J'ai longement hésité à mettre un 5/5 tant j'adore cette bédé !
Bon, autant le dire, c'est une série qui ne plaira pas à tout le monde : complètement hallucinantes, les péripéties se succèdent sans qu'on sache vraiment où l'auteur veut en venir... Mention spéciale pour l'album Descente, graphiquement sublime mais dont on se demande jusqu'au bout où tout celà nous conduit.
Mais chaque tome nous dévoile un peu du mystère qui entoure le personnage de Rork (même si je soupçonne les premiers de n'être que des coups d'essai, des histoires indépendantes qu'Andreas a ensuite subtilement réussi à intégrer au récit). Il faut attendre la fin pour se voir asséner d'un bloc toutes les réponses à nos questions... Avec un brio magistral (pléonasme volontaire :) ).
Dans un style très vivant, presque cinématographique, Rork est une série alliant prouesses narratives et merveilles graphiques... Sublime !
J'ai trouvé ce petit livret à la fnac, completement écrabouillé entre deux BD pourries...L'exemplaire unique était très très très abimé...Le format plutôt inhabituel (pour moi, completement novice en matière de publications de L'Association) m'a poussé à le lire...
Je n'ai pas été déçue...c'est extremement drole, original et très agréable à lire...Effectivement, comme le dit brunelle, cela fait penser aux soap-opéras américains ("Ryan, tu savais que Kelly préfère Bryan qui trompe Sarah avec Pamela, le femme de Clayton, si, si, tu sais bien, le frere de Kevin, celui qui couche avec Helena"...) détournés d'une manière humoristique et pleine de talent. C'est vraiment hilarant, chaque rebondissement est completement ahurissant et toujours étonnant. J'ai éclaté de rire à la fin en lisant la seule phrase sensée de ce huis-clos entre trois personnages tous plus machiavéliques les uns que les autres : "Vous êtes complétement tordus, les gars" !!! :)
Le dessin est je dirais "accessoire"...C'est à dire qu'il illustre tellement bien le propos qu'il fait partie intégrante de l'intrigue narrative. Je ne veux pas dire qu'il est secondaire ou plat, au contraire, j'aime beaucoup la simplicité de ces cases.
Une bonne surprise, une petite histoire qui se lit comme on écouterait une excellente blague.
(En plus le vendeur de la FNAC me l'a donné, finalement... :) )
Que dire de plus de cette oeuvre si ce n'est le don qu'elle à de nous plonger dans une autre culture si différente de la nôtre. Une mise en page classique mais lisible nous permet de suivre l'histoire d'un regard léger, les longs moments de discussions intérieures nous donnent plus qu'une banale serie d'action. Pour tous les amateurs de l'universviolent mais poétique du japon médièval, cette série est un régal.
Comme c'est rafraichissant! Une Bd sortant enfin du canevas traditionel. Un dessin trés trés réussi tant par la finesse du trait que par le travail de la couleur (la couleur directe c'est quand même autre chose!). Un bon scénario pour une bonne introduction à un univers qui promet beaucoup! Un savant mélange de Science-Fiction, de fantastique et de culture Indienne (d'Asie, pas ceux avec les plumes), font de cet ouvrage une agréable lecture. A acheter!!
Quel univers, une mise en page comme seul Ledroit sait le faire, une mise en couleurs et dessin fabuleux malgré deux ou trois petites fautes (mais bon devant la qualité du reste on ne peut que s'effacer). A conseiller à tous les amateurs de Ledroit et aux amateurs de mondes noirs. Faites attention lorsque vous achetez cet album, par son univers personnel il ne plaira pas à tout le monde.
bon ,fallait bien que quelqu'un prend la defense de cette B.D .j'ai lu cette histoire il y a peut etre 6 ou 7 ans et je m'en souvient pas mal.Ce qui m'a le plus frappe c'est certainement la fin(ou bien le commencement... d'une vie reelle qui ne sera en aucun point banal )alors voila . Arno a un style facile a reconnaitre ,simple et bon a regarder c'est tous ce que j'aurait a dire.PS tuer sa prof de math.. sa arrive.
Voilà encore une excellente découverte, encore une bédé qui me parle vraiment, dans laquelle je me retrouve. L'histoire d'un homme qui a sans doute mon age (pas loin de trente ans) et qui se pose, comme moi, pas mal de questions, qui, quand ces questions le torturent un peu trop, passe une nuit entière à jouer avec des potes en fumant des gros pétards, qui aime les chats, qui est un peu paumé dans son boulot...
Puis c'est aussi une histoire de rencontres, avec des personnages plus complexes qu'il n'y parait de prime abord. Le dessin est sympa, mais c'est finalement un facteur assez accessoire. Sans doute le sujet ne passionnera-t-il pas tout le monde, mais moi, cette bédé m'a beaucoup plu.
(Tomes 1 et 2 seulement)
Trouvé complètement par hasard dans une bouquinerie, "Sam & Twitch" a immédiatement attiré mon attention et rivé mon oeil (Aïe-euh !)...
Il faut savoir que je lis très très peu de comics (pas par conviction, plutôt par méconnaissance et désintérêt sans réel fondement), mais là, comment dire ? J'ai eu une envie irrépressible de lire cette série.
Tout simplement parce que je trouvais le dessin, certes particulier, fascinant, et le découpage, la mise en pages, atypique, superbe, et très intéressante.
De fait, le découpage est de ceux qu'on ne trouve pas dans la BD franco-belge ni même les mangas (en tout cas pas dans ce que j'en connais). Le soin qui lui est apporté, l'utilisation de certaines astuces lui confère un dynamisme assez important, et se révèle être un véritable plaisir pour l'oeil !
(un reproche tout de même : les cases qui chevauchent la tranche, c'est vraiment pas génial, il faut casser la reliure pour les voir en entier :(:(:() Je ne sais si ce genre est répandu ou non dans les comics, mais c'est très rafraichissant.
Le dessin, s'il me plaît vraiment beaucoup, souffre par contre d'un défaut : on a parfois du mal à reconnaître un personnage d'une case à l'autre. Si, si. :( Et puis les ombres sont disposées de façon parfois un peu étrange...
Côté scénario, eh bien cela a déjà été commenté. L'humour n'est certes pas intense, mais il est bien présent pour adoucir les moments de tension, avec Burke en particulier. J'ai particulièrement apprécié la page où Sam & Twitch envoient Spawn se faire voir. :D:D:D
La première enquête (volumes 1 et 2) commence lentement, et on ne comprend vraiment pas grand-chose, le flou est total. La fin par contre précipite les choses. Tout est intense, tendu, concentré, de même que le lecteur. J'ai beaucoup aimé, d'autant plus que la tension a été longtemps retenue, mais à vrai dire elle pose plus de questions qu'elle ne résout de problèmes...
Alors voilà. Pour l'instant, je dirais qu'il s'agit là d'une série fort intéressante pour la mise en scène globale et dotée d'un scénario qui sans être exceptionnel est assez efficace.
Par contre, c'est bête mais je ne l'aurais jamais achetée au prix fort. :(
Un peu d'histoire pour commencer : Prince numide (v. 160 av. J.-C. - Rome v. 104 av. J.-C.), petit-fils illégitime du roi de Maurétanie Masinissa, Jugurtha combat en Espagne aux côtés des Romains. En 118 av. J.-C., il hérite d'une partie du royaume de son grand-père ; ses deux cousins, fils de Micipsa, se partageant le reste. Entreprenant de réunifier son héritage, il reçoit la Numidie occidentale (117), avant de s'emparer de la Numidie orientale (116). Lors du siège de Cirta (113), le massacre des négociants latins entraîne un conflit avec Rome. Marius, nommé consul en 107, et son questeur Sylla réduisent peu à peu Jugurtha, qui, trahi par un parent, Bocchus, roi de Maurétanie, est livré en 105. Exposé lors du triomphe de Marius (104), il meurt de faim dans son cachot.
C'est sur ce personnage extrêmement populaire auprès des Kabyles que s'est penché le scénariste Jean-Luc Van Kerkhoven (Vernal) au milieu des années 1960. Il s'engage avec le dessinateur Hermann (qui dessinait Jugurtha pour des raisons alimentaires) dans cette saga racontant (de manière un peu romancée) les prouesses de ce mythe qu'était Jugurtha (à noter qu'en France, dans les années 1980-90, il y a eu 2000 naissances de petits garçons portant ce prénom).
Au troisième album, Franz Drappier (disparu en février 2003) reprend le dessin, pour le porter à des sommets et donner à la série ses lettres de noblesse. En effet, les aventures du prince numide sont remplies de chevaux, de paysages variés et de femmes fortes, tout ce que le dessinateur de Lester Cockney adore. J'ai découvert cette série au milieu des années 1980, à l'époque des albums Makounda et suivants, et j'ai adoré ! Combats épiques, manipulations et complots politiques, cadre social, voilà une série historique malheureusement méconnue.
En 1996, les Editions Soleil demandent à Michel Suro (Le Clan des Chimères) de reprendre le dessin, pour ce qui reste à ce jour l'ultime opus de la série, et un échec critique et public.
Les scénarios de Vernal étaient vraiment très intéressants, dommage que Franz ait quitté la scène aussi tôt.
De l’exotisme, de l’aventure, de la passion, du romantisme, un scénario intelligent, des personnages classiques mais élaborés, un dessin d’un noir et blanc gracieux et inventif, un sens de la mise en scène particulièrement tangible, un découpage VIRTUOSE (le point fort de cet album, une vraie leçon de bande dessinée à chaque planche!)...
Secouez le tout et vous aurez : « Simon », une bd argentine d’une très grande qualité, 94 pages passionnantes qui se lisent d’une traite (peu importe l’heure). Hautement recommandable ! Bonne lecture !
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Rork
J'ai longement hésité à mettre un 5/5 tant j'adore cette bédé ! Bon, autant le dire, c'est une série qui ne plaira pas à tout le monde : complètement hallucinantes, les péripéties se succèdent sans qu'on sache vraiment où l'auteur veut en venir... Mention spéciale pour l'album Descente, graphiquement sublime mais dont on se demande jusqu'au bout où tout celà nous conduit. Mais chaque tome nous dévoile un peu du mystère qui entoure le personnage de Rork (même si je soupçonne les premiers de n'être que des coups d'essai, des histoires indépendantes qu'Andreas a ensuite subtilement réussi à intégrer au récit). Il faut attendre la fin pour se voir asséner d'un bloc toutes les réponses à nos questions... Avec un brio magistral (pléonasme volontaire :) ). Dans un style très vivant, presque cinématographique, Rork est une série alliant prouesses narratives et merveilles graphiques... Sublime !
Imbroglio
J'ai trouvé ce petit livret à la fnac, completement écrabouillé entre deux BD pourries...L'exemplaire unique était très très très abimé...Le format plutôt inhabituel (pour moi, completement novice en matière de publications de L'Association) m'a poussé à le lire... Je n'ai pas été déçue...c'est extremement drole, original et très agréable à lire...Effectivement, comme le dit brunelle, cela fait penser aux soap-opéras américains ("Ryan, tu savais que Kelly préfère Bryan qui trompe Sarah avec Pamela, le femme de Clayton, si, si, tu sais bien, le frere de Kevin, celui qui couche avec Helena"...) détournés d'une manière humoristique et pleine de talent. C'est vraiment hilarant, chaque rebondissement est completement ahurissant et toujours étonnant. J'ai éclaté de rire à la fin en lisant la seule phrase sensée de ce huis-clos entre trois personnages tous plus machiavéliques les uns que les autres : "Vous êtes complétement tordus, les gars" !!! :) Le dessin est je dirais "accessoire"...C'est à dire qu'il illustre tellement bien le propos qu'il fait partie intégrante de l'intrigue narrative. Je ne veux pas dire qu'il est secondaire ou plat, au contraire, j'aime beaucoup la simplicité de ces cases. Une bonne surprise, une petite histoire qui se lit comme on écouterait une excellente blague. (En plus le vendeur de la FNAC me l'a donné, finalement... :) )
Vagabond
Que dire de plus de cette oeuvre si ce n'est le don qu'elle à de nous plonger dans une autre culture si différente de la nôtre. Une mise en page classique mais lisible nous permet de suivre l'histoire d'un regard léger, les longs moments de discussions intérieures nous donnent plus qu'une banale serie d'action. Pour tous les amateurs de l'universviolent mais poétique du japon médièval, cette série est un régal.
Morgana
Comme c'est rafraichissant! Une Bd sortant enfin du canevas traditionel. Un dessin trés trés réussi tant par la finesse du trait que par le travail de la couleur (la couleur directe c'est quand même autre chose!). Un bon scénario pour une bonne introduction à un univers qui promet beaucoup! Un savant mélange de Science-Fiction, de fantastique et de culture Indienne (d'Asie, pas ceux avec les plumes), font de cet ouvrage une agréable lecture. A acheter!!
Requiem - Chevalier Vampire
Quel univers, une mise en page comme seul Ledroit sait le faire, une mise en couleurs et dessin fabuleux malgré deux ou trois petites fautes (mais bon devant la qualité du reste on ne peut que s'effacer). A conseiller à tous les amateurs de Ledroit et aux amateurs de mondes noirs. Faites attention lorsque vous achetez cet album, par son univers personnel il ne plaira pas à tout le monde.
Augustin
bon ,fallait bien que quelqu'un prend la defense de cette B.D .j'ai lu cette histoire il y a peut etre 6 ou 7 ans et je m'en souvient pas mal.Ce qui m'a le plus frappe c'est certainement la fin(ou bien le commencement... d'une vie reelle qui ne sera en aucun point banal )alors voila . Arno a un style facile a reconnaitre ,simple et bon a regarder c'est tous ce que j'aurait a dire.PS tuer sa prof de math.. sa arrive.
Le combat ordinaire
Voilà encore une excellente découverte, encore une bédé qui me parle vraiment, dans laquelle je me retrouve. L'histoire d'un homme qui a sans doute mon age (pas loin de trente ans) et qui se pose, comme moi, pas mal de questions, qui, quand ces questions le torturent un peu trop, passe une nuit entière à jouer avec des potes en fumant des gros pétards, qui aime les chats, qui est un peu paumé dans son boulot... Puis c'est aussi une histoire de rencontres, avec des personnages plus complexes qu'il n'y parait de prime abord. Le dessin est sympa, mais c'est finalement un facteur assez accessoire. Sans doute le sujet ne passionnera-t-il pas tout le monde, mais moi, cette bédé m'a beaucoup plu.
Sam & Twitch
(Tomes 1 et 2 seulement) Trouvé complètement par hasard dans une bouquinerie, "Sam & Twitch" a immédiatement attiré mon attention et rivé mon oeil (Aïe-euh !)... Il faut savoir que je lis très très peu de comics (pas par conviction, plutôt par méconnaissance et désintérêt sans réel fondement), mais là, comment dire ? J'ai eu une envie irrépressible de lire cette série. Tout simplement parce que je trouvais le dessin, certes particulier, fascinant, et le découpage, la mise en pages, atypique, superbe, et très intéressante. De fait, le découpage est de ceux qu'on ne trouve pas dans la BD franco-belge ni même les mangas (en tout cas pas dans ce que j'en connais). Le soin qui lui est apporté, l'utilisation de certaines astuces lui confère un dynamisme assez important, et se révèle être un véritable plaisir pour l'oeil ! (un reproche tout de même : les cases qui chevauchent la tranche, c'est vraiment pas génial, il faut casser la reliure pour les voir en entier :(:(:() Je ne sais si ce genre est répandu ou non dans les comics, mais c'est très rafraichissant. Le dessin, s'il me plaît vraiment beaucoup, souffre par contre d'un défaut : on a parfois du mal à reconnaître un personnage d'une case à l'autre. Si, si. :( Et puis les ombres sont disposées de façon parfois un peu étrange... Côté scénario, eh bien cela a déjà été commenté. L'humour n'est certes pas intense, mais il est bien présent pour adoucir les moments de tension, avec Burke en particulier. J'ai particulièrement apprécié la page où Sam & Twitch envoient Spawn se faire voir. :D:D:D La première enquête (volumes 1 et 2) commence lentement, et on ne comprend vraiment pas grand-chose, le flou est total. La fin par contre précipite les choses. Tout est intense, tendu, concentré, de même que le lecteur. J'ai beaucoup aimé, d'autant plus que la tension a été longtemps retenue, mais à vrai dire elle pose plus de questions qu'elle ne résout de problèmes... Alors voilà. Pour l'instant, je dirais qu'il s'agit là d'une série fort intéressante pour la mise en scène globale et dotée d'un scénario qui sans être exceptionnel est assez efficace. Par contre, c'est bête mais je ne l'aurais jamais achetée au prix fort. :(
Jugurtha
Un peu d'histoire pour commencer : Prince numide (v. 160 av. J.-C. - Rome v. 104 av. J.-C.), petit-fils illégitime du roi de Maurétanie Masinissa, Jugurtha combat en Espagne aux côtés des Romains. En 118 av. J.-C., il hérite d'une partie du royaume de son grand-père ; ses deux cousins, fils de Micipsa, se partageant le reste. Entreprenant de réunifier son héritage, il reçoit la Numidie occidentale (117), avant de s'emparer de la Numidie orientale (116). Lors du siège de Cirta (113), le massacre des négociants latins entraîne un conflit avec Rome. Marius, nommé consul en 107, et son questeur Sylla réduisent peu à peu Jugurtha, qui, trahi par un parent, Bocchus, roi de Maurétanie, est livré en 105. Exposé lors du triomphe de Marius (104), il meurt de faim dans son cachot. C'est sur ce personnage extrêmement populaire auprès des Kabyles que s'est penché le scénariste Jean-Luc Van Kerkhoven (Vernal) au milieu des années 1960. Il s'engage avec le dessinateur Hermann (qui dessinait Jugurtha pour des raisons alimentaires) dans cette saga racontant (de manière un peu romancée) les prouesses de ce mythe qu'était Jugurtha (à noter qu'en France, dans les années 1980-90, il y a eu 2000 naissances de petits garçons portant ce prénom). Au troisième album, Franz Drappier (disparu en février 2003) reprend le dessin, pour le porter à des sommets et donner à la série ses lettres de noblesse. En effet, les aventures du prince numide sont remplies de chevaux, de paysages variés et de femmes fortes, tout ce que le dessinateur de Lester Cockney adore. J'ai découvert cette série au milieu des années 1980, à l'époque des albums Makounda et suivants, et j'ai adoré ! Combats épiques, manipulations et complots politiques, cadre social, voilà une série historique malheureusement méconnue. En 1996, les Editions Soleil demandent à Michel Suro (Le Clan des Chimères) de reprendre le dessin, pour ce qui reste à ce jour l'ultime opus de la série, et un échec critique et public. Les scénarios de Vernal étaient vraiment très intéressants, dommage que Franz ait quitté la scène aussi tôt.
Simon - Une aventure américaine
De l’exotisme, de l’aventure, de la passion, du romantisme, un scénario intelligent, des personnages classiques mais élaborés, un dessin d’un noir et blanc gracieux et inventif, un sens de la mise en scène particulièrement tangible, un découpage VIRTUOSE (le point fort de cet album, une vraie leçon de bande dessinée à chaque planche!)... Secouez le tout et vous aurez : « Simon », une bd argentine d’une très grande qualité, 94 pages passionnantes qui se lisent d’une traite (peu importe l’heure). Hautement recommandable ! Bonne lecture !