Y'a rien a dire !!! Asterix c'est un humour IRRESISTIBLE !!! de 5 a 99 ans.
a vrai dire, tout ça, c'est déjà dit et ce n'est pas pour ca que je voulais écrire ce commentaire. Mais pour supplier Uderzo d'enterrer la série maintenant PAR PITIE !!! il faut arrêter de prolonger indefiniment les séries, parce qu'on retombe irresistiblement dans les albums marketings (asterix et latraviata) qui tuent l'intrêt de la série. Une serie doit avoir un début et une fin !!! Ce qui ne veux pas dire que les héros doivent imperativement mourir a la fin de la série !!! attention
un petit mot pour la fin: Astérix c'est génial mais pour que ça le reste STOOOOOOOOOOOP
On tient ici un western culte, vraiment différent de tous les classiques du genre. Vous pouvez difficilement vous tromper en achetant cette bd. Bravo Marini !
J'aime mieux l'histoire en 2 tomes que l'intégrale : les couvertures des albums mettent plus cette série en valeur
Cette BD est une absolue réussite et ce en grande partie grâce au talent de son scénariste!!! Jamais un scénario ne m'avait autant tenu en haleine depuis le Troisième Testament. Le voile de mystère qui entoure à la fois l'histoire et les créatures est tellement bien rendu qu'à la fois, on ne se lasse pas et on n'en apprend pas trop trop vite... J'aime cette manière de ne rien expliquer, de toujours laisser le lecteur seul apte à interpréter ce qu'il voit...
Perso, j'adore le dessin, détaillé, soigné... Les Stryges, les rares fois où ils apparaissent, sont impressionnants. Et en plus, Guérineau est très sympathique lors de ses dédicaces, ce qui, ma foi, ne gâche rien.
Vous l'aurez compris, Le Chant des Stryges, c'est un chef-d'oeuvre et si ça fait un moment que vous vous lassez des scénarios archi-déjà-vus-et-répetés, je vous conseille celui là... Et soyez attentifs aux clins d'oeils qui se sont glissés dans les pages...
Une petite leçon d'Histoire avec de beaux graphismes... Une introduction qui donne le contexte pour ceux qui ne connaissent pas bien cette période, et une partie documentaire (à la fin) qui satisfait le désir d'en savoir plus après la lecture.
Cette BD met en évidence un malaise : le lecteur est balloté dans les contradictions de cette guerre (entre autres conflits dans les 2 camps), les teintes monotones renforcent l'impression de fatigue et le manque d'horizon et de but que devaient ressentir les acteurs à l'époque.
Bref, une ambiance très bien rendue, une histoire qui donne envie d'en savoir plus... A conseiller, en particulier je pense à ceux qui en savent très peu sur la guerre d'Algérie comme moi.
Le tandem Widenlocher/Achdé fonctionne bien et nous propose ici un très bel album orienté « jeunesse » mais qui n’est pas « enfantin » pour autant !
Les gribouillis de Widenlocher sont aussi « bien foutus » que dans les autres séries dont il signe les dessins. Le scénario est captivant, dépaysant et surtout truffé de « clin d’œil » (notamment avec le Marsupilami). :)
Je ne peux donc que conseiller fortement sa lecture.
Cependant, je ne conseille pas son achat ! Pourquoi ? Hé bien tout simplement parce qu’il s’agit d’une série prévue en plusieurs tomes et que pour l’instant seul le premier est sorti….en 1997. Cela fait donc 5 ans que j’attend la suite…j’ai lu sur le net que le 2e tome est en préparation (je demande à voir !). :( :(
Si il y a une continuité de cette série (ce que je souhaite vraiment), son achat pourra alors s’envisager !
Une bd rare, ça faisait longtemps qu’un comics ne m’avait pas autant impressionné ! Depuis Watchmen, en fait. Même si ici, on est dans un genre résolument différent. C’est une histoire intime, familiale. Mais traitée d’une manière toute particulière. Tout, dans ce livre est hors norme : son format (à l’italienne), sa couverture qui est une liseuse dépliable géante, son dessin, qui évoque les pictogramme des mode d’emploi, son découpage qui environne parfois les 30 cases par planches, et sa drôle de manière d’articuler les cases par des conjonction « mais » « car » « ensuite »… On pourrait croire à un simple exercice de style, mais cela va beaucoup plus loin que ça. Chris Ware semble réinventer à lui tout seul et pour lui tout seul, la bande-dessinée. Comble de l’ironie, il livre même au début un mode d’emploi et des « instructions générales » dans lesquels il présente son art du pictogramme comme entièrement nouveau et déclare, sous des faux airs intellos : « Le langage de la bande dessinée peut être considéré comme le point culminant de plus de 2000 ans d’évolution de la civilisation, et comme la plus haute expression de l’accomplissement humain à venir. » Rien que ça ! Et le pire, c’est qu’à la lecture de cet intégrale des aventures de Jimmy Corrigan, on a presque envie de le croire.
Je n’irai pas par quatre chemins : c’est un chef d’œuvre ! Un truc rare, le genre de truc qu’on ne lit que quelques fois dans sa vie de bédéphile. Le talent incomparable de Chris Ware tient dans ses contradictions, ce gars est capable de vous raconter une histoire d’une tristesse absolue et de vous faire rire en même temps. Exemple : le petit Corrigan (grand-père) est très triste parce que sa grand-mère est morte, pour un gosse de 9 ans, c’est la première confrontation avec la mort. Et « paf » la lecture est interrompue par la présence d’une page qui nous présente la maison montable du petit garçon. On peut découper les formes, les coller et ça formera la maison en 3d. Comble de l’ironie, on peut même monter le petit corbillard et le petit cercueil de la grand-mère qui vient de mourir. J’étais scié par autant de cynisme.
Bref, vous aurez compris, qu’il faut lire ce « Jimmy Corrigan » ! J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai vibré à la lecture de ce comics hors norme. C’est un peu cher, mais c’est une édition intégrale, entièrement fidèle à l’originale ! Merci, monsieur Delcourt !
Attention néanmoins, si vous n'êtes pas un lecteur aventureux et prêt à découvrir une oeuvre exigeante, méfiez-vous, il faut une bonne centaine de page d'acclimatation pour se faire au style de Chris Ware. On entre dans le jeu ou pas. C'est comme ça, les chefs d'oeuvre!
Vraiment pas mal, Cette série bien particulière ! Particulière dans son approche, son format (pas un très bon plan commercial d'ailleurs : les fans de manga ne considèrent pas Nomad comme un manga, les adorateurs de la BD franco-belges ne voient pas ça comme de la BD), sa trame scénaristique.
Ne vous fiez donc pas au format, et jetez vous donc dans la lecture de ces différents tomes, qui mettent en place une intrigue complexe autour d'un concept vraiment original !
Morvan au scénario, c'est de toute façon synonyme de grande mise en scène, qui fait très bien passer le dessin de Savoia encore un peu hésitant au début de la série, mais dont l'évolution va être étonnante en seulement 5 tomes.
Les personnages sont vraiment attachants, et poursuivent tous un but personnel qui justifie la plupart de leurs actes. Pas manichéenne, cette série nous fait en effet découvrir les différentes facettes des protagonistes de l'histoire au fil de la lecture... et on n'est pas au bout de nos surprises !
L'ensemble est très bien rythmé, et nous donne envie d'en savoir plus, toujours plus. Un bon plan :)
Le dessin de Savoia est quant à lui assez fin, d'inspiration manga mais emprunt d'un style européen tout de même. Comme je l'ai déjà dis, il évoluera très vite au fur et à mesure de la série.
En bref, un premier album qui donne vraiment envie de lire la suite :)
Lucien, j'suis vraiment fan. Bon, Margerin est toujours dans les années 70 mais ça reste bien marrant. Le foot, les motos, le rockabilly, les bananes, les galères, les concerts, tout ça sent bon la nostalgie et la merguez frites. Le dessin tout en rondeurs en devient presque caricatural mais ça sied bien aux types d'histoires. Je ne suis par contre vraiment pas fan des autres perso de Margerin (Momo, Manu), je trouve que ça n'a pas le même charme.
Excellente surprise que cette petite BD d’humour pour enfants, qui m’a plus fait rire que bon nombre de BD d’humour pour adultes. Y a un côté « Trondheim pour les petits » dans Bolas Bug (signalons au passage que Parrondo a collaboré avec ledit Trondheim pour Allez raconte chez Delcourt), c’est franchement très marrant, même pour les adultes. Évidemment, c’est pas du Goossens, mais c’est léger, fin, pétillant, et a priori même les adultes devraient apprécier. Alors bien sûr, le dessin est très très simple, et il va encore se trouver des esprits chagrins pour dire que « Poh, je l’bats » ou que « Poh, j’ai un copain qui l’bat », voire que « pffff, ma p’tite cousine de 6 ans et demi fait mieux »… Moi, je trouve que ces dessins tout simples vont très bien avec les textes et qu’il n’y a pas de quoi se plaindre, un point c’est tout.
Si vous aimez Les Ineffables et/ou si vous avez des enfants et que vous voulez leur montrer que la BD ne se limite pas au zizi-caca-prout de Titeuf, jetez-vous sur ce petit album.
Encore un grand moment d’humour absurde, quelque part entre la "Rubrique-à-brac" et les Monty Python. Voilà, je sais pas quoi dire de plus, si ce n’est que si vous ne le connaissez pas encore, il serait dommage de passer à côté d’un auteur génial comme Goossens, et qu’à défaut d’être le plus drôle de ces album, celui-ci est sans doute l'un des plus, disons, « accessibles » à ceux qui, à la base, ne goûtent pas spécialement l’humour un peu particulier qu’il pratique.
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Astérix
Y'a rien a dire !!! Asterix c'est un humour IRRESISTIBLE !!! de 5 a 99 ans. a vrai dire, tout ça, c'est déjà dit et ce n'est pas pour ca que je voulais écrire ce commentaire. Mais pour supplier Uderzo d'enterrer la série maintenant PAR PITIE !!! il faut arrêter de prolonger indefiniment les séries, parce qu'on retombe irresistiblement dans les albums marketings (asterix et latraviata) qui tuent l'intrêt de la série. Une serie doit avoir un début et une fin !!! Ce qui ne veux pas dire que les héros doivent imperativement mourir a la fin de la série !!! attention un petit mot pour la fin: Astérix c'est génial mais pour que ça le reste STOOOOOOOOOOOP
l'Etoile du Désert
On tient ici un western culte, vraiment différent de tous les classiques du genre. Vous pouvez difficilement vous tromper en achetant cette bd. Bravo Marini ! J'aime mieux l'histoire en 2 tomes que l'intégrale : les couvertures des albums mettent plus cette série en valeur
Le Chant des Stryges
Cette BD est une absolue réussite et ce en grande partie grâce au talent de son scénariste!!! Jamais un scénario ne m'avait autant tenu en haleine depuis le Troisième Testament. Le voile de mystère qui entoure à la fois l'histoire et les créatures est tellement bien rendu qu'à la fois, on ne se lasse pas et on n'en apprend pas trop trop vite... J'aime cette manière de ne rien expliquer, de toujours laisser le lecteur seul apte à interpréter ce qu'il voit... Perso, j'adore le dessin, détaillé, soigné... Les Stryges, les rares fois où ils apparaissent, sont impressionnants. Et en plus, Guérineau est très sympathique lors de ses dédicaces, ce qui, ma foi, ne gâche rien. Vous l'aurez compris, Le Chant des Stryges, c'est un chef-d'oeuvre et si ça fait un moment que vous vous lassez des scénarios archi-déjà-vus-et-répetés, je vous conseille celui là... Et soyez attentifs aux clins d'oeils qui se sont glissés dans les pages...
Azrayen'
Une petite leçon d'Histoire avec de beaux graphismes... Une introduction qui donne le contexte pour ceux qui ne connaissent pas bien cette période, et une partie documentaire (à la fin) qui satisfait le désir d'en savoir plus après la lecture. Cette BD met en évidence un malaise : le lecteur est balloté dans les contradictions de cette guerre (entre autres conflits dans les 2 camps), les teintes monotones renforcent l'impression de fatigue et le manque d'horizon et de but que devaient ressentir les acteurs à l'époque. Bref, une ambiance très bien rendue, une histoire qui donne envie d'en savoir plus... A conseiller, en particulier je pense à ceux qui en savent très peu sur la guerre d'Algérie comme moi.
Woker
Le tandem Widenlocher/Achdé fonctionne bien et nous propose ici un très bel album orienté « jeunesse » mais qui n’est pas « enfantin » pour autant ! Les gribouillis de Widenlocher sont aussi « bien foutus » que dans les autres séries dont il signe les dessins. Le scénario est captivant, dépaysant et surtout truffé de « clin d’œil » (notamment avec le Marsupilami). :) Je ne peux donc que conseiller fortement sa lecture. Cependant, je ne conseille pas son achat ! Pourquoi ? Hé bien tout simplement parce qu’il s’agit d’une série prévue en plusieurs tomes et que pour l’instant seul le premier est sorti….en 1997. Cela fait donc 5 ans que j’attend la suite…j’ai lu sur le net que le 2e tome est en préparation (je demande à voir !). :( :( Si il y a une continuité de cette série (ce que je souhaite vraiment), son achat pourra alors s’envisager !
Jimmy Corrigan
Une bd rare, ça faisait longtemps qu’un comics ne m’avait pas autant impressionné ! Depuis Watchmen, en fait. Même si ici, on est dans un genre résolument différent. C’est une histoire intime, familiale. Mais traitée d’une manière toute particulière. Tout, dans ce livre est hors norme : son format (à l’italienne), sa couverture qui est une liseuse dépliable géante, son dessin, qui évoque les pictogramme des mode d’emploi, son découpage qui environne parfois les 30 cases par planches, et sa drôle de manière d’articuler les cases par des conjonction « mais » « car » « ensuite »… On pourrait croire à un simple exercice de style, mais cela va beaucoup plus loin que ça. Chris Ware semble réinventer à lui tout seul et pour lui tout seul, la bande-dessinée. Comble de l’ironie, il livre même au début un mode d’emploi et des « instructions générales » dans lesquels il présente son art du pictogramme comme entièrement nouveau et déclare, sous des faux airs intellos : « Le langage de la bande dessinée peut être considéré comme le point culminant de plus de 2000 ans d’évolution de la civilisation, et comme la plus haute expression de l’accomplissement humain à venir. » Rien que ça ! Et le pire, c’est qu’à la lecture de cet intégrale des aventures de Jimmy Corrigan, on a presque envie de le croire. Je n’irai pas par quatre chemins : c’est un chef d’œuvre ! Un truc rare, le genre de truc qu’on ne lit que quelques fois dans sa vie de bédéphile. Le talent incomparable de Chris Ware tient dans ses contradictions, ce gars est capable de vous raconter une histoire d’une tristesse absolue et de vous faire rire en même temps. Exemple : le petit Corrigan (grand-père) est très triste parce que sa grand-mère est morte, pour un gosse de 9 ans, c’est la première confrontation avec la mort. Et « paf » la lecture est interrompue par la présence d’une page qui nous présente la maison montable du petit garçon. On peut découper les formes, les coller et ça formera la maison en 3d. Comble de l’ironie, on peut même monter le petit corbillard et le petit cercueil de la grand-mère qui vient de mourir. J’étais scié par autant de cynisme. Bref, vous aurez compris, qu’il faut lire ce « Jimmy Corrigan » ! J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai vibré à la lecture de ce comics hors norme. C’est un peu cher, mais c’est une édition intégrale, entièrement fidèle à l’originale ! Merci, monsieur Delcourt ! Attention néanmoins, si vous n'êtes pas un lecteur aventureux et prêt à découvrir une oeuvre exigeante, méfiez-vous, il faut une bonne centaine de page d'acclimatation pour se faire au style de Chris Ware. On entre dans le jeu ou pas. C'est comme ça, les chefs d'oeuvre!
Nomad
Vraiment pas mal, Cette série bien particulière ! Particulière dans son approche, son format (pas un très bon plan commercial d'ailleurs : les fans de manga ne considèrent pas Nomad comme un manga, les adorateurs de la BD franco-belges ne voient pas ça comme de la BD), sa trame scénaristique. Ne vous fiez donc pas au format, et jetez vous donc dans la lecture de ces différents tomes, qui mettent en place une intrigue complexe autour d'un concept vraiment original ! Morvan au scénario, c'est de toute façon synonyme de grande mise en scène, qui fait très bien passer le dessin de Savoia encore un peu hésitant au début de la série, mais dont l'évolution va être étonnante en seulement 5 tomes. Les personnages sont vraiment attachants, et poursuivent tous un but personnel qui justifie la plupart de leurs actes. Pas manichéenne, cette série nous fait en effet découvrir les différentes facettes des protagonistes de l'histoire au fil de la lecture... et on n'est pas au bout de nos surprises ! L'ensemble est très bien rythmé, et nous donne envie d'en savoir plus, toujours plus. Un bon plan :) Le dessin de Savoia est quant à lui assez fin, d'inspiration manga mais emprunt d'un style européen tout de même. Comme je l'ai déjà dis, il évoluera très vite au fur et à mesure de la série. En bref, un premier album qui donne vraiment envie de lire la suite :)
Lucien
Lucien, j'suis vraiment fan. Bon, Margerin est toujours dans les années 70 mais ça reste bien marrant. Le foot, les motos, le rockabilly, les bananes, les galères, les concerts, tout ça sent bon la nostalgie et la merguez frites. Le dessin tout en rondeurs en devient presque caricatural mais ça sied bien aux types d'histoires. Je ne suis par contre vraiment pas fan des autres perso de Margerin (Momo, Manu), je trouve que ça n'a pas le même charme.
Bolas Bug
Excellente surprise que cette petite BD d’humour pour enfants, qui m’a plus fait rire que bon nombre de BD d’humour pour adultes. Y a un côté « Trondheim pour les petits » dans Bolas Bug (signalons au passage que Parrondo a collaboré avec ledit Trondheim pour Allez raconte chez Delcourt), c’est franchement très marrant, même pour les adultes. Évidemment, c’est pas du Goossens, mais c’est léger, fin, pétillant, et a priori même les adultes devraient apprécier. Alors bien sûr, le dessin est très très simple, et il va encore se trouver des esprits chagrins pour dire que « Poh, je l’bats » ou que « Poh, j’ai un copain qui l’bat », voire que « pffff, ma p’tite cousine de 6 ans et demi fait mieux »… Moi, je trouve que ces dessins tout simples vont très bien avec les textes et qu’il n’y a pas de quoi se plaindre, un point c’est tout. Si vous aimez Les Ineffables et/ou si vous avez des enfants et que vous voulez leur montrer que la BD ne se limite pas au zizi-caca-prout de Titeuf, jetez-vous sur ce petit album.
Laisse autant le vent emporter tout
Encore un grand moment d’humour absurde, quelque part entre la "Rubrique-à-brac" et les Monty Python. Voilà, je sais pas quoi dire de plus, si ce n’est que si vous ne le connaissez pas encore, il serait dommage de passer à côté d’un auteur génial comme Goossens, et qu’à défaut d’être le plus drôle de ces album, celui-ci est sans doute l'un des plus, disons, « accessibles » à ceux qui, à la base, ne goûtent pas spécialement l’humour un peu particulier qu’il pratique.