Les derniers avis (39382 avis)

Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Les Rubipèdes
Les Rubipèdes

Hé hé ! Je lisais ça dans le Journal Sud-Ouest du temps où je vivais à Bordeaux... Voilà une série très sympa sur le sport, ses dérives, son humour très particulier, son atmosphère (joueurs, staff et supporters)... Je me marrais en voyant ce gros rugbyman (Bouzigue je crois), toujours avec la tronche en vrac et une oreille écrabouillée... Mais toujours avec le regard rempli de tendresse de l'auteur, une sommité dans le sud-ouest. Le dessin n'est pas merveilleux, mais typique de la caricature de presse...

02/07/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Jean Valhardi
Jean Valhardi

Voici l'une des BD à Papa les plus populaires. Créée par Jijé, dessinateur prodigieux, et Jean Doisy, alors rédacteur en chef du journal Spirou, la série est passée entre de nombreuses mains, notamment au niveau du scénario. Charlier, pape incontesté de l'exercice à l'époque, lui a donné ses meilleurs idées, en collaboration avec Eddy paape au graphisme. Créé le 2 octobre 1941, "Valhardi" vivra jusqu'en 1946 deux bonnes centaines de planches sous le pinceau de Jijé. Deux gros albums en seront extraits. A la Libération, les possibilités de voyager se trouvant à nouveau ouvertes, Jijé va souhaiter voir le monde et confiera Valhardi pour une dizaine d'années à Eddy Paape. Il le reprendra de 1956 à 1965, réalisant neuf splendides albums. Après beaucoup d'insistance, Eddy Paape accepte de reprendre "Valhardi", sans avoir jamais fait de bande dessinée. C'est comme cela qu'il commence dans "Spirou". Mais reprendre un personnage créé par quelqu'un d'autre est très difficile parce qu'il est toujours jugé d'après le dessinateur précédent. Franquin avait très bien réussi. Eddy Paape jugea qu'il avait complètement transformé "Valhardi" et puisque l'éditeur n'arrêtait pas de vanter les mérites de Jijé, il préféra lui rendre son personnage. On le voit, il s'agissait là d'une série stratégique, très importante pour l'éditeur. La plupart des albums dessinés par Jijé (et ceux dessinés par Paape) valent vraiment le coup.

02/07/2003 (modifier)
Par Christian
Note: 5/5
Couverture de la série Sanctuaire
Sanctuaire

Tome 2. Lovecraftien à souhait, terrifiant, insidieux, une des rares BD à vous filer la chair de poule. Chose rare, très rare, et on ne peut que saluer les auteurs qui se sont attaqués à un genre trop délaissé jusqu'ici. Cinématographique en diable et totalement assumé. Essai transformé.

02/07/2003 (modifier)
Par Nuryko
Note: 4/5
Couverture de la série Broderies
Broderies

Dans la lignée de Persépolis et avec toujours autant d'humour, Marjane Satrapi nous fait partager un petit moment d'intimité avec des femmes iraniennes, toutes différentes. C'est là que l'on se rend compte que ces femmes, bridées, étouffées dans leur vie quotidienne, se lachent lors de ces petites réunions. Un vrai moment de bonheur !

02/07/2003 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série Amerikkka
Amerikkka

Ca faisait un bout de temps que je tournais autour de cette bd sans l'ouvrir. Sûrement un a prioris par rapport à l'éditeur. J'ai bien accroché à ces histoires sur le Klan, même si on ne peut s'empêcher de sourire devant la facilité et le coté léger des enquêtes. Tout est vite réglé, tout est trop simple. Pourtant, c'est carré, certaines scènes d'action sont des chefs d'oeuvre de la mise en scène et du coup, je me suis laissé porter par ces 2 histoires. C'est peut-être dommage de ne pas avoir fait des aventures en 2 tomes, ça aurait permis d'approfondir un peu plus sans allourdir le récit. Ceci dit, j'acheterai le T3 sans hésiter.

02/07/2003 (modifier)
Par huracan
Note: 5/5
Couverture de la série Donjon Potron-minet
Donjon Potron-minet

Deuxième période du donjon que je lis, après le crépuscule, et mon avis sur la série reste inchangé : c'est cuuuuuulte! La combi Blain-Sfar-Trondheim est décidément très productive et bien efficace! Le dessin de Blain déchire, l'humour est toujours bien présent, le scénario tourne impeccablement et est très intéressant (création du donjon)! C'est à lire et à posséder absolument!

01/07/2003 (modifier)
Par garath
Note: 5/5
Couverture de la série Le Cycle
Le Cycle

Après avoir lu "Cercle vicieux", je me suis précipité sur "Le cycle" et je ne le regrette pas. Etienne Lécroart fait dans le virtuose : arriver à combiner autant de styles différents est une vraie prouesse. De plus, il fallait y penser : avoir un perso qui parcourt des BDs (lisez, vous comprendrez), c'est vraiment une excellente idée. Bien sûr, il y a quelques petites cassures d'une planche à l'autre (c'est-à-dire qu'on passe d'un endroit à l'autre sans vraie cohérence), mais c'est inévitable dans ce genre d'oeuvre et cela ne gâche en rien la lecture. Et j'ai adoré la fin, surtout la dernière page. Vivement sa nouvelle création (avec les mêmes persos?)!

01/07/2003 (modifier)
Couverture de la série Combien de marins ?...
Combien de marins ?...

Eh oui. Il arrive parfois qu'on tombe par hasard sur un album somme toute carrément pas récent, que la couverture soit assez moche (là il faut l'avouer, elle n'est vraiment pas belle...), mais qu'on le lise et qu'on ne le regrette pas. "Combien de marins" fait évidemment partie de cette catégorie... Avec son humour complètement décalé, tournant des situations banales en histoires qui vous plient en quatre, Thiriet fait encore une fois la preuve de son extraordinaire finesse (si si, même quand il parle de prouts, je vous assure) et de son talent en matière de drôlerie. Le dessin me rappelle légèrement celui (superbe !) d'Alexis : il comporte en effet à la fois un côté réaliste et un côté caricatural marqué. Mais surtout ne vous laissez pas arrêter par la couverture, vous passeriez à côté d'un très très bon album !

01/07/2003 (modifier)
Couverture de la série La 27e lettre
La 27e lettre

Republié dans la collection "Horizons" (couverture souple, moins de 6 euros), cet album m'a réellement plu. La couverture tout d'abord, est très réussie... à dire vrai je la trouve superbe. Le dessin ensuite, typique de Will -- voir "Tif et Tondu" mais ici à mon avis plus travaillé -- est également très beau, d'un style apparemment naïf, très rond (et bien sûr tout en couleurs directes)... Le dessin se marie justement très bien avec l'histoire, à la fois extrêmement gentille et poétique, et grave et dramatique... C'est en effet le grand tour de force de Desberg sur ce scénario d'avoir réussi à traiter d'évènements plus que sombres sur un ton assez léger, en les voyant par un regard d'enfant, tout en utilisant une narration par une personne adulte, certes plus lucide, mais au ton néanmoins poétique. Le tout donne un album qui bénéficie d'une bonne cohérence globale (même si le récit peut paraître parfois décousu en cours de lecture), d'un dessin que pour ma part j'aime beaucoup, d'une histoire originale, racontée de façon intéressante, et d'un grand charme. A lire, très certainement !

01/07/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Jerry Spring
Jerry Spring

Voici ce que l'on peut qualifier d'oeuvre maîtresse du grand Jijé. Son goût pour le western va l'inciter à lancer dès 1954 "Jerry Spring" qui sera une des premières grandes Bandes Dessinées européennes axées sur l'Ouest américain. Une vingtaine d'épisodes vont se succéder jusqu'en 1967. Toujours axé sur des problèmes humains, pratiquant le western psychologique avant que le cinéma américain ne le découvre, se refusant à la violence et glissant de nombreuses touches d'humour dans ses récits, Jijé a fait office de pionnier. Il a balayé le western traditionnel peuplé de mauvais indiens à abattre et de bons cow-boys sympathiques pour chercher à approcher de plus près le fond des choses. Jijé a fortement inspiré son ami Giraud pour la création de Blueberry ; les deux auteurs, pour s'amuser ou s'entraider, échangeront parfois leurs séries le temps d'une planche ou d'une case... Je laisse la parole à Blutch : "J’aime bien Jerry Spring. Même si les histoires ne sont pas terribles la plupart du temps et que le dessin est approximatif, il y a une simplicité, une rudesse, une évidence. Un espèce de manque de sophistication qui se rapproche de l’idée que je me fais de l’Ouest, c’est à dire un monde pastoral. Jerry Spring s’approche plus de ça que Blueberry qui est plus tardif et plus influencé par une sous-culture cinématographique plus dense. Jerry Spring est déjà marqué par un certain cinéma hollywoodien des années 50, mais quand Blueberry se développe, le cinéma italien est apparu, et le cinéma alternatif aussi avec des gens comme Sam Peckinpah. Dans Blueberry, on ne prend jamais le temps, alors que dans Jerry Spring, j’ai plus l’impression d’être dans un vrai monde, de rentrer dans un esprit. Charlier privilégiait la péripétie : ce ne sont que des mecs qui courent, qui galopent dans tous les sens. « Une chance sur cent, c’est raisonnable », « Il ne nous reste que trois secondes pour éteindre la mèche », « Il faut déterrer le trésor »... Il n’y a que ça. Jerry Spring, lui, il prend son temps : il y a des cases où il chevauche sans dire un mot, d’autres où il joue juste de la guitare. Ca me séduit plus. Le western, c’est difficilement appréciable en bande dessinée, parce c’est un genre uniquement cinématographique. André Bazin disait « Le western, c’est le cinéma américain par excellence ». C’est un genre qui n’a pas été inventé par le cinéma mais qui a été révélé grâce à lui. La bande dessinée ne fait que lui courir derrière." Jijé a eu de nombreux scénaristes, mais c'est vraiment lui qui a créé le personnage... A noter qu'un ultime album, anecdotique et sans réel intérêt (mis à part le dessin de Franz), a vu le jour en 1990. Une oeuvre à (re)découvrir, vite.

01/07/2003 (modifier)