Les derniers avis (39277 avis)

Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Silver Surfer - Parabole (Moebius)
Silver Surfer - Parabole (Moebius)

Cet épisode particulier du Surfer d'argent s'impose par sa qualité. le scénario de Stan Lee synthétise dans cette seule histoire, toute la thématique du Surfer d'Argent. L'affrontement entre le super-héros et Galactus est une magnifique allégorie de l'opposition entre deux conceptions différentes de la divinité. Galactus est le dieu ancien, à la fois le dieu antique mais aussi le Dieu de l'ancien testament, c'est un Dieu violent et vengeur, qui use de la force pour imposer son reigne. Le surfer d'argent, lui est une figure rédemptrice, carrément christique, prête à se sacrifier pour la comunauté humaine (il faut le voir, sur son surf, les bras en croix, en tran de dire "En vérité, ils ne savent pas ce qu'ils font" ,dixit Jésus). Evidement l'on peut trouver toute cette mystique de super-marché lourde et pesante. Mais moi, je la trouve très amusante et le talent de Stan Lee est de ne jamais se prendre tout à fait au sérieux. Il sait se moquer des inspirations mystiques de son héros parfois un peu "trop-bon trop-con". Le dessin de Moebius est très réussi, son style rappelle ici celui qu'il avait adopté pour les derniers épisodes de l'Incal.

25/05/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série Mémoire morte
Mémoire morte

Cet album est peut-être bien le meilleur de l'auteur. Mais sa complexité risque de le rendre un peu hermétique à ceux qui ne connaissent pas l'auteur et sa série phare "julius Corentin Acquefacques", c'est pourquoi je vous conseille tout d'abord de lire cet série avant de s'attaquer à ce one-shot. C'est une fable impressionnante sur la communication, la mémoire, la connaissance, des grandes questions que Marc-Antione Mathieu aborde de front sans aucun faux-fuyants, au risque de ne pas se faire comprendre directement. J'avoue qu'il m'a fallu relire l'album deux fois avant de pouvoir lui donner un sens, l'interpréter... Mais ce furent deux lectures passionnantes.

24/05/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Monstrueux...
Monstrueux...

Une très bonne série pour enfants, on ne le croirait pas à priori, mais l'humour de Trondheim fonctionne parfaitement dans ce registre. C'est frais, plein de malice, de tendresse et d'humour...

24/05/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Un peu de fumée bleue...
Un peu de fumée bleue...

Le dessin de Pellejero est tout simplement superbe. Son trait épais et sensible, ses couleurs chatoyantes font de cet album un vrai régal pour les yeux. Lapière lui a taillé un très bon scénario sur mesure, romanesque et sentimental... Mon seul regret concerne la place importante que prennent les récitatifs, il aurait peut-être fallu en faire moins, quitte à allonger l'album pour pouvoir tout raconter.

24/05/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Donjon Potron-minet
Donjon Potron-minet

Moi je trouve personellement que Blain apporte vraiment sa touche personnelle au Donjon. Ses personnages sont vraiment attachants, le ton est certes moins "décalé" que dans les autres donjons, mais on y gagne en retour, un peu plus de sentiments chez les personnages.

24/05/2002 (modifier)
Par Gizmo
Note: 4/5
Couverture de la série L'Encyclopédie des Bébés
L'Encyclopédie des Bébés

J'aime beaucoup Goossens et les trois tomes de cette petite série sont un très bon exemple de ce qu'est capable cet énergumène. Goossens pratique un humour décalé, qui joue sans arrêt sur les clichés. Ce n'est pas toujours très fin, mais généralement subtil (pour autant que l'on puisse admettre que la subtilité dans la lourdeur, c'est possible). C'est en tout mille fois moins vulgaire qu'Edika ou Hugot, deux de ses collèges de chez Fluide (qui font eux, dans la lourdeur vulgaire, je ne sais pas si je me fais bien comprendre là!)

24/05/2002 (modifier)
Par SuperFox
Note: 5/5
Couverture de la série Exit (Thomas Ott)
Exit (Thomas Ott)

Une série de récits très incisifs, bourrés d’humour noir, s’en prenant à la fois à certains tabous de notre société, à de ridicules travers de l’âme humaine, ou encore flirtant avec le fantastique. Ces petites perles sont portées par un graphisme tout à fait adéquat : à partir visiblement d’une feuille noire grattée, Thomas Ott extrait des visages d’une rare expressivité, et sur lesquels le moindre coup de scalpel semble être un cerne… Se hisse, à mon humble avis, au niveau de Franquin et de ses Idées Noires, voire carrément un peu plus haut. Oui monsieur !

24/05/2002 (modifier)
Par Arni
Note: 4/5
Couverture de la série Johan et Pirlouit
Johan et Pirlouit

Une des séries de Peyo qui a le plus bercé mon enfance...Le desin merveilleux des aventures médiévales de ces deux compagnons sont magnifiques. Des scénarios comme la flèche noire ou le serment des vikings restent des petits bijoux scénaristiques pour les amoureux du neuvième art. Il est vrai que les scénarios actuels de l'"après Peyo" sont en dessous du niveau des autres albums de la série...Un scénario de Johan et Pirlouit ne se conçoit pas comme un scénario des schtroumphs même si les deux séries ont été amenées à se rencontrer comme dans la flûte à six schtroumphs... Néanmoins, les studios actuels font des efforts grandioses car la qualité du dessin est fidèle à l'univers de Peyo. Une bonne série qui mérite de figurer dans une bibliothèque, aussi précieuse que celle des schtroumphs...

24/05/2002 (modifier)
Par Gizmo
Note: 4/5
Couverture de la série Les errances de Julius Antoine
Les errances de Julius Antoine

Le Tendre et Rossi n'ont pas toujours fait dans le drame antique, loin de là. Entre 88 et 89, il offrait aux pages de l'Echo des savanes, cette série délicieusement angoissée qui évoque dans ses meilleurs moments Alfred Hitchcock. La mise en scène très réussie (cadrages, mise en page) parvient très bien à susciter l'inquiètude et le mystère.

24/05/2002 (modifier)
Par Thorn
Note: 4/5
Couverture de la série Azrayen'
Azrayen'

Une BD vraiment bien. Le scénar de Giroud est comme toujours au point, très humain et très renseigné. Quand à l'opposition gentils/méchants, elle n'est pas aussi simpliste que les critiques précédentes l'affirment : dans les deux camps, il y a des combattants mals à l'aise, on sent la pression qui les pousse petit à petit à agir comme ils le font, et il y a aussi des fanatiques.

24/05/2002 (modifier)