Je suis pas un pro du manga mais celui la je l'aime, la preuve c'est que je les ai tous, je rejoins certains commentaires comme quoi il y a quelques albums qui sont un peu longs et qui se repettent, mais il faut savoir etre patient et indulgent enves l'auteur. Les derniers albums sont de plus en plus interessants.
Ce que j'aime : le context historique, l'humour graphique (quand kenshin se prend une baf et qu'il se retrouve avec les yeux en crois et un pancement sur la tete sa m'amuse car sa donne une dimention inocente et enfantine a la bd.)
J'aime aussi que l'auteur s'inspire de super hero de comix, c'est amusant de voir ce qu'il en fait.
Bref un bon moment de detente.
Oh, que c'est bon, cette BD ! Le tandem Corbeyran-Alfred nous offre (enfin, c'est un bien grand mot :)) une série atypique qui se démarque clairement par son originalité.
Depuis le tout premier tome, le délirant se marie au sérieux d'une enquête des plus originales, et ce de la plus belle des façons.
Vraiment, Corbeyran m'étonnera toujours, dans son genre :). Le ton est beaucoup plus léger que dans grand nombre de ses réalisations comme "Le chant des stryges", par exemple.
On retrouve des atmosphères tirées de chefs d’œuvre comme "Qui a tué l'idiot ?" (pour l'intrigue) "Delicatessen" (pour l'ambiance), et cela donne à l'ensemble un côté intriguant et vraiment prenant.
La grande force d'Abraxas : la forte personnalité des protagonistes de cette histoire. Tous sont clairement identifiables et participent grandement à la mise en place de cette série vraiment particulière.
Chacun a ici son rôle à jouer, et rien n'est superflu dans cette série. Un brin d'humour entoure une oeuvre relativement axée fantastique, sans pour autant tomber dans le lourdingue ni phagocyter l'ambiance générale et l'enquête particulière de cette série.
On ne sait que peu de choses lors du premier tome, les éléments les plus importants apparaissant, bien sûr, lors du second et dernier opus de cette série. Mais la mise en place de tout ce petit monde absurde et fantastique nous fait vraiment voyager ! J'aime beaucoup :)
Le style graphique d'Alfred est tout bonnement génial. Ici, la mise en couleur très réfléchie se conjugue bien au trait anguleux (voire géométrique parfois) de l'artiste, dont le travail à lui seul donne un ton vraiment original à l'ensemble de la série. Du grand art !
J'ai été agréablement surpris par le Combat Ordinaire. Cette histoire est touchante, drôle et fait réfléchir.
Je conseille à tout le monde de lire cet album, et même de le posséder dans sa bdthèque perso.
Les dessins de Manu Larcenet sont d'un style vraiment agréable, drôles, et donc rendent les personnages plutot sympatiques, ou détestables...
Ca sera surement une des bds qui marqueront l'année 2003 :)
Cet album m’a laissé une étrange impression… Il est composé de plusieurs chapitres formant autant de petites histoires quasiment indépendantes, liées par la trame générale de la série, et souffre de certains des défauts que l’on peut s’attendre à trouver dans le genre. Le scénario peut en effet paraître un peu décousu, les épisodes peuvent sembler une accumulation d’aventures, et le thème des épisodes peut être amené et/ou traité trop rapidement. Seul ce dernier point me paraît reprochable à « Planètes » : la problématique de certains chapitres est parfois un peu trop brusquée. On aurait aimé un développement plus lent et plus approfondi… Le meilleur exemple en est peut-être le tout début, ou en deux pages Yuri perd se femme.
Malgré cela, cet album possède une réelle force. L’ambiance est superbement rendue, les décors sont très beaux, le découpage, bien qu’assez traditionnel, est utilisé de manière vraiment efficace pour ralentir ou accélérer l’œil du lecteur, créant ainsi une impression d’immobilité, de flottement silencieux dans l’espace. De plus, si la base de l’histoire est basée sur quelques péripéties, on s’attache surtout aux réactions des protagonistes, à leurs motivations, à leur façon de « vivre l’espace ». Si là aussi le traitement est parfois un peu hâtif, j’ai été tout simplement touché par la simplicité et la vérité des comportements montrés. La séquence pages 87à 89 (vers la fin de la phase 2) est à cet égard sublime…
Je ne crois pas que ce manga plaira à tout le monde, mais je vous le conseille tout de même, au même titre que les œuvres de Taniguchi, qu’il m’a rappelé par certains points.
Pour ma part, j’aime !
Tome 2
Ce tome est beaucoup moins contemplatif que le premier. L’histoire est en effet en grande partie centrée sur le personnage d’Hachimaki et sa volonté de faire partie de l’équipage du Von Braun, vaisseau actuellement en construction, sensé aller vers Jupiter.
Les autres (précédents) personnages sont donc beaucoup plus effacés, d’autant plus que le père d’Hachimaki et Tanabé (sa remplaçante, une authentique débutante) font leur apparition et prennent une importance assez considérable dans le récit. On trouvera de plus deux ou trois facilités dans le scénario, ce qui m’a légèrement déçu.
Par contre le dessin est toujours d’un niveau assez remarquable, et Yukimura a parfois des éclairs de génie : page 81, une page entièrement vide ; en haut à droite un petit morceau de Terre ; en bas au centre, Tanabé, toute petite ; commentaire : «L’espace est trop vaste quand on est seul.». Page 84 : même scène ; sur une page, Tanabé vue de face occupant toute la page ; commentaire : «Ce jour-là j’ai pas réussi à empêcher Tanabé d’envahir l’espace.»
L’adéquation entre la mise en scène et le texte, le pendant de ces images sont si parfaits que j’en suis resté sans voix. Ne serait-ce que pour ces deux pages, ce livre vaut la peine d’être lu !
D’un rythme très différent du premier, «Planètes 2» développe certains aspects d’un vaste sujet, d’une façon qui me paraît parfois un peu exagérée mais qui reste très crédible. Seul problème : il va falloir attendre le tome 3, snif !
Et bien, on peut dire que le Troisieme Testament est une série homogène... Pour moi, tous les tomes se valent, y en a pas vraiment qui se détache, ils sont tous bons dans l'ensemble, et cela grace à un scenario vraiment béton et un dessin, sobre mais de grande qualité !
Tout d'abord, j'aime beaucoup ce type d'histoire sur fond de religion et d'histoire et qui fait enivateblement penser, comme tout le monde l'a dit, au "nom de la rose"...
Le 1er tome du Troisieme Testament calme !!
L'intrigue part doucement, on ne comprend pas tout... Il faut le temps que tout ca se mette en place (les perso, la quete etc...) Apres, dans le seconde partie de ce tome, je trouve que tout s'enchaine vraiment rapidement, j'ai été carrément scotché à la fin de l'album avec une envie irrésistible d'enchainer avec le 2e tome...
On sent bien en tout cas, tout le potentiel de la série, la profondeur de l'histoire...
Apres un 1er tome d'introduction assez bien réalisé, on passe aux choses sérieuses la dans ce 2e tome...
Ca reste toujours assez complexe comme intrigue historico-religieuse, je pense qu'une relecture à froid ne sera vraiment pas de trop pour comprendre toutes les suptilitées de ce scenario vraiment abouti...
Toujours est-il qu'a la fin de ce tome, l'envi de lire la suite est immédiate, c'est assez frustrant... :)
Ce 3e tome est donc dans la lignée des 2 premiers, et comme lors des 2 premiers tomes, la fin est frustrante... sauf que la, probleme ! Le quatrieme et dernier tome n'est pas encore sorti... dur va etre l'attente jusqu'a sa sortie en Mai 2003...
Et quand aux dessins d'Alice, ils sont tout simplement nickels, très aboutis, vraiment agréables et tout a fait dans l'esprit de la bd... J'aime beaucoup en tout cas...
Enfin bref, c'est une très très bonne série que tout bdphile se doit de lire !!
Mais juste un bémol, cette série n'est pas super facile d'accès, elle est assez complexe, il faut donc s'accrocher...
J'ai véritablement été séduit par ce "Combat Ordinaire". Larcenet nous étonne de plus en plus et nous prouve là ce dont il est capable. Bien souvent on associe Larcenet à humour, maintenant ce n'est plus le cas et il nous prouve qu'il est dans ses possibiltés de toucher le lecteur.
Il crée là un album assez intimiste, on suit un petit bout de vie de Marco. Un photographe de la région parisienne qui décide d'aller à la campagne et de quitter son job qui a finit par le lasser. C'est dingue à quel point tout cela nous semble vrai, on a presque l'impression que l'auteur nous raconte sa propre vie. Ce qui est appréciable chez Larcenet c'est surtout son écriture : des dialogues travaillés et savoureux qui nous rappel des situations que l'on a peut-être déjà vécues et la narration qui est selon moi parfaite dans cet album. Nous sommes dans les pensées de Marco à part à la fin où c'est au lecteur de comprendre la démarche de celui-ci. Il glice alors une forme de philosophie dans les réflexions de son personnage, essayant d'interprêter des problèmes universels. Ce qui m'a surtout charmé c'est bien sûr l'histoire par elle-même. En une phrase : on assiste à la psychanalyse d'un mec pômé, angoissé. L'humour est présente sans non plus l'être e trop. Toujours quand il le faut. Certains passages m'ont bien fait rire ("Georges ! Gros pétards !":)...Seul petit reproche : la fin où tout nous est balancé à la tête. Et où j'ai eut l'étrange impression que l'auteur appuyait un peu trop ur le message qu'il voulait faire passer.
Les illustrations de Larcenet sont toujours dans leur style bien particulier mais tellement efficace qu'il n'a pas de raison de le changer. Un dessin assez minimaliste qui accorde très peu d'importance aux détails : ça se laisse lire facilement et c'est parfait pour illustrer une histoire. Ona presque l'impression que le dessin passe en second plan. La mise en couleur est signée par son frère : Patrice Larcenet, qui est aussi son scénariste de temps en temps, tout comme les dessins les couleurs ne sont pas exceptionnelles, assez flashantes je trouve. Elle permet de mettre un peu de luminosité dans cette histoire assez sombre. Ici, Larcenet cherche tout de même à inover et nous prouve qu'il sait aussi maîtriser le noir et blanc (plutôt cépia)et adopter un style beaucoup plus travaillé et recherché.
Bref, l'un des meilleurs Larcenet à ce jour qui faut lire. Une histoire d'une grande profondeur, émouvante et touchante.
4.5/5 plutôt, mais bon, la balance penche plutôt sur le 5/5 :)
Un style qui redonne un peu de souffle à notre bonne vieille BD franchouillarde. Un bon scenario (qui donne envie de connaitre la suite), des personnages attachants avec de bonnes personalitées. Bref, enfin un truc qui change, avec une pointe d'influence manga, un brin de "space opera" dans l'air, un peu de mystique, une pincée de comics, un bon cocktail quoi!
Découvert et lu presque par hasard, ce tome a été une très grosse surprise pour moi ! D'apparence peu alléchante (papier un peu cheap, aspect du tome un peu vieillot, aucune parole et dessin de prime abord rebutant), la lecture s'est avérée tout simplement passionnante !
En effet, le personnage de Gon est... délirant. Petit (minuscule) tyrannosaure rex, il a l'air complètement sérieux et austère. Mais c'est sans compter sur sa force -- phénoménale -- et sa résistance -- à toute épreuve -- qui lui confèrent un caractère de chien, un mépris pour le danger (il dort sur un ours brun...) et une attitude assez égoïste et déplaisante envers le reste du monde.
Les aventures qui lui arrivent commencent très gentiment (bagarre avec l'ours brun), mais on s'aperçoit très vite que cette série est com-plè-te-ment délirante ! Ainsi, Gon va imiter des castors et construire une maison, faire la tortue, apprendre à voler... toujours avec cet air très sérieux qui le caractérise.
Les expressions des animaux sont assez confondantes de maîtrise : Tanaka est vraiment très très doué au dessin, tant pour la caricature (expressions absolument superbes sur le visage des animaux), que pour les paysages, très bien rendus. De rebutant qu'il paraissait, le dessin devient véritablement sublime, et ce dès le premier volume.
Alors voilà, moi j'aime, c'est génial. Je n'ai lu que trois tomes pour l'instant, mais la crainte de la répétition s'est révélée infondée.
Le hors-série couleurs pour sa part reste bien sûr dans la même tonalité que les autres albums, mais apporte quelque chose de différent. Car si la couleur est à mon avis très belle et très réussie, le dessin en devient un peu moins dynamique. Enfin, à lire, ça c'est sûr ! :)
Et le tome 5 est absolument excellent : Gon, voulant imiter les fourmis, se retrouve sous la terre et explore notre planète à la manière de "Voyage au centre de la Terre". Cet aspect décalé a priori peu perceptible est absolument génial, et on retrouve même certains éléments du roman (mer souterraine, champignons énormes, etc.). Cela donne en plus à l'auteur l'occasion de s'éclater au dessin, en faisant des scènes aux ambiances très variées absolument superbes.
Bref, c'est du grand n'importe quoi mais c'est absolument génial. :)
Voilà, après trois séances de lecture assez intenses, je viens de terminer Watchmen. La chose indéniable qu’on doit reconnaître à Alan Moore, c’est son ambition. On est face à un pavé de 400 pages (originellement paru en 6 tomes), très verbeux finalement pour une BD sur des super-héros où l’on s’attendrait à voir l’action prendre le pas, agrémentés d’inserts de biographies, d’extraits de journaux, d’études scientifique et ce, à chacune des fins des 12 chapitres, le tout nous entraînant dans une analyse plus que détaillée de la société et de ses travers.
Car il ne faut pas vous faire d’illusion si vous ne connaissez rien à Watchmen, on n’est pas ici dans le Comics Marvel. Alan Moore étudie et s’interroge, avec ces super-héros vieillissants, sur des thèmes majeurs tels que l’auto justice (Rorschach, personnage à l’intégrité absolue n’en est pas moins un criminel), la violence légitimée et mise au service d’un état (le comédien dessoudant sous l’égide du gouvernement), la course à l’armement et le devenir de la planète tout simplement avec cette interrogation qui ne prend son sens que lors des trois derniers chapitres absolument magistraux : la fin justifie t-elle les moyens?
Bref, vous aurez compris avec ces quelques lignes qu’Alan Moore se fixe des objectifs élevés et à mon sens il les atteint. On ne ressort pas indemne de cette lecture, et comme avec les auteurs d’anticipation les plus brillants (Orwell dans 1984, Huxley dans Le meilleur des mondes, Bradbury dans Fahrenheit 451), tout ceci fait peur parce que si on oublie la poudre de perlimpinpin entourant ces super héros en bas résille, tout est plus que crédible et plausible.
Moore est donc un scénariste ambitieux et talentueux mais il tombe malheureusement dans quelques travers scénaristiques qui rendent parfois la lecture ennuyeuse voir insupportable : qu’apporte donc l’histoire lue par le gamin, dont les cases se mêlent à l’histoire sans qu'il y ait un lien quelconque? C’est encore plus pénible quand Moore superpose des textes off de cette histoire de pirates sur des cases racontant l’histoire centrale. Déjà que Watchmen demande une grosse attention, là ça en devient fatiguant. Je n’aime également pas du tout l'idée du Dr Manhattan, seul vrai super héros ayant un pouvoir (et là, Moore ne fait pas les chose à moitié, il en fait l’égal d’un Dieu); les planches le mettant en scène, inutilement verbeuses et pseudo-philosophiques, sont d’un ennui mortel. Je pense que je les zapperai à la relecture, ce qui n’est jamais bon signe.
Gibbons assure pas mal au dessin également, en tout cas rien de comparable avec mon effroi à la vision de V pour Vendetta ou From Hell. Les couleurs sont un peu trop comics mais le découpage est excellemment réalisé et les scènes d’action (oui, il y en a quand même) très prenantes. Le passage de Rorschach à Sing-Sing est à mon avis le meilleur moment du livre; il faut dire que ce personnage est fascinant. Si tous les héros sont vraiment bien développés, lui a quelque chose en plus ; on est coincé entre admiration et effroi: vraiment marquant…
Au final, moi qui ai une culture comics plutôt limitée, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Cette œuvre et son propos sont clairement hors normes et la maîtrise d’Alan Moore a peu d’égal. Je comprends cependant les réticences de Piehr et j’en partage certaines, notamment concernant la fluidité de l’ensemble. J’ai même peur qu’une relecture fasse baisser mon intérêt et plaisir, ce qui m’empêche clairement et sans hésitation de mettre la note maximale. Au niveau formel, le traducteur aurait pu s'abstenir de conserver les mots en gras qui, s'ils ont un sens en Anglais, n'en ont aucun en Français; on se retrouve à accentuer des mots sans aucune raison et c'est plus qu'énervant.
En conclusion c’était passionnant mais à aucun moment, je n’ai été soufflé ou emporté. Je ne peux pas dire que je suis déçu mais je ne partage pas la floppée d'avis cultes de ce site. A lire bien évidemment.
Soda est né de l'imagination de Tome et Warnant, et papa Tome est loin d'être un inconnu. Et oui il forme aussi avec Janry (rien à voir avec "Ca Cartoon") le dernier duo d'auteurs de "Spirou et Fantasio", donc le lecteur ne part pas en terrain inconnu. Cependant au troisième tome, 11è planche, 1ére case, c'est le drame... Warnant délaisse ses pinceaux et de même son jeune héros, heureusement Soda ne restera pas orphelin très longtemps, car se dessine déjà à l'horizon le talent du jeune Gazzotti, qui adopte sans hésitation la série... ouf. Et bien que ses débuts ne furent pas de tout repos, on peut dire qu'aujourd'hui il roule sur la route du succès (si,si), vu qu'ils en sont à leur 11é tome.
L'histoire diffère selon les albums, tout en suivant un fil conducteur, vous savez... pour sa mère Soda est un prêtre, pour les autres il est lieutenant de police à New York ou comme il aime le dire juste un "flic". Bien que récurrent, les problèmes existentiels de Soda ne font que pimenter et amener une touche originale au tout. Non, le véritable intérêt se trouve dans l'action, le rythme, ainsi on enchaîne au fil des albums, prise d'otage, crimes, fusillades, passages à tabac... Et le pire c'est qu'il en redemande notre jeune flic. Soda ?! Maso ? Non je ne pense pas, quoique. Et histoire d'en rajouter une couche, il se targue d'une coéquipière très en forme(s) sachant manier le flingue et la matraque avec douceur et fermeté. Pas étonnant donc que notre pasteur, sous le charme, entretienne une douce relation platonique avec celle-ci (enfin Platon est de trop dans le dernier tome, pfft j'suis fatigué). Bon bref, dans son genre, Soda (la série) est un bon petit polar, on s'en rend compte au cours du temps Tome, de part ses productions ("Spirou", "Soda", "Berceuse Assassine") se veut le Daeninckx ou le James Ellroy de la Bd (ça dépend des références), ou peut-être le Tarantino de la Bd (beaucoup, beaucoup de prises de vue style cinématographique), mais en fait il ne s'en rapproche plus par le genre (polar) que par le style (ça reste très gentil). Cependant, il faut rappeler que Tome ne compose pas à lui seul la série (hum,hum...), car comme dit précédemment Beau-Papa Gazzotti donne vie à l'ensemble grâce à un dessin vraiment sympa, à mi-chemin entre la caricature et le réalisme, et offre sous ses coups de crayon à Soda une tête "typique" (c'est le cas de le dire), proche d'un beau gosse dans la Bd mais plus proche de elephantman dans la réalité.
Bon, vous l'aurez compris, cette série est plus qu'honnête et réserve de bons moments de lecture, dû à l'humour décalé et à l'ambiance parfois noire. De plus, les albums sont selon moi de qualités constantes (mis à part le 10 un peu en deçà), en clair une bd à lire.
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Kenshin le Vagabond
Je suis pas un pro du manga mais celui la je l'aime, la preuve c'est que je les ai tous, je rejoins certains commentaires comme quoi il y a quelques albums qui sont un peu longs et qui se repettent, mais il faut savoir etre patient et indulgent enves l'auteur. Les derniers albums sont de plus en plus interessants. Ce que j'aime : le context historique, l'humour graphique (quand kenshin se prend une baf et qu'il se retrouve avec les yeux en crois et un pancement sur la tete sa m'amuse car sa donne une dimention inocente et enfantine a la bd.) J'aime aussi que l'auteur s'inspire de super hero de comix, c'est amusant de voir ce qu'il en fait. Bref un bon moment de detente.
Abraxas
Oh, que c'est bon, cette BD ! Le tandem Corbeyran-Alfred nous offre (enfin, c'est un bien grand mot :)) une série atypique qui se démarque clairement par son originalité. Depuis le tout premier tome, le délirant se marie au sérieux d'une enquête des plus originales, et ce de la plus belle des façons. Vraiment, Corbeyran m'étonnera toujours, dans son genre :). Le ton est beaucoup plus léger que dans grand nombre de ses réalisations comme "Le chant des stryges", par exemple. On retrouve des atmosphères tirées de chefs d’œuvre comme "Qui a tué l'idiot ?" (pour l'intrigue) "Delicatessen" (pour l'ambiance), et cela donne à l'ensemble un côté intriguant et vraiment prenant. La grande force d'Abraxas : la forte personnalité des protagonistes de cette histoire. Tous sont clairement identifiables et participent grandement à la mise en place de cette série vraiment particulière. Chacun a ici son rôle à jouer, et rien n'est superflu dans cette série. Un brin d'humour entoure une oeuvre relativement axée fantastique, sans pour autant tomber dans le lourdingue ni phagocyter l'ambiance générale et l'enquête particulière de cette série. On ne sait que peu de choses lors du premier tome, les éléments les plus importants apparaissant, bien sûr, lors du second et dernier opus de cette série. Mais la mise en place de tout ce petit monde absurde et fantastique nous fait vraiment voyager ! J'aime beaucoup :) Le style graphique d'Alfred est tout bonnement génial. Ici, la mise en couleur très réfléchie se conjugue bien au trait anguleux (voire géométrique parfois) de l'artiste, dont le travail à lui seul donne un ton vraiment original à l'ensemble de la série. Du grand art !
Le combat ordinaire
J'ai été agréablement surpris par le Combat Ordinaire. Cette histoire est touchante, drôle et fait réfléchir. Je conseille à tout le monde de lire cet album, et même de le posséder dans sa bdthèque perso. Les dessins de Manu Larcenet sont d'un style vraiment agréable, drôles, et donc rendent les personnages plutot sympatiques, ou détestables... Ca sera surement une des bds qui marqueront l'année 2003 :)
Planètes
Le Troisième Testament
Et bien, on peut dire que le Troisieme Testament est une série homogène... Pour moi, tous les tomes se valent, y en a pas vraiment qui se détache, ils sont tous bons dans l'ensemble, et cela grace à un scenario vraiment béton et un dessin, sobre mais de grande qualité ! Tout d'abord, j'aime beaucoup ce type d'histoire sur fond de religion et d'histoire et qui fait enivateblement penser, comme tout le monde l'a dit, au "nom de la rose"... Le 1er tome du Troisieme Testament calme !! L'intrigue part doucement, on ne comprend pas tout... Il faut le temps que tout ca se mette en place (les perso, la quete etc...) Apres, dans le seconde partie de ce tome, je trouve que tout s'enchaine vraiment rapidement, j'ai été carrément scotché à la fin de l'album avec une envie irrésistible d'enchainer avec le 2e tome... On sent bien en tout cas, tout le potentiel de la série, la profondeur de l'histoire... Apres un 1er tome d'introduction assez bien réalisé, on passe aux choses sérieuses la dans ce 2e tome... Ca reste toujours assez complexe comme intrigue historico-religieuse, je pense qu'une relecture à froid ne sera vraiment pas de trop pour comprendre toutes les suptilitées de ce scenario vraiment abouti... Toujours est-il qu'a la fin de ce tome, l'envi de lire la suite est immédiate, c'est assez frustrant... :) Ce 3e tome est donc dans la lignée des 2 premiers, et comme lors des 2 premiers tomes, la fin est frustrante... sauf que la, probleme ! Le quatrieme et dernier tome n'est pas encore sorti... dur va etre l'attente jusqu'a sa sortie en Mai 2003... Et quand aux dessins d'Alice, ils sont tout simplement nickels, très aboutis, vraiment agréables et tout a fait dans l'esprit de la bd... J'aime beaucoup en tout cas... Enfin bref, c'est une très très bonne série que tout bdphile se doit de lire !! Mais juste un bémol, cette série n'est pas super facile d'accès, elle est assez complexe, il faut donc s'accrocher...
Le combat ordinaire
J'ai véritablement été séduit par ce "Combat Ordinaire". Larcenet nous étonne de plus en plus et nous prouve là ce dont il est capable. Bien souvent on associe Larcenet à humour, maintenant ce n'est plus le cas et il nous prouve qu'il est dans ses possibiltés de toucher le lecteur. Il crée là un album assez intimiste, on suit un petit bout de vie de Marco. Un photographe de la région parisienne qui décide d'aller à la campagne et de quitter son job qui a finit par le lasser. C'est dingue à quel point tout cela nous semble vrai, on a presque l'impression que l'auteur nous raconte sa propre vie. Ce qui est appréciable chez Larcenet c'est surtout son écriture : des dialogues travaillés et savoureux qui nous rappel des situations que l'on a peut-être déjà vécues et la narration qui est selon moi parfaite dans cet album. Nous sommes dans les pensées de Marco à part à la fin où c'est au lecteur de comprendre la démarche de celui-ci. Il glice alors une forme de philosophie dans les réflexions de son personnage, essayant d'interprêter des problèmes universels. Ce qui m'a surtout charmé c'est bien sûr l'histoire par elle-même. En une phrase : on assiste à la psychanalyse d'un mec pômé, angoissé. L'humour est présente sans non plus l'être e trop. Toujours quand il le faut. Certains passages m'ont bien fait rire ("Georges ! Gros pétards !":)...Seul petit reproche : la fin où tout nous est balancé à la tête. Et où j'ai eut l'étrange impression que l'auteur appuyait un peu trop ur le message qu'il voulait faire passer. Les illustrations de Larcenet sont toujours dans leur style bien particulier mais tellement efficace qu'il n'a pas de raison de le changer. Un dessin assez minimaliste qui accorde très peu d'importance aux détails : ça se laisse lire facilement et c'est parfait pour illustrer une histoire. Ona presque l'impression que le dessin passe en second plan. La mise en couleur est signée par son frère : Patrice Larcenet, qui est aussi son scénariste de temps en temps, tout comme les dessins les couleurs ne sont pas exceptionnelles, assez flashantes je trouve. Elle permet de mettre un peu de luminosité dans cette histoire assez sombre. Ici, Larcenet cherche tout de même à inover et nous prouve qu'il sait aussi maîtriser le noir et blanc (plutôt cépia)et adopter un style beaucoup plus travaillé et recherché. Bref, l'un des meilleurs Larcenet à ce jour qui faut lire. Une histoire d'une grande profondeur, émouvante et touchante. 4.5/5 plutôt, mais bon, la balance penche plutôt sur le 5/5 :)
Sihl
Un style qui redonne un peu de souffle à notre bonne vieille BD franchouillarde. Un bon scenario (qui donne envie de connaitre la suite), des personnages attachants avec de bonnes personalitées. Bref, enfin un truc qui change, avec une pointe d'influence manga, un brin de "space opera" dans l'air, un peu de mystique, une pincée de comics, un bon cocktail quoi!
Gon
Découvert et lu presque par hasard, ce tome a été une très grosse surprise pour moi ! D'apparence peu alléchante (papier un peu cheap, aspect du tome un peu vieillot, aucune parole et dessin de prime abord rebutant), la lecture s'est avérée tout simplement passionnante ! En effet, le personnage de Gon est... délirant. Petit (minuscule) tyrannosaure rex, il a l'air complètement sérieux et austère. Mais c'est sans compter sur sa force -- phénoménale -- et sa résistance -- à toute épreuve -- qui lui confèrent un caractère de chien, un mépris pour le danger (il dort sur un ours brun...) et une attitude assez égoïste et déplaisante envers le reste du monde. Les aventures qui lui arrivent commencent très gentiment (bagarre avec l'ours brun), mais on s'aperçoit très vite que cette série est com-plè-te-ment délirante ! Ainsi, Gon va imiter des castors et construire une maison, faire la tortue, apprendre à voler... toujours avec cet air très sérieux qui le caractérise. Les expressions des animaux sont assez confondantes de maîtrise : Tanaka est vraiment très très doué au dessin, tant pour la caricature (expressions absolument superbes sur le visage des animaux), que pour les paysages, très bien rendus. De rebutant qu'il paraissait, le dessin devient véritablement sublime, et ce dès le premier volume. Alors voilà, moi j'aime, c'est génial. Je n'ai lu que trois tomes pour l'instant, mais la crainte de la répétition s'est révélée infondée. Le hors-série couleurs pour sa part reste bien sûr dans la même tonalité que les autres albums, mais apporte quelque chose de différent. Car si la couleur est à mon avis très belle et très réussie, le dessin en devient un peu moins dynamique. Enfin, à lire, ça c'est sûr ! :) Et le tome 5 est absolument excellent : Gon, voulant imiter les fourmis, se retrouve sous la terre et explore notre planète à la manière de "Voyage au centre de la Terre". Cet aspect décalé a priori peu perceptible est absolument génial, et on retrouve même certains éléments du roman (mer souterraine, champignons énormes, etc.). Cela donne en plus à l'auteur l'occasion de s'éclater au dessin, en faisant des scènes aux ambiances très variées absolument superbes. Bref, c'est du grand n'importe quoi mais c'est absolument génial. :)
Watchmen
Voilà, après trois séances de lecture assez intenses, je viens de terminer Watchmen. La chose indéniable qu’on doit reconnaître à Alan Moore, c’est son ambition. On est face à un pavé de 400 pages (originellement paru en 6 tomes), très verbeux finalement pour une BD sur des super-héros où l’on s’attendrait à voir l’action prendre le pas, agrémentés d’inserts de biographies, d’extraits de journaux, d’études scientifique et ce, à chacune des fins des 12 chapitres, le tout nous entraînant dans une analyse plus que détaillée de la société et de ses travers. Car il ne faut pas vous faire d’illusion si vous ne connaissez rien à Watchmen, on n’est pas ici dans le Comics Marvel. Alan Moore étudie et s’interroge, avec ces super-héros vieillissants, sur des thèmes majeurs tels que l’auto justice (Rorschach, personnage à l’intégrité absolue n’en est pas moins un criminel), la violence légitimée et mise au service d’un état (le comédien dessoudant sous l’égide du gouvernement), la course à l’armement et le devenir de la planète tout simplement avec cette interrogation qui ne prend son sens que lors des trois derniers chapitres absolument magistraux : la fin justifie t-elle les moyens? Bref, vous aurez compris avec ces quelques lignes qu’Alan Moore se fixe des objectifs élevés et à mon sens il les atteint. On ne ressort pas indemne de cette lecture, et comme avec les auteurs d’anticipation les plus brillants (Orwell dans 1984, Huxley dans Le meilleur des mondes, Bradbury dans Fahrenheit 451), tout ceci fait peur parce que si on oublie la poudre de perlimpinpin entourant ces super héros en bas résille, tout est plus que crédible et plausible. Moore est donc un scénariste ambitieux et talentueux mais il tombe malheureusement dans quelques travers scénaristiques qui rendent parfois la lecture ennuyeuse voir insupportable : qu’apporte donc l’histoire lue par le gamin, dont les cases se mêlent à l’histoire sans qu'il y ait un lien quelconque? C’est encore plus pénible quand Moore superpose des textes off de cette histoire de pirates sur des cases racontant l’histoire centrale. Déjà que Watchmen demande une grosse attention, là ça en devient fatiguant. Je n’aime également pas du tout l'idée du Dr Manhattan, seul vrai super héros ayant un pouvoir (et là, Moore ne fait pas les chose à moitié, il en fait l’égal d’un Dieu); les planches le mettant en scène, inutilement verbeuses et pseudo-philosophiques, sont d’un ennui mortel. Je pense que je les zapperai à la relecture, ce qui n’est jamais bon signe. Gibbons assure pas mal au dessin également, en tout cas rien de comparable avec mon effroi à la vision de V pour Vendetta ou From Hell. Les couleurs sont un peu trop comics mais le découpage est excellemment réalisé et les scènes d’action (oui, il y en a quand même) très prenantes. Le passage de Rorschach à Sing-Sing est à mon avis le meilleur moment du livre; il faut dire que ce personnage est fascinant. Si tous les héros sont vraiment bien développés, lui a quelque chose en plus ; on est coincé entre admiration et effroi: vraiment marquant… Au final, moi qui ai une culture comics plutôt limitée, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Cette œuvre et son propos sont clairement hors normes et la maîtrise d’Alan Moore a peu d’égal. Je comprends cependant les réticences de Piehr et j’en partage certaines, notamment concernant la fluidité de l’ensemble. J’ai même peur qu’une relecture fasse baisser mon intérêt et plaisir, ce qui m’empêche clairement et sans hésitation de mettre la note maximale. Au niveau formel, le traducteur aurait pu s'abstenir de conserver les mots en gras qui, s'ils ont un sens en Anglais, n'en ont aucun en Français; on se retrouve à accentuer des mots sans aucune raison et c'est plus qu'énervant. En conclusion c’était passionnant mais à aucun moment, je n’ai été soufflé ou emporté. Je ne peux pas dire que je suis déçu mais je ne partage pas la floppée d'avis cultes de ce site. A lire bien évidemment.
Soda
Soda est né de l'imagination de Tome et Warnant, et papa Tome est loin d'être un inconnu. Et oui il forme aussi avec Janry (rien à voir avec "Ca Cartoon") le dernier duo d'auteurs de "Spirou et Fantasio", donc le lecteur ne part pas en terrain inconnu. Cependant au troisième tome, 11è planche, 1ére case, c'est le drame... Warnant délaisse ses pinceaux et de même son jeune héros, heureusement Soda ne restera pas orphelin très longtemps, car se dessine déjà à l'horizon le talent du jeune Gazzotti, qui adopte sans hésitation la série... ouf. Et bien que ses débuts ne furent pas de tout repos, on peut dire qu'aujourd'hui il roule sur la route du succès (si,si), vu qu'ils en sont à leur 11é tome. L'histoire diffère selon les albums, tout en suivant un fil conducteur, vous savez... pour sa mère Soda est un prêtre, pour les autres il est lieutenant de police à New York ou comme il aime le dire juste un "flic". Bien que récurrent, les problèmes existentiels de Soda ne font que pimenter et amener une touche originale au tout. Non, le véritable intérêt se trouve dans l'action, le rythme, ainsi on enchaîne au fil des albums, prise d'otage, crimes, fusillades, passages à tabac... Et le pire c'est qu'il en redemande notre jeune flic. Soda ?! Maso ? Non je ne pense pas, quoique. Et histoire d'en rajouter une couche, il se targue d'une coéquipière très en forme(s) sachant manier le flingue et la matraque avec douceur et fermeté. Pas étonnant donc que notre pasteur, sous le charme, entretienne une douce relation platonique avec celle-ci (enfin Platon est de trop dans le dernier tome, pfft j'suis fatigué). Bon bref, dans son genre, Soda (la série) est un bon petit polar, on s'en rend compte au cours du temps Tome, de part ses productions ("Spirou", "Soda", "Berceuse Assassine") se veut le Daeninckx ou le James Ellroy de la Bd (ça dépend des références), ou peut-être le Tarantino de la Bd (beaucoup, beaucoup de prises de vue style cinématographique), mais en fait il ne s'en rapproche plus par le genre (polar) que par le style (ça reste très gentil). Cependant, il faut rappeler que Tome ne compose pas à lui seul la série (hum,hum...), car comme dit précédemment Beau-Papa Gazzotti donne vie à l'ensemble grâce à un dessin vraiment sympa, à mi-chemin entre la caricature et le réalisme, et offre sous ses coups de crayon à Soda une tête "typique" (c'est le cas de le dire), proche d'un beau gosse dans la Bd mais plus proche de elephantman dans la réalité. Bon, vous l'aurez compris, cette série est plus qu'honnête et réserve de bons moments de lecture, dû à l'humour décalé et à l'ambiance parfois noire. De plus, les albums sont selon moi de qualités constantes (mis à part le 10 un peu en deçà), en clair une bd à lire.