Ca y est, j'ai enfin lu De Cape et de Croc. Je ne sais pas pourquoi, par fainéantise je n'avais jamais réussi à ouvrir cette BD alors que j'en avais ouverte de bien plus nulle. Enfin, l'erreur est réparée, et j'ai réellement apprécié cette BD animalière, sur-vitaminée, qui fourmille d'action, de références aux divers classiques de la littérature et du roman classique (tant par la forme, le fond et les clins d'oeil!) Excellentissisme et culte. En plus, moi qui aime bien les personnages Lapinoïde depuis Marvin, le lapin rouge de Donjon, j'ai été servi avec Eusebe, l'anti-héros le plus délirant de la BD. Et voilà aussi un point excellent de cette BD c'est que les personnages récurrents (Cénile, le capitaine Boone, Eusèbe, etc...) ont tous leur personnalité propre et attachante, et pourtant ils sont légions. De plus, le fait d'avoir lu les 4 Bds d'affilé m'a permis d'avoir une vue d'ensemble sur la série et de trouver qu'en réalité, l'album le moins bon reste le 3eme, avec une petite baisse de régime.
Cet album est loin d'être neuf. Il date de 1974 et cela se remarque, le dessin et les couleurs ont franchement vieilli. Mais le scénario est absolument magnifique. C'est l'un des plus puissants récits de SF que j'aie jamais lu en bd. Jacques Lob (scénariste disparu bien trop tôt) dresse le portrait sans complaisance d'une société qui sans avoir même la possibilité de s'en rendre vraiment compte, court à l'abîme. En plusieurs histoires, il nous présente différents personnages malchanceux, en proie à un système, qui, sans faille, les écrase comme des moucherons. Je soupçonne Van Hamme de s'être inspiré de cette bd pour SOS Bonheur.
Presque trente ans après sa parution, même si nous savons que la mobilité s'est en fait développée d'une manière beaucoup plus virtuelle, cet album garde toute sa véracité, toute la justesse de son propos. Jacques Lob est un véritable visionnaire.
Pour moi, cela reste une des séries cultes de mon adolescence. Les auteurs arrivaient à traiter avec humour des problèmes quotidiens qui peuvent atteindre les jeunes. Et bien oui, il n'y avait pas le loft à l'époque, juste "Germain et nous" et c'était, je dois dire, de très bonne facture. Mais cela risque de paraître un peu vieillot aux ados d'aujourd'hui.
Une des premières BD que je lisais quand j'étais petit...L'histoire de ce garçon à la limite constante entre le rêve et la réalité est surprenante. L'univers de Fred est fabuleux, il m'a toujours fait rêvé!
Le château suspendu est un pur chef-d'oeuvre!!
J'ai acheté cette série parce que c'est du Marini. On me prendra peut etre pour un taré d'acheter une serie sans même regarder avant juste parce que c'est d'un dessinateur en particulier mais jusqu'ici ca ne m'a pas porté préjudice.
J'aime beaucoup le scénar de cette série, la route et encore la route peuplée de pirate, de barbare en tous genres.
Donc si le scénar est bon et que le dessin l'est encore plus je ne peux mettre moins de 4/5 :)
J'adore cette époque de l'histoire c'est ce qui m'a attiré dans cette BD. L4histoire est bien construite (parfois un peu lourde mais sans conséquence pour moi) les dessins et couleurs fabuleux.
Un 4/5 mérité encore une fois.
L'histoire est superbe est le scénario est toujours plus embrouillé à la fin de l'album que lorsqu'on vient de l'ouvrir. Très complète, originale, intelligente, il ya tout de même des failles sur les planches à dessin, rendant ceux-ci moche des fois. Mais c'est quand même super et vivement un nouvel épisode.
Noir de noir, il n'y a plus d'espoir... si cette chanson n'existait pas, il faudrait l'inventer pour Thomas Ott. Cet auteur suisse nous présente 17 histoires muettes de longueur variable. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles ne sentent pas la guimauve. L'humour noir qui s'y exerce est particulièrement ravageur. Si l'album s'appelle "exit", c'est pour mieux nous tromper, les personnages de Thomas Ott n'ont pas de sortie de secours, leur seul échapatoire est le plus radical qui soit : la mort, sous toutes ses formes (meurtres, suicides...).
Son dessin, blanc sur fond noir, rappelle la gravure. Son découpage est précis et d'une très grande minutie, ce qui donne à l'ensemble une très grande puissance narrative.
Un album indispensable pour les amateurs d'humour (très) noir.
Que ceux qui attendent d'une bande dessinée qu'elle les fasse rêver et trépigner d'impatience tout au long de scénario à suspense, passent leur chemin. Ce n'est pas dans cette voie que Tomine fait du comics. Ses héros sont mélancoliques, désabusés, en dehors de toutes initiatives qui pourrait les sortir de leur immobilité. Chaque histoire est un constat, froid, en dehors de tout élan lyrique mais rendu passionnant grâce à l'extraordinaire sens de l'observation de l'auteur. Si je devais comparer ces histoires à quelque chose d'autre, je dirai que l'on est pas très loin des films d'Antonioni. Evidement, il faut avoir envie de ce type de narration plutôt anti-narrative pour apprécier cet album qui met l'accent sur les temps morts plutôt que sur les temps forts. Vous ne pourrez pas dire que l'on ne vous aura pas prévenu...
Allez hop, un avis de plus pour Lanfeust de Troy, et un bon en plus !
Il faut dire aussi qu'Arleston a placé bien haut la barre pour cette série. Après avoir réalisé des chefs d'oeuvres tels que "les feux d'askell", par exemple, voici qu'il se lance dans une bd beaucoup plus orientée sur l'humour que vers la violence et le sexe comme dans ses anciennes réalisations med-fan.
Place a l'humour (gras parfois, il est vrai), aux jeux de mots (eux aussi parfois lourdingue), et à l'éclate totale dans le monde de lanfeust ! Certes, les 8 tomes ne sont pas tous excellent, c'est pourquoi la série ne mérite pas 5/5 à mes yeux. Toutefois, l'ensemble de la réalisation ce tien bien, et reste cohérent. C'est l'important !
Le style graphique de Tarquin à quant à lui beaucoup évolué au fil des huit tomes. de plus en plus habile, son trait est par la même occasion devenu de plus en plus fin. toutefois, un petit reproche : il ne tiens pas bien en main ces personnages. Comprenez par là que Lanfeust, Cixi ou n'importe quel autre des protagonistes de l'histoire n'a pas la même trogne d'une page à l'autre ! Toutefois, rien de grave, car son style s'accorde tout a fait a ce qu'Arleston envisageait à l'ecriture de cette BD.
Arleston disait sur feu Lanfeust.com (la citation n'est pas exacte à la lettre près) : "Lorsque je demande à Didier Tarquin de dessiner un petit village, il me dessine une ville de la taille de la cité d'Eckmül !".
N'est ce pas cet acharnement au travail de la part des deux auteurs qui explique la qualité de l'ensemble ?
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De Cape et de Crocs
Ca y est, j'ai enfin lu De Cape et de Croc. Je ne sais pas pourquoi, par fainéantise je n'avais jamais réussi à ouvrir cette BD alors que j'en avais ouverte de bien plus nulle. Enfin, l'erreur est réparée, et j'ai réellement apprécié cette BD animalière, sur-vitaminée, qui fourmille d'action, de références aux divers classiques de la littérature et du roman classique (tant par la forme, le fond et les clins d'oeil!) Excellentissisme et culte. En plus, moi qui aime bien les personnages Lapinoïde depuis Marvin, le lapin rouge de Donjon, j'ai été servi avec Eusebe, l'anti-héros le plus délirant de la BD. Et voilà aussi un point excellent de cette BD c'est que les personnages récurrents (Cénile, le capitaine Boone, Eusèbe, etc...) ont tous leur personnalité propre et attachante, et pourtant ils sont légions. De plus, le fait d'avoir lu les 4 Bds d'affilé m'a permis d'avoir une vue d'ensemble sur la série et de trouver qu'en réalité, l'album le moins bon reste le 3eme, avec une petite baisse de régime.
Les Mange-bitume
Cet album est loin d'être neuf. Il date de 1974 et cela se remarque, le dessin et les couleurs ont franchement vieilli. Mais le scénario est absolument magnifique. C'est l'un des plus puissants récits de SF que j'aie jamais lu en bd. Jacques Lob (scénariste disparu bien trop tôt) dresse le portrait sans complaisance d'une société qui sans avoir même la possibilité de s'en rendre vraiment compte, court à l'abîme. En plusieurs histoires, il nous présente différents personnages malchanceux, en proie à un système, qui, sans faille, les écrase comme des moucherons. Je soupçonne Van Hamme de s'être inspiré de cette bd pour SOS Bonheur. Presque trente ans après sa parution, même si nous savons que la mobilité s'est en fait développée d'une manière beaucoup plus virtuelle, cet album garde toute sa véracité, toute la justesse de son propos. Jacques Lob est un véritable visionnaire.
Germain et nous
Pour moi, cela reste une des séries cultes de mon adolescence. Les auteurs arrivaient à traiter avec humour des problèmes quotidiens qui peuvent atteindre les jeunes. Et bien oui, il n'y avait pas le loft à l'époque, juste "Germain et nous" et c'était, je dois dire, de très bonne facture. Mais cela risque de paraître un peu vieillot aux ados d'aujourd'hui.
Philémon
Une des premières BD que je lisais quand j'étais petit...L'histoire de ce garçon à la limite constante entre le rêve et la réalité est surprenante. L'univers de Fred est fabuleux, il m'a toujours fait rêvé! Le château suspendu est un pur chef-d'oeuvre!!
Gipsy
J'ai acheté cette série parce que c'est du Marini. On me prendra peut etre pour un taré d'acheter une serie sans même regarder avant juste parce que c'est d'un dessinateur en particulier mais jusqu'ici ca ne m'a pas porté préjudice. J'aime beaucoup le scénar de cette série, la route et encore la route peuplée de pirate, de barbare en tous genres. Donc si le scénar est bon et que le dessin l'est encore plus je ne peux mettre moins de 4/5 :)
Murena
J'adore cette époque de l'histoire c'est ce qui m'a attiré dans cette BD. L4histoire est bien construite (parfois un peu lourde mais sans conséquence pour moi) les dessins et couleurs fabuleux. Un 4/5 mérité encore une fois.
XIII
L'histoire est superbe est le scénario est toujours plus embrouillé à la fin de l'album que lorsqu'on vient de l'ouvrir. Très complète, originale, intelligente, il ya tout de même des failles sur les planches à dessin, rendant ceux-ci moche des fois. Mais c'est quand même super et vivement un nouvel épisode.
Exit (Thomas Ott)
Noir de noir, il n'y a plus d'espoir... si cette chanson n'existait pas, il faudrait l'inventer pour Thomas Ott. Cet auteur suisse nous présente 17 histoires muettes de longueur variable. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles ne sentent pas la guimauve. L'humour noir qui s'y exerce est particulièrement ravageur. Si l'album s'appelle "exit", c'est pour mieux nous tromper, les personnages de Thomas Ott n'ont pas de sortie de secours, leur seul échapatoire est le plus radical qui soit : la mort, sous toutes ses formes (meurtres, suicides...). Son dessin, blanc sur fond noir, rappelle la gravure. Son découpage est précis et d'une très grande minutie, ce qui donne à l'ensemble une très grande puissance narrative. Un album indispensable pour les amateurs d'humour (très) noir.
Les Yeux à vif
Que ceux qui attendent d'une bande dessinée qu'elle les fasse rêver et trépigner d'impatience tout au long de scénario à suspense, passent leur chemin. Ce n'est pas dans cette voie que Tomine fait du comics. Ses héros sont mélancoliques, désabusés, en dehors de toutes initiatives qui pourrait les sortir de leur immobilité. Chaque histoire est un constat, froid, en dehors de tout élan lyrique mais rendu passionnant grâce à l'extraordinaire sens de l'observation de l'auteur. Si je devais comparer ces histoires à quelque chose d'autre, je dirai que l'on est pas très loin des films d'Antonioni. Evidement, il faut avoir envie de ce type de narration plutôt anti-narrative pour apprécier cet album qui met l'accent sur les temps morts plutôt que sur les temps forts. Vous ne pourrez pas dire que l'on ne vous aura pas prévenu...
Lanfeust de Troy
Allez hop, un avis de plus pour Lanfeust de Troy, et un bon en plus ! Il faut dire aussi qu'Arleston a placé bien haut la barre pour cette série. Après avoir réalisé des chefs d'oeuvres tels que "les feux d'askell", par exemple, voici qu'il se lance dans une bd beaucoup plus orientée sur l'humour que vers la violence et le sexe comme dans ses anciennes réalisations med-fan. Place a l'humour (gras parfois, il est vrai), aux jeux de mots (eux aussi parfois lourdingue), et à l'éclate totale dans le monde de lanfeust ! Certes, les 8 tomes ne sont pas tous excellent, c'est pourquoi la série ne mérite pas 5/5 à mes yeux. Toutefois, l'ensemble de la réalisation ce tien bien, et reste cohérent. C'est l'important ! Le style graphique de Tarquin à quant à lui beaucoup évolué au fil des huit tomes. de plus en plus habile, son trait est par la même occasion devenu de plus en plus fin. toutefois, un petit reproche : il ne tiens pas bien en main ces personnages. Comprenez par là que Lanfeust, Cixi ou n'importe quel autre des protagonistes de l'histoire n'a pas la même trogne d'une page à l'autre ! Toutefois, rien de grave, car son style s'accorde tout a fait a ce qu'Arleston envisageait à l'ecriture de cette BD. Arleston disait sur feu Lanfeust.com (la citation n'est pas exacte à la lettre près) : "Lorsque je demande à Didier Tarquin de dessiner un petit village, il me dessine une ville de la taille de la cité d'Eckmül !". N'est ce pas cet acharnement au travail de la part des deux auteurs qui explique la qualité de l'ensemble ?