sinon, l'idée d'exprimer une seule et même histoire en 3 points de vue différents n'est pas mal du tout. Et d'ailleurs, les auteurs maîtrisent parfaitement ce choix de narration particulier, vu qu'ils arrivent, dans chaque tome, d'une part à nous apprendre de nouvelles choses sur les personnages et leur passé, mais aussi, ils nous font, à chaque nouveau volume, tomber en affection du nouveau narrateur. Par exemple, si la femme de Talenko passe pour une ignoble personne dans le tome 1, elle se retrouve en position de victime dans le second. Et ce changement de point de vue nous surprend nous-même.
Alors, joli scénario (mais encore une fois, décevant vers la fin du tome 3).
Les dessins sont assez bons (on est à mi-chemin entre "des lendemains sans nuages" et "celui qui est né deux fois"). Ce jaune qui ressort donne un certain effet assez agréable à ces 3 oeuvres qui reste, malgré tout, des incontournables à lire au moins une fois.
Le dessin de Bill Sienkiewicz est tout simplement superbe. Inventif, troublant, pas toujours super évident à suivre mais tout simplement génial. Il enferme tant de trouvailles graphiques.
Il vient justement contrebalancer un scénario un brin trop prévisible et pas spécialement palpitant. En fait ce qui marche le mieux dans cette bd, c'est le caractère étrange, décalé, de chaque séquence et la manière dont elles sont mises en scène, plus que leur véritable contenu dramatique. Le scénario est, dans sa trame principal, plutôt banal, je trouve. En tout cas, on a connu Miller plus original. A lire! Mais à réserver avant tout aux fans des deux auteurs.
Les dessins sont beaux, les textes fabuleux, l'histoire géniale,...
comment ne pas aimer?
De tome en tome, Dorison nous mène par le bout du nez dans son univers démentiel qui nous ferait presque frissonner d'horreur.
J'ai découvert la série alors que seul les 3 premiers tomes étaient sortis. J'ai donc été frustrés de ne pas connaître le dénouement de l'histoire pendant quelques mois, puis j'ai lu le quatrième et dernier volet, et je l'avoue, il m'a fallu le lire deux fois afin de bien saisir toutes les subtilités complexes de la conclusion finale.
Alors dans l'ensemble, cette série s'impose comme une énorme épopée historique qu'il faut lire absolument.
Un classique.
Reconstitution rigoureuse de la guerre navale lors de laquelle le Roi Philippe II d'Espagne tente d'envahir l'Angleterre, Cori le Moussaillon est une chronique historique très documentée sur la marine à voile du XVIème siècle. Il faut savoir que Bob de Moor, l'auteur, possédait une collection unique de maquettes de bateaux de cette époque. Le style de Bob De Moor, caractéristique de la ligne claire belge, est l'héritier direct des maîtres flamands du XVIIe siècle, notamment dans le double album "L'Invincible Armada" (tomes 2 & 3, sortis en 1978 et 1981, alors que le premier tome date du début des années 50). Bob de Moor fut l'indispensable bras droit d'Hergé, il termina le dyptique de Blake et Mortimer "Les 3 formules du Pr Sato" après le décès de Jacobs... Modeste, talentueux et gentiment gouailleur, on mesure mal son influence sur la ligne claire belge des années 80.
Petite remarque concernant le dernier album, Dali Capitan ; Cori se retrouve ambassadeur auprès des pirates maures d'Alger. Il faut noter que les Provinces Unies, dont il est l'ambassadeur, sont alors protestantes, et qu'elles font montre d'une tolérance rare (pour l'époque) envers la civilisation arabe. Malheureusement, Bob De Moor décéda au cours de la réalisation de cet album, et c'est son fils, Johan, qui l'achèvera.
Extrêmement documenté, riche en décors et détails incroyables, mouvementé, très maîtrisé graphiquement, voici le chef-d'oeuvre de la BD historique des années 1980.
Ce premier tome nous entraîne à travers deux époques, actuelle et féodale. J'aime bien ces parallèles, cf. "Le prince de la nuit".
Les dessins et les couleurs sont très corrects, les visages bien soignés.
Un bon premier tome, à suivre !
Depuis le temps qu'on m'en parle de ce "Quartier Lointain". Tout le monde est unanime, même mon libraire en rajoute une couche. J'avoue n'avoir pas hésité longtemps devant le petit coffret, bien vu Casterman.
Plus d'un mois après, je me décide à le lire ce week-end. Et bien c'est tout simplement excellent. Dès les premières pages, on est charmé par le dessin de Taniguchi. Le concept n'est pas nouveau mais l'histoire est très bien menée. Une réflexion sur le temps qui passe, qu'on ne peut rattraper et les bonheurs de l'alcool :). Un chef d'oeuvre.
Ah, au fait, bon anniversaire Jirô, même si je doute que tu passes dans le coin. :)
C'est l'humour "Tchô" comme on le connait (et comme certains l'aiment) : ça rote, ça pète, ça insulte les passants,...
Du coup, comme d'habitude, on a tendance à froler parfois le mauvais goût mais Dab's n'est de loin pas celui qui s'en sort le plus mal. Car en effet, certains gags sont franchement pas mal, et la vulgarité cède même par moment la place à l'esprit.
Les meilleurs gags rappellent certains Calvin et Hobbes, mais dans l'ensemble, c'est vrai que ça vaut de loin pas, ni Zep ni Cauvin. Donc dans le genre, c'est quand-même assez réussi : divertissant!
Je l'avais dit après avoir lu "Atalante" : Crisse ne devrait pas scénariser lui-même ses séries, il devrait se contenter de les illustrer, car c'est dans ce domaine qu'il excelle.
Et là, non seulement il scénarise une nouvelle série, mais en plus, il ne l'illustre même pas. Bon, qu'il ne l'illustre pas, c'est pas trop grave parce que je suis pas sûr qu'on ait perdu au change : KERAMIDAS EST UN GENIE!!!
Ce dessinateur nous offre avec "Luuna" un dessin digne des plus grands maîtres Disney.
Mon dieu que c'est beau. Rien que pour ça, 2/5, sinon, l'histoire n'est tellement pas passionnante que, faute d'être l'une des plus belle réussites du genre, cette bd demeure une petite aventure sympa, jolie mais vraiment sans surprise.
Si Crisse est un habile dessinateur, c'est malheureusement à mon goût un mauvais scénariste.
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Naruto
Naruto est un excellent manga, il ne renouvelle pas le genre Shonen mais apporte une grosse boufée d'air frais à ce type de lecture. Le dessin de Kishimoto est excellent, parfois fouillis, mais il sait donner du mouvement et de la dynamique hors du commun à ses images. Bref, bien que les trois premiers mangas ne cassent pas des briques, les suivants sont carrément déments!! Je ne peux que recommander l'achat de ce mangas à tous les amateurs de Shonen!!
Haute Couture
Besseron et son style en noir et blanc simple mais pas simpliste signe ici un album étonnant mais qui ne tient hélas pas toutes ses promesses. Sur une idée superbe exploitant un serial killer original aux méthodes insolites, le début de la BD nous laisse augurer d'un polar tragi-comique au ton décalé et savoureux. L'itinéraire de ce couturier hors norme nous est conté depuis sa naissance jusqu'à ses premiers méfaits avec toute une série de clichés et de lieux communs. La structure du récit qui apparaissait jusqu'alors classique mais bien rodée (enquête de police sur un meurtre, flash back sur l'enfance du tueur) devient alors approximative et chaotique. Les planches muettes se succèdent pour présenter encore un peu plus le meurtrier. Mais loin d'en faire une personnalité complexe et torturé et donc de créer un profil psychologique envoûtant pour le lecteur, Besseron ne semble que vouloir s'amuser autour de son idée de base : la couture sur cadavre. Si les décors de son antre sont nécessaires pour l'approche du serial killer (et dessinées avec un trait qui sonne toujours juste), l'accumulation de ses victimes passées devient vite lassante. En même temps, le découpage de l'album continue à naviguer dans des eaux sombres au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin. Et finalement, lorsqu'on termine (trop vite) cette BD, on reste sur une sale impression de manque de profondeur. Ce sentiment est d'autant plus dommageable que l'idée était très bonne et aurait vraiment mérité un scénario plus élaboré, un découpage en accord avec le propos, et une structure narrative mieux aboutie. Alors il est vrai que l'auteur est toujours seul maître à bord dans son œuvre mais en tant que lecteur, ce petit format aurait certainement mérité mieux… Voilà le plus gros reproche que je ferais à cet album malgré les dessins toujours aussi réussis de Besseron : dessin urbain façon comics avec un style précis vraiment sympa.
Berceuse assassine
Je rejoins tout à fait le poulpe concernant la déception engendrée par le dernier volume. Car si les deux premiers étaient franchement géniaux (sombres, macabres, durs, prenants,...), ce troisième chapitre nous laisse quelque peu sur notre faim. En effet, le "côté moralisateur" qui clôt cette histoire peut décevoir par son inoriginalité. "l'homme blanc est devenu fou". Ça aurait pu être bien comme fin, mais malheureusement, on attendait quelque chose de plus complexe, peut-être, lorsqu'on lit les deux premières parties. Sinon, l'idée d'exprimer une seule et même histoire en 3 points de vue différents n'est pas mal du tout. Et d'ailleurs, les auteurs maîtrisent parfaitement ce choix de narration particulier, vu qu'ils arrivent, dans chaque tome, d'une part à nous apprendre de nouvelles choses sur les personnages et leur passé, mais aussi, ils nous font, à chaque nouveau volume, tomber en affection du nouveau narrateur. Par exemple, si la femme de Talenko passe pour une ignoble personne dans le tome 1, elle se retrouve en position de victime dans le second. Et ce changement de point de vue nous surprend nous-même. Alors, joli scénario (mais encore une fois, décevant vers la fin du tome 3). Les dessins sont assez bons (on est à mi-chemin entre "des lendemains sans nuages" et "celui qui est né deux fois"). Ce jaune qui ressort donne un certain effet assez agréable à ces 3 oeuvres qui reste, malgré tout, des incontournables à lire au moins une fois.
DareDevil - Guerre et amour
Le dessin de Bill Sienkiewicz est tout simplement superbe. Inventif, troublant, pas toujours super évident à suivre mais tout simplement génial. Il enferme tant de trouvailles graphiques. Il vient justement contrebalancer un scénario un brin trop prévisible et pas spécialement palpitant. En fait ce qui marche le mieux dans cette bd, c'est le caractère étrange, décalé, de chaque séquence et la manière dont elles sont mises en scène, plus que leur véritable contenu dramatique. Le scénario est, dans sa trame principal, plutôt banal, je trouve. En tout cas, on a connu Miller plus original. A lire! Mais à réserver avant tout aux fans des deux auteurs.
Le Troisième Testament
Les dessins sont beaux, les textes fabuleux, l'histoire géniale,... comment ne pas aimer? De tome en tome, Dorison nous mène par le bout du nez dans son univers démentiel qui nous ferait presque frissonner d'horreur. J'ai découvert la série alors que seul les 3 premiers tomes étaient sortis. J'ai donc été frustrés de ne pas connaître le dénouement de l'histoire pendant quelques mois, puis j'ai lu le quatrième et dernier volet, et je l'avoue, il m'a fallu le lire deux fois afin de bien saisir toutes les subtilités complexes de la conclusion finale. Alors dans l'ensemble, cette série s'impose comme une énorme épopée historique qu'il faut lire absolument. Un classique.
Cori le Moussaillon
Reconstitution rigoureuse de la guerre navale lors de laquelle le Roi Philippe II d'Espagne tente d'envahir l'Angleterre, Cori le Moussaillon est une chronique historique très documentée sur la marine à voile du XVIème siècle. Il faut savoir que Bob de Moor, l'auteur, possédait une collection unique de maquettes de bateaux de cette époque. Le style de Bob De Moor, caractéristique de la ligne claire belge, est l'héritier direct des maîtres flamands du XVIIe siècle, notamment dans le double album "L'Invincible Armada" (tomes 2 & 3, sortis en 1978 et 1981, alors que le premier tome date du début des années 50). Bob de Moor fut l'indispensable bras droit d'Hergé, il termina le dyptique de Blake et Mortimer "Les 3 formules du Pr Sato" après le décès de Jacobs... Modeste, talentueux et gentiment gouailleur, on mesure mal son influence sur la ligne claire belge des années 80. Petite remarque concernant le dernier album, Dali Capitan ; Cori se retrouve ambassadeur auprès des pirates maures d'Alger. Il faut noter que les Provinces Unies, dont il est l'ambassadeur, sont alors protestantes, et qu'elles font montre d'une tolérance rare (pour l'époque) envers la civilisation arabe. Malheureusement, Bob De Moor décéda au cours de la réalisation de cet album, et c'est son fils, Johan, qui l'achèvera. Extrêmement documenté, riche en décors et détails incroyables, mouvementé, très maîtrisé graphiquement, voici le chef-d'oeuvre de la BD historique des années 1980.
Extra-Muros
Ce premier tome nous entraîne à travers deux époques, actuelle et féodale. J'aime bien ces parallèles, cf. "Le prince de la nuit". Les dessins et les couleurs sont très corrects, les visages bien soignés. Un bon premier tome, à suivre !
Quartier lointain
Depuis le temps qu'on m'en parle de ce "Quartier Lointain". Tout le monde est unanime, même mon libraire en rajoute une couche. J'avoue n'avoir pas hésité longtemps devant le petit coffret, bien vu Casterman. Plus d'un mois après, je me décide à le lire ce week-end. Et bien c'est tout simplement excellent. Dès les premières pages, on est charmé par le dessin de Taniguchi. Le concept n'est pas nouveau mais l'histoire est très bien menée. Une réflexion sur le temps qui passe, qu'on ne peut rattraper et les bonheurs de l'alcool :). Un chef d'oeuvre. Ah, au fait, bon anniversaire Jirô, même si je doute que tu passes dans le coin. :)
Tony et Alberto
C'est l'humour "Tchô" comme on le connait (et comme certains l'aiment) : ça rote, ça pète, ça insulte les passants,... Du coup, comme d'habitude, on a tendance à froler parfois le mauvais goût mais Dab's n'est de loin pas celui qui s'en sort le plus mal. Car en effet, certains gags sont franchement pas mal, et la vulgarité cède même par moment la place à l'esprit. Les meilleurs gags rappellent certains Calvin et Hobbes, mais dans l'ensemble, c'est vrai que ça vaut de loin pas, ni Zep ni Cauvin. Donc dans le genre, c'est quand-même assez réussi : divertissant!
Luuna
Je l'avais dit après avoir lu "Atalante" : Crisse ne devrait pas scénariser lui-même ses séries, il devrait se contenter de les illustrer, car c'est dans ce domaine qu'il excelle. Et là, non seulement il scénarise une nouvelle série, mais en plus, il ne l'illustre même pas. Bon, qu'il ne l'illustre pas, c'est pas trop grave parce que je suis pas sûr qu'on ait perdu au change : KERAMIDAS EST UN GENIE!!! Ce dessinateur nous offre avec "Luuna" un dessin digne des plus grands maîtres Disney. Mon dieu que c'est beau. Rien que pour ça, 2/5, sinon, l'histoire n'est tellement pas passionnante que, faute d'être l'une des plus belle réussites du genre, cette bd demeure une petite aventure sympa, jolie mais vraiment sans surprise. Si Crisse est un habile dessinateur, c'est malheureusement à mon goût un mauvais scénariste.