Les derniers avis (105192 avis)

Par Valoche
Note: 3/5
Couverture de la série Zhong Guo
Zhong Guo

Je suis un fan absolu d'Hermann, alors forcément je manque d'objectivité. C'est vrai que l'histoire est un peu alambiquée et surtout - comme souvent chez Yves H. - elle manque de lisibilité. Mais il semblerait que ce soit voulu, et finalement ça commence à me plaire, moi, ces scénarios tordus.

08/01/2004 (modifier)
Par Valoche
Note: 1/5
Couverture de la série Les Zappeurs
Les Zappeurs

J'aimais bien les clins d'oeil d'Ernst, mais alors "les Zappeurs" là, c'est illisible. Tout est caricatural à l'extrême, dénué d'originalité. Il n'y a pas un seul personne d'attachant, et les dessins sont plats. Et le sujet récurrent ne facilite pas les choses. A parcourir dans Spirou, à la limite.

08/01/2004 (modifier)
Par Valoche
Note: 1/5
Couverture de la série Les Zorilles
Les Zorilles

Je ne supporte pas cette BD. Je reconnais que certains gags sont amusants, mais sur la longueur ça me fatigue. Pourtant ça n'est pas franchement de l'humour bon enfant, et certains gags sont assez trash. C'est bien dans Spirou, mais est-ce que ça mérite vraiment de sortir en album ? Pas sûr...

08/01/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5
Couverture de la série Maus
Maus

Voilà un monument du 9ème art ! Je dois dire que j'ai été très surpris par cette BD. Non pas par le sujet, que tout le monde -j'espère- connaît, mais par le traitement. Car c'est bien là que se démarque Maus, par rapport à d'autres BD traitant de l'Holocauste. En effet, Art Spiegelman a décidé de retranscrire non seulement l'expérience extrême qu'a vécue son père dans les camps de la mort, mais également son échange et les conditions dans lesquelles cet échange a eu lieu, sur les vieux jours de Vladek. Ainsi nous avons une mise en miroir des deux époques, des conséquences non seulement physiques mais psychiques de l'emprisonnement à Auschwitz. Vladek en est revenu sauf, ainsi que son épouse Anja, mais celle-ci se suicidera quelques années plus tard. Vladek lui survivra une quinzaine d'années, se remariera, mais son esprit et ses humeurs seront irrémédiablement altérés. Ainsi, sa manie de mégoter sur le moindre bien donne parfois lieu à des scènes cocasses, bienvenues pour dégonfler la lourdeur du climat instillé par le sujet. Le sujet lui-même. L'Holocauste. Difficile de réaliser un ouvrage sans tomber dans le sentimentalisme excessif, le larmoyant, l'apitoiement ou l'auto-satisfaction. Artie (je peux l'appeler Artie ?) évite tous ces écueils, grâce à une retranscription fidèle au témoignage de son père, une sincérité et une fraîcheur de propos qui rendent la lecture fort agréable. Le dessin est proprement incroyable, faussement naïf mais vraiment inoubliable. Le fait de dessiner tous les membres d'un même peuple sous les traits d'une race animale est un trait de génie. Vraiment un chef-d'oeuvre.

08/01/2004 (modifier)
Par hipopom
Note: 2/5
Couverture de la série La Trilogie Nikopol
La Trilogie Nikopol

J'ai comme l'impression de commettre un sacrilège... Mais là je dois dire que je n'ai pas aimé, j'ai pas accroché du tout pourtant après avoir lu le Sommeil du monstre et 32 Décembre je pensais être réconcilié avec Bilal. Mais voilà que je tombe là dessus... Alors pour commencer parlons du dessin. C'est beau mais qu'est ce que c'est figé, c'est plus de l'illustration que des planches de BD, on dirait qu'il fait ça juste pour pouvoir vendre des posters ! Et puis je trouve que son esthetique ne se renouvelle pas beaucoup, toujours les cheveux bleus, joujours le maquillage bizarre, toujours le même genre de monde... Je ne vois pas de différences nettes entre les deux séries. Son trait a beau être fin et précis, les personnages manquent de vie et d'expressivité (c'est une opinion personnelle). La richesse de détails c'est bien mais on sent du vide derrière, il ferait mieux de créer des mondes et de les illustrer pour des jeux ou autres... Parce que le scénar je l'ai trouvé super moyen et vraiment mal construit. Les trois tomes commencent au petit bonheur la chance, avec des liens pas toujours clairs (genre pouf champion de chess master et l'autre qui fait du ciné). La main de l'auteur est un peu trop visible pour que ce soit naturel, ça fait forcé. Et puis les histoires sont un peu étranges : Horus prend possession d'un mec cryogénisé pendant trente ans (ce qui ne l'a pas trop ému apparemment) et le bonhomme met quelques mois avant de péter un câble... Je trouve pas ça très crédible, et ça contribue à rendre les ficelles encore plus grosses. Les personnages ne sont pas rendus attachants, à part Horus qui reste le plus intriguant et celui avec le plus de personnalité. Le monde décrit est un concentré de critiques simples, c'est trop gratuit avec des développements vraiment peu crédibles car trop mal amenés (soit on n'explique rien soit on explique mais faut que ce soit crédible...). L'absurdité est manifeste mais trop d'absurde tue l'absurde on pourrait presque dire et ça m'a plus détaché et ennuyé qu'interrogé. J'ai eu vraiment l'impression de voir encore une dénonciation à deux balles (un peu à la jodorowsky dans les Technopères ou dans Sillage) des erreurs de l'histoire ou de la société. Je n'ai pas trouvé ça très intelligent mais au contraire souvent très facile. Donc tout le monde aime Bilal, tant mieux pour eux. Si je n'aime pas, ce n'est pas pour me démarquer mais vraiment parce que je me suis ennuyé à la lecture de ces trois albums. Je n'ai terminé que pour pouvoir me forger une opinion sinon je me serais arrêté avant la fin de la Foire des immortels ! Je n'ai pas réussi à accrocher ni à l'histoire ni à l'univers tel qu'il est présenté. Je reconnais que le dessin est beau mais il manque cruellement de vie pour raconter une histoire, c'est beaucoup trop statique. Surtout le ton et l'univers décrit m'ont dérangé et agacé, cette envie de faire original était trop visible, de même que celle de faire intelligent. Du coup je ne pense pas lire un Bilal avant quelques années, il me faut du temps pour m'en remettre.

08/01/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Candy Candy
Candy Candy

Je suppose que tout "mâle" qui se respecte, comme moi quoi, a comme idée de base que "Candy, berk ! C'est pour les filles ! Jamais je lirais ça ! Beuaaark !". Et pourtant, suivant les conseils d'amis, je me suis mis à lire l'intégrale de Candy Candy et... et... Et quand on commence, on ne peut plus lâcher cette série ! Ma femme et moi l'avons dévorée à toutes vitesses. Ce manga, un shojo évidemment, parait bien plus intelligent et adulte que le dessin animé. Bien sûr, on y retrouve la même naïveté, la Candy toute gentille qui veut aider tout le monde mais comme on le sait, "au pays de Candy, y a des méchants et des gentils", etc etc... mais on se prend dès le début à s'attacher à ses aventures, ses romances, ses rêves, son évolution dans la vie, ses amis. Bref, on arrive trop vite à la fin des 9 tomes et on aimerait même qu'il y ait une suite... Quant au dessin, il est meilleur, je pense, que dans le dessin animé, sans être exceptionnel pour autant. Bref, si vous êtes un homme et si vous avez le courage de lire une BD "pour les filles, beuark !", ou bien si vous êtes une femme et que vous n'avez pas peur de redécouvrir "une histoire qu'on aimait quand on était enfant", vous aurez le plaisir de découvrir une série très agréable et très prenante.

07/01/2004 (modifier)
Par timon
Note: 2/5
Couverture de la série Blacksad
Blacksad

Les dessins sont tout simplement grandioses, et rien que pour cela je conseille l'achat de la bd. Un bon moment d'évasion. Car il faut dire que le scénario nous laisse sur notre fin. Tout d'abord, Blacksad ne résout pas les énigmes, celles-ci s'offrent à lui comme par magie. De plus, l'originalité n'est pas de mise, on a l'impression d'avoir déjà vu ça quelque part. Bref, une bd à n'acheter que pour les dessins.

07/01/2004 (modifier)
Couverture de la série Ether Glister
Ether Glister

Série apparemment passée largement inaperçue (et apparemment abandonnée, le 1er et unique tome date d'août 2000), j'ai été étonné de tomber dessus par hasard et de reconnaître le dessin de Yoann mettant en scène sur la couverture une jeune femme en tenue moulante rouge, qui ressemble étonnament à la voleuse du Père-Fauteuil. O_o Le thème n'est pas très innovant, puisque après un conflit une planète se retrouve empoisonnée (enfin son athmosphère) et coupée en deux par un champ magnétique. Ce fond de science-fiction est en fait le prétexte à suivre Ether Glister -- la jeune et jolie femme du professeur qui invente un moyen de rendre l'athmosphère propre -- dans ce qui est ici une course poursuite et le début de son aventure. Le fond qui est posé n'est pas (encore) beaucoup exploité, et de fait l'album paraît court et peu développé, privilégiant l'aspect "scènes d'action" à l'approfondissement de l'univers. Le dessin de Yoann est très beau (façon Toto l'ornithorynque), mais un peu sombre, et surtout à mon avis absolument pas adapté à ce style d'histoire; en plus il se veut réaliste et va même jusqu'à essayer de faire du dynamisme (voir la galerie, la case avec la flèche rouge), ce qui passe assez mal, je trouve. Dans l'ensemble, j'ai lu l'album sans m'être pris au jeu ni avoir jamais vraiment été intéressé. "Encore une énième série fantastique sans grand intérêt", pourrait-on même dire, qui se lit (assez bien, quand même), et qui s'oublie.

07/01/2004 (modifier)
Par JBT900
Note: 1/5
Couverture de la série Les Enragés
Les Enragés

Du bon vieux nanar comme on les aime ! Précision en guise de préambule : j'ai lu la version "Encrages" en noir et blanc. Et franchement je me demande ce qui a bien pu passer dans la tête des responsables éditoriaux Delcourt pour décider de décliner cette série dans la collection Encrages. Parce que bon, je n'ai rien contre Erwan Le Saëc qui est peut être un gars très sympa et super bien mais alors on ne peut pas en dire autant de ses dessins sur cette série. C'est hyper réaliste, impersonnel, froid, et pour tout dire franchement laid (je ne parlerai même pas de certaines perspectives très… hum… chaotiques). Ce dessin n'évoque aucune émotion, il ne véhicule rien, on dirait du Jean Graton sous Tranxène. Quant au scénario de Chauvel, je lui ai préféré et de loin, ceux de Ring Circus ou de Rails. Parce que là pardon mais en matière de clichés, de déjà-vu, et de ficelles élimées on fait difficilement mieux. Les personnages n'ont aucune épaisseur, on assiste à une suite d'évènements prévisibles et sans surprise. Le ton est plat, les commentaires de la voix off sont maladroits, sans saveur, mornes. Quant aux flash-backs, ils ne semblent servir qu'à meubler la maigreur effarante du scénario. Ils n'apportent vraiment rien d'original et gênent plus que ce qu'ils peuvent construire. Bref, rien de nouveau sous le soleil du polar, surtout sur une histoire qui s'étire sur 5 albums. Si vous recherchez un polar original et personnel, ou un dessin chargé d'émotion, ben faut pas lire cette série au titre plus que trompeur.

07/01/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Lucky Luke
Lucky Luke

Bon, autant être clair tout de suite, quand je pense à Lucky Luke, je pense directement aux albums scénarisés par Goscinny que j’ai tous dans ma bibliothèque et que je relis occasionnellement avec le même plaisir. Lucky Luke, même scénarisé par Goscinny, ce n’est jamais aussi bon qu’Astérix, mais ce n’est pas loin en dessous selon moi. Surtout quand je lis des albums comme « Le juge », « Les daltons dans le blizzard », « A l'ombre des derricks » ou encore l’incroyable « Les rivaux de Painful Gulch » (le meilleur de la série, selon moi). Le reste est franchement plus dispensable, voire très mauvais mais parfois, il arrive que l'on tombe sur un bon album... « Le Pony Express » ou « le Daily Star » sont dans la veine du grand Goscinny.

07/01/2004 (modifier)