Les derniers avis (105034 avis)

Par Soso
Note: 3/5
Couverture de la série Sexy Gun
Sexy Gun

Encore un bon album de Brrémaud ! Décidément, ce qu'il fait, j'adhère moi ! :D C'est un humour bien décalé, vraiment délirant, pas toujours très fin ok, mais j'aime beaucoup. Ce western qui décoiffe regroupe des filles sexy, de l'action, de l'humour, on secoue le tout et ça donne un super album, dynamique, dessiné par Reynes qui fait des dessins très sympas et est généreux sur les formes des sexiguns. :D Couleurs sympatoches aussi, un peu "passe-partout" je trouve, mais en définitive pile ce qu'il faut !

09/10/2003 (modifier)
Par Quetch
Note: 2/5
Couverture de la série Sexy Gun
Sexy Gun

Bon alors, ok le dessin est bien, jeté, nerveux et enlevé, dans une veine facon Conrad ou Veyron et autres, mais... non, je ne fais pas et ne me ferai jamais à l'humour vaseux de Brremaud. Ca ne suit pas, ca ne m'a pas esquissé un sourire...

09/10/2003 (modifier)
Par Soso
Note: 4/5
Couverture de la série L'Esprit du Temps
L'Esprit du Temps

Coup de coeur ! Nous avons là un petit conte plein de poésie et de rêve, agrémenté de personnages attachants. La princesse est gracieuse et a une vraie personnalité. De plus, les dessins sont de toute beauté ! Tout en rondeur, ils rendent magnifiquement bien, et ce en partie grâce aux magnifiques couleurs . Pour qui aime le Japon, son décor, il se régalera avec cet album où l'on voit les personnages évoluer dans le Japon traditionnel, avec des costumes (notamment les robes) de toute beauté...

09/10/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Dracula
Dracula

Dracula… Un personnage mythique qui en aura inspiré des artistes… Hippolyte nous livre sa contribution avec ce premier tome à la couverture splendide et réellement attirante. Et même si c’est une véritable plaie à ranger dans les bibliothèques, les livres de la collection "Carrément BD" de Glénat sont magnifiques. Celui-ci ne déroge pas à la règle avec un Dracula sombre et inquiétant à la fois icône de toutes les versions déjà vues et vision très personnelle de l’auteur. L’album en lui même offre tout d’abord un graphisme absolument superbe, avec dès les premières pages des planches très belles, qui laissent toute sa place à la technique édifiante qu’utilise Hippolyte. Les effets sont saisissants d’efficacité avec des transitions qui se fondent d’une scène à l’autre et des jeux de lumière et d’obscurité qui permettent de jongler avec la narration. Ce découpage original m’a réellement convaincu sur le plan dynamique et du dessin pur mais nettement moins sur le plan narratif, ce pour quoi il est fait, au fond. Sur les trois premiers quarts de l’album, il se laisse apprivoiser sans problème et on entre vraiment dans l’histoire facilement. J’ai passé de longs moments à détailler et à détailler encore toutes ces planches, leurs couleurs, c’est franchement très beau. Grâce en plus à certains petits effets discrets, l’ambiance est sublime : un nuage et un clair de lune peuvent être déchiffrés comme la gueule d’un loup (avec ses crocs qui sont alors les cimes affûtées des arbres). L’ambiance… Voilà incontestablement la plus grande réussite de cet album, avec son graphisme. L’ambiance de cet album est prenante, elle est omniprésente, à chaque page, grâce au talent d’Hippolyte à la carte à gratter. Mais le dernier quart de l’album m’a nettement moins convaincu, avec une réelle difficulté de compréhension, j’ai du revenir plusieurs fois sur ma lecture, en arrière, pour tout saisir. Les coupures de journaux sont certes intéressantes mais peut-être un peu trop longues ? Sincèrement ça ne m’a pas tant gêné que ça mais il est une chose certaine : ce Dracula ne se lit pas en quatrième vitesse, il faut prendre le temps, et c’est une bonne chose. On sent en tous les cas Hippolyte peut être pas encore complètement à l’aise sur de la BD (lui qui vient de l’illustration je crois bien ?) au niveau de la narration. Et cette dernière partie de l’album est un peu maladroite, en tous les cas elle est confuse et trop différente du restant : elle semble vraiment artificielle. C’est très dommage mais pas suffisant pour m’empêcher d’attendre la suite…

08/10/2003 (modifier)
Couverture de la série Chiquito la Muerte
Chiquito la Muerte

Hugues Micol, le dessinateur des "Contes du 7ème souffle" n'en était donc pas à son premier album. C'est apparemment avec "Chiquito La Muerte" qu'il a débuté, et on peut remarquer que le dessin est assez dynamique, par opposition au côté un peu figé des "Contes...". Beaucoup moins d'encrages ici, un dessin plus "réservé" pour les couleurs, assez spécial, hésitant entre un certain réalisme pour quelques gueules à la Sergio Leone et un côté beaucoup plus "narratif". L'histoire fait un peu penser à "Une nuit en enfer"... Autant le début est lent (les deux cowboys un peu nazes qui arrivent chez les indiens), la suite prenante (le sorcier indien et Chiquito, et puis la suite que je ne raconterai pas), autant la fin est un peu convenue et fait grand film hollywoodien avec fin ouverte pour permettre un deuxième film, euh, album. :) En plus, l'action est un peu ça : de l'action ; et très monolithique qui plus est, une seule ligne de conduite, pas deux, pas de détour, non non, faut y aller ! Les loups-garous sont quand même bien éclatants, déjantés, et un peu graves aussi, mais ça ne suffit certainement pas à classer cet album dans la collection "Humour de rire"... Bref, je reste assez mitigé. En tout cas je ne l'achéterai pas.

08/10/2003 (modifier)
Couverture de la série Gus le menteur
Gus le menteur

Tout en couleurs directes, le dessin de cet album attire l'oeil, c'est sûr. Son style assez naïf et parfois très jeunesse est assez plaisant, même si à mon goût les couleurs sont un peu trop homogènes, avec des tons de vert et de bleu très présents. L'histoire est parfois un peu rapide (la faute aux 32 pages des albums jeunesse, je suppose), comme au tout début, où Gus se fait expédier en deux coups de cuillère à pot chez son oncle. On est quand même assez fasciné par ce petit personnage assez malveillant, pas intentionnellement mais parce que ça l'amuse, et certains moments sont assez forts. Enfin quand je dis "fort", je me demande quand même si un petit garçon attaché et qui va être découpé en morceaux ne va pas un peu réveiller les enfants qui liront cet album la nuit en sueur et hurlant à la mort... :) La fin par contre, tombe à plat comme une crêpe, rapide et très cucul. Dommage.

08/10/2003 (modifier)
Couverture de la série Le Mur de Pan
Le Mur de Pan

** Particulier ** C'est sans doute le mot qui caractérise le mieux cette série de trois albums. Particulier par son graphisme, évidemment. Lavis, aquarelle et brou de noix ? Je ne sais pas, mais le tout est très monochromatique, fait au pinceau et donne un aspect unique à cette histoire. Les personnages sont plutôt bien faits, les décors parfois superbes, mais une telle technique gomme parfois un peu les détails. Particulier par son histoire, également. Ca ressemble à de l'heroïc fantasy, ça pourrait avoir un côté steampunk, mais c'est surtout un très grand conte. L'auteur prend les éléments dont il a envie et en fait ce qu'il veut, il ne se laisse à aucun moment imposer les règles d'un genre ou d'un autre et à dire vrai sa liberté impressionne. Particulier par sa narration, ensuite... Déjà la densité de ces albums est proprement impressionnante : on passe trois fois plus de temps à les lire qu'un autre album plus "classique". Les vignettes, habituellement de taille "normale", rétrecissent en effet parfois, donnant des pages denses. Mais c'est aussi et surtout le texte, omniprésent, qui densifie l'histoire. On a affaire à un véritable conte, façon "Bilbo le Hobbit" comme Tolkien aurait pu le raconter lors d'une longue soirée d'hiver. Cela plus la liberté précédemment citée entraîne une narration très atypique : passages purement narratifs, longues ellipses entre les albums qui partout ailleurs passeraient mal, cohérence temporelle parfois volontairement affaiblie, insistance sur certains éléments qui peuvent sembler arbitraires... Déroutant, complètement atypique (unique, même !), utilisant des choix narratifs véritablement particuliers qui ne manqueront pas de surprendre, "Le mur de Pan" est surtout un très bon moment de lecture (enfin, plusieurs moments de lecture, parce que tout lire d'une traite est un peu difficile). Philippe Mouchel est un conteur, un véritable conteur, et ça fait plaisir. :)

08/10/2003 (modifier)
Par louis
Note: 2/5
Couverture de la série Angel Sanctuary
Angel Sanctuary

Ben voilà ce que j'appellerais un manga sans grand intérêt... C'est sympa... sans plus... Au contraire, j'ai été particulierement déçu par cette série dont les dessins paraissaient plutot prometteurs... Tant pis... A noter: manga plus shojo que shonen (en gros plus histoire de filles que de garçons).

08/10/2003 (modifier)
Couverture de la série Le Minuscule Mousquetaire
Le Minuscule Mousquetaire

Assez étrange. Album d'aventures qui aborde cependant différents thèmes intéressants, on peut distinguer plusieurs "épisodes" assez faiblement reliés entre eux. Au-delà du côté aventuresque superficiel, "Le minuscule mousquetaire" fait se poser (au lecteur, évidemment...) de nombreuses questions et mérite quelques relectures. La philosophie rigolote et sans peine par Sfar, ça pourrait bien être ça. :)

08/10/2003 (modifier)
Par louis
Note: 5/5
Couverture de la série GTO - Great Teacher Onizuka
GTO - Great Teacher Onizuka

PRESENTATION : Eikichi Onizuka, 22 ans est un "déchet" de la société comme l'ont appelé tous ses enseignants. Echouant à tous ses entretiens d'embauche, il décide de devenir prof. C'est alors tout son idéal qu'il essaie de transmettre à une classe d'élève qui tente de lui faire perdre les pédales. Entre crises de rire et découverte de cet idéal, GTO vous garantit de très bons moments de lecture! AVIS : Alors là, je dis que c'est le bonheur!!! Le pied intégral, le manga culte par excellence!!! Tous les aspects d'un manga culte y sont réunis : - le dessin et la mise en page sont extrêmement dynamiques et reflètent parfaitement le style de la saga. Les personnages se distinguent autrement que par leur coupe de cheveux, ce dont tous les mangas ne peuvent pas se vanter. La mise en page, si elle n'atteint pas la qualité des meilleur shonen (ex : Kenshin), découpe l'action avec précision et vitesse. - Le scénario est certes assez linéaire, ne s'essouffle pas avant une vingtaine de tomes, et réjouira tous ceux qui commencent la série. - Un point fort (le plus fort en fait) de GTO est le côté déjanté de ce manga. Ce prof qui pour punir ses élève de lui faire du harcèlement moral va les tirer derrière sa moto et les jeter depuis un pont... Certains trouve ça bourrin ou affreux, c'est une non compréhension du manga, qui est au contraire "prévu pour" détresser les lecteurs au Japon (pays qui présente un très faible taux de criminalité)... C’est un raccourci un peu rapide, mais si ça vous intéresse, peu de temps est nécessaire pour réunir des informations à ce sujet. - Enfin puisque j'en étais à la culture japonaise, GTO est une véritable dénonciation de l'enseignement de l'archipel nippon où les professeurs et les élèves entretiennent une distance, voire un fossé! Pour conclure, je vous conseille simplement de passer à la Fnac et de lire le premier tome... Jusqu'ici, personne de mon entourage n'a résisté à cette fontaine de dynamisme et d'idéal!

08/10/2003 (modifier)