Avec la sortie du "Batman" de Tim Burton au cinéma, la fin des années 80 et le début des années 90 virent un mini-regain d’intérêt pour les super-héros en France et Comics USA, branche de l’éditeur Glénat, en profita pour publier à cette époque quantité de petits albums de comics, piochant un peu de tout chez DC et Marvel… Il n’y avait pas que de la qualité dans le lot, mais on y trouvait quelques curiosités, notamment certaines œuvres de jeunesse de Frank Miller.
Ici, donc, en l’occurrence, deux vieux épisodes de "DareDevil" dont celui qui vit la mort d’Elektra. Cet épisode est malheureusement assez décevant… L’histoire fait à peine 24 pages et le sort de la tueuse est réglé en 6-8 pages… Du coup, sa mort, qui donne son titre à l’album, est presque est événement anodin… Et quand on y réfléchit, ça l’est effectivement, d’ailleurs : dans le monde des superhéros, les personnages secondaires passent leur temps à mourir et ressusciter au gré des caprices des lecteurs et éditeurs, et Elektra n’en était là qu’à son premier décès…
Le deuxième épisode est quant à lui l’occasion d’une petite remise en question du personnage du super-héros… Ne fait-il pas autant de mal que de bien ? Vaut-il réellement mieux que ceux qu’il combat ? Malheureusement, il choisit d’y apporter une réponse assez idiote, qui fait qu’on se demande si ça valait bien le coup de faire semblant de poser la question… Puisqu’il sont dangereux tous les deux, qu’est-ce qui fait que DareDevil vaut mieux que Bullseye ? Ben DareDevil c’est un gentil et Bullseye c’est un méchant et puis c’est tout ! Aaaaah, d’accord…
A moins donc de collectionner toutes les BD de Frank Miller publiées en France ou de vouloir à tout prix savoir comment est morte Elektra, vous pouvez vous passer de cet album (que vous risquez de toutes façons d’avoir un peu de mal à dénicher).
Un premier album tout à fait acceptable. Froideval change -enfin- ses vieilles habitudes avec une mise en page (vu que c'est lui qui impose son découpage au dessineux) beaucoup plus discrète sans tomber dans le classique. On a parfois des planches très chargées, mais ça passe bien, le dessinateur s'en sort bien. Son dessin est clair et plutôt agréable. Les scènes de "rêve" sont vraiment bien mises en valeur par ce dessin presque flou.
Pourtant, je n'ai aucune envie de lire le 2e tome, le 1er ne m'ayant laissé finalement qu'un souvenir mitigé.
Mouais, je reste un peu sur ma faim avec ce 1er album...
Bon, le dessin est pas mauvais, il manque juste un peu d'âme, de personnalité, mais il est techniquement bon, rien à dire.
C'est plutôt du fond de l'histoire que vient le problème. Tout est un peu facile pour ce héros sans charisme qui semble un peu zen face à tout ce qui lui arrive. En même temps, il lui arrive toujours un truc, c'est simple au moins... Il doit être blasé à force, ça doit être ça, oui...
Nan mais sérieux, c'est assez classique comme bd, donc je comprends tout à fait qu'on puisse aimer. Moi j'ai pas accroché, mais bon...
C'est un avis très personnel que j'émets ici.
Tout d'abord le dessin, bien qu'intéressant, ne m'a pas plu dans cette BD. La laideur des personnages y est magnifiée, c'est fait exprès, d'accord, mais moi je n'aime pas lire une telle BD et encore moins la posséder. Les couleurs sont belles mais trop agressives. Ca colle bien à l'histoire mais à nouveau, ça ne plaît pas plus que ça.
Sans doute parce que justement je n'aime pas l'histoire. "Dr Jekyll et Mr Hyde", c'est un sujet qui m'ennuie franchement, et la lecture de cet album ne me l'a pas plus fait apprécier.
Alors par contre, il est vrai que j'ai ressenti en la lisant cette impression de malaise, l'agressivité et la bestialité de Mr Hyde, bref, j'ai vraiment ressenti la BD. Le message de l'auteur et du dessinateur ont su passer, c'est certain, et c'est un bon point pour eux.
Mais l'ennui, c'est justement que ce message que j'ai reçu, je ne l'ai pas aimé. J'ai détesté tous les personnages, je me suis senti repoussé par l'histoire, j'ai refermé le livre avec un sentiment de malaise et même un peu de colère. L'émotion, d'une certaine manière, est trop bien passée, et il en est ressorti que justement je n'ai pas aimé cette BD et je ne l'aime toujours pas.
Belle prouesse cependant, d'avoir su transmettre ainsi de telles émotions via une BD.
Hommes d’affaires véreux, gangsters reconvertis dans le business, jolies héritières frivoles en quête de frissons, flics opiniâtres, femmes fatales, crimes sordides et détective mystérieux et mélancolique : "Les Mystérieuses enquêtes de Sandman" rassemblent tous les ingrédients des bons films noirs. Le personnage de Sandman n’est pas des plus charismatiques ni des plus originaux (le riche héritier qui joue au détective masqué à la nuit tombée rappelle assez Batman) mais les scénarios sont bien ficelés, l’ambiance années 30 est pleine de charme… Le gros point noir de la série, malheureusement, c’est le dessin, tout bonnement affreux. C’est moche, mais alors, à un point… Ne vous laissez pas tromper par les couvertures, plutôt classes ; l’intérieur, lui, est atroce. Ca ne suffit pas à gâcher complètement cette BD mais ça n’aide pas à y accrocher, c’est clair. Néanmoins, ceux qui ne se laisseront pas rebuter dès le début par la laideur du graphisme et qui apprécient les bons petits polars sans prétention devraient passer un bon moment avec les quelques volumes du "Sandman Mystery Theater" publiés en France.
Toujours dans l'esprit Antiquité revisitée façon SF / Space Opera, Valérie Mangin, s'attaque au siège de Troie et de la ruse des Grecs Achéens et le fameux cheval de Troie...
Le problème, c'est qu'on se sent obligé de comparer "Le dernier Troyen" avec "Le Fléau des Dieux", et forcément, "Le dernier Troyen" souffre de la comparaison...
Pour l'instant, je ne retrouve pas le même feeling qu'avec "Le Fléau des Dieux", non pas que je me sois ennuyé à la lecture, mais il manque quelque chose...
Le dessin est lui aussi en-deça. Pas mauvais mais pas extraordinaire. Je trouve les couleurs pas très bonnes, enfin en tout cas j'aime moyen...
J'achéterai le 2e tome pour voir si l'histoire vaut le coup car avec un tome, difficile de juger...
J'adoooooooore ce dessin, c'est peu dire. Je le trouve terriblement efficace, beau, et dynamique. Un sacrée réussite, y a pas à tortiller. Allez, on va dire que les couleurs ne sont pas toujours parfaites, c'est même un peu lourd sur certains passages, mais ça reste de très bonne facture.
Hum... euh voilà, je n'ai rien d'autre à dire sur cette BD...
Ploum ploum ploum...
Si ? il faut ?
Cette histoire est complètement tarabiscotée n'importe comment, c'est trop brouillon, presque incompréhensible par moments, suivi d'un passage limite simpliste, bref, il y a encore du boulot de ce côté !
Nan mais ce dessin par contre, j'adore. :)
Ici, le dessin est simple, souple et épuré. Un dessin qui convient très bien à une BD jeunesse et qui est très agréable à la lecture.
Ensuite, l'histoire est elle aussi toute en simplicité et en ambiance. Nos deux héros, Alice et Léopold vivent avec une grande partie de leur famille, cousins, oncles, etc... dans l'Afrique coloniale. Et leurs aventures sont tout simplement celles d'une vie (assez agréable la plupart du temps) dans l'univers chaud, sec et douillet de l'Afrique et de la jeunesse. Certains albums se contentent de raconter quelques anecdotes de leur vie dans cet univers colonial dépaysant, d'autres incluent une plus grande part d'aventures, avec par exemple une sorte de chasse au trésor dans les tomes 2 et 3. On y trouve également une légère réflexion, ou du moins représentation, des relations entre blancs et noirs à cette époque, avec sa part de xénophobie et de racisme, mais toujours vu avec les yeux d'enfants d'Alice et Léopold.
Bref, une série agréable, intelligente, qui vous plonge avec douceur dans un univers plaisant et plein d'attraits.
Autant j'ai aimé Griffo dans Monsieur Noir, autant là, je trouve son dessin très moyen. Ca vient probablement des couleurs beaucoup plus conventionnelles ici... Bon, faut avouer qu'il reste un très bon dessineux, ça, pas de doute.
L'histoire en elle-même me pose problème. J'avais envie de dire que c'est une BD pour enfants tant le ton est léger et presque niais parfois, mais certaines scènes sont moins enfantines (genre la bonne soeur qui profite de la raideur d'un homme "fraîchement" décapité et tombe finalement enceinte...)
Alors bon, ça m'a pas emballé, voire même, je me suis un peu ennuyé. Je suis vraiment pas chaud pour lire la suite à vrai dire...
Une des rares BDs que je lisais petit et que je lis encore avec plaisir aujourd'hui (peut-être plus par nostalgie qu'autre chose d'ailleurs).
Il faut avouer que le dessin n'a pas si mal vieilli (bon, les couleurs un peu, ok) et que ces aventures sont très bien menées. Je ne suis pas historien, mais tout me paraît assez fidèle (même si c'est assez romancé, bien sûr).
Et enfin, cette série a su s'arrêter là où d'autres se perdent dans des longueurs infinies et finalement désastreuses pour la qualité globale. Là, hop, 5 tomes et tout se termine, j'aime beaucoup.
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DareDevil - La Mort d'Elektra
Avec la sortie du "Batman" de Tim Burton au cinéma, la fin des années 80 et le début des années 90 virent un mini-regain d’intérêt pour les super-héros en France et Comics USA, branche de l’éditeur Glénat, en profita pour publier à cette époque quantité de petits albums de comics, piochant un peu de tout chez DC et Marvel… Il n’y avait pas que de la qualité dans le lot, mais on y trouvait quelques curiosités, notamment certaines œuvres de jeunesse de Frank Miller. Ici, donc, en l’occurrence, deux vieux épisodes de "DareDevil" dont celui qui vit la mort d’Elektra. Cet épisode est malheureusement assez décevant… L’histoire fait à peine 24 pages et le sort de la tueuse est réglé en 6-8 pages… Du coup, sa mort, qui donne son titre à l’album, est presque est événement anodin… Et quand on y réfléchit, ça l’est effectivement, d’ailleurs : dans le monde des superhéros, les personnages secondaires passent leur temps à mourir et ressusciter au gré des caprices des lecteurs et éditeurs, et Elektra n’en était là qu’à son premier décès… Le deuxième épisode est quant à lui l’occasion d’une petite remise en question du personnage du super-héros… Ne fait-il pas autant de mal que de bien ? Vaut-il réellement mieux que ceux qu’il combat ? Malheureusement, il choisit d’y apporter une réponse assez idiote, qui fait qu’on se demande si ça valait bien le coup de faire semblant de poser la question… Puisqu’il sont dangereux tous les deux, qu’est-ce qui fait que DareDevil vaut mieux que Bullseye ? Ben DareDevil c’est un gentil et Bullseye c’est un méchant et puis c’est tout ! Aaaaah, d’accord… A moins donc de collectionner toutes les BD de Frank Miller publiées en France ou de vouloir à tout prix savoir comment est morte Elektra, vous pouvez vous passer de cet album (que vous risquez de toutes façons d’avoir un peu de mal à dénicher).
Hyrknoss
Un premier album tout à fait acceptable. Froideval change -enfin- ses vieilles habitudes avec une mise en page (vu que c'est lui qui impose son découpage au dessineux) beaucoup plus discrète sans tomber dans le classique. On a parfois des planches très chargées, mais ça passe bien, le dessinateur s'en sort bien. Son dessin est clair et plutôt agréable. Les scènes de "rêve" sont vraiment bien mises en valeur par ce dessin presque flou. Pourtant, je n'ai aucune envie de lire le 2e tome, le 1er ne m'ayant laissé finalement qu'un souvenir mitigé.
Mayam
Mouais, je reste un peu sur ma faim avec ce 1er album... Bon, le dessin est pas mauvais, il manque juste un peu d'âme, de personnalité, mais il est techniquement bon, rien à dire. C'est plutôt du fond de l'histoire que vient le problème. Tout est un peu facile pour ce héros sans charisme qui semble un peu zen face à tout ce qui lui arrive. En même temps, il lui arrive toujours un truc, c'est simple au moins... Il doit être blasé à force, ça doit être ça, oui... Nan mais sérieux, c'est assez classique comme bd, donc je comprends tout à fait qu'on puisse aimer. Moi j'ai pas accroché, mais bon...
Docteur Jekyll & Mister Hyde
C'est un avis très personnel que j'émets ici. Tout d'abord le dessin, bien qu'intéressant, ne m'a pas plu dans cette BD. La laideur des personnages y est magnifiée, c'est fait exprès, d'accord, mais moi je n'aime pas lire une telle BD et encore moins la posséder. Les couleurs sont belles mais trop agressives. Ca colle bien à l'histoire mais à nouveau, ça ne plaît pas plus que ça. Sans doute parce que justement je n'aime pas l'histoire. "Dr Jekyll et Mr Hyde", c'est un sujet qui m'ennuie franchement, et la lecture de cet album ne me l'a pas plus fait apprécier. Alors par contre, il est vrai que j'ai ressenti en la lisant cette impression de malaise, l'agressivité et la bestialité de Mr Hyde, bref, j'ai vraiment ressenti la BD. Le message de l'auteur et du dessinateur ont su passer, c'est certain, et c'est un bon point pour eux. Mais l'ennui, c'est justement que ce message que j'ai reçu, je ne l'ai pas aimé. J'ai détesté tous les personnages, je me suis senti repoussé par l'histoire, j'ai refermé le livre avec un sentiment de malaise et même un peu de colère. L'émotion, d'une certaine manière, est trop bien passée, et il en est ressorti que justement je n'ai pas aimé cette BD et je ne l'aime toujours pas. Belle prouesse cependant, d'avoir su transmettre ainsi de telles émotions via une BD.
Les Mystérieuses enquêtes de Sandman
Hommes d’affaires véreux, gangsters reconvertis dans le business, jolies héritières frivoles en quête de frissons, flics opiniâtres, femmes fatales, crimes sordides et détective mystérieux et mélancolique : "Les Mystérieuses enquêtes de Sandman" rassemblent tous les ingrédients des bons films noirs. Le personnage de Sandman n’est pas des plus charismatiques ni des plus originaux (le riche héritier qui joue au détective masqué à la nuit tombée rappelle assez Batman) mais les scénarios sont bien ficelés, l’ambiance années 30 est pleine de charme… Le gros point noir de la série, malheureusement, c’est le dessin, tout bonnement affreux. C’est moche, mais alors, à un point… Ne vous laissez pas tromper par les couvertures, plutôt classes ; l’intérieur, lui, est atroce. Ca ne suffit pas à gâcher complètement cette BD mais ça n’aide pas à y accrocher, c’est clair. Néanmoins, ceux qui ne se laisseront pas rebuter dès le début par la laideur du graphisme et qui apprécient les bons petits polars sans prétention devraient passer un bon moment avec les quelques volumes du "Sandman Mystery Theater" publiés en France.
Le dernier Troyen
Toujours dans l'esprit Antiquité revisitée façon SF / Space Opera, Valérie Mangin, s'attaque au siège de Troie et de la ruse des Grecs Achéens et le fameux cheval de Troie... Le problème, c'est qu'on se sent obligé de comparer "Le dernier Troyen" avec "Le Fléau des Dieux", et forcément, "Le dernier Troyen" souffre de la comparaison... Pour l'instant, je ne retrouve pas le même feeling qu'avec "Le Fléau des Dieux", non pas que je me sois ennuyé à la lecture, mais il manque quelque chose... Le dessin est lui aussi en-deça. Pas mauvais mais pas extraordinaire. Je trouve les couleurs pas très bonnes, enfin en tout cas j'aime moyen... J'achéterai le 2e tome pour voir si l'histoire vaut le coup car avec un tome, difficile de juger...
Eternal Midnight
J'adoooooooore ce dessin, c'est peu dire. Je le trouve terriblement efficace, beau, et dynamique. Un sacrée réussite, y a pas à tortiller. Allez, on va dire que les couleurs ne sont pas toujours parfaites, c'est même un peu lourd sur certains passages, mais ça reste de très bonne facture. Hum... euh voilà, je n'ai rien d'autre à dire sur cette BD... Ploum ploum ploum... Si ? il faut ? Cette histoire est complètement tarabiscotée n'importe comment, c'est trop brouillon, presque incompréhensible par moments, suivi d'un passage limite simpliste, bref, il y a encore du boulot de ce côté ! Nan mais ce dessin par contre, j'adore. :)
Alice et Léopold
Ici, le dessin est simple, souple et épuré. Un dessin qui convient très bien à une BD jeunesse et qui est très agréable à la lecture. Ensuite, l'histoire est elle aussi toute en simplicité et en ambiance. Nos deux héros, Alice et Léopold vivent avec une grande partie de leur famille, cousins, oncles, etc... dans l'Afrique coloniale. Et leurs aventures sont tout simplement celles d'une vie (assez agréable la plupart du temps) dans l'univers chaud, sec et douillet de l'Afrique et de la jeunesse. Certains albums se contentent de raconter quelques anecdotes de leur vie dans cet univers colonial dépaysant, d'autres incluent une plus grande part d'aventures, avec par exemple une sorte de chasse au trésor dans les tomes 2 et 3. On y trouve également une légère réflexion, ou du moins représentation, des relations entre blancs et noirs à cette époque, avec sa part de xénophobie et de racisme, mais toujours vu avec les yeux d'enfants d'Alice et Léopold. Bref, une série agréable, intelligente, qui vous plonge avec douceur dans un univers plaisant et plein d'attraits.
Petit Miracle
Autant j'ai aimé Griffo dans Monsieur Noir, autant là, je trouve son dessin très moyen. Ca vient probablement des couleurs beaucoup plus conventionnelles ici... Bon, faut avouer qu'il reste un très bon dessineux, ça, pas de doute. L'histoire en elle-même me pose problème. J'avais envie de dire que c'est une BD pour enfants tant le ton est léger et presque niais parfois, mais certaines scènes sont moins enfantines (genre la bonne soeur qui profite de la raideur d'un homme "fraîchement" décapité et tombe finalement enceinte...) Alors bon, ça m'a pas emballé, voire même, je me suis un peu ennuyé. Je suis vraiment pas chaud pour lire la suite à vrai dire...
Cori le Moussaillon
Une des rares BDs que je lisais petit et que je lis encore avec plaisir aujourd'hui (peut-être plus par nostalgie qu'autre chose d'ailleurs). Il faut avouer que le dessin n'a pas si mal vieilli (bon, les couleurs un peu, ok) et que ces aventures sont très bien menées. Je ne suis pas historien, mais tout me paraît assez fidèle (même si c'est assez romancé, bien sûr). Et enfin, cette série a su s'arrêter là où d'autres se perdent dans des longueurs infinies et finalement désastreuses pour la qualité globale. Là, hop, 5 tomes et tout se termine, j'aime beaucoup.