Excellent !! Au départ on a les bégaiements qui amènent déjà un petit effet comique mais alors passé la moitié de l'album, tout se déroule. C'est vraiment super bien fait, et on cherche l'erreur en vain. En théorie c'est simple mais il faut travailler et retravailler les dialogues super longtemps pour que ça colle au mieux je pense.
Encore un petit bijou décidément, merci monsieur Lécroart :)
Je ne connaissais pas Stassen. Avec Déogratias, j'ai découvert son univers graphique trés maîtrisé, trés précis et poétique. Et tout ceci au service de quelle histoire... c'est terrible de découvrir le destin des personnages qui traversent ce récit. J'ai vraiment éprouvé de l'appréhension, de l'incompréhension face aux agissements du héros au fur et à mesure que l'histoire touchait à sa fin. Et quand le "fou" se libère en un aveu complétement décalé et qui soudain explique sa folie, je suis resté comme le père à qui il s'adressait. Sidéré, écoeuré et plein de pitié. Je n'avais pas programmé mes lectures de cet été sur un thème précis, mais avec Maus, Déogratias illustre pour moi de manière trés puissante, la terrible facette de l'humanité, celle de la violence imbécile, du raçisme et de la bétise. Une trés grande bd.
Des personnages un peu caricaturaux (voire beaucoup), des coups de théâtre qu'on attend, des grands sentiments dont on se demande le degré de sérieux ... Mais qu'est ce que c'est bon !!! En fait, tous les ingrédients du feuilleton populaire. Et puis des personnages que l'on prend en sympathie, même les méchants. Du coup, j'ai dévoré les 8 tomes (8 x 250 pages) en 3 jours.
Quand on est papa, on cherche des BDs à lire à ses gamins qui ne soient pas trop barbantes à la lecture. Les Delcourt Jeunesse en font partie, et spécialement les "Monstrueux ...". Mon fils de 3 ans adore, et ce n'est pas du tout péjoratif. Un vague bémol pour une scène un peu gore à la fin du "monstrueux dindon".
Voilà un bien bel album à mettre à l'actif des éditions Cornélius qui nous offrent un recueil de quatre histoires traduites en français de Burns et de son héros Tony, alias Big Baby. Vendu avec un petit supplément broché d'illustrations en couleurs et qui en reprenant le style de couverture de Tintin, nous offre un premier aperçu du ton décalé de Burns.
Car le ton de Burns tout au long de ces 4 histoires est vraiment original, un mélange de souvenirs d'enfance (peut-être) et de vision rétrospective de l'adulte qu'il est devenu. La solitude de Tony est au centre de chaque aventure, et le thème du rêve éveillé, de l'étape initiatique (sur la dernière aventure au centre de vacances) sont des thèmes abondants dans la littérature mais qui sont ici interprétés de manière très efficace. Burns sait saupoudrer le tout d'une bonne dose de fiction noire et inquiétante qui aboutit à des scénarii à la fois intimistes et fédérateurs.
La dimension fantastique fait plus que combler ces histoires, elle les soutient et parfois même les tire en avant en créant une atmosphère à la fois lourde (l'environnement agressif) et innocente (les découvertes de l'enfance).
Le dessin est un noir et blanc très recherché sous des apparences de simplicité et il participe vraiment à la cohésion d'un ensemble graphisme/scénario particulièrement brillant. S'appuyant sur des codes rappelant les années 60, Big Baby est un album très prenant qui m'a fait découvrir l'univers de Burns toujours d'actualité, même si les monstres sanguinolents apportent un charme certes désuet mais attachant.
Bonne série qui possède sont pesant d'originalité. A l'inverse d'autres posteurs, j'ai une préférence pour le deuxième tome même s'il comporte moins d'humour. Peut-être à cause du dessin que je trouve particulièrement réussi. Il y a des cases qui font froid dans le dos et des effets de contrastes entre couleurs très vives très étonnants.
J’aime le principe de la série, une histoire indépendante avec chaque fois, un individu (ou deux) projeté dans un monde parallèle. La série pourrait, on le sent, comporter encore un certains nombre de tomes avant que l’imagination des frères Larcenent ne s’épuise. A ce propos j’espère qu’il y aura un jour un troisième tome. Parce que là…. Le dernier est sorti en 2001… Quelqu’un en sait peut-être plus que moi ?
Tout pareil que les deux avis précédents!!
Une BD vraiment très agréable à lire.
Tout d'abord le dessin est de très bonne qualité, plutôt simple mais rendant pourtant parfaitement bien les différents détails d'expressions des personnages... Les décors sont également très bien rendus.
En ce qui concerne l'histoire: c'est une sensation qui n'est pas en général très agréable de sentir que l'on ne sait pas où l'on va, mais dans le cas présent, on se laisse doucement porter par le scénario qui, il faut bien l'admettre, est loin d'être simple et linéaire! Certains rebondissements sont assez étonnants mais on finit par tous les accepter de bon coeur, jusqu'à la conclusion assez déconcertante, tellement la poésie est présente tout au long de cet album... J'ai vraiment aimé!
Rarement une bd m'aura laissé une si forte impression. Derrière un graphisme hyper dépouillé, allant inlassablement à l'essentiel, illustrant de manière claire et précise chaque détail de l'histoire, se cache en effet le récit de vies brisées, volées, détruites. Et pourtant jamais on ne sombre totalement dans le desespoir malgré l'horrible réalité du propos. Spiegelman a su retranscrire l'humour, les paradoxes des êtres qu'il décrit et c'est vraiment touchant, passionnant, humain.... Et puis le fait de donner l'apparence d'animaux à ses personnages, quelle pertinence. Je ne vais pas m'attarder si la métaphore subtile des souris et des chats, ou des souris déguisées en cochon mais l'idée est à la fois trés simple et terriblement efficace. Mais je le répète ce que je retiens de cette biographie ouvertement déclarée, c'est l'extraordinaire leçon de vie que cette oeuvre nous donne. Assurément l'un des plus grands chefs d'oeuvre de la bd.
A première vue, cette BD ne m'inspirait pas des masses mais au fil des pages... je me suis complètement laissée engloutir!
Un coup de crayon remarquable qui donne aux personnages un "je ne sais quoi" d'attachant, un humour fin et puissant et un scénario rempli de rebondissements!
J'avoue qu'au fil des pages, j'avais tendance à me perdre quelquefois et à regretter la simplicité et la naïveté des premiers tomes, mais c'est ce qui entretient l'intrigue, alors on persiste jusqu'à les lire en 20 minutes...
Un grand "hourra" à ce petit bone à la forme patatoïdale mais tellement craquant. :-)
Ouf ! C’est ce que j’appelle un « thriller » très efficace !
Une adolescente de 15 ans téléphone, pendant la nuit, sur une « ligne ouverte » à une émission radiophonique. Elle confie à l’animateur que son père est de plus en plus étrange et qu’il lui fait peur...(et elle a bien raison d’avoir peur).
Quelques idées sont carrément tirées du film « The Shining » mais le contexte et le développement sont différents et tout aussi captivants.
Denys et Callede ont réussi à faire ici un album encore meilleur que les 3 tomes de
« Comptines d’Halloween ». Le défi est de taille pour le deuxième tome à venir.
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Cercle vicieux
Excellent !! Au départ on a les bégaiements qui amènent déjà un petit effet comique mais alors passé la moitié de l'album, tout se déroule. C'est vraiment super bien fait, et on cherche l'erreur en vain. En théorie c'est simple mais il faut travailler et retravailler les dialogues super longtemps pour que ça colle au mieux je pense. Encore un petit bijou décidément, merci monsieur Lécroart :)
Déogratias
Je ne connaissais pas Stassen. Avec Déogratias, j'ai découvert son univers graphique trés maîtrisé, trés précis et poétique. Et tout ceci au service de quelle histoire... c'est terrible de découvrir le destin des personnages qui traversent ce récit. J'ai vraiment éprouvé de l'appréhension, de l'incompréhension face aux agissements du héros au fur et à mesure que l'histoire touchait à sa fin. Et quand le "fou" se libère en un aveu complétement décalé et qui soudain explique sa folie, je suis resté comme le père à qui il s'adressait. Sidéré, écoeuré et plein de pitié. Je n'avais pas programmé mes lectures de cet été sur un thème précis, mais avec Maus, Déogratias illustre pour moi de manière trés puissante, la terrible facette de l'humanité, celle de la violence imbécile, du raçisme et de la bétise. Une trés grande bd.
Monster
Des personnages un peu caricaturaux (voire beaucoup), des coups de théâtre qu'on attend, des grands sentiments dont on se demande le degré de sérieux ... Mais qu'est ce que c'est bon !!! En fait, tous les ingrédients du feuilleton populaire. Et puis des personnages que l'on prend en sympathie, même les méchants. Du coup, j'ai dévoré les 8 tomes (8 x 250 pages) en 3 jours.
Monstrueux...
Quand on est papa, on cherche des BDs à lire à ses gamins qui ne soient pas trop barbantes à la lecture. Les Delcourt Jeunesse en font partie, et spécialement les "Monstrueux ...". Mon fils de 3 ans adore, et ce n'est pas du tout péjoratif. Un vague bémol pour une scène un peu gore à la fin du "monstrueux dindon".
Big Baby
Voilà un bien bel album à mettre à l'actif des éditions Cornélius qui nous offrent un recueil de quatre histoires traduites en français de Burns et de son héros Tony, alias Big Baby. Vendu avec un petit supplément broché d'illustrations en couleurs et qui en reprenant le style de couverture de Tintin, nous offre un premier aperçu du ton décalé de Burns. Car le ton de Burns tout au long de ces 4 histoires est vraiment original, un mélange de souvenirs d'enfance (peut-être) et de vision rétrospective de l'adulte qu'il est devenu. La solitude de Tony est au centre de chaque aventure, et le thème du rêve éveillé, de l'étape initiatique (sur la dernière aventure au centre de vacances) sont des thèmes abondants dans la littérature mais qui sont ici interprétés de manière très efficace. Burns sait saupoudrer le tout d'une bonne dose de fiction noire et inquiétante qui aboutit à des scénarii à la fois intimistes et fédérateurs. La dimension fantastique fait plus que combler ces histoires, elle les soutient et parfois même les tire en avant en créant une atmosphère à la fois lourde (l'environnement agressif) et innocente (les découvertes de l'enfance). Le dessin est un noir et blanc très recherché sous des apparences de simplicité et il participe vraiment à la cohésion d'un ensemble graphisme/scénario particulièrement brillant. S'appuyant sur des codes rappelant les années 60, Big Baby est un album très prenant qui m'a fait découvrir l'univers de Burns toujours d'actualité, même si les monstres sanguinolents apportent un charme certes désuet mais attachant.
Les Entremondes
Bonne série qui possède sont pesant d'originalité. A l'inverse d'autres posteurs, j'ai une préférence pour le deuxième tome même s'il comporte moins d'humour. Peut-être à cause du dessin que je trouve particulièrement réussi. Il y a des cases qui font froid dans le dos et des effets de contrastes entre couleurs très vives très étonnants. J’aime le principe de la série, une histoire indépendante avec chaque fois, un individu (ou deux) projeté dans un monde parallèle. La série pourrait, on le sent, comporter encore un certains nombre de tomes avant que l’imagination des frères Larcenent ne s’épuise. A ce propos j’espère qu’il y aura un jour un troisième tome. Parce que là…. Le dernier est sorti en 2001… Quelqu’un en sait peut-être plus que moi ?
Balade Balade
Tout pareil que les deux avis précédents!! Une BD vraiment très agréable à lire. Tout d'abord le dessin est de très bonne qualité, plutôt simple mais rendant pourtant parfaitement bien les différents détails d'expressions des personnages... Les décors sont également très bien rendus. En ce qui concerne l'histoire: c'est une sensation qui n'est pas en général très agréable de sentir que l'on ne sait pas où l'on va, mais dans le cas présent, on se laisse doucement porter par le scénario qui, il faut bien l'admettre, est loin d'être simple et linéaire! Certains rebondissements sont assez étonnants mais on finit par tous les accepter de bon coeur, jusqu'à la conclusion assez déconcertante, tellement la poésie est présente tout au long de cet album... J'ai vraiment aimé!
Maus
Rarement une bd m'aura laissé une si forte impression. Derrière un graphisme hyper dépouillé, allant inlassablement à l'essentiel, illustrant de manière claire et précise chaque détail de l'histoire, se cache en effet le récit de vies brisées, volées, détruites. Et pourtant jamais on ne sombre totalement dans le desespoir malgré l'horrible réalité du propos. Spiegelman a su retranscrire l'humour, les paradoxes des êtres qu'il décrit et c'est vraiment touchant, passionnant, humain.... Et puis le fait de donner l'apparence d'animaux à ses personnages, quelle pertinence. Je ne vais pas m'attarder si la métaphore subtile des souris et des chats, ou des souris déguisées en cochon mais l'idée est à la fois trés simple et terriblement efficace. Mais je le répète ce que je retiens de cette biographie ouvertement déclarée, c'est l'extraordinaire leçon de vie que cette oeuvre nous donne. Assurément l'un des plus grands chefs d'oeuvre de la bd.
Bone
A première vue, cette BD ne m'inspirait pas des masses mais au fil des pages... je me suis complètement laissée engloutir! Un coup de crayon remarquable qui donne aux personnages un "je ne sais quoi" d'attachant, un humour fin et puissant et un scénario rempli de rebondissements! J'avoue qu'au fil des pages, j'avais tendance à me perdre quelquefois et à regretter la simplicité et la naïveté des premiers tomes, mais c'est ce qui entretient l'intrigue, alors on persiste jusqu'à les lire en 20 minutes... Un grand "hourra" à ce petit bone à la forme patatoïdale mais tellement craquant. :-)
Dans la nuit
Ouf ! C’est ce que j’appelle un « thriller » très efficace ! Une adolescente de 15 ans téléphone, pendant la nuit, sur une « ligne ouverte » à une émission radiophonique. Elle confie à l’animateur que son père est de plus en plus étrange et qu’il lui fait peur...(et elle a bien raison d’avoir peur). Quelques idées sont carrément tirées du film « The Shining » mais le contexte et le développement sont différents et tout aussi captivants. Denys et Callede ont réussi à faire ici un album encore meilleur que les 3 tomes de « Comptines d’Halloween ». Le défi est de taille pour le deuxième tome à venir.