Et bien, ça faisait longtemps qu’une BD ne m’avait pas fait autant d’effet. Vraiment une œuvre qui donne tout son sens au genre « Roman Graphique ». C’est rempli d’amour, de jalousie, d’espoir, de haine, de tristesse…
L’histoire se lit sans à-coup, sans forcer, et on s’attache rapidement aux personnages, on se passionne rapidement pour leur vie meurtrie par les séquelles de la guerre au Vietnam. On vibre, on rit, on pleure (enfin presque), et la fin nous laisse carrément sans voix.
Sans doute la meilleur BD du genre que j’ai jamais lu, encore mieux que Le Sursis. Si vous aimez les belles histoires humaines, achetez, n’hésitez pas une seconde ! En plus c’est carrément pas cher dans la nouvelle collection 'Horizons' de l’éditeur.
Quant à moi, je vais m’intéresser aux autres œuvres de l’auteur, pour voir si elles me procurent autant de bonheur.
Les aventures de ces deux petits lézards sont très agréables à lire, très divertissantes, c’est un réel plaisir de lire ces trois tomes, une histoire par tome mais un fil conducteur entre chaque album !
Les différents scénars sont bien faits, agréables, marrants, sympathiques, on passe un très bon moment en lisant ces albums. Les persos sont très sympas (Roberto est terrible), amusants et attachants.
Pour le dessin c’est simple mais adapté au sujet, à l’histoire, à l’ambiance, et grâce aux très bonnes couleurs de Walter (Donjon) et Yuka, ces dessins deviennent vraiment bons, marrants et bien adaptés pour ce type d’histoire !
Une bonne série (tome 2 excellent), attendons la suite…
Voyage au centre de la boite de conserve...
Vraiment, très bon album de Lewis Trondheim, une fois de plus !
Passionner le lecteur par le biais d'une BD muette, c'est un art auquel beaucoup d'auteurs se sont risqués. Mais je dois dire que si je ne devais retenir qu'un livre, ce serait celui-ci, assurément !
Tout d'abord, le gros point fort de cet album : le dessin. Derrière ses airs "facilafer", une réelle maitrise transpire de cette histoire. Trondheim utilise beaucoup de techniques cinématographiques, jouant sur la focale et la profondeur de champs en permanance pour nous faire prendre conscience de l'immensité du monde dans lequel évolue la petite mouche et son amie.
Le resultat est tout simplement bluffant !
On suit sans peine une histoire sympathique, vraiment mimi, du quotidien d'une mouche rigolote dans un décors tout à fait commun (une cuisine, en grande partie), mais vu d'un oeil vraiment original.
Le trait est assez gras (plus que dans Lapinot), et les différentes teintes de gris ajoutent beaucoup de relief au dessin, qui parait du coup beaucoup moins vide que dans d'autres réalisations de l'auteur, du style "Galopinot", "les carottes de patagonie", et est vraiment adapté au récit.
Et puis... comme toujours... les personnages de Lewis Trondheim sont tellement expressifs que s'en est un bonheur.
Vraiment, une très bonne surprise pour moi, et à coup sûr un agréable moment de lecture pour vous !
Pas mal du tout, sans être un chef d'oeuvre à mon sens.
Certes, ce récit ne souffre d'aucun défaut majeur, et il est agréable de retrouver de manière un peu détournée le bestiaire de Sfar, mais l'ensemble manque à mon sens un minimum de cohérence (je parle de cohérence dans la forme, bien sur, car le petit coté absurde du fond a au contraire tout pour plaire !).
L'intrigue principale qui relie ces différentes petites histoires est assez sympa, mais d'un intérêt tout à fait relatif, par contre. Pas vraiment drôle, tout en étant interessante, elle s'inscrit typiquement dans ce à quoi Sfar nous habitue régulièrement tout en étant un ton au dessous de certaines de ses productions.
Petite originalité à noter, il arriva à Sfar au cours de l'ecriture de ce livre de placer de petites phrases, fruit de ses réflexions ou son envie d'expression ("1er mai 95 : le front national a tué un homme", "je ne suis pas un bon juif, mais je suis un gentil juif"), qui sans avoir un quelconque rapport avec l'histoire, apparaissent en haut et bas de page.
Le dessin de Sfar, pas toujours très constant, ne me touche pas particulièrement. Pourtant, j'avoue avoir été vraiment charmé par la petite mandragore, que je trouve vraiment très mignonne et expressive malgré son absence de bouche et la simplicité de ses formes.
Un album indispensable à tout fan de Sfar, mais qui n'est pas obligatoirement une priorité de lecture pour les autres, à mon sens. Allez, on dira que c'est pas mal :)
Très bon album que celui-ci, vraiment.
L'idée est originale : partir à deux sur une improvisation courte, à la manière du jeu "il était une fois" (un participant commence une histoire, puis passe la main au suivant qui continue, et ainsi de suite), à un détail près : l'échange est réalisé toutes les cases, voire toutes les demi-cases !
Le résultat est plutôt etonnant. On a l'impression que les auteurs baladent le lecteur autant que leur héro ne les balade eux-même.
La lecture de ce tome donne en effet lieu à des scènes cocasses (on sent bien que parfois, tout partait complètement en vrille, les auteurs ne faisant de toute façon RIEN pour remettre l'histoire sur les rails, tant l'absurde des deux scénaristes est plaisant), à des dialogues entre auteurs, à des réflexions de Galopu et Lapinot concernant leur créateur respectif (Lapinot qui s'exclame qu'il a bien de la chance d'avoir Lewis comme scénariste, par exemple :))
Le dessin est obligatoirement "étrange". En effet, les deux styles sont tout de même vraiment très différents (un dessin de Trondheim très minimaliste opposé à un style assez chargé de détails), mais le trait, lui, est semblable : assez gras et imprécit dans les deux cas, c'est tout de même lui qui a fait le succès des deux auteurs.
Et puis, franchement, elle est pas sympa, la chute de cette histoire ? :)
Je suis "Broussaille" depuis ses débuts et franchement, c'est pas mal du tout.
Le côté écolo intelligent des "Sculteurs de lumière" m'avait interpellé, ainsi que les baleines du 1er tome. "Le faune..." par contre, m'a un peu déçue, un peu trop cafouillage à mon avis dans les différents "découpages", mais cela reste bien quand même... quoique je commence à être un peu vieille pour apprécier à sa juste valeur cette quête de la tranquilité d'esprit... et puis j'ai mon faune depuis longtemps sur mon épaule...
Après Shenzhen récit de Chine (qui d'ailleurs n'a pas encore été posté !!!), Nous retrouvons notre animateur de dessins animés en Corée du Nord. Un des pays les plus fermés au monde occidental, au monde du court.
Cette BD est un pur plaisir de lecture.
Delisle nous donne son point de vue occidental (c'est à dire sa façon de regarder les choses et la vie tout simplement), nous montre le vrai décalage qu'il peut y avoir entre ces deux sociétés.
Dans un pays où la propagande est religion, rien d'étonnant !
On y découvre le quotidien de ces gens (vraiment pas réjouissant avouons le ...)dont finalement on ne connait pas grand chose vu la fermeture du pays. Et c'est la un des grands intérêt de cette BD, mais la grande force est la narration. On ne s'ennuit pas une seconde. C'est extrêmement drôle, ironique, juste, triste parfois par le réalisme décrit de la situation des corées du nord. Mais l'auteur n'emet aucun jugement. Il s'etonne, s'informe, essaie de découvrir cette société malgré les nombreux interdits destinés aux occidentaux.
Quant à l'illustration, en noir et blanc, simple et d'une efficacité redoutable, indissociable du texte, nous donne une dimension visuelle réellement intéressante à ce récit original.
Ne passez pas à coté de ce petit bijou !
Que dire qu'il n'ait pas déjà été cent fois énoncé ici au ailleurs sur cette série d'ores et déjà mythique ?
Plutôt que de vains discours, je paraphraserai simplement Jean Gabin à qui on demanda un jour quel était pour lui la recette pour faire un bon film. Question à laquelle il répondit :
"Un bon film, c'est :
1) une bonne histoire
2) une bonne histoire
3) une bonne histoire..."
Et bien, "Le Troisième Testament", comme quelques autres séries cultes avant lui (Quête de l'oiseau du temps, Blueberry, Aldébaran, etc.), c'est avant tout cela : un scénario en béton, idéalement construit et parfaitement maîtrisé jusque dans son ultime conclusion. Car c'est cette chute magnifique, ce noeud gordien final qui fait en fin de compte basculer le statut de cette histoire de simplement bonne ou plaisante à celui de culte. Combien de BD essaient-elles ainsi de faire monter la sauce pour ensuite retomber comme un lamentable soufflé boursouflé de prétentions non réalisées ? Quoiqu'en disent certains, je pense que Le "Troisième Testament", c'est avant tout la démonstration inverse car sa conclusion nous ouvre finalement bien d'autres perspectives que ne l'avait laissé entendre le déroulement initial du scénario. C'est là qu'est sa force et oserais-je dire son génie...
Encore mille fois merci M. Dorison pour m'avoir fait vibrer comme jamais depuis la Quête de l'oiseau du temps et finissez-nous donc très vite Sanctuaire...
Une série pas mal, bien faite, rien d’extraordinaire mais c’est agréable à lire, c’est distrayant, pas prise de tête, ça détend. Rien d’original mais on passe un bon moment en lisant ces albums (chaque tome est une histoire complète).
Pour le dessin, c’est dans le même style que Carrerre dans Léo Loden, agréable à regarder et bien adapté à ce type d’histoire (« polar humoristique »)
Une série pas mal, à lire!
Un bon polar, chaque tome est indépendant, un album pour une enquête.
Les différentes histoire bien qu'inégales, sont dans l’ensemble plutôt bonnes, rien d’extraordinaire mais c’est agréable, ça se lit avec plaisir c’est bien conçu et bien mené, mais rien d’original. Les persos sont attachants, humains. Niveau scénario c’est une série très honnête et très bien faite.
Pour le dessin et les couleurs, là aussi c’est agréable et plutôt bien fait (de mieux en mieux d’album en album). Graphiquement c’est adapté au sujet et aux différentes histoires.
Une série pas mal sans rien d’extraordinaire, mais agréable à lire.
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Le Voyage en Italie
Et bien, ça faisait longtemps qu’une BD ne m’avait pas fait autant d’effet. Vraiment une œuvre qui donne tout son sens au genre « Roman Graphique ». C’est rempli d’amour, de jalousie, d’espoir, de haine, de tristesse… L’histoire se lit sans à-coup, sans forcer, et on s’attache rapidement aux personnages, on se passionne rapidement pour leur vie meurtrie par les séquelles de la guerre au Vietnam. On vibre, on rit, on pleure (enfin presque), et la fin nous laisse carrément sans voix. Sans doute la meilleur BD du genre que j’ai jamais lu, encore mieux que Le Sursis. Si vous aimez les belles histoires humaines, achetez, n’hésitez pas une seconde ! En plus c’est carrément pas cher dans la nouvelle collection 'Horizons' de l’éditeur. Quant à moi, je vais m’intéresser aux autres œuvres de l’auteur, pour voir si elles me procurent autant de bonheur.
Samedi et Dimanche
Les aventures de ces deux petits lézards sont très agréables à lire, très divertissantes, c’est un réel plaisir de lire ces trois tomes, une histoire par tome mais un fil conducteur entre chaque album ! Les différents scénars sont bien faits, agréables, marrants, sympathiques, on passe un très bon moment en lisant ces albums. Les persos sont très sympas (Roberto est terrible), amusants et attachants. Pour le dessin c’est simple mais adapté au sujet, à l’histoire, à l’ambiance, et grâce aux très bonnes couleurs de Walter (Donjon) et Yuka, ces dessins deviennent vraiment bons, marrants et bien adaptés pour ce type d’histoire ! Une bonne série (tome 2 excellent), attendons la suite…
La mouche
Voyage au centre de la boite de conserve... Vraiment, très bon album de Lewis Trondheim, une fois de plus ! Passionner le lecteur par le biais d'une BD muette, c'est un art auquel beaucoup d'auteurs se sont risqués. Mais je dois dire que si je ne devais retenir qu'un livre, ce serait celui-ci, assurément ! Tout d'abord, le gros point fort de cet album : le dessin. Derrière ses airs "facilafer", une réelle maitrise transpire de cette histoire. Trondheim utilise beaucoup de techniques cinématographiques, jouant sur la focale et la profondeur de champs en permanance pour nous faire prendre conscience de l'immensité du monde dans lequel évolue la petite mouche et son amie. Le resultat est tout simplement bluffant ! On suit sans peine une histoire sympathique, vraiment mimi, du quotidien d'une mouche rigolote dans un décors tout à fait commun (une cuisine, en grande partie), mais vu d'un oeil vraiment original. Le trait est assez gras (plus que dans Lapinot), et les différentes teintes de gris ajoutent beaucoup de relief au dessin, qui parait du coup beaucoup moins vide que dans d'autres réalisations de l'auteur, du style "Galopinot", "les carottes de patagonie", et est vraiment adapté au récit. Et puis... comme toujours... les personnages de Lewis Trondheim sont tellement expressifs que s'en est un bonheur. Vraiment, une très bonne surprise pour moi, et à coup sûr un agréable moment de lecture pour vous !
Le Petit Monde du Golem
Pas mal du tout, sans être un chef d'oeuvre à mon sens. Certes, ce récit ne souffre d'aucun défaut majeur, et il est agréable de retrouver de manière un peu détournée le bestiaire de Sfar, mais l'ensemble manque à mon sens un minimum de cohérence (je parle de cohérence dans la forme, bien sur, car le petit coté absurde du fond a au contraire tout pour plaire !). L'intrigue principale qui relie ces différentes petites histoires est assez sympa, mais d'un intérêt tout à fait relatif, par contre. Pas vraiment drôle, tout en étant interessante, elle s'inscrit typiquement dans ce à quoi Sfar nous habitue régulièrement tout en étant un ton au dessous de certaines de ses productions. Petite originalité à noter, il arriva à Sfar au cours de l'ecriture de ce livre de placer de petites phrases, fruit de ses réflexions ou son envie d'expression ("1er mai 95 : le front national a tué un homme", "je ne suis pas un bon juif, mais je suis un gentil juif"), qui sans avoir un quelconque rapport avec l'histoire, apparaissent en haut et bas de page. Le dessin de Sfar, pas toujours très constant, ne me touche pas particulièrement. Pourtant, j'avoue avoir été vraiment charmé par la petite mandragore, que je trouve vraiment très mignonne et expressive malgré son absence de bouche et la simplicité de ses formes. Un album indispensable à tout fan de Sfar, mais qui n'est pas obligatoirement une priorité de lecture pour les autres, à mon sens. Allez, on dira que c'est pas mal :)
Galopinot
Très bon album que celui-ci, vraiment. L'idée est originale : partir à deux sur une improvisation courte, à la manière du jeu "il était une fois" (un participant commence une histoire, puis passe la main au suivant qui continue, et ainsi de suite), à un détail près : l'échange est réalisé toutes les cases, voire toutes les demi-cases ! Le résultat est plutôt etonnant. On a l'impression que les auteurs baladent le lecteur autant que leur héro ne les balade eux-même. La lecture de ce tome donne en effet lieu à des scènes cocasses (on sent bien que parfois, tout partait complètement en vrille, les auteurs ne faisant de toute façon RIEN pour remettre l'histoire sur les rails, tant l'absurde des deux scénaristes est plaisant), à des dialogues entre auteurs, à des réflexions de Galopu et Lapinot concernant leur créateur respectif (Lapinot qui s'exclame qu'il a bien de la chance d'avoir Lewis comme scénariste, par exemple :)) Le dessin est obligatoirement "étrange". En effet, les deux styles sont tout de même vraiment très différents (un dessin de Trondheim très minimaliste opposé à un style assez chargé de détails), mais le trait, lui, est semblable : assez gras et imprécit dans les deux cas, c'est tout de même lui qui a fait le succès des deux auteurs. Et puis, franchement, elle est pas sympa, la chute de cette histoire ? :)
Broussaille
Je suis "Broussaille" depuis ses débuts et franchement, c'est pas mal du tout. Le côté écolo intelligent des "Sculteurs de lumière" m'avait interpellé, ainsi que les baleines du 1er tome. "Le faune..." par contre, m'a un peu déçue, un peu trop cafouillage à mon avis dans les différents "découpages", mais cela reste bien quand même... quoique je commence à être un peu vieille pour apprécier à sa juste valeur cette quête de la tranquilité d'esprit... et puis j'ai mon faune depuis longtemps sur mon épaule...
Pyongyang
Après Shenzhen récit de Chine (qui d'ailleurs n'a pas encore été posté !!!), Nous retrouvons notre animateur de dessins animés en Corée du Nord. Un des pays les plus fermés au monde occidental, au monde du court. Cette BD est un pur plaisir de lecture. Delisle nous donne son point de vue occidental (c'est à dire sa façon de regarder les choses et la vie tout simplement), nous montre le vrai décalage qu'il peut y avoir entre ces deux sociétés. Dans un pays où la propagande est religion, rien d'étonnant ! On y découvre le quotidien de ces gens (vraiment pas réjouissant avouons le ...)dont finalement on ne connait pas grand chose vu la fermeture du pays. Et c'est la un des grands intérêt de cette BD, mais la grande force est la narration. On ne s'ennuit pas une seconde. C'est extrêmement drôle, ironique, juste, triste parfois par le réalisme décrit de la situation des corées du nord. Mais l'auteur n'emet aucun jugement. Il s'etonne, s'informe, essaie de découvrir cette société malgré les nombreux interdits destinés aux occidentaux. Quant à l'illustration, en noir et blanc, simple et d'une efficacité redoutable, indissociable du texte, nous donne une dimension visuelle réellement intéressante à ce récit original. Ne passez pas à coté de ce petit bijou !
Le Troisième Testament
Que dire qu'il n'ait pas déjà été cent fois énoncé ici au ailleurs sur cette série d'ores et déjà mythique ? Plutôt que de vains discours, je paraphraserai simplement Jean Gabin à qui on demanda un jour quel était pour lui la recette pour faire un bon film. Question à laquelle il répondit : "Un bon film, c'est : 1) une bonne histoire 2) une bonne histoire 3) une bonne histoire..." Et bien, "Le Troisième Testament", comme quelques autres séries cultes avant lui (Quête de l'oiseau du temps, Blueberry, Aldébaran, etc.), c'est avant tout cela : un scénario en béton, idéalement construit et parfaitement maîtrisé jusque dans son ultime conclusion. Car c'est cette chute magnifique, ce noeud gordien final qui fait en fin de compte basculer le statut de cette histoire de simplement bonne ou plaisante à celui de culte. Combien de BD essaient-elles ainsi de faire monter la sauce pour ensuite retomber comme un lamentable soufflé boursouflé de prétentions non réalisées ? Quoiqu'en disent certains, je pense que Le "Troisième Testament", c'est avant tout la démonstration inverse car sa conclusion nous ouvre finalement bien d'autres perspectives que ne l'avait laissé entendre le déroulement initial du scénario. C'est là qu'est sa force et oserais-je dire son génie... Encore mille fois merci M. Dorison pour m'avoir fait vibrer comme jamais depuis la Quête de l'oiseau du temps et finissez-nous donc très vite Sanctuaire...
Les Manuscrits de sang
Une série pas mal, bien faite, rien d’extraordinaire mais c’est agréable à lire, c’est distrayant, pas prise de tête, ça détend. Rien d’original mais on passe un bon moment en lisant ces albums (chaque tome est une histoire complète). Pour le dessin, c’est dans le même style que Carrerre dans Léo Loden, agréable à regarder et bien adapté à ce type d’histoire (« polar humoristique ») Une série pas mal, à lire!
Oki, souvenirs d'une jeune fille au pair
Un bon polar, chaque tome est indépendant, un album pour une enquête. Les différentes histoire bien qu'inégales, sont dans l’ensemble plutôt bonnes, rien d’extraordinaire mais c’est agréable, ça se lit avec plaisir c’est bien conçu et bien mené, mais rien d’original. Les persos sont attachants, humains. Niveau scénario c’est une série très honnête et très bien faite. Pour le dessin et les couleurs, là aussi c’est agréable et plutôt bien fait (de mieux en mieux d’album en album). Graphiquement c’est adapté au sujet et aux différentes histoires. Une série pas mal sans rien d’extraordinaire, mais agréable à lire.