Les derniers avis (105558 avis)

Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Banana fight
Banana fight

Sans être franchement atroce, le 1er tome de "Banana Fight" ne laisse malheureusement pas présager grand’chose de très bon pour la suite, les bases posées ici étant plutôt faiblardes. La faute revenant principalement, à mon avis, à un scénariste velléitaire, qui voudrait bien faire "décalé" et "déjanté" parce que c’est tendance, mais n’ose jamais aller au bout de son propos. Ainsi, pour ne pas faire du western classique, il a voulu teinter son univers d’une touche de fantasy, mais ça reste super léger : hormis la présence d’un gros ogre bleu et de gros fauves en guise de montures, ça reste finalement bien du western tout bête avec ses cowboys, ses Indiens (même si pour faire rigolo, ils sont ici appelés "coboïs" et "zindians"), ses desperados, sa mine d’or oubliée, ses propriétaires véreux… Le décalage ne va donc vraiment pas très loin. Quant au "déjantage"… Grosso modo, ça a consisté à greffer sur une banale histoire de bandits cherchant à faire main basse sur un trésor une intrigue parallèle tout aussi bateau, mais à caractère fantastique ; à écrire des dialogues qui se veulent marrants et insolents mais ne font jamais sourire ; à choisir pour héros un gamin censé être tellement mauvais que le Diable en veut pour héritier (c’est ça l’intrigue parallèle), mais jusqu’à présent le scénariste n’ose visiblement pas en faire une immonde petite ordure et se contente de nous gratifier d’un énième personnage de sale gosse à la Bart Simpson. A part ça, les personnages sont "génériques" au possible : le bandit, le fourbe, le simplet, la fille, le monstre... Aucune épaisseur, aucune originalité... Histoire de ne pas brosser un tableau 100% négatif, je dirai que j’ai déjà lu pire, que le dessin assez cartoonesque est assez chouette, et qu’on peut toujours rêver que le deuxième tome passera à la vitesse supérieure. Mais dans l’immédiat, inutile de vous précipiter sur "Banana Fight".

10/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Cardiogramme
Cardiogramme

J’étais plein de bonne volonté quand j’ai entamé la lecture de ce petit album tristounet, œuvre d’une jeune, jolie et sympathique illustratrice belge, et j’avais vraiment envie de l’aimer (l’album, pas l’illustratrice)… Hélas, il faut croire que, niveau sensibilité, je me rapproche réellement plus de l’enclume que de la fourmi, car j’avoue n’avoir finalement pas accroché… Pourtant, a priori, en ce moment cette histoire de petit animal triste, au cœur blessé, qui attend dans une solitude sans cesse plus grande et douloureuse des nouvelles d’un être aimé mais perdu, avait de quoi me toucher, mais… non, vraiment, malgré mes points communs avec ce nounours mélancolique, je n’ai été ému ni par les textes (qui pourtant ne manquent pas de poésie), ni par les dessins (dont le style naïf ne manquera pas d’inspirer à bon nombre de lecteurs des commentaires de type « ma p’tite cousine de 6 ans et demi en fait autant »). Bref, voilà, Anne Herbauts a beau être sympa et souriante, sa BD m’a déçu.

10/03/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Mardi 11 septembre
Mardi 11 septembre

Cette bd me laisse perplexe, très perplexe même. J’aurais aimé ne pas devoir lui donner une cote, mais puisqu’il le faut, je vais lui donner 3 étoiles, parce que j’ai préféré cet album à celui que Sandrine Revel avait réalisé sur le même sujet (et auquel je n’en avais donné que deux). Le lien entre le Danois Henrik Rehr et le 11 septembre est avant tout celui d’une proximité. Il habitait à deux pas du World Trade Center et il était chez lui lorsque le terrorisme aveugle a frappé. Il nous raconte la manière dont, accompagné de son plus jeune fils, il a vécu les événements de la journée, sans trop savoir ce qui se passait, sans savoir si les siens (sa femme et son autre fils) étaient encore en vie. Aux événements du mardi noir viennent s’ajouter d’autres, plus anciens, plus personnels, l'auteur raconte avec beaucoup de sobriété la manière dont quelques années plus tôt, la mort s’était invité à sa table avant de se retirer. Enceinte de son premier enfant, sa femme avait failli mourir d'une maladie liée à l'accouchement pour être finalement épargnée. L’auteur rapproche ces deux instants, constatant que la vie est fragile et qu’il vaut mieux profiter de tous les instants de la vie tant qu’il en est encore temps, cultiver son jardin et vivre dans la sérénité, parce que d’une certaine manière, nous ne décidons de rien… alors pourquoi s’en faire ? C’est un peu le propos du livre et je dois dire qu’une telle morale, quoique touchante, m’embête un peu quand elle est émise à propos d’un événement comme le 11 septembre. Parce que considérer que deux avions qui viennent se projeter sur deux immeubles, c’est l’adversité, au même titre qu’une maladie, c’est un raisonnement un peu nombriliste. Je veux bien que ce jour là, l’auteur explique bien à quel point il s’est senti si faible, si impuissant face à la violence de la chose; qu’il était là, avec son fils mais qu’il ne savait que lui dire, que lui expliquer face à un évènement auquel il ne pouvait rien (au même titre que la maladie de sa femme). Mais de là à n’avoir absolument aucun recul sur le 11 septembre et ses conséquences mondiales, de là à ne se poser absolument aucune question sur les motivations des terroristes... Je dis non ! Je veux bien qu’un simple père de famille n’a pas grand-chose à voir avec les plans machiavéliques d’un groupuscules fanatiques qui ne rêve que d’un clash des civilisations. Mais face à l’évènement, il y a des questions qui se posent, même si les réponses ne sont pas connues. Au nom de quoi ? Au nom de qui ? Pour qui ? Pourquoi ? Rehr ne parle de l’évènement que comme s’il ne s’agissait que d’un tremblement de terre, d’une catastrophe tout à fait en dehors de la volonté humaine. En fait, ce qui me gêne peut-être le plus, dans Le 11e Jour de Revel, comme dans ce livre-ci, c’est que les auteurs se sont bornés à ne nous parler que de l’évènement. C’est déjà une bonne chose en soi, dans la mesure où ces deux auteurs étaient sur les lieux au moment des faits et que cela les as marqué à tel point qu’ils ont ressentis le besoin de l’exprimer mais on peut attendre autre chose, je pense, d’une bande dessinée. Parce que s’il s’agit de rivaliser avec l’image filmée, c’est foutu d’avance. Je suppose que tout le monde a vu comme moi bien des documentaires sur le sujet. Ce 11 septembre a été un des événements les plus filmés au monde. Y’a une masse d’images considérables dont beaucoup sont très parlantes en tant que telles. Face à ces images, que peut une image dessinée ? Pas grand-chose… Rehr dessine, par exemple, l’image d’un homme qui saute d’une des deux tours, le corps suspendus dans le vide. Cette image a très peu d’effet sur moi, parce que j’en ai vu d’autre, d’autres images de ces corps sautant dans le vide, captés par les milliers de caméra qui étaient là ce jour-là, images plus « vraies », plus directes, plus cruelles, plus horribles. Ici, c’est juste une image un peu vaine… presque nulle…

09/03/2004 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Prophet
Prophet

Dorison puise un peu dans ce qui à fait le succès du Troisième Testament (mystère ésotérique teinté de surnaturel). C'est clair que le premier tome (le seul lu pour l'instant) reste volontairement flou sans que, toutefois, cela nuise à sa lecture. J'ai donc pris bien du plaisir à lire "Ante Genesem", le dessin de Mathieu Lauffray y étant également pour beaucoup. En effet, j'apprécie ce style qui retranscrit les tensions du scénario et l'atmosphère qui s'en dégage. Bref, voici encore une série que je suivrai du coin de l'oeil !

09/03/2004 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
Couverture de la série Halloween Blues
Halloween Blues

Je n'ai pas trop compris la ligne de conduite de la collection Polyptique, vu que cet album semble se suffire à lui-même. Enfin soit, toujours est-il que le dessin réaliste de Kas est bien en phase avec le scénario. Même si ce n'est pas le style que je préfère, il faut lui reconnaître ses qualités. Quant au scénario, il est bon mais quelques maladresses viennent ternir cette impression. En effet, les auteurs ont eu l'idée d'insérer un flash back en fin d'album ainsi que des aveux, qui tombent comme un cheveu sur la soupe afin d'éviter au lecteur le moindre effort de compréhension. Je croyais pourtant ce style narratif désuet... Ca gâche tout ! Pour ce qui est du fantôme de Dana, c'est vrai qu'il n'est pas vraiment utile à l’histoire ; mais j'imagine que ce sera le fil conducteur entre les différents albums qui composeront cette série.

09/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues

Les Tuniques Bleues, c'est la BD jeunesse des éditions Dupuis typique à mes yeux : du gros tirage avec des tomes très nombreux et un nouvel album par an au minimum. Et avec un tel tirage, il est évident qu'on épuise très vite un sujet. Alors le dessin est sympa, les personnages aussi, mais quand on a lu quelques albums, on a l'impression de les avoir tous lus. Alors je ne casse pas cette série parce que j'ai passé de bons moments pas prise de tête à lire ces albums (sans pour autant que je sois capable d'en citer un de meilleur que les autres à part peut-être Blue Retro), et il m'arrive encore d'en lire, quand par exemple je vais aux toilettes, mais bon... Il ne me viendrait d'ailleurs pas à l'idée d'en acheter un tome tant j'ai l'impression que c'est exactement le type de BD qu'on trouve dans n'importe quelle bibliothèque : pourquoi acheter quand on peut feuilleter vite fait les albums ou les emprunter ?

09/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Genèses Apocalyptiques
Genèses Apocalyptiques

Bof... Bof... J'aime bien les albums de Trondheim quand il offre une lecteur une suite de petites cases souvent carrés avec son dessin des petits bonshommes habituels, le tout grouillant d'intelligence et d'humour. Mais là, cet album m'a laissé complètement froid. Déjà, j'avais l'impresion de relire la même histoire à chaque fois. OK, le début est le même et c'est le concept de la BD, mais ensuite, même dans le reste des récits, on retrouve très souvent les mêmes thèmes, les mêmes idées. Les concepts philosophiques me semblent basiques et sans originalité. Pas de remise en question, juste du déjà-vu et déjà-entendu pour moi. Mais surtout, c'est l'humour de ces histoires qui ne m'a pas touché du tout. J'ai dû sourire sur un unique gag (celui avec les martiens, les vénusiens et les altaïriens) mais aucun des autres ne m'a arraché le moindre sourire et pas même de véritable interêt. Bref, avec Les Ineffables, ça fait 2 albums de suite de Trondheim qui me déçoivent... :(

09/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Les Arcanes du Midi-minuit
Les Arcanes du Midi-minuit

Tiens, la double personnalité mec/fille ça fait encore vendre ??? Bon alors voilà, un enquêteur et sa cousine au gros c** sont obligés de se céder mutuellement la place quand vient le jour/la nuit et résolvent des énigmes dans un univers 'portnawak coloré à l'ordi et aussi à la va-vite...... Voilà, vous êtes au courant que ça existe maintenant, alors vous pouvez très bien vous en passer.

09/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Les Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues

Acheter cette B.D ??? J'ai quand même du mal à concevoir l'urgence d'aller mettre 8 euros dans un de ces albums ; mais deux ou trois albums prêtés pour une après-midi où il n'y a rien à faire (quand on n'a pas plus de 15 ans bien sûr)... C'est le genre de série sympatoche au dessin un peu Franquin (le même genre, quoi) qui se laisse lire mais qui ne se trouve sur nos étagères que parce que Tante Machin a cru bon de nous en payer un à notre anniversaire (expérience personnelle, voyez-vous...), mais qui ne nous ferait pas lever du canapé pour aller jusqu'au libraire. Les aventures de nos deux "Bleus" sont assez répétitives dans le genre de comique utilisé, de réflexions, de situations... Un truc moyen...

09/03/2004 (modifier)
Par elveen
Note: 3/5
Couverture de la série Space Cake
Space Cake

Un album bien agréable. Les dessins... Ben, dessins de Léturgie, c'est-à-dire dessins bien sympas, dynamiques. Les expressions des personnages sont souvent bien drôles. Série de gags bien marrants, même si c'est de l'humour un peu débile. Ce n'est pas non plus ce qu'il y a de plus original. Les amateurs du genre et les fans des Léturgie peuvent acheter. Les autres... Font ce qu'ils veulent.

09/03/2004 (modifier)