De belles espérances...
Jean-Pierre Duffour est un auteur à l'univers très particulier, souvent empreint d'absurde, de non-sens.
Ici le non-sens est plus un prétexte qu'une véritable démarche, et le récit tourne asse vite dans le bordel le plus complet. C'est dommage, car l'auteur mêle, encore une fois, des éléments mythologiques (le minotaure) à sa patte si reconnaissable. Mais cela tourne plutôt court, et l'on se retrouve avec un vaudeville un peu grotesque, avec des portes qui claquent et des éclats de voix. Il ne manque que Jacqueline Maillan pour que l'on se croie dans une séance de "Au théâtre ce soir".
Que gâchis...
Ma note est plus proche du 3,5/5 que du 4.
En effet, voilà une jolie petite satire relative à notre société.
Cette histoire de petite île, société "parfaite", dégénère bien vite en enfer irrespirable. Quand on se dit que notre société aspire à ce genre de situation, ça fait assez froid dans le dos.
Je n'aime pas trop le dessin de Matthias Lehmann, que je trouve à la fois agressif et trop sombre. Mais cela ne dessert pas le propos, au contraire, ça l'accompagne, en l'habillant d'un voile de férocité.
Corrosif et ravageur.
Hum. Là c'est encore les fonds de tiroirs qu'on trouve dans les Pattes de Mouche.
Marc-Antoine Mathieu s'est construit un univers très particulier, à la fois démesuré, absurde, et curieusement poétique. Ce mini-récit prend place dans cette veine, dans un style encore plus intimiste que pour ses oeuvres les plus connues.
L'architecture, les ténèbres jouent encore un grand rôle dans cette histoire. J'aimerais pouvoir dire que la conduite du récit m'a interpellé, pris dans ses filets pour me lâcher tout pantelant, comme avec La mutation... Eh bien non, il n'en est rien.
C'est un album vraiment très creux, à peine sauvé par le dessin de l'auteur.
Bof bof.
Rabaté m'avait enchanté avec Ibicus, comme bien des personnes.
Ce petit album est l'occasion pour lui de faire un petit écart à son oeuvre "grand public", et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas une franche réussite...
Son trait est incertain, et l'histoire est probablement parmi les plus creuses que j'aie lu jusqu'à présent parmi les Pattes de Mouche.
Au final, on a un peu l'impression qu'il s'agit d'une histoire réalisée en quelques heures, assez bâclée, et au final, même pas intéressante pour les fans.
Anne démarre sa course dans le "Charlie Mensuel" n° 1 d'Avril 1982. Elle la termine dans le même magazine, n° 32 de Novembre 1984.
"Les noces d'argot ?..." Une série policière. Une de plus.
Le scénariste, Frank, a déjà été mieux inspiré. Heureusement, il peut compter sur le dessin dynamique -sensible aussi- de Golo.
Bon connaisseur du monde arabe (Golo a participé à plusieurs magazines égyptiens), il fait preuve d'un graphisme qui montre des ambiances "vraies" (vécues ?).
Positif : a l'opposé de certaines séries qui montrent les Arabes comme des êtres fourbes, veules, irrespectueux, le scénariste s'est ici attaché à donner un aspect sympathique aux intervenants arabes. Ce n'est pas fréquent et ça donne un autre style à ces aventures trépidantes.
Trépidantes ?... oui... MAIS : pas attachantes ! Pourquoi ?... Un air de déjà vu, déjà lu quelque part. Sincèrement, à la lecture des trois opus parus, je me foutais carrément de savoir ce qu'il allait advenir de "l'héroïne".
Qui plus est : malgré le style graphique très personnel de Golo, je n'arrive sincèrement pas à "accrocher" à son trait. Peut-être suis-je trop "vieille école" ?
Trois albums ont été édités de 1983 à 1985. Je n'en ai pas tiré un vrai plaisir de lecture.
Tiens tiens tiens...
Je croyais qu'il avait arrêté le dessin en BD, Trondheim ?
Comment ? "C'est pas de la BD, c'est un essai."
Ah ok. Bon, et les petits personnages dessinés qui se déplacent et agissent dans l'album, c'est juste pour illustrer alors ?
Bon eh bien, moi je suis quand même content de revoir du dessin de Trondheim en album. Même si celui-ci ne ressemble pas trop à ce qu'il avait fait auparavant (quoique l'autobiographie en BD, c'est un peu lui qui l'a remise au goût du jour). Clairement, ce cher vieux Lewis fait sa crise de la quarantaine. Il pense que ça y est, qu'il est passé de l'autre côté, sur la pente descendante. Que tout va aller en déclinant, et l'inspiration, accompagnant le talent, sombrer irrémédiablement dans le gouffre de la vieillesse, de la sénilité et de la maladie d'Alzheimer.
Alors voilà notre dessinateur-essayiste tentant de grappiller des indices sur la véracité ou non de cette crainte. Et que je t'emmerde des septuagénaires encore verts, et que je te fous le cafard aux autres quadras... Il a dû passer pour un (jeune) emmerdeur, le Lewis...
Bon, disons-le clairement, ça m'a un peu saoulé, cette quête un peu vaine. Bien sûr que certains sont atteints par la vieillesse ; bien sûr que d'autres continueront bien longtemps à dessiner (comme Eddy Paape ou Albert Weinberg, honteusement oubliés par Trondheim !). Mas c'est la même chose un peu partout.
Enfin bref, j'ai bien aimé quand même les scènes où Trondheim se fait botter le cul (gentiment) par ses personnages. Ca prouve qu'il a quand même un peu d'humour et de recul sur son personnage public, ce côté bourge un peu neuneu pas satisfait de son sort, que beaucoup envieraient.
Au final, "Désoeuvré" est plus un jalon dans l'oeuvre de Trondheim qui est, n'ayons pas peur de le dire, l'un des auteurs les plus importants des dix dernières années. C'est sympa à lire, mais un peu vain sur le fond.
Avant d'être un grand de la BD, Spirou a d'abord été petit... Et comme tous les gamins, il accumulait les bêtises. Après avoir repris les aventures du " vrai " Spirou, Tome et Janry ont eu l'idée, en 1987, de lui imaginer une jeunesse tumultueuse, loin de l'image un peu trop lisse et sage du personnage au costume de groom. Le petit Spirou, affublé d'un " grand-papy " jamais en retard d'un mauvais coup, n'hésite pas à regarder sous les jupes des filles, à faire tourner la tête à ses professeurs et à s'interroger sur les secrets des adultes... Une vision impertinente et gentiment osée d'un grand classique de la BD
Bref une bd à avoir bien que ma préférence va à la mèche blonde de Titeuf.
Une bd sympa mais sans plus.
J'appréciais cette bd quand j'étais plus jeune mais maintenant quand j'essaie de les relire je n'accroche plus du tout. A partir de onze ans, cette bd devient assez bête et même si l'humour est présent, l'élève Ducobu est loin d'être hilarant. Mais quelques gags restent tout de même sympathique. Mais je préfère sincèrement Titeuf même s'il n'y a pas vraiment lieu de comparaison entre ces deux-ci.
L'élève Ducobu est un bd moyenne pour enfants.
Okada fait sont apparition dans Pif Gadget n° 347 du 20 Octobre 1975. Il tire une dernière flèche dans "Pif" n°880 du 6 Mars 1986.
Pas mal, effet, mais -bon- on a vu beaucoup mieux en 30 ans...
BIEN QUE : Lécureux sert ici divers scénarios étoffés qui relatent les révoltes indiennes face à cette colonisation blanche pour qui "Un bon indien est un indien mort..."
Bien documenté, j'ai été agréablement surpris lors de la parution hebdomadaire de ces 106 épisodes (si, si !). Lire et suivre "Okada" c'était entrer dans ce monde des "indiens et des cow-boys", mais vu de l'autre côté de la lorgnette.
Les scénarios sont bien servi par le graphisme de Norma dont le trait réaliste, souple et nerveux est "dirigé" vers un public "populaire" (dans le bon sens du terme). C'est peut-être cela -malheureusement- qui fait que l'ensemble de la série me paraît -encore actuellement- un peu fade.
Belle série humaniste néanmoins, mais déjà oubliée de beaucoup alors qu'elle a disparu il y a "seulement" 20 ans.
Vous aimez les belles histoires d'indiens ?... Laissez-vous tenter par ce "Capitaine Apache"... mais ne vous attendez pas à voir gicler le sang !
Un série "politiquement correcte" pour le lectorat de "Pif".
"Capitaine Apache" aura l'honneur de 5 albums : les 4 premiers chez "Vaillant" de 1980 à 1981, le dernier chez "Messidor-La Farandole" en 1986.
Les tomes 1 et 2 ont été réédités chez "Soleil" en 1995.
Le dessinateur :
NORMA : une femme ?.. Ben non, il s'agit de Nobert MORANDIERE, dit Norma, dessinateur-scénariste de nationalité française, né à Alger le 20 Février 1946.
Inconnu ?... Ben non... plusieurs de ses séries ont été avisées sur ce site : Pieter Hoorn, Les Souvenirs de la pendule, Le Bossu.
Une des premières bd que j'ai eus à lire.
C'est tout simplement génial.
Les dessins sont simples, l'histoire est magnifique et les personnages sont très attachants(Haddock, Tournesol, La Castafiore...)
Tellement de voyages, de découvertes, un véritable tour du monde pour petits et grands.
Merci Hergé pour les bons moments que j'ai passés à lire tes oeuvres, qui resteront a tout jamais gravées dans ma mémoire.
Mes préférés sont "Les Sept boules de cristal", "Le Trésor de Rackham le Rouge" et "Les Bijoux de la Castafiore".
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La Spirale infernale
De belles espérances... Jean-Pierre Duffour est un auteur à l'univers très particulier, souvent empreint d'absurde, de non-sens. Ici le non-sens est plus un prétexte qu'une véritable démarche, et le récit tourne asse vite dans le bordel le plus complet. C'est dommage, car l'auteur mêle, encore une fois, des éléments mythologiques (le minotaure) à sa patte si reconnaissable. Mais cela tourne plutôt court, et l'on se retrouve avec un vaudeville un peu grotesque, avec des portes qui claquent et des éclats de voix. Il ne manque que Jacqueline Maillan pour que l'on se croie dans une séance de "Au théâtre ce soir". Que gâchis...
Isolacity
Ma note est plus proche du 3,5/5 que du 4. En effet, voilà une jolie petite satire relative à notre société. Cette histoire de petite île, société "parfaite", dégénère bien vite en enfer irrespirable. Quand on se dit que notre société aspire à ce genre de situation, ça fait assez froid dans le dos. Je n'aime pas trop le dessin de Matthias Lehmann, que je trouve à la fois agressif et trop sombre. Mais cela ne dessert pas le propos, au contraire, ça l'accompagne, en l'habillant d'un voile de férocité. Corrosif et ravageur.
Le coeur des ombres
Hum. Là c'est encore les fonds de tiroirs qu'on trouve dans les Pattes de Mouche. Marc-Antoine Mathieu s'est construit un univers très particulier, à la fois démesuré, absurde, et curieusement poétique. Ce mini-récit prend place dans cette veine, dans un style encore plus intimiste que pour ses oeuvres les plus connues. L'architecture, les ténèbres jouent encore un grand rôle dans cette histoire. J'aimerais pouvoir dire que la conduite du récit m'a interpellé, pris dans ses filets pour me lâcher tout pantelant, comme avec La mutation... Eh bien non, il n'en est rien. C'est un album vraiment très creux, à peine sauvé par le dessin de l'auteur.
Les Cerisiers
Bof bof. Rabaté m'avait enchanté avec Ibicus, comme bien des personnes. Ce petit album est l'occasion pour lui de faire un petit écart à son oeuvre "grand public", et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas une franche réussite... Son trait est incertain, et l'histoire est probablement parmi les plus creuses que j'aie lu jusqu'à présent parmi les Pattes de Mouche. Au final, on a un peu l'impression qu'il s'agit d'une histoire réalisée en quelques heures, assez bâclée, et au final, même pas intéressante pour les fans.
Les Noces d'argot
Anne démarre sa course dans le "Charlie Mensuel" n° 1 d'Avril 1982. Elle la termine dans le même magazine, n° 32 de Novembre 1984. "Les noces d'argot ?..." Une série policière. Une de plus. Le scénariste, Frank, a déjà été mieux inspiré. Heureusement, il peut compter sur le dessin dynamique -sensible aussi- de Golo. Bon connaisseur du monde arabe (Golo a participé à plusieurs magazines égyptiens), il fait preuve d'un graphisme qui montre des ambiances "vraies" (vécues ?). Positif : a l'opposé de certaines séries qui montrent les Arabes comme des êtres fourbes, veules, irrespectueux, le scénariste s'est ici attaché à donner un aspect sympathique aux intervenants arabes. Ce n'est pas fréquent et ça donne un autre style à ces aventures trépidantes. Trépidantes ?... oui... MAIS : pas attachantes ! Pourquoi ?... Un air de déjà vu, déjà lu quelque part. Sincèrement, à la lecture des trois opus parus, je me foutais carrément de savoir ce qu'il allait advenir de "l'héroïne". Qui plus est : malgré le style graphique très personnel de Golo, je n'arrive sincèrement pas à "accrocher" à son trait. Peut-être suis-je trop "vieille école" ? Trois albums ont été édités de 1983 à 1985. Je n'en ai pas tiré un vrai plaisir de lecture.
Désoeuvré
Tiens tiens tiens... Je croyais qu'il avait arrêté le dessin en BD, Trondheim ? Comment ? "C'est pas de la BD, c'est un essai." Ah ok. Bon, et les petits personnages dessinés qui se déplacent et agissent dans l'album, c'est juste pour illustrer alors ? Bon eh bien, moi je suis quand même content de revoir du dessin de Trondheim en album. Même si celui-ci ne ressemble pas trop à ce qu'il avait fait auparavant (quoique l'autobiographie en BD, c'est un peu lui qui l'a remise au goût du jour). Clairement, ce cher vieux Lewis fait sa crise de la quarantaine. Il pense que ça y est, qu'il est passé de l'autre côté, sur la pente descendante. Que tout va aller en déclinant, et l'inspiration, accompagnant le talent, sombrer irrémédiablement dans le gouffre de la vieillesse, de la sénilité et de la maladie d'Alzheimer. Alors voilà notre dessinateur-essayiste tentant de grappiller des indices sur la véracité ou non de cette crainte. Et que je t'emmerde des septuagénaires encore verts, et que je te fous le cafard aux autres quadras... Il a dû passer pour un (jeune) emmerdeur, le Lewis... Bon, disons-le clairement, ça m'a un peu saoulé, cette quête un peu vaine. Bien sûr que certains sont atteints par la vieillesse ; bien sûr que d'autres continueront bien longtemps à dessiner (comme Eddy Paape ou Albert Weinberg, honteusement oubliés par Trondheim !). Mas c'est la même chose un peu partout. Enfin bref, j'ai bien aimé quand même les scènes où Trondheim se fait botter le cul (gentiment) par ses personnages. Ca prouve qu'il a quand même un peu d'humour et de recul sur son personnage public, ce côté bourge un peu neuneu pas satisfait de son sort, que beaucoup envieraient. Au final, "Désoeuvré" est plus un jalon dans l'oeuvre de Trondheim qui est, n'ayons pas peur de le dire, l'un des auteurs les plus importants des dix dernières années. C'est sympa à lire, mais un peu vain sur le fond.
Le Petit Spirou
Avant d'être un grand de la BD, Spirou a d'abord été petit... Et comme tous les gamins, il accumulait les bêtises. Après avoir repris les aventures du " vrai " Spirou, Tome et Janry ont eu l'idée, en 1987, de lui imaginer une jeunesse tumultueuse, loin de l'image un peu trop lisse et sage du personnage au costume de groom. Le petit Spirou, affublé d'un " grand-papy " jamais en retard d'un mauvais coup, n'hésite pas à regarder sous les jupes des filles, à faire tourner la tête à ses professeurs et à s'interroger sur les secrets des adultes... Une vision impertinente et gentiment osée d'un grand classique de la BD Bref une bd à avoir bien que ma préférence va à la mèche blonde de Titeuf.
L'Elève Ducobu
Une bd sympa mais sans plus. J'appréciais cette bd quand j'étais plus jeune mais maintenant quand j'essaie de les relire je n'accroche plus du tout. A partir de onze ans, cette bd devient assez bête et même si l'humour est présent, l'élève Ducobu est loin d'être hilarant. Mais quelques gags restent tout de même sympathique. Mais je préfère sincèrement Titeuf même s'il n'y a pas vraiment lieu de comparaison entre ces deux-ci. L'élève Ducobu est un bd moyenne pour enfants.
Capitaine Apache
Okada fait sont apparition dans Pif Gadget n° 347 du 20 Octobre 1975. Il tire une dernière flèche dans "Pif" n°880 du 6 Mars 1986. Pas mal, effet, mais -bon- on a vu beaucoup mieux en 30 ans... BIEN QUE : Lécureux sert ici divers scénarios étoffés qui relatent les révoltes indiennes face à cette colonisation blanche pour qui "Un bon indien est un indien mort..." Bien documenté, j'ai été agréablement surpris lors de la parution hebdomadaire de ces 106 épisodes (si, si !). Lire et suivre "Okada" c'était entrer dans ce monde des "indiens et des cow-boys", mais vu de l'autre côté de la lorgnette. Les scénarios sont bien servi par le graphisme de Norma dont le trait réaliste, souple et nerveux est "dirigé" vers un public "populaire" (dans le bon sens du terme). C'est peut-être cela -malheureusement- qui fait que l'ensemble de la série me paraît -encore actuellement- un peu fade. Belle série humaniste néanmoins, mais déjà oubliée de beaucoup alors qu'elle a disparu il y a "seulement" 20 ans. Vous aimez les belles histoires d'indiens ?... Laissez-vous tenter par ce "Capitaine Apache"... mais ne vous attendez pas à voir gicler le sang ! Un série "politiquement correcte" pour le lectorat de "Pif". "Capitaine Apache" aura l'honneur de 5 albums : les 4 premiers chez "Vaillant" de 1980 à 1981, le dernier chez "Messidor-La Farandole" en 1986. Les tomes 1 et 2 ont été réédités chez "Soleil" en 1995. Le dessinateur : NORMA : une femme ?.. Ben non, il s'agit de Nobert MORANDIERE, dit Norma, dessinateur-scénariste de nationalité française, né à Alger le 20 Février 1946. Inconnu ?... Ben non... plusieurs de ses séries ont été avisées sur ce site : Pieter Hoorn, Les Souvenirs de la pendule, Le Bossu.
Les Aventures de Tintin
Une des premières bd que j'ai eus à lire. C'est tout simplement génial. Les dessins sont simples, l'histoire est magnifique et les personnages sont très attachants(Haddock, Tournesol, La Castafiore...) Tellement de voyages, de découvertes, un véritable tour du monde pour petits et grands. Merci Hergé pour les bons moments que j'ai passés à lire tes oeuvres, qui resteront a tout jamais gravées dans ma mémoire. Mes préférés sont "Les Sept boules de cristal", "Le Trésor de Rackham le Rouge" et "Les Bijoux de la Castafiore".