Les derniers avis (39289 avis)

Par Thanos
Note: 4/5
Couverture de la série 7 secondes
7 secondes

Encore une fois Morvan=excellent Le scenar est genial, l'intrigue se devoile petit à petit, les persos sont bien foutu ni trop fort ni trop faible Les dessins sont superbes les couleurs des Twins comme d'habitude collent tres bien elles sont parfaites rien à redire A AVOIR

28/11/2002 (modifier)
Par Thanos
Note: 4/5
Couverture de la série Abraxas
Abraxas

Des dessins excellents, spéciaux mais superbes, des couleurs qui donnent une ambiance très particulière genre "Sleepy Hollow" et autres Tim Burton, perso j'adore. Le scénar est loufoque, drôle, les persos sont super attachants (j'aime Pork) rien à redire du très bon Corbeyran. Une très bonne BD à lire.

28/11/2002 (modifier)
Par Thanos
Note: 4/5
Couverture de la série Angus Powderhill
Angus Powderhill

Magnifique Brunschwig après "L'esprit de Warren" et "Le pouvoir des innocents"... Un scénario excellent, des persos très attachants : enfin de l'heroïc fantasy qui change, plus de persos clichés, plus la grosse brute la jolie fille et le méchant, mais des persos différents, humains. Pour le dessin c'est parfait, Bailly fait des merveilles et les couleurs sont très bonnes et collent bien à l'univers et aux dessins. A AVOIR.

28/11/2002 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5
Couverture de la série Chroniques du temps de la vallée des Ghlomes
Chroniques du temps de la vallée des Ghlomes

J'ai les deux premiers que Soleil a édités (ou plutôt réédité après Dargaud) malheureusement, impossible de mettre la main sur les tomes suivants et c'est dommage, car l'humour est vraiment décapant et le dessin assez original.

28/11/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Chobits
Chobits

Pour avoir lu les trois premiers tomes de ce manga, je peux vous assurer que malgré un apparent manque d’originalité, il s’avère passionnant. En gros le sujet en est : « Les androïdes rêvent-ils de mouton électrique ? » (dixit Philip K. Dick). Une androïde peut-elle tomber amoureuse de son propriétaire et réciproquement. Tout cela est évidement très « fleur bleue » et repose sur une vision ironique de la « femme-objet ». A la lecture, on se dit que ce manga est bel et bien destiné à un public de puceaux (y’a une genre pour ça au japon). Mais malgré toutes les similitudes de ce manga avec d’autres, j’ai été passionné par son sujet et la grande sensibilité qui s’y exprime. A partir d’une base commune à beaucoup d’autres séries, il y a ici vraiment un « plus » qui fait toute la différence. La série prend aussi pour sujet la société humaine et ses liens distendus par les machines et certains passages nous valent de belles réflexions sur la solitude moderne et les rapports entre l’homme et la machine. Pour ne rien gâcher, le dessin est vraiment très beau! Bonne idée, donc, de publier ce petit bijou en français, dont je suis impatient de lire la suite. La série animée est pas mal, sans atteindre le niveau du manga... Par contre la version doublée française est abominable... La voix qu'ils ont filé à Chii est insupportable...

27/11/2002 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série Le Grand Large
Le Grand Large

Le gros délire, cette série:) Les auteurs nous fournissent ici une oeuvre complètement déjantée, aussi bien au niveau du scénario que de l'aspect graphique de l'ensemble. Comme le souligne Kael, qui m'a justement conseillé cet album (merci ! :D), le vocabulaire des différents protagonistes vaut à lui seul le détour, tellement il est typique, et hilarant parfois. Tout va à 100 à l'heure, le scénario est à la fois dense et actif, et le sujet traité vraiment original ! On s'attache aux différents personnages malgré leur coté completement déjanté, limite agressif, et on découvre leur "cavale" (un bien grand mot tout de même) avec beaucoup de plaisir. Les événements s'enchainent vite, et la narration est assez originale, ponctuée de Flashback sympas. Le dessin de Cazaux est assez fort, lui aussi. On y retrouve quelques inspirations (le trait me fait penser un peu a celui d'"Aimé Lacapelle", la couleur à celle de tronchet dans "les damnés de la terre", en un peu moins criarde), et il convient parfaitement au dessin. L'utilisation des couleurs est très intelligente, en tons unis, qui permettent de définir des ambiances qui collent vraiment au scénar et au dessin ! La suite et fin de cette série (le tome 2, donc) ne sortira pas avant 2004... patience !

27/11/2002 (modifier)
Par Fubuki
Note: 4/5
Couverture de la série Toussaint 66
Toussaint 66

Toussaint 66, un véritable chef d'oeuvre selon moi, le défi qu'a relevé Kris et Lamanda est plus que réussi. Le scénario de Kris est captivant, bourré de poésie...et les dessins de Lamanda, en noir et blanc sont vraiment impécables, rien à redire ! Une BD a petit format, made in Delcourt et quand je dis ça ça veut dire que c'est de la bonne BD, toutes les BD's encrages que g lu pour l'instant ont été une très bonne surprise, Toussaint 66 en fait partie... Le scénario est, selon moi, le principal avantage de cette série...basé sur des faits à peu près réel : celle des oncles du scénariste, condensé en un seul personnage : Toussaint. CE dernier viens de perdre sa mère qu'il a vu très rarement car il s'est engagé dans l'armée en Afrique, un joyeux patrouilleur. Voilà que Toussaint se retrouve dans un long périple, celui de faire le deuil de sa "Mamita" et comprendre le passé. Et finit par rencontrer un évènement imprévu : l'amour. Les sentiments des personnages sont dévoilé au grand jour et la grosse brute qu'est Toussaint nous devient sympathique à la longue, les réactions sont totalement naturelle, le cadre de l'histoire par lui-même est magique, dans une Afrique où l'on fait la connaissance de différentes tribus aux moeurs les plus bizarres qu'elles soient. Toussaint est rattrappé par son passé et c'est avec beaucoup de nostalgie que l'on referme cet album, celle du passé de Toussaint qui se retrouve maintenant seule, n'ayant pas profité de ses êtres les plus chers...Ce qui fait la force de ce tome est le rythme que donne à l'histoire Kris, par exemple le début qui est très dynamique et d'autre passage où il laisse le temps. Vraiment un très belle album au niveau scénaristique ! Les dessins de Lamanda sont impécables, j'aime beaucoup. Il ne se prend pas du tout au sérieux et commence d'ailleurs sa caarière de dessinaeur dans l'ombre, si je puis dire, avec une BD chez Delcourt Encrages, je ne suis pas là en train d'insulter cette maison d'édition mais je veux dire que c'est pas la plus lu de toutes les collections de chez Delcourt. Décidemment je suis tombé amoureux du noir et blanc, un véritable art selon moi, qui est aussi dur que la mise en couleur, voir meême plus. Ca m'a toujours fasciné de voir le résultat d'une planche réalisé avec un crayon de papier et avec deux couleurs : noir et blanc. A chaque fois je me rends compte du talent qu'il faut pour maîtriser correctement cet effet de style. Lamanda relève de défi haut la main. Son trait, bien particulier, assez gras a su me charmer, avec ses courbes onduleuses, fluides. Tout est parfaitement maîtrisé quelques planches comme par exemple celle où la fumée de la cigarette de Toussaint forme sa bien-aimée...époustouflant ! Le cadrage est parfait, souvent avec un fond sur double page et des cases qui viennent s'y greffer, vraiment agréable à lire. Vous l'aurez certainement compris, j'ai été emballé par cette série, et au moment ou j'écris ces lignes je me demande encore si je dois mettre 4/5 ou 5/5...une seconde lecture tranchera...

27/11/2002 (modifier)
Par Fubuki
Note: 4/5
Couverture de la série Le Temps des Bombes
Le Temps des Bombes

"Le temps des bombes" est une BD qui se déroule en pleine révolution industrielle, connu bien-sûr pour son essor technologique et économique. Mais il ne fait pas oublier qu'à côté de ça sont nés nos systèmes politiques actuelles, si le capitalisme s'est imposé dans un premier temps, c'est après son premier échec, première crise économique qu'il a commencé à être contesté, ainsi sont nés les revendication, les luttes contre le capitalisme. D'un côté le communisme et de l'autre l'anarchisme avec dans chaque pays un représentant clé, comme Proudhon ou Bakounine, c'est cela que nous illustre Moynot : la montée de l'anarchisme qui est finit par devenir une utopie, il n'oublie de mettre en avant le côté le plus négatif de ce système politique, la prise du pouvoir (selon moi...). Car il ne faut pas oublier, qu'à côté de ce monde utopique, sans dieux et lois, les anarchistes prônent les actes terroristes pour arriver à réaliser leur rêve....n'est ce pas un peu contradictoire ? dire que l'on veut libérer l'homme de tous les vices qui les entourent et de l'autre les tuer ? Bref, Moynot a su mettre en avant le point que beaucoup oublit en se disant anarchiste pour faire jolie et avoir la classe... Nous sommes alors plongé dans le vieux Paris au coeur même d'un groupe de jeune anarchiste, plus que déterminés. Chaque personnage a son propre caractère, sans, comme l'a dit Kael tomber dans la caricature. Ils semblent tellement humains ! Chacuns ont une vision assez différente de l'anarchisme, du moins Augustin (le héros), qui est selon moi le plus résonnable de tous qui demande que l'on accède à ce système politique par obligeatoirement par la force mais aussi par la propagande, c'est un peu la tête pensante du groupe, mais comme tous il a ses moments de folies et voyant que le danger est partout autour de lui, il agit, lui aussi...La première partie, voir même la deuxième est surtout axé sur l'anarchisme, les idéaux etc puis au tome 3 viens la suite de leur échec, la création d'une vie en communauté...Mais les héros semblent être poursuivis par l'échec, tout comme l'anarchisme, il faut croire...Et à côté de cela il y a une jolie histoire d'amour comment se mèle la lutte contre le capitalisme et l'amour, une passion que l'on ne peut éviter. Bref, un scénario très travaillé qui ne manque pas de rythme, il y avait moyen de faire plus de tomes, mais moi ça me convient. Un régal du début à la fin ! Les dessins de Moynot sont très simpliste, son style est clair, épuré mais c'est un véritable régal pour les yeux. Les illustrations passent derrière le scénario dans ce genre de BD selon moi. Il a tout de même essayé d'être le plus proche de l'histoire en dessinant un Paris de la fin du XIXe siècle...Bref, c'est une BD qui se lit surtout pour son scénario qui ne manque pas d'originalité, les amoureux de l'anarchisme pourront y trouver leur bonheur et les autres aussi...

27/11/2002 (modifier)
Par Fubuki
Note: 4/5
Couverture de la série Nuit Noire
Nuit Noire

Ca c'est du polar comme je l'aime, je ne suis portant pas un grand adepte de ce genre de BD, mais là...il faut l'avouer c'est très bon. C'est la première fois que je lis un Policier de Chauvel, les seuls séries que j'ai lu de lui se limite à "Arthur" et..."Arthur", donc c'est sûr que j'ai de quoi être surpris, c'est un style totalement différent. On m'avait dit que ça spécialité c'était le Polar...je confirme ! Et au dessin : Lereculey. Bref, un couple déjà croisé. C'est alors leur première aliance pour une série. Bon, "Nuit Noire" existe en trois tomes couleurs mais la version Intégrale noir et blanc est vraiment très bonne aussi (et surtout moins chère :))... C'est un simple fait diver qui nous est présenté, comme on peut lire tous les jours dans les jounaux : un homme, Joël, a tué deux flics. Classique me direz-vous. Mais ce qui devient interessant c'est ce qu'en fait Chauvel, il décortique tous les faits et geste de ce meutrier ainsi que de son meilleur ami qui agit avec lui : Marc. L'enfance, l'adolescence, la vingtaine il nous retrace toute la vie de Joey pour que le lecteur se fasse lui-même une idée sur son cas, ses cironstances attenuantes etc et bien sûr qu'il comprenne ce qui l'a mené à devenir ce qu'il est. Une multitude de petits récits interviennent : la jugement, l'action par elle-même, les flash-back, tout ça est finement mené.Ce qui est surtout remarquable dans cette série c'est la fin, la façon dont Chauvel clos la série, une double interrogation...Ce qui nous prouve que tout ça est vraiment bien orchestré, bien huilé...On ne peut pas dire qu'il y ai énomément de dialogues où qu'ils soient des grandes interrogations humaines, très classique : des dialogues (que quand ils s'imposent). C'est dynamique et le début est admirable on commence in medias res et c'est ensuite que les explications arrive, ça ne manque pas de punch...Chauvel entant qu'auteur de polar : j'approuve et je tente ses autres productions ! Les dessins de Lereculey sont à l'image de ceux d'"Arthur", c'est-à-dire impécables, personnalement j'aime beaucoup son syle. Bon, c'est pas hyper original mais son trait est efficace, les visages sont expressifs, comme il le faut et il met parfaitement en image ce récit policier. C'est sûr que ça change des épées, et des grosses brutes d'Arthur... A noter que la version noire et blanc est voir même meilleure car il n'y a pas se problème de délimitation, j'ai lu ça d'une traîte et selon moi il n'y a aucun interet que d'avoir trois tomes...

27/11/2002 (modifier)
Par Fubuki
Note: 4/5
Couverture de la série Ingrid
Ingrid

Piur être franc j'ai préféré cette série à "Tante Henriette ou l'éloge de l'avarice" qui s'incrit dans le même genre : histoire de la famille de l'auteur. Isabelle Dethan. Nous avons ici une vision assez particulière et rare de l'Allemagne dans les années de Guerre : leur défaite. Tout cela à travers les yeux d'une petite fille de 8 ans... On y découvre toute la naïveté enfantine qui nous attendrie tous. Des êtres aussi frêles, innocents, lancés dans un conflit qu'ils ne peuvent arrêter et qu'ils sont obligé de vivre...malgré eux. Le scénario est vraiment parfait, attendrissant à souhait, vous allez me dire que ça ne suffit pas pour faire une BD "Franchement bien" et bien il faut croire qu'avec Dethan c'est possible. Elle se met dans la peaux de cette Ingrid et nous rapporte toutes ses impression, la façon dont elle vit cette situation tout en y ajoutant une petite pointe de fantaisie, en voyant l'évolution de la jeune héroïne, ses jeux, ses rapports avec les autres enfants. Elle nos décrit comme elle le peut la guerre qu'elle ne voit pas mais dont elle entend parler. Tout réside dans la narration qui est omniprésente, c'est Ingrid qui nous raconte des années après cette période de sa vie, avec tous les détails qui vont avec. On peut voir dans cette série deux mondes : celui de l'insouciance, des enfants et celui des adultes, la raison... Dethan mais en second plan ce dernier pour laisser place à se "témoignage" plus qu'original... Les dessins d'Isablle Dethan sont parfaits, pour tout dire je n'avais jamais lu une BD de cet auteur et je suis agréablement surpris. Elle est selon moi l'une des meilleurs auteurs de BD féminin. Les dessins sont soignés et la teinte est interessante, sépia, comme si ces vieilles histoires ressortent du passé, vieillies, comme les photos...Bref, un petit régal, pas comparable à des Bd's du style Cédric etc:)

27/11/2002 (modifier)