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Couverture de la série Soda
Soda

Soda est né de l'imagination de Tome et Warnant, et papa Tome est loin d'être un inconnu. Et oui il forme aussi avec Janry (rien à voir avec "Ca Cartoon") le dernier duo d'auteurs de "Spirou et Fantasio", donc le lecteur ne part pas en terrain inconnu. Cependant au troisième tome, 11è planche, 1ére case, c'est le drame... Warnant délaisse ses pinceaux et de même son jeune héros, heureusement Soda ne restera pas orphelin très longtemps, car se dessine déjà à l'horizon le talent du jeune Gazzotti, qui adopte sans hésitation la série... ouf. Et bien que ses débuts ne furent pas de tout repos, on peut dire qu'aujourd'hui il roule sur la route du succès (si,si), vu qu'ils en sont à leur 11é tome. L'histoire diffère selon les albums, tout en suivant un fil conducteur, vous savez... pour sa mère Soda est un prêtre, pour les autres il est lieutenant de police à New York ou comme il aime le dire juste un "flic". Bien que récurrent, les problèmes existentiels de Soda ne font que pimenter et amener une touche originale au tout. Non, le véritable intérêt se trouve dans l'action, le rythme, ainsi on enchaîne au fil des albums, prise d'otage, crimes, fusillades, passages à tabac... Et le pire c'est qu'il en redemande notre jeune flic. Soda ?! Maso ? Non je ne pense pas, quoique. Et histoire d'en rajouter une couche, il se targue d'une coéquipière très en forme(s) sachant manier le flingue et la matraque avec douceur et fermeté. Pas étonnant donc que notre pasteur, sous le charme, entretienne une douce relation platonique avec celle-ci (enfin Platon est de trop dans le dernier tome, pfft j'suis fatigué). Bon bref, dans son genre, Soda (la série) est un bon petit polar, on s'en rend compte au cours du temps Tome, de part ses productions ("Spirou", "Soda", "Berceuse Assassine") se veut le Daeninckx ou le James Ellroy de la Bd (ça dépend des références), ou peut-être le Tarantino de la Bd (beaucoup, beaucoup de prises de vue style cinématographique), mais en fait il ne s'en rapproche plus par le genre (polar) que par le style (ça reste très gentil). Cependant, il faut rappeler que Tome ne compose pas à lui seul la série (hum,hum...), car comme dit précédemment Beau-Papa Gazzotti donne vie à l'ensemble grâce à un dessin vraiment sympa, à mi-chemin entre la caricature et le réalisme, et offre sous ses coups de crayon à Soda une tête "typique" (c'est le cas de le dire), proche d'un beau gosse dans la Bd mais plus proche de elephantman dans la réalité. Bon, vous l'aurez compris, cette série est plus qu'honnête et réserve de bons moments de lecture, dû à l'humour décalé et à l'ambiance parfois noire. De plus, les albums sont selon moi de qualités constantes (mis à part le 10 un peu en deçà), en clair une bd à lire.

06/03/2003 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Blacksad
Blacksad

Je me suis laissé attirer par l'ouvrage même si je ne voulais pas l'acheter avant d'avoir des réactions sur le deuxième tome qui doit paraître dans les prochains jours. Comme l'a dit tout le monde avant moi, les dessins sont magnifiques, l'histoire un peu trop conventionnelle. Je trouve aussi que cela se lit un peu vite pour le prix ; c'est d'ailleurs cet aspect bassement matérialiste qui était la source de mon hésitation à l'acheter, mais je ne trouvais rien d'autre en bon état (quelle frustration). Tome 2 C'est toujours aussi beau, rien à dire. L'histoire se révèle un peu plus recherchée, le racisme y est très bien pointé du doigt avec l'idée de races fortes et faibles. Ca mérite presque que je mette 5, disons que c'est un très bon 4.

06/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 5/5
Couverture de la série Monsieur Noir
Monsieur Noir

Bravo ! Bravissimo ! Cette série est proprement géniale ! J'avais découvert le duo Duffaux-Griffo avec Giacomo C. et je constate qu'en plus d'associer de superbes dessins à un grand talent littéraire, ils savent aussi proposer des œuvres variées et d'une originalité incontestable ! Ambiance psychédélique, suspense, dialogues savoureux… Ce conte pour adultes ravira tous ceux qui, comme moi, aiment les ambiances noires et poétiques. A acheter, et à offrir ! (Préférez l'intégrale qui est un très beau livre)

06/03/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5
Couverture de la série Les Eternels
Les Eternels

Cet album est vraiment excellent. D'ailleurs l'idée de réaliser une BD qui se passe dans le monde du diamant, c'est assez original. Je suis vraiment resté sous le charme du dessin de Meynet. Quant à Yann il n'a plus rien à prouver de son talent. Un album vraiment bien fait !

06/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série I'll - Generation Basket
I'll - Generation Basket

Cette série décrit le quotidien d'adolescents japonais mais pourrait aussi bien se dérouler à Paris ou à New York. L'histoire est celle, universelle, du passage à l'âge adulte. Le basket n'est qu'un prétexte, le dénominateur commun qui relie les vies de ces adolescents ordinaires, confrontés comme tous les jeunes de leur âge à des choix de vie plus ou moins faciles, plus ou moins douloureux. Rien de très profond mais des histoires simples. L'auteur aborde avec finesse et pudeur les destins croisés de ses héros, et son dessin doux et réaliste est très séduisant. Cette série s'adresse, non pas aux seuls adolescents, mais à un public très large. Chacun y retrouvera un peu de sa propre vie, et sera séduit par les personnalités bien trempées des protagonistes. Une belle surprise, donc... A lire sans attendre.

06/03/2003 (modifier)
Par |fred|
Note: 5/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Pour avoir lu quelques autres oeuvres de Larcenet, je partais avec quelques à priori sur cette bd, malgré quelques personnes qui m'avaient prevenu que celle ci se démarquaient aussi bien, scénariqueent que qualitativement des autres. C'est tout à fait vrai. Effectivement, c'est une très joli histoire, dans laquelle l'humour et la gravité sont superbement alternés. Car il ne s'agit ici pas du tout d'un défouloir, mais plutôt de délivrer une fantastique tranche de vie. Il n'ya pas réellement d'action dans cette histoire, et pourtant on ne s'ennuie pas. On assiste ainsi aux reflexions, aux tourments, au desarroi d'un monsieur-presque-comme-tout-le-monde qui manque totalement de repères et de stabilité. C'est extremement touchant, et ce que je trouve très fort, c'est la manière qu'a eu Larcenet de nous faire passer d'un délire à un frisson en quelques cases. Je compte pas vraiment commenter le dessin de l'auteur pour deux raisons. La premiere, c'est qu'il est très particulier, comme pratiquement tout le monde sait ( il colle superbement à l'hisoire et à l'ambiance ) et qu'il est difficile d'être objectif dessus, la deuxieme, c'est qu'il m'est apparu comme très secondaire devant la force de narration. On peut tout de même noter quelques plans bien choisis et une bonne utilisation, comme Pierh l'a souligné, de l'alternance entre planches pour l'action, et planches pour les souvenirs. Pour finir, je dirai que la scéne final avec le vieux, est splendide, dure certes, car elle renforce encore ce sentiment de perdition dans lequel semble coulé Marco, mais percutante par le message délivré. A vous de vous faire votre propre opinion mais j'ai été personnelement conquis

05/03/2003 (modifier)
Par myriam
Note: 5/5
Couverture de la série Le Prince de la Nuit
Le Prince de la Nuit

Pour ma part je ne connaissais pas du tout la série avant de tomber par hasard sur la couverture du dernier tome. intrigué j'ai ouvert au hasard et j'ai tout de suite reconnu le style inimitable de yves swolfs (je fan depuis le début de "Durango"). Il apporte ici le même traitement que dans sa série western spaghetti. Un traitement classique et cinématographique. autant dans durango on a l'impression de voir un sergio leone, autant avec cette histoire de vampire on se retrouve en terrain connu. je viens de lire les trois premiers volume (dévorer avec l'avidité d'un vampire meme) et je trouve ça vraiment bon. les dessins sont parfait, l'histoire traitée par flash back distille ce qu'il faut d'angoisse. c'est excellent. je vous laisse je vais lire les autres.

05/03/2003 (modifier)
Couverture de la série Western
Western

Il est vrai que le scénario de cette BD est d'un classissisme totale mais il n'est pas pour autant ennuyeux. Il s'agit d'un western tout simplement avec son coté cruel, ces histoires banales de Cow-Boy, etc... Par contre ce qui fait le charme de cette BD est sans conteste possible les couleurs et SURTOUT ces doubles planches qui séparent les chapitres. Elles sont fantastiques et je trouve que l'idée devrait être reprise, car ca ajoute à la beauté de cette BD. Le 4/5 est me semble-t-il mérité au moins pour cette idée.

05/03/2003 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Myrtil Fauvette
Myrtil Fauvette

Comment ça, personne n’a songé à poster un avis sur Myrtil Fauvette ? Bon, je vais donc réparer cet oubli car il ne peut s’agir que de cela ! :) C’est une bd au ton complètement décalé avec de superbes dessins made by Riff Reb’s, qu’on voit que trop rarement . . . dommage car son coup de crayon est époustouflant ! L’histoire, quant à elle, est parsemée de clin d’œil et pastiche à merveille le monde dans lequel on vit. Myrtil Fauvette a été pour moi un pur moment de bonheur ! En bref, il s’agit d’une bd complètement déjantée à lire absolument et sans modération ! :)

04/03/2003 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Pilules bleues
Pilules bleues

J’avais peur d’être déçu, ça faisait tellement longtemps que j’en lisais du bien de cette BD… L’histoire est bouleversante, tout simplement. C’est du quotidien, rempli de doute, de peine, de joie, de stress, de colère, d’amour, … Mais le fait que le SIDA s’en mêle bouscule toutes les données. Je n’ai personnellement jamais été exposé à la maladie, directement ou indirectement. C’est donc avec une certaine curiosité (certains diront voyeurisme) que j’ai suivi les (més)aventures de Fred et Cati. La BD m’a ouvert les yeux, m’a donné une idée du calvaire que représente la maladie. Mais elle m’a aussi rappelé que les malades sont des personnes humaines, qui revendiquent un statut de « personne comme les autres ». C’est rempli d’optimisme et de vie, une vraie leçon de courage. Les passages doux et drôles succèdent aux passages plus durs, du genre à vous faire marquer une pause dans votre lecture pour réfléchir. Apres avoir refermé le livre, j’avais un poids sur le cœur, pas de doute. Certes, le fait que le sujet soit aussi grave « aide » forcement la BD à avoir plus d’impact, mais uniquement à condition que l’auteur arrive à retranscrire la chose avec talent, ce qui est le cas ici. En conclusion : A lire, si le sujet vous intéresse un tant soit peu.

04/03/2003 (modifier)