Zhong Guo

Note: 2.39/5
(2.39/5 pour 23 avis)

Thriller et anticipation.


Aire Libre Anticipation Pékin Une histoire de famille

Pékin, Chine populaire, dans un avenir plus ou moins proche. La nouvelle crée la sensation en Chine : sur fond de signature d'accords commerciaux entre les deux pays, un citoyen américain d'origine chinoise, Wang Li Fang, vient d'échapper aux autorités communistes qui le soupçonnent d'espionnage au profit des USA et ce, grâce à l'intervention d'une équipe de la CIA. Mais tout ne se passe pas comme prévu et l'opération manque de se terminer en fiasco... Malgré tout, Wang a réussi à rejoindre l'ambassade américaine. Autour de cette affaire, des intérêts contraires se font jour. D'autant qu'approche à grands pas la cruciale journée du 4 juillet: des rumeurs font état d'une opération menée par les services secrets chinois visant à profiter du bal à l'ambassade pour récupérer Wang. L'ambassade, elle, compte beaucoup sur le renfort que constitue l'agent Ditto, tout frais débarqué de l'avion. Va-t-il pouvoir empêcher les Chinois de récupérer Wang Li Fang ? Et s'opposer aux plans orchestrés dans l'ombre par un personnage obscur, le "Chinois", un homme d'affaires américain au bras très, très long?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 2003
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Zhong Guo © Dupuis 2003
Les notes
Note: 2.39/5
(2.39/5 pour 23 avis)
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04/12/2003 | Don Lope
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L'avatar du posteur bamiléké

J'ai trouvé cette lecture assez décevante car Yves H propose un scénario assez décousu. L'introduction musclée rappelle un début de James Bond mais le personnage disparait bien vite au profit d'un clone (puis deux) dont je n'ai pas compris son/leur apparition. Cela donne un récit assez confus où on ignore les motivations des différentes parties en présence ( maffia chinoise, service secret chinois et américains, ambassade). Même l'ambiance futuriste est plombé par des détails comme la disquette. Le déroulement du récit est assez convenu avec des facilités qui permettent au clone de se faufiler entre des méchants assez maladroits. Le graphisme de Hermann est evidemment très maîtrisé dans ses plans, ses vues et ses découpages. Toutefois si j'étais fan dans les années 70 je trouve que la répétition des mêmes profils physiques me lasse d'autant plus que l'auteur propose un environnement minimal assez glacial. Une lecture qui ne me laissera pas un grand souvenir

20/03/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Mes critiques des productions du duo père/fils Hermann se ressemblent presque toutes, hélas en penchant quasi systématiquement du côté de la déception. Je fais pourtant l’effort d’y revenir (avec de moins en moins d’attente), en grande partie à cause du dessin d’Hermann. C’est encore le point fort de cet album d’ailleurs, avec un dessin vraiment bon, et une belle colorisation, même si les décors sont ici réduits à la portion congrue. Il n’y a quasiment que des hommes dans l’album (à part une journaliste qu’on ne voit quasiment pas), on échappe donc aux visages néanderthaliens qui sont l’unique talon d’Achille de ce dessinateur qui n’a que rarement su dessiner de jolis visages féminins. L’intrigue concoctée par son fils possède quelques potentiels. Nous sommes dans une Chine futuriste, dans une histoire d’espionnage l’opposant aux Américains. Le côté futuriste de cette Chine est assez bien rendu dans la globalité, mais pas du tout dans les détails. Seuls quelques véhicules appuient sur ce futur, véhicules pour le coup à l’aspect bâclé et peu crédible. Mais surtout, Yves H. use pour dynamiser son intrigue de trop de subterfuges, de retournements de situation, de clones que l’on confond, de facilités (la façon dont l’un des clones pénètre dans l’ambassade américaine ; le caïd Whaley – copie conforme de Jabba the Hutt ! – bizarrement seul sans garde du corps lorsqu’un clone vient lui régler son compte, etc.). Du coup, ça permet au scénariste de faire ce qu’il veut, mais en plus d’énerver le lecteur, ça le perd quand même pas mal. Bof bof donc.

05/01/2024 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Je m'aperçois en lisant les deux avis de Yann135 postés ce jour que j'avais oublié quelques titres d'Hermann. Ce Zong Huo n'est clairement pas la meilleure collaboration entre le père et le fils pour ce petit polar futuriste. Encore que futuriste est un terme ici un peu galvaudé tant la notion de futur ne se résume qu'à quelques véhicules en forme d’œufs. Bon je ne demande pas à Hermann de bosser comme concepteur de véhicule mais là c'est un peu court comme futur. Pour ce qui est du scénario il n'est à mon sens pas digne du talent graphique d'Hermann, nous sommes en face d'un polar assez moyen qui ne déparerait pas dans une grille de programmes TV en période de confinement. Le thème du clone n'est pas franchement nouveau mais en plus il est amené ici de manière un peu emberlificotée à mon goût. A vouloir y mettre trop de choses le récit de Y. Hermann devient confus et demande une lecture plus qu'attentive.

05/05/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Il faudrait peut-être qu'un jour j’arrête de lire les productions Hermann-Yves H. qui me donnent rarement du plaisir. Comme d'habitude, le dessin d'Hermann est pas mal, surtout au niveau des décors et des couleurs. Le problème vient du scénario. Il y a quelques scènes pas mauvaises au début, mais dès que le tueur aux cheveux roux débarque j'ai commencé à m'ennuyer. C'est rempli de scènes d'actions sans intérêt et en plus le scénario est inutilement compliqué. J'ai pas toujours très bien compris ce qui se passait et franchement je m'en fiche. Le genre d'album qui s'oublie vite.

09/10/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette lecture faite après Station 16, ne me fait pas douter sur la note à donner ; autant sur Station 16, j'étais un peu hésitant parce que le scénario était mal foutu, mais doté d'un certain intérêt et d'une ambiance angoissante, autant là, je trouve ce récit inintéressant et vu 100 fois dans quantité de films, TV-films de seconde zone ou séries TV. Ces histoires de services secrets finissent par me saouler, on y voit toujours la même chose, ce genre ne peut plus me surprendre. Et ici, c'est justement plein de grosses ficelles, on ne voit que des types se tirer dessus tout au long de l'album, au sein d'un scénario inutilement compliqué et pas passionnant, et où pullulent les raccourcis ; bref les parties de flingues, j'en ai ma claque, ça va bien un moment... Sans compter un final en pirouette peu crédible. Ce qui aurait été intéressant à développer, c'est l'aspect futuriste qui contraste de façon surprenante dans cette Chine ancestrale, mais là aussi, Yves H. n'exploite pas complètement cet élément, seulement sur quelques véhicules pas très originaux.. Quant au titre, il n'est pas expliqué et reste un mystère. Autre atout : le dessin ; cette fois, par rapport à Station 16 (pourtant réalisé plus de 10 ans plus tard), Hermann se surpasse et réussit un bel encrage aux contours parfaits, et une belle utilisation de la couleur directe. Voici donc un album techniquement réussi mais au sujet trop rebattu par les suspense américains de ces dernières années (comme la saga Bourne) et au développement peu satisfaisant.

07/05/2015 (modifier)
Par DamBDfan
Note: 2/5
L'avatar du posteur DamBDfan

Lecture extrêmement laborieuse et pénible ! Pourquoi ? Tout d’abord, l’intrigue ne manque pas d’ambition, elle est même très intéressante mais est malheureusement très décousue, mal racontée et inutilement compliquée. A mon avis, Yves H. n’arrive pas à restituer de manière cohérente le fond de son idée en quelque de chose de compréhensible pour tous. Lui seul se comprend et c’est au final assez frustrant pour une grande majorité du lectorat. Il m’a fallut trouver une analyse de ce one-shot sur le net expliquant tant bien que mal toute cette confusion, pour mieux saisir toutes les ficelles scénaristiques qui sont franchement, difficilement décelables lors d’une simple lecture d’album. A partir de cette analyse et lors d’une relecture, on peut se rendre compte à quel point le scénario est mal élaboré, peu structuré et rempli de raccourcis. Bref, il faut vraiment en vouloir et j’espère sincèrement qu’Yves H. écrira à l’avenir des récits plus fluides et moins alambiqués car sinon ça se fera sans moi. 2/5

25/12/2013 (modifier)

Le fils au scénario et le père au dessin. Comme il se dit souvent sous cape dans les festivals : quel dommage que le fils n’ait pas le talent du père… J’ai toujours trouvé le jugement très dévalorisant pour Yves H dont le défaut semble plus être le génie de son père qu’autre chose. Cet opus méjugé ne fait pas exception. Car l’environnement d’une Chine futuriste me parait sacrément bien rendu. Les enjeux politiques, commerciaux et diplomatiques d’un monde mondialisé bipolaire me paraissent bien menés. Evidemment, entre trahisons, clonage et autres joyeusetés il est facile de se perdre dans un récit d’espionnage trépidant. Oui mais dans cet opus (qui, à mon sens, me parait le plus abouti de l’auteur avec Manhattan Beach 1957) le foisonnement des pistes, leur brouillage et la confusion qui règne me paraissent justement opportuns : on n’est pas en train de jouer avec des diplomates d’opérette préférant la drague dans des environnements aseptisés ! Le lecteur se perd dans une intrigue dont on finit par deviner les trois parties. Or, comme dans tout jeu diplomatique, une position de force peut vite s’avérer dangereuse et les objectifs peuvent bouger aussi vite que les positions. Dans cet opus, ce mélange rare est réussi : jusqu’à la scène finale qui justifie tout le récit, on n’avait pas vraiment deviné quel était l’enjeu. Graphiquement c’est du Herman en couleur directe, à partir du moment où ce génie à décidé de travailler lui même les couleurs, toute planche est devenue un bijou. L’opus n’échappe pas à la règle. On peut toujours lui reprocher les mêmes choses : à savoir des visages qui semblent revenir d’un récit à l’autre, et parfois des mouvements peu mobiles. Certes, mais cela reste du très haut niveau. Au final l’album est bien, le scénario compliqué se justifie pleinement, on aurait peut être dû le scinder en deux tomes, ce qui aurait évité certains passages trop rapides et permis de développer certains éléments de l’univers qui auraient mérité meilleure analyse. La terrible fin pourra passer pour une pirouette scénaristique. Pour ma part, je la trouve profondément pessimiste et conforme au développement social moderne, ce qui ajoute un côté visionnaire à l’album. Le reproche majeur que je ferai est donc d’avoir raccourci l’intrigue et pas exploité complètement l’univers qui avait été créé. Le bon album n’a pas de note sur BDtheque, ma traduction pour ce genre d’album : 3 avec achat.

06/10/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Deuxième scénario que je lis de Yves H. Et deuxième grosse déception. Le scénariste, en multipliant les zones d'ombre de ses intrigues, tombe dans la facilité. En effet, et comme le dit très justement Ro, par ce procédé, il garde toute latitude pour imaginer un retournement de situation facile et peu convaincant. Et d'autant moins convaincant dans le cas présent que la soi-disant ressemblance entre deux personnages n'est pas du tout évidente, même lors de la relecture. De plus, je trouve les scénarios du fils peu adaptés au père. En effet, j'apprécie particulièrement Hermann pour la qualité de ses décors et de son bestiaire. Par contre, je trouve ses personnages masculins tout juste passables et ses personnages féminins trop fréquemment et tout simplement moches. Or, ce récit met surtout en avant des personnages et les décors, hormis quelques véhicules futuristes trop ovoïdes pour me convaincre, se résument à peau de chagrin (je ne suis pas du genre à m'enthousiasmer devant une porte à mi-chemin entre celle d'un coffre-fort et celle d'un sous-marin. J'ai toutefois mieux apprécié cet album que les « Liens de Sang », du fait d'une plus grande cohérence de l'ensemble, mais cela reste largement insuffisant pour me convaincre.

14/11/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Pas très convaincant. Je n'aime pas trop ces histoires d'espionnages avec trahisons à répétitions où on ne sait jamais qui joue quel jeu et pour le compte de qui. Quand à cela s'ajoute des clones, des souvenirs trafiqués et des programmes mentaux, l'embrouille devient telle que le scénariste a les mains libres pour toutes les facilités qui l'arrangent. Et moi ça me dérange. Ou en tout cas, ça n'arrive pas à m'enthousiasmer. Alors certes, comme toujours avec Hermann, le dessin est très maîtrisé. Il n'y a que les voitures qui ne me plaisent pas ! Quel intérêt d'imaginer des voitures anti-gravité ? Ce n'est pas crédible. Et leur design tout lisse est moche. J'ai par contre bien apprécié la Chine futuriste imaginée là, très moderne mais toujours manipulée par un omniprésent Parti communiste. Mais dans l'ensemble, j'ai trouvé l'ensemble trop confus, trop facile et pas assez crédible à bien des moments.

13/08/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Je vais commencer tout de suite par le dessin qui est vraiment beau. La colorisation y est pour beaucoup. La lecture est un petit régal pour les yeux. Malheureusement, il n'en va pas de même pour notre petit cerveau : le scénario est décousu, irréaliste et sent le réchauffé. Je n'ai pas réussi à me plonger dans cette histoire, la lecture ne fut pas pénible mais grandement facilitée par le graphisme. Le type de BD à emprunter.

25/01/2009 (modifier)