En lisant le début j'étais pas super emballée...Je trouvais les dessins moyens, bien mais sans plus, et je sentais venir encore (et encore et toujours) une banale histoire de vampires enfin un truc cucul, quoi !
Mais ici point de vampires...des STRYGES !!! Et voilà comment que ça change tout !!! Si je persiste pour le banal des dessins dans le premier tome, je trouve qu'il y a une certaine évolution dans la suite, le trait devenant plus lisse, plus rond et plus assuré. Bref, un dessin agréable, et de belles couleurs par dessus, c'est du tout bon pour moi...:)
Mais l'histoire, L'HISTOIRE...Une petite tuerie quand meme ! Un bon suspense et une enquete aux multiples ramifications bien menée... La multitude de personnages principaux nous permet de suivre plusieurs pistes et plusieurs points de vue, nous plongeant plus profondement dans l'ambiance ! De plus j'aime beaucoup la discrétion par apport aux stryges, c'est à dire que pendant longtemps à part une ombre et un dessin on en sait pas plus sur les créatures qui sont au centre des investigations... Ce qui fait que j'aime aussi la fin qui reste très ouverte et sans véritables compléments d'information tant sur le devenir des protagonistes que sur le passé et le futur des Stryges...
Que dire sur Boule et son chien Bill (ainsi que de Caroline, Pouf et les autres) ?…je vais tâcher de ne pas être trop long car, après tout, « les avis les plus courts sont (parfois) les meilleurs ».
En fait, Roba nous révèle ici tout son talent ou plutôt ses talentS ! Roba est tout d’abord un excellent « raconteur » de belles histoires. Il sait émouvoir son public avec des « gags » plus touchants que drôles. Ensuite, Roba est un dessinateur qui à su développer son propre style. Son coup de « plume » retranscrit admirablement bien le côté « tendre » de ses scénarii.
Le succès de la série tient pour beaucoup aux « mimiques » irrésistibles de Bill (quel observateur ce Roba !).
Un chef d'oeuvre, voila mon avis...
D'abord, les dessins sont absolument superbes, des décors de campagne Française aux mystérieuses îles écossaises en passant par les vues de Grenade, on reste scotchés!!! Les éclairages sont très réussis, il n'y a qu'à voir les vues de la caverne du deuxième tome, et les couleurs rendent à merveille les atmosphères. On a pas besoin de date ou d'indication de lieu, le dessin dit tout.
Ensuite la BD est très étudiée, les recherches historiques sont très fouillées, il n'y a aucune fausse note. Malgré cette richesse qui aurait pu se révéler une entrave au scénario en le rendant un poil ennuyeux (trop historique au goût de certains), Dorison manie avec habileté les différents aspects du scénario tantôt ésotérique, policier, historique et j'en passe, usant avec maestria des références: le héros me rappelle un certain Sean Connery qui à lui-même joué dans un film moyennageux tiré d'un chef d'oeuvre d'Umberto Eco, l'île écossasise me rappelle un certain épisode de Tintin... Personnelement, j'aime beaucoup la personnalité du héros mi-ange, mi-démon, plein d'ambigüité. Bref, il y a énormément de travail...
Vous l'aurez compris, avec des dessins superbes, un scénario très travaillé et prenant, et énormément d'autres choses (les "méchants" sont très noirs, implacables et mystérieux, presque vampiresques, je kiffe...), Le Troisième Testament est une réussite quasi total. Quasi car à peine peut on déplorer un manque de soin dans les dessins du dernier tome et parfois une chute un peu trop évidente dans les clichés, mais franchement, est-ce bien l'essentiel???
A ne pas manquer...
Calvin & Hobbes est ma BD culte, au tel point que pour moi il y a eu un 'avant c&h' et un 'après c&h'. J'ai eu en plus la chance de découvrir cette BD en cours d'anglais, et donc directement en VO. Je recommende vivement la version originale, car la version française a été.. on pourrait presque dire expurgée, dans le sens ou elle a été traduite de façon à correspondre à des lecteurs plus jeunes (la même chose a déjà été faite avec les Peanuts, c'est dommage). La traduction simplifie les phrases, quand elle ne les transforme pas tout à fait pour faire plus européen (le beurre de cacaouète se transforme comme par magie en nutella..) ou pour atténuer des reflexions trop pessimiste (et pourtant, c'est ainsi tout une facette de la BD qui disparait). Ceci est d'autant plus dommage que je ne suis pas persuadée que cette BD convienne bien pour des enfants. Il me semble qu'il faut avoir un certain recul pour comprendre nombre des strips. La chose qui m'a définitivement fachée avec la traduction francaise est la phrase (je dis de tête) 'i wish i was a latchkey kid' qui pourrait être traduit par 'je voudrais rentrer le premier à la maison' et qui a été traduit par 'je voudrais avoir un nounours'. Un vrai scandale! :) Enfin, il faut que j'arrête de râler. Calvin & Hobbes est une BD amusante, profonde, les dessins sont simples mais impressionnants de diversité (aaah, les mimiques de calvin!). Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines critiques, je ne trouve pas que les derniers tomes soient moins bons, ils sont peut-être moins amusants, plus sombres.. Et puis les derniers strips en couleur sont formidables, magiques...
Le scénario est très fort avec une histoire simple.
Ce One Shot est un livre rare où, derrière la somptuosité sensuelle du graphisme d’Annie Goetzinger, il y a comme un sanglot retenu. Ca fait mal et c' est si bon. Comme la vie même.
L’émotion y est archi présente.
Encore une œuvre magnifique d’Annie Goetzinger, comme elle sait si bien le faire.
Un 4/5 mais ...un petit 4/5 par rapport aux autres oeuvres de Florence Magnin.
Mais un 4/5 mérité car le graphisme est beau et le scénario très sympathique et plein de vie...
A mon avis...Florence Magnin est une grande de la BD. Le plaisir est toujours présent à la lecture...
J'ai lu cet album sans même avoir eu le moindre avis ou conseil, persuadé que Florence Magnin ne pouvait faire que de bons albums (cf L'héritage d'Emilie ou L'Autre Monde), et je ne peux que dire que j'ai eu raison !
Ces 2 albums sont tout simplement extraordinaires.
Le dessin de Florence Magnin est somptueux, du début à la fin, tout en finnesse. La couleur directe est maitrisée, aucune page n'est décevante.
Et l'histoire en elle même me rappelle les romans de pirates que je lisais étant petit. Tout y est : le coté romanesque de la chose bien sur, le vaisseau fantôme, le fantastique autour de la mort et son image, les batailles, la fin sans happy end, bref, c'est un pur moment de bonheur.
2 albums indispensables pour les amateurs de pirates et d'aventure. C'est vraiment au dessus du lot.
Eric Libergé est vraiment un bon!
Le dessin et la mise en couleur sont trés bien fait et dessert à merveille le scénario classique(+ que le dernier Marduck).Quelle ambiance glauque...
Franchement c'est une réussite.
A conseiller!!!!!
Une vraie histoire de pirate dans un univers servi par un graphisme unique! Je soulignerais l'intelligence du choix qui consiste à faire tenir l'histoire en deux tomes: l'action ne se relâche pas et la fin est... une belle fin!
Le genre de BD qu'on met longtemps à refermer...
Gorn (dont le second cycle est en préparation, aux dires même de l'auteur) avait révélé Tiburce Oger comme un scénariste de talent, dont le lyrisme et le romantisme avaient donnés une originalité bien particulière à ses oeuvres. Scénariste, donc, mais doublé d'un illustrateur dont la maitrise de la couleur directe avait impressionné la plupart d'entre nous, surtout sur la fin du premier cycle.
Oger nous propose donc ici un contexte radicalement différent (on quitte un monde d'Heroic Fantasy pour fouler du pied les déserts poussiereux du far-west) pour une aventure qui elle aussi, dépasse les simples duels au Colt pour nous transporter dans un lyrisme qui confirme décidemment le style de l'auteur.
Et dieu sait s'il est dur de creer le romantisme sans tomber dans l'eau de rose ! Oger est ici fort, très fort, à tel point que l'on referme chacun des tomes de la série avec un petit sentiment de malaise, spécialement à la fin du second opus, vraiment très dur.
Les différents personnages des séries de Tiburce Oger ont tous cette force narrative, cette empathie qui fait que l'on ce lie indubitablement à ces héros, dont le simple comportement, décrit avec tant de minutie (scénaristique ou graphique)... La perte de l'un d'entre eux n'en est donc que plus dure pour le lecteur.
Bien sûr, une série comme la Piste des Ombres n'est pas à lire devant la tv, dans le dérangement, etc. Une immersion totale du lecteur est nécessaire pour que la magie des sentiments exprimés par les différents héros oppère parfaitement.
Attention toutefois ! Là ou les quelques pointes d'humour de Gorn rendaient la lecture de l'ensemble beaucoup plus légère, La piste des ombres est vraiment, vraiment sombre... certaines situations peuvent tout au plus amuser, mais l'ensemble de l'oeuvre est vraiment noire...
Le style graphique de l'auteur a quant à lui fait un grand bond en avant. Les couleurs sont encore plus sures, le trait encore plus affirmé qu'auparavant.
Mais le plus impressionnant reste le dynamisme des scènes, tout simplement hallucinant. Les scènes à cheval sont par exemple tout simplement bluffantes, et confirment Oger comme un des plus grands illustrateurs actuels, ne serait-ce que par son sens de la mise en scène.
La piste des ombres est à mon sens LE chef d'oeuvre de Tiburce Oger... carrément indispensable !!!
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Le Chant des Stryges
En lisant le début j'étais pas super emballée...Je trouvais les dessins moyens, bien mais sans plus, et je sentais venir encore (et encore et toujours) une banale histoire de vampires enfin un truc cucul, quoi ! Mais ici point de vampires...des STRYGES !!! Et voilà comment que ça change tout !!! Si je persiste pour le banal des dessins dans le premier tome, je trouve qu'il y a une certaine évolution dans la suite, le trait devenant plus lisse, plus rond et plus assuré. Bref, un dessin agréable, et de belles couleurs par dessus, c'est du tout bon pour moi...:) Mais l'histoire, L'HISTOIRE...Une petite tuerie quand meme ! Un bon suspense et une enquete aux multiples ramifications bien menée... La multitude de personnages principaux nous permet de suivre plusieurs pistes et plusieurs points de vue, nous plongeant plus profondement dans l'ambiance ! De plus j'aime beaucoup la discrétion par apport aux stryges, c'est à dire que pendant longtemps à part une ombre et un dessin on en sait pas plus sur les créatures qui sont au centre des investigations... Ce qui fait que j'aime aussi la fin qui reste très ouverte et sans véritables compléments d'information tant sur le devenir des protagonistes que sur le passé et le futur des Stryges...
Boule & Bill
Que dire sur Boule et son chien Bill (ainsi que de Caroline, Pouf et les autres) ?…je vais tâcher de ne pas être trop long car, après tout, « les avis les plus courts sont (parfois) les meilleurs ». En fait, Roba nous révèle ici tout son talent ou plutôt ses talentS ! Roba est tout d’abord un excellent « raconteur » de belles histoires. Il sait émouvoir son public avec des « gags » plus touchants que drôles. Ensuite, Roba est un dessinateur qui à su développer son propre style. Son coup de « plume » retranscrit admirablement bien le côté « tendre » de ses scénarii. Le succès de la série tient pour beaucoup aux « mimiques » irrésistibles de Bill (quel observateur ce Roba !).
Le Troisième Testament
Un chef d'oeuvre, voila mon avis... D'abord, les dessins sont absolument superbes, des décors de campagne Française aux mystérieuses îles écossaises en passant par les vues de Grenade, on reste scotchés!!! Les éclairages sont très réussis, il n'y a qu'à voir les vues de la caverne du deuxième tome, et les couleurs rendent à merveille les atmosphères. On a pas besoin de date ou d'indication de lieu, le dessin dit tout. Ensuite la BD est très étudiée, les recherches historiques sont très fouillées, il n'y a aucune fausse note. Malgré cette richesse qui aurait pu se révéler une entrave au scénario en le rendant un poil ennuyeux (trop historique au goût de certains), Dorison manie avec habileté les différents aspects du scénario tantôt ésotérique, policier, historique et j'en passe, usant avec maestria des références: le héros me rappelle un certain Sean Connery qui à lui-même joué dans un film moyennageux tiré d'un chef d'oeuvre d'Umberto Eco, l'île écossasise me rappelle un certain épisode de Tintin... Personnelement, j'aime beaucoup la personnalité du héros mi-ange, mi-démon, plein d'ambigüité. Bref, il y a énormément de travail... Vous l'aurez compris, avec des dessins superbes, un scénario très travaillé et prenant, et énormément d'autres choses (les "méchants" sont très noirs, implacables et mystérieux, presque vampiresques, je kiffe...), Le Troisième Testament est une réussite quasi total. Quasi car à peine peut on déplorer un manque de soin dans les dessins du dernier tome et parfois une chute un peu trop évidente dans les clichés, mais franchement, est-ce bien l'essentiel??? A ne pas manquer...
Calvin et Hobbes
Calvin & Hobbes est ma BD culte, au tel point que pour moi il y a eu un 'avant c&h' et un 'après c&h'. J'ai eu en plus la chance de découvrir cette BD en cours d'anglais, et donc directement en VO. Je recommende vivement la version originale, car la version française a été.. on pourrait presque dire expurgée, dans le sens ou elle a été traduite de façon à correspondre à des lecteurs plus jeunes (la même chose a déjà été faite avec les Peanuts, c'est dommage). La traduction simplifie les phrases, quand elle ne les transforme pas tout à fait pour faire plus européen (le beurre de cacaouète se transforme comme par magie en nutella..) ou pour atténuer des reflexions trop pessimiste (et pourtant, c'est ainsi tout une facette de la BD qui disparait). Ceci est d'autant plus dommage que je ne suis pas persuadée que cette BD convienne bien pour des enfants. Il me semble qu'il faut avoir un certain recul pour comprendre nombre des strips. La chose qui m'a définitivement fachée avec la traduction francaise est la phrase (je dis de tête) 'i wish i was a latchkey kid' qui pourrait être traduit par 'je voudrais rentrer le premier à la maison' et qui a été traduit par 'je voudrais avoir un nounours'. Un vrai scandale! :) Enfin, il faut que j'arrête de râler. Calvin & Hobbes est une BD amusante, profonde, les dessins sont simples mais impressionnants de diversité (aaah, les mimiques de calvin!). Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines critiques, je ne trouve pas que les derniers tomes soient moins bons, ils sont peut-être moins amusants, plus sombres.. Et puis les derniers strips en couleur sont formidables, magiques...
Barcelonight
Le scénario est très fort avec une histoire simple. Ce One Shot est un livre rare où, derrière la somptuosité sensuelle du graphisme d’Annie Goetzinger, il y a comme un sanglot retenu. Ca fait mal et c' est si bon. Comme la vie même. L’émotion y est archi présente. Encore une œuvre magnifique d’Annie Goetzinger, comme elle sait si bien le faire.
Mary la Noire
Un 4/5 mais ...un petit 4/5 par rapport aux autres oeuvres de Florence Magnin. Mais un 4/5 mérité car le graphisme est beau et le scénario très sympathique et plein de vie... A mon avis...Florence Magnin est une grande de la BD. Le plaisir est toujours présent à la lecture...
Mary la Noire
J'ai lu cet album sans même avoir eu le moindre avis ou conseil, persuadé que Florence Magnin ne pouvait faire que de bons albums (cf L'héritage d'Emilie ou L'Autre Monde), et je ne peux que dire que j'ai eu raison ! Ces 2 albums sont tout simplement extraordinaires. Le dessin de Florence Magnin est somptueux, du début à la fin, tout en finnesse. La couleur directe est maitrisée, aucune page n'est décevante. Et l'histoire en elle même me rappelle les romans de pirates que je lisais étant petit. Tout y est : le coté romanesque de la chose bien sur, le vaisseau fantôme, le fantastique autour de la mort et son image, les batailles, la fin sans happy end, bref, c'est un pur moment de bonheur. 2 albums indispensables pour les amateurs de pirates et d'aventure. C'est vraiment au dessus du lot.
Tonnerre Rampant
Eric Libergé est vraiment un bon! Le dessin et la mise en couleur sont trés bien fait et dessert à merveille le scénario classique(+ que le dernier Marduck).Quelle ambiance glauque... Franchement c'est une réussite. A conseiller!!!!!
Mary la Noire
Une vraie histoire de pirate dans un univers servi par un graphisme unique! Je soulignerais l'intelligence du choix qui consiste à faire tenir l'histoire en deux tomes: l'action ne se relâche pas et la fin est... une belle fin! Le genre de BD qu'on met longtemps à refermer...
La Piste des Ombres
Gorn (dont le second cycle est en préparation, aux dires même de l'auteur) avait révélé Tiburce Oger comme un scénariste de talent, dont le lyrisme et le romantisme avaient donnés une originalité bien particulière à ses oeuvres. Scénariste, donc, mais doublé d'un illustrateur dont la maitrise de la couleur directe avait impressionné la plupart d'entre nous, surtout sur la fin du premier cycle. Oger nous propose donc ici un contexte radicalement différent (on quitte un monde d'Heroic Fantasy pour fouler du pied les déserts poussiereux du far-west) pour une aventure qui elle aussi, dépasse les simples duels au Colt pour nous transporter dans un lyrisme qui confirme décidemment le style de l'auteur. Et dieu sait s'il est dur de creer le romantisme sans tomber dans l'eau de rose ! Oger est ici fort, très fort, à tel point que l'on referme chacun des tomes de la série avec un petit sentiment de malaise, spécialement à la fin du second opus, vraiment très dur. Les différents personnages des séries de Tiburce Oger ont tous cette force narrative, cette empathie qui fait que l'on ce lie indubitablement à ces héros, dont le simple comportement, décrit avec tant de minutie (scénaristique ou graphique)... La perte de l'un d'entre eux n'en est donc que plus dure pour le lecteur. Bien sûr, une série comme la Piste des Ombres n'est pas à lire devant la tv, dans le dérangement, etc. Une immersion totale du lecteur est nécessaire pour que la magie des sentiments exprimés par les différents héros oppère parfaitement. Attention toutefois ! Là ou les quelques pointes d'humour de Gorn rendaient la lecture de l'ensemble beaucoup plus légère, La piste des ombres est vraiment, vraiment sombre... certaines situations peuvent tout au plus amuser, mais l'ensemble de l'oeuvre est vraiment noire... Le style graphique de l'auteur a quant à lui fait un grand bond en avant. Les couleurs sont encore plus sures, le trait encore plus affirmé qu'auparavant. Mais le plus impressionnant reste le dynamisme des scènes, tout simplement hallucinant. Les scènes à cheval sont par exemple tout simplement bluffantes, et confirment Oger comme un des plus grands illustrateurs actuels, ne serait-ce que par son sens de la mise en scène. La piste des ombres est à mon sens LE chef d'oeuvre de Tiburce Oger... carrément indispensable !!!