Cette bd est vraiment passionnante. Un dessin effectivement superbe, et un sens de la narration hors du commun. Impossible de lâcher le bouquin une fois qu'on y plonge. Magnifique, une référence pour ceux que l'art de la séquentialité intéresse.
L'idée de départ est bonne, et le contexte marrant. Certaines rencontres entre personnalités historiques et leurs dialogues sont savoureux, mais... J'ai le sentiment qu'il y en a trop. La discussion s'enlise dans des débats souvent lourds et inutiles. Et ça dure durant tant de pages que c'est essoufflant, voire fatiguant.
Quant à la fin, elle me fait beaucoup penser à "Variations sur un thème imposé", le tome 7 de Pacush Blues.
Bref, un album sympathique, mais trop long et avec trop de parlotte souvent gonflante.
Alors quand en plus on repart sur un tome 2 qui reprend cette idée de débat politico-humaniste sans rien ajouter, ça gonfle à la longue.
Je fais partie des gens qui considère Alan Moore comme un formidable scénariste et "metteur en scène" de BD. Néanmoins, je n'ai pas accroché à "From Hell".
Pour commencer, je n'en aime vraiment pas le dessin et n'ai pas réussi à passer outre tout au long de cette énorme BD. Le scénario n'a pas suffi à me faire oublier les irrégularités constantes dont souffrent les dessins de visages, de corps, etc.
Ensuite, concernant l'histoire, tout d'abord, c'est un vrai pavé. Alors quand le scénario est captivant et original, c'est un plaisir d'en avoir beaucoup à lire. Mais là, je ne suis pas rentré dans l'histoire donc ça m'a paru bien long à lire.
La somme de documentation amassée par Moore sur le sujet de Jack l'Eventreur est impressionnante, et tout dans son histoire est plausible. Mais le résultat à mes yeux est plus la mise en images d'une longue thèse historico-réaliste sur la véritable histoire de Jack l'Eventreur qu'une BD avec un scénario original. J'ai ressenti le tout comme une accumulation de faits, d'informations, de dialogues...
Essouflant et pas suffisamment captivant à mes yeux.
C'est étrange : moi qui aime le fantastique, Lovecraft, les mystères, etc, eh bien, je n'ai pas accroché à cette BD.
Le dessin est beau. Un peu trop gris-marron pour le premier tome, il prend une belle ampleur et de très belles couleurs ensuite, jusqu'au meilleur dans le dernier tome.
Mais ce qui m'a moins plu, c'est l'histoire et la façon dont elle est racontée.
Ca part sur une idée au tome 1, idée peu originale d'ailleurs quand on a lu du Lovecraft, puis on dirait que ça change complètement au tome 2, pour changer encore ensuite arrivé au début du tome 3. C'est comme si le scénariste avait fait évoluer son histoire au fur et à mesure de l'avancement de la BD. Ca donne donc à mes yeux un récit peu linéaire et sans rythme.
En outre, le tome 3 devient particulièrement fouillis, et il est difficile de mettre ensemble tous les bouts d'histoires pour en suivre tous les tenants et aboutissants.
Et pour finir, la conclusion, quoique très jolie esthétiquement, est elle aussi peu compréhensible et se termine un peu en queue de poisson.
Bref, une impression très mitigée à la lecture de cette série...
Même si le public d'"Isabelle" est un peu plus jeune que moi, j'aime beaucoup cette série. Je l'aime par la beauté du trait de Will tout d'abord. Puis ensuite pour l'originalité et la poésie de ses histoires. Et enfin pour l'humour omniprésent dans les dialogues, les jeux de mots et les situations.
Ce sont des albums très agréables à lire, et même à relire. Ce n'est pas prise de tête, c'est doux, sympathique, et le monde magique dans lequel évolue Isabelle permet de se sortir un peu de la réalité trop concrète.
Ajout le 4/05/07 :
J'ai redécouvert tout récemment la série grâce à l'achat de l'intégrale parue chez Le Lombard. Et même si les 2 premiers tomes ne m'ont laissé qu'une impression souriante mais un peu trop enfantine, à partir du tome 3, à partir du moment où Franquin s'associe à Yvan Delporte au scénario, les albums deviennent vraiment excellents. Gros coup de coeur sur le tome 4 par exemple que j'ai lu avec passion et où l'humour (les tirades amoureuses d'Hermés et les jeux de mots du diamant Koh-i-on notamment) m'a littéralement fait éclater de rire à bien des moments.
Les tomes 3 à 7 sont à mes yeux de vrais indispensables !
En marge de ses séries vedettes Marc Dacier et Luc Orient, le doyen des auteurs franco-belges a créé en 1970 une petite série, racontant les aventures de ce militaire plein d'intuition et vif d'esprit.
Le dessin de Paape est précis, toujours aussi familier, bien qu'un peu suranné à notre époque. Au niveau du scénario, ce n'est pas terrible, le héros étant trop lisse, et ses aventures manquant cruellement d'intérêt. Trois scénaristes successifs s'y casseront les dents, jusqu'à la parution de la troisième aventure en 1979.
Je me souviens également d'une série sympathique, bien servie par le dessin de Dodier avant d'exploser avec Jérôme Bloche. Les histoires sont plutôt inventives, même si, encore une fois, la comparaison avec des séries comme "Les Schtroumpfs" et "Johan et Pirlouit" est incontournable.
Sympathique. :)
Curieusement, l'avis de Ro a exprimé ce que je ressentais à la lecture de cette BD ; un scénario complètement jeté aux orties, servant une intrigue à l'emporte-pièce et des cadrages parfois hasardeux.
Reste le dessin de Philippe Delaby qui, s'il n'atteint pas la maturité qu'il possède sur "Murena", reste toutefois très plaisant, surtout quand il dessine Polaire...
C'est beau ! le dessin est superbe, les couleurs sont belles, l'histoire est très bien faite, un très bon rythme, le choix des animaux pour représenter les personnages est judicieux, mais sans trop en faire (genre Blacksad).
Les boules (surtout pour l'auteur) : deux planches sont inversées, vers la page 50, mais cela ne nuit pas trop au déroulement, même si c'est un passage important.
Pour une première BD c'est TRES réussi. Ce gars-là est à suivre de très très près.
Une interview est disponible sur BDParadisio
Le principe de cette petite série, en imposant la contrainte des 13 personnages, est plutôt sympathique, ainsi que le fait de reprendre les grands cadres classiques du polar.
N'ayant lu que le deuxième tome ("Intrigue à Folkstone"), mon avis ne portera que sur lui.
Le dessin de Christopher est assez charmant : épuré, avec des personnages naïfs un peu à la Tezuka ("Astroboy")... mais dans ce deuxième tome le découpage, et surtout certains enchaînements, donnent l'impression d'être encore mal maîtrisés, et parfois un peu saccadés.
Au début, le laitier (Mike Milkway) se fait tuer. Les inspecteurs enquêtent donc, en répétant à chaque fois "Mike Milkway, le laitier, a été retrouvé étranglé sur la falaise". Ceci induit un certain effet comique (de répétition, évidemment), qui ajouté au champ lexical du lait, assaisonné à tout bout de champ, est plutôt plaisant.
Mais bon. Un inspecteur s'exprime uniquement par onomatopées, on n'en voit pas trop l'intérêt, et puis on ressent un petit côté artificiel à certains moments. Dommage, car si l'idée de départ est intéressante, la mise en oeuvre laisse un peu à désirer.
Reste tout de même une gentille parodie qui fait sourire.
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David Boring
Cette bd est vraiment passionnante. Un dessin effectivement superbe, et un sens de la narration hors du commun. Impossible de lâcher le bouquin une fois qu'on y plonge. Magnifique, une référence pour ceux que l'art de la séquentialité intéresse.
La Foire aux Cochons
L'idée de départ est bonne, et le contexte marrant. Certaines rencontres entre personnalités historiques et leurs dialogues sont savoureux, mais... J'ai le sentiment qu'il y en a trop. La discussion s'enlise dans des débats souvent lourds et inutiles. Et ça dure durant tant de pages que c'est essoufflant, voire fatiguant. Quant à la fin, elle me fait beaucoup penser à "Variations sur un thème imposé", le tome 7 de Pacush Blues. Bref, un album sympathique, mais trop long et avec trop de parlotte souvent gonflante. Alors quand en plus on repart sur un tome 2 qui reprend cette idée de débat politico-humaniste sans rien ajouter, ça gonfle à la longue.
From Hell
Je fais partie des gens qui considère Alan Moore comme un formidable scénariste et "metteur en scène" de BD. Néanmoins, je n'ai pas accroché à "From Hell". Pour commencer, je n'en aime vraiment pas le dessin et n'ai pas réussi à passer outre tout au long de cette énorme BD. Le scénario n'a pas suffi à me faire oublier les irrégularités constantes dont souffrent les dessins de visages, de corps, etc. Ensuite, concernant l'histoire, tout d'abord, c'est un vrai pavé. Alors quand le scénario est captivant et original, c'est un plaisir d'en avoir beaucoup à lire. Mais là, je ne suis pas rentré dans l'histoire donc ça m'a paru bien long à lire. La somme de documentation amassée par Moore sur le sujet de Jack l'Eventreur est impressionnante, et tout dans son histoire est plausible. Mais le résultat à mes yeux est plus la mise en images d'une longue thèse historico-réaliste sur la véritable histoire de Jack l'Eventreur qu'une BD avec un scénario original. J'ai ressenti le tout comme une accumulation de faits, d'informations, de dialogues... Essouflant et pas suffisamment captivant à mes yeux.
L'ile des morts
C'est étrange : moi qui aime le fantastique, Lovecraft, les mystères, etc, eh bien, je n'ai pas accroché à cette BD. Le dessin est beau. Un peu trop gris-marron pour le premier tome, il prend une belle ampleur et de très belles couleurs ensuite, jusqu'au meilleur dans le dernier tome. Mais ce qui m'a moins plu, c'est l'histoire et la façon dont elle est racontée. Ca part sur une idée au tome 1, idée peu originale d'ailleurs quand on a lu du Lovecraft, puis on dirait que ça change complètement au tome 2, pour changer encore ensuite arrivé au début du tome 3. C'est comme si le scénariste avait fait évoluer son histoire au fur et à mesure de l'avancement de la BD. Ca donne donc à mes yeux un récit peu linéaire et sans rythme. En outre, le tome 3 devient particulièrement fouillis, et il est difficile de mettre ensemble tous les bouts d'histoires pour en suivre tous les tenants et aboutissants. Et pour finir, la conclusion, quoique très jolie esthétiquement, est elle aussi peu compréhensible et se termine un peu en queue de poisson. Bref, une impression très mitigée à la lecture de cette série...
Isabelle
Même si le public d'"Isabelle" est un peu plus jeune que moi, j'aime beaucoup cette série. Je l'aime par la beauté du trait de Will tout d'abord. Puis ensuite pour l'originalité et la poésie de ses histoires. Et enfin pour l'humour omniprésent dans les dialogues, les jeux de mots et les situations. Ce sont des albums très agréables à lire, et même à relire. Ce n'est pas prise de tête, c'est doux, sympathique, et le monde magique dans lequel évolue Isabelle permet de se sortir un peu de la réalité trop concrète. Ajout le 4/05/07 : J'ai redécouvert tout récemment la série grâce à l'achat de l'intégrale parue chez Le Lombard. Et même si les 2 premiers tomes ne m'ont laissé qu'une impression souriante mais un peu trop enfantine, à partir du tome 3, à partir du moment où Franquin s'associe à Yvan Delporte au scénario, les albums deviennent vraiment excellents. Gros coup de coeur sur le tome 4 par exemple que j'ai lu avec passion et où l'humour (les tirades amoureuses d'Hermés et les jeux de mots du diamant Koh-i-on notamment) m'a littéralement fait éclater de rire à bien des moments. Les tomes 3 à 7 sont à mes yeux de vrais indispensables !
Tommy Banco
En marge de ses séries vedettes Marc Dacier et Luc Orient, le doyen des auteurs franco-belges a créé en 1970 une petite série, racontant les aventures de ce militaire plein d'intuition et vif d'esprit. Le dessin de Paape est précis, toujours aussi familier, bien qu'un peu suranné à notre époque. Au niveau du scénario, ce n'est pas terrible, le héros étant trop lisse, et ses aventures manquant cruellement d'intérêt. Trois scénaristes successifs s'y casseront les dents, jusqu'à la parution de la troisième aventure en 1979.
Gully
Je me souviens également d'une série sympathique, bien servie par le dessin de Dodier avant d'exploser avec Jérôme Bloche. Les histoires sont plutôt inventives, même si, encore une fois, la comparaison avec des séries comme "Les Schtroumpfs" et "Johan et Pirlouit" est incontournable. Sympathique. :)
L'Etoile Polaire
Curieusement, l'avis de Ro a exprimé ce que je ressentais à la lecture de cette BD ; un scénario complètement jeté aux orties, servant une intrigue à l'emporte-pièce et des cadrages parfois hasardeux. Reste le dessin de Philippe Delaby qui, s'il n'atteint pas la maturité qu'il possède sur "Murena", reste toutefois très plaisant, surtout quand il dessine Polaire...
Betty Blues
C'est beau ! le dessin est superbe, les couleurs sont belles, l'histoire est très bien faite, un très bon rythme, le choix des animaux pour représenter les personnages est judicieux, mais sans trop en faire (genre Blacksad). Les boules (surtout pour l'auteur) : deux planches sont inversées, vers la page 50, mais cela ne nuit pas trop au déroulement, même si c'est un passage important. Pour une première BD c'est TRES réussi. Ce gars-là est à suivre de très très près. Une interview est disponible sur BDParadisio
Treize êtres en jeu
Le principe de cette petite série, en imposant la contrainte des 13 personnages, est plutôt sympathique, ainsi que le fait de reprendre les grands cadres classiques du polar. N'ayant lu que le deuxième tome ("Intrigue à Folkstone"), mon avis ne portera que sur lui. Le dessin de Christopher est assez charmant : épuré, avec des personnages naïfs un peu à la Tezuka ("Astroboy")... mais dans ce deuxième tome le découpage, et surtout certains enchaînements, donnent l'impression d'être encore mal maîtrisés, et parfois un peu saccadés. Au début, le laitier (Mike Milkway) se fait tuer. Les inspecteurs enquêtent donc, en répétant à chaque fois "Mike Milkway, le laitier, a été retrouvé étranglé sur la falaise". Ceci induit un certain effet comique (de répétition, évidemment), qui ajouté au champ lexical du lait, assaisonné à tout bout de champ, est plutôt plaisant. Mais bon. Un inspecteur s'exprime uniquement par onomatopées, on n'en voit pas trop l'intérêt, et puis on ressent un petit côté artificiel à certains moments. Dommage, car si l'idée de départ est intéressante, la mise en oeuvre laisse un peu à désirer. Reste tout de même une gentille parodie qui fait sourire.