Les derniers avis (38740 avis)

Par BoF
Note: 4/5
Couverture de la série Donjon Potron-minet
Donjon Potron-minet

La j'hésite franchement entre 3 et 4... d'accord le dessin est bien plus beau que pour les autre donjons mais c'est pas ce qui en fait son intérêt... 4 pour le moment en espérant que l'histoire se confirme un peu plus par rapport à ce qu'on a vu jusqu'ici.

08/10/2002 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série La Maison Dieu
La Maison Dieu

une serie qui ne paye pas de mine au premier abord, mais qui est pourtant pleine de resources. l'idée de deârt est vraiment nteressante, et diablement bien exploitée. On ne comprend pas tout de suite de quoi il s'agit, mais la curiosité est piqué à vif immediatement. Pourtant, c'est pas franchement original... mais qu'est ce que c'est bien mené... bon, ok, le dessin est un peu moyen, surtout la mise en couleur, mais l'histoire etant bonne, on ne bloque pas dessus. je suis vraiment impatient de lire la suite.

07/10/2002 (modifier)
Par Régis
Note: 4/5
Couverture de la série Le dérisoire
Le dérisoire

Cet album est à mi-chemin entre Feux et Isaac le pirate. Une BD dont les qualités principales sont le graphisme hors du commun et la narration extraordinaire. L'auteur nous livre une oeuvre pleine d'originalité et de rêve d'une beauté artistique incontestable. Cet album est une allégorie, on y ressent des sentiments de tristesse profond. On a l'impression de lire un poème. Ce n'est probablement pas pour les amateurs inconditionnels d'action mais c'est une surprise à découvrir et à déguster.

07/10/2002 (modifier)
Par Viper
Note: 5/5
Couverture de la série l'Incal
l'Incal

c'est un peu difficile de ne juger cette bd que sur l'affectif ou une queconque impression vaseuse à l'emporte piece. Je veux bien admettre qu'elle ne puisse pas plaire aux plus jeunes d'entre nous, par trop habitués au clinquant, mais son influence et son aura dans la sphere bd et sf en generale sont telles que sa lecture est un passage obligé pour tout amateur qui se respecte. La descendance de l'incal est vaste, et enormement d'auteurs lui doivent beaucoup. L'incal marque la quintessance de la revolution de la narration bd de la amorcé dans les années 70, et ce style narration predomine actuellement dans la majeure partie de la production du neuvieme art. Parmis les innombrables rejetons de Moebius et Jodorowsky on peut citer notamment Otomo et le celebre cowboy: Georges Lucas

07/10/2002 (modifier)
Par Régis
Note: 4/5
Couverture de la série Coutoo
Coutoo

Coutoo, c'est avant tout Andreas, c'est à dire une maitrise des cases, des prises de vue et de l'agencement d'histoires en parallèle. C'est l'intelligence du dessin et de l'histoire demandant une attention constante du lecteur qui ne se sent pas pris pour un imbécile. Mais ici Andreas ne signe pas une oeuvre absconde comme certains de ses albums où l'on arrive pas à déméler l'histoire. Ici, c'est complexe mais limpide, originalement raconté et parfaitement fluide. De plus les personnages sont choisis et détaillés avec soin, les situations sont toujours surprenantes et au final on arrive à un polar étrange d'une qualité impressionnante. Du TRES grand Andreas.

07/10/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série Ici même
Ici même

Wow ! Quelle pièce que ce « ici même ». J’ai rarement lu un truc aussi tordu en bande dessinée, c’est étrange, bizarre, drôle (par moments), burlesque (par essence), poétique, surréaliste, politique (à ses heures), fantaisiste, magique, satirique. J’ai pratiquement lu cette chose en une seule journée, tellement j’étais pris par ce délire. J’en ressors avec pleins d’images absurdes dans la tête, avec le souvenir de dialogues ciselés, dignes des grands maîtres de l’absurde (Ionesco, Jarry), et la certitude d’avoir lu un ouvrage hors du commun. C'est bien simple, tout ce que j'ai lu ou relu le jour qui a suivi m'a paru fade et peu inspiré, c'est grave, docteur? (Ne lisons pas les chefs d'oeuvre, cela fait redescendre tous les autres albums au rang de truc moyen).

07/10/2002 (modifier)
Couverture de la série Approximativement
Approximativement

Cet album, un des tous premiers de Trondheim, nous parle de... Trondheim. Il se veut en effet autobiographique, nous racontant certains de ses sentiments, de ses impressions, quelques parties de son travail, des scènes plus quotidiennes, en passant par quelques souvenirs d'enfance. Les premiers mots m'ont frappé : "Comme si ce n'était pas suffisant de ne pas savoir bien dessiner, en plus je bâcle. Et même sachant que je bâcle, je continue à bâcler ; ce paradoxe me terrifie.". Pour moi qui adore le dessin de Trondheim - c'est quand même en partie à cause de lui si je suis devenu un gros fou de BD ! - ceci est frappant et donne le ton de l'album : place aux doutes, à l'autocritique dans toute son ampleur et aux états d'âme. Ce qui est génial avec "Approximativement", c'est qu'on voit par les yeux de Trondheim, et quand il s'imagine une scène, on la voit. Cela donne quelques passages véritablement sa-vou-reux ! En plus on voit quelques idées reprises dans ses autres albums (je pense surtout à "Mildiou", et un peu aux Lapinots). A la fin de l'album vous aurez droit à un petit commentaire des gens présentés dans le livre, précisions, justifications ou rectifications, c'est bien drôle également. Indispensable à tout membre du Lewis-fan-club, cet ouvrage présente une autre facette de son créateur. Se dévoilant un peu, exposant publiquement certains de ses sentiments tout en préservant largement d'autres parties de sa vie, préférant l'anecdotique et le quotidien à des choses plus synthétiques et générales, avec "Approximativement" Trondheim intrigue et donne envie de découvrir, sans oublier de faire rire, bien sûr, même si pour cela je vous recommanderais plutôt d'autres albums. En tout cas, j'aime, et je conseille !

07/10/2002 (modifier)
Couverture de la série Ingrid
Ingrid

Ce livre s'inscrit dans la lignée de " Tante Henriette ou l'éloge de l'avarice ", puisqu'il est également composé de souvenirs de famille. Ceux-ci sont plus anciens et indirects, puisqu'ils ne sont pas ceux d'Isabelle Dethan. Mêlant à la fois les préoccupations enfantines et les réalités de la guerre vue par les civils, mêlant anecdotes et évènements historiques, ce récit est à la fois grave et léger, jamais pesant ni par excès d'insouciance ni par un excès de gravité. Le regard porté par l'auteur sur l'histoire est (presque) le même que pour " Tante Henriette... ", enfantin mais à travers une vision adulte. Ce n'est qu'aux deux-tiers de l'album que l'on en comprend le titre. La raison en est émouvante, et est racontée sans une trace d'excès. Décidément, le ton de cet ouvrage est... " juste ". Quant au dessin, on ne le présente plus. Le dessin (ici au lavis) d'Isabelle Dethan est beau, très expressif en quelques traits. Je ne peux que vous recommander cet album, ainsi que TOUS ceux du même auteur !

07/10/2002 (modifier)
Par redg
Note: 4/5
Couverture de la série L'Ombre de l'échafaud
L'Ombre de l'échafaud

Merci à toi kael! (pté encore une série à suivre à cause de lui!) Que de surprise durant la lecture de livre ! C'est très captivant, ça va vite, très vite ce qui accentue encore l'intérêt, l'histoire est très riche en rebondissements, on part de plusieurs cotés à la fois et ça marche très bien ! Les dessins sont plus que corrects, ils sont bien, bon c'est vrai que les couleurs font un peu bizarres au début, mais ça passe finalement au fil de la lecture. Bon allez hein on va bientôt avoir la suite ! Attendre encore attendre !

07/10/2002 (modifier)
Par Régis
Note: 4/5
Couverture de la série Le Chant des Stryges
Le Chant des Stryges

C'est une BD que j'affectionne beaucoup. Certes, l'histoire tout autant que la manière de raconter est tout ce qu'il y a de plus classique, mais on ne peut pas dire que ce n'est pas efficace. Il n'y a pas beaucoup de temps mort, l'action va rapidement et a le mérite de suivre un cours fluide qui ne semble pas être modifié au fur et à mesure. Bien que l'on a pas l'impression finale d'avoir compris tout à l'affaire, on n'a pas non plus le sentiment de ne pas avancer du tout. Chaque album révèle son lot de découverte et de surprise, nous laissant avec la volonté d'en savoir plus. Le dessin lui aussi est efficace, mais on peut tout de même déplorer l'arrivée du coloriage informatique dans le 5eme tome. Même si on peut comprendre les raisons marketing (tant pour le coloriste que pour l'éditeur), et même si pris séparément ce n'est pas si moche que cela, il est difficile de ne pas faire la comparaison entre les premiers albums et les derniers et de trouver les derniers beaucoup plus froids ou tout simplement moins beaux. Que dirait on d'un peintre impressioniste utilisant l'ordinateur??? Finalement même si on peut déplorer de n'avoir la fin que dans un nombre incalculable d'année, le plaisir à la lecture de cette série est tel qu'il serait dommage de s'en priver, même sans la fin.

07/10/2002 (modifier)