Voià comment raconter sa vie en passionnant le lecteur. Et pourtant le sujet est assez casse-gueule. Oui mais l'auteur arrive toujours a nous surprendre graphiquement et a nous émouvoir. C'est difficile de décrire cette série au dessins noirs et torturés, dessins qui collent parfaitement a l'ambiance de l'histoire...la magie du talent sans doute.
Une très bonne surprise... J'ai vraiment bien aimé cette histoire très originale et hors du commun. Le mélange des deux époques et des deux genres ne me gène pas du tout au contraire, en séparant ces deux moitiés le résultat aurait été, à mon sens, beaucoup moins intéressant. C'est vrai que le passage un peu abrupt d'une période à l'autre est un peu perturbant, mais tout est perturbant dans cette BD et c'est justement ce qui me plait. Les dessins sont très sombres, très noirs, presque malsains parfois (la scène de l'interrogatoire de l'aubergiste est atroce, eurk, le coup de la langue, il fallait oser quand meme...). Mais ils créent admirablement une ambiance oppressante et étouffante qui correspond tout à fait au personnage d'Eymerich, inquisiteur jeune et quelque peu arriviste ainsi qu'à l'année 1352 où tout est sale, ravagé par la peste noire, où de maléfiques découvertes viennent boulverser la communauté... Que sont ces images dans le ciel, et qui sont ces femmes qui pratiquent un culte étrange aux conséquences "diaboliques" ? Le style graphique est aussi bien adapté à la période futuriste, très froid, comme le métal du grand vaisseau qui lui aussi dissimule son lot de mystères et d'horreurs, conduisant un équipage entier dans un voyage dans le temps, à la recherche de quoi exactement ? Ou plutôt de qui ?
Vraiment, un moment de lecture très agréable, des pages magnifiques mais dans un style si particulier que cela ne plaira pas à tout le monde, pour ma part, j'ai hate de lire la suite...
Excellentissime dans le dérisoire et l'illogique, cette série, tout simplement !
Mandryka nous offre ici l'oeuvre la plus tordue de l'ensemble de sa biographie, dans un contexte post-soixante-huitard qui est clairement ressenti durant l'intégralité de la lecture de cette série. (un peu l'atmosphère que l'on retrouve parfois à la lecture du génie des alpages, par exemple... mais la comparaison s'arrete là : ici, tout est déjanté et baigne dans une logique flou, pour notre plus grand bonheur !).
Mandryka is my hero. C'est surement à cause de son petit cucurbitacé que je m'exprime n'importe comment, que je sors des "atoutaleur", "bonapéti" et compagnie... parceque c'est la marque de cette série, clairement.
Etonné, donc, que ce monument ne soit toujours pas sur BDTEK ! mais c'est maintenant chose faite :)
Attention, pour apprécier cette série à son juste titre, il ne faut pas craindre l'absurde, vous l'aurez compris ! On est bien loin de l'humour "classique" de l'époque, justement, et la finesse des jeux de mot rend la lecture vraiment agréable. On comprendra pourquoi Mandryka a travaillé avec Gotlib ! Même style... mais coup de patte très personnel tout de même.
Le dessin, très basique, rempli bien son office. De toute façon, ce n'est pas sur ce genre de critère qu'une série comme Le concombre masqué s'apprécie et se considère. Les couleurs sur certains albums ont vraiment mal vieillies, par contre... dommage !
Une grande série, donc, que vous pourrez peut être encore trouver en broc', en occaze... uniquement, hélas.
Cette série possède tout le charme et l'innocence d'un conte et toute la pureté d'un poème... L'histoire est remplie d'une sensibilité étonnante malgré son agréable simplicité. C'est une histoire d'amour qui n'a rien d'ordinaire celle de Jam, un automate raté, qui ne possède pas l'Oeil-Fée, comme tous les autres robots et automates humanoïdes conçus par Mister Sir Crumpett's. L'inventeur consacre sa vie à chercher cette lueur qui fait renaitre le merveilleux dans une époque troublée d'où il a completement disparu de la vie des hommes. C'est Jam qui rencontrera l'Oeil-Fée, le reconnaissant dès la première seconde où ses yeux se posent sur Elle, une fée inachevée, remisée au milieu de tant d'autres et pourtant tellement différente...différente ? oui, elle est unique et par elle l'oublié va renaitre, simplement parce que Jam l'a redécouverte et ramené à la vie d'un simple regard...
Malheureusement, encore une fois, les hommes vont modifier le cours de leur histoire, inconscients des troubles qu'ils vont causer, de la souffrance qu'ils vont répendre dans le lieu magique et hors du temps qui constituait le refuge du dernier souffle de la poésie... "Tranche le fil de ma vie..." c'est le cri de tous ces automates à leur créateur qui, sachant qu'ils vont "mourir" ne veulent pas que ce soit par la folie humaine...
Les automates sont immortels et Jam pendant près d'un siècle voit le monde changer et s'enfoncer dans la noirceur, alors qu'il ne pense qu'à retrouver sa fée, celle qu'il n'a jamais oublié, celle qui est tout pour lui... Dans ce monde qui n'est pas le sien, encore une fois les hommes vont se dresser contre lui, cherchant eux-aussi La Fée pour ses vertus miraculeuses....
C'est un récit d'une grande beauté et qui entraine la pensée du lecteur sur de nombreux chemins...l'amour, la haine, le genre humain, le merveilleux, illustré divinement. Les illustrations sont magnifiques, que ce soit dans les mises en scènes des automates, dans l'évocation troublante d'un amour si étrange ou encore dans la violence ou le quotidien des hommes et des femmes (trop) ordinaires... Un vrai régal à tous points de vue, une quête commencée depuis la nuit des temps qui n'a jamais trouvé d'aboutissement, pourquoi avons nous besoin du merveilleux dans nos vies ? Peut-être parce qu'il est la source de tous les plus beaux rêves...
(un petit bémol...le changement de dessinateur pour le troisième tome nuit un peu à la cohérence de l'ensemble, et le travail de Béatrice Tillier reste inégalable, à mon avis)
Franchement j'adore les persos sont geniaux, super attachants tout mignons tout gentils, les histoires sont un peu simples mais c'est normal pour une BD jeunesse
Les dessins et les couleurs sont superbes rien à dire, sauf vivement la suite et le Donjon T6 :):):)
Dilbert, à petite dose (difficile de s'enfiler un seul album en entier, c'est très monothématique), c'est assez hilarant. C'est une belle satire du monde du travail, sans complaisance, ni facilité. En lisant ces albums, on sent toute la différence qu'il existe entre cette série et la série télé "Camera-café", alors que la série télé se contente d'utiliser le monde du travail comme simple toile de fond pour faire rire (avec une certaine réussite, par ailleurs) Dilbert va beaucoup plus loin, certains gags, très mordants sont le signe d'un véritable esprit critique. A sa manière Adams met en scène la cruauté ordinaire : l'arrivisme, la méchanceté, le gaspillage, l'abus de pouvoir, la fatuité, la passivité, la complaisance... Qui a dit que le vie de bureau n'était pas gaie?
J'avais lu le tome 1 à sa sortie et j'attendais avec impatiente la sortie du tome 2 pour me les offrir.
Si j'ai préféré le tome 1 au 2, il n'en reste pas moi que ces 2 albums sont magnifiques. Le tome 1 notamment avec l'utilisation continuelle de la voix-off comme dans les polars est une vrai oeuvre cinématographique. Les découpages sont réussis et les cadrages vraiment magnifiques.
Bref avec Blacksad, on lit un film !
Après Spirale, j'avais bien encore envie de goûter au fantastique à la japonaise. Ce Parasite vient à point pour combler mon appétit. Malgré un dessin quelconque et pas particulièrement attirant, le récit intéresse de bout en bout (en tout cas sur les deux premiers tomes). Pourtant tout cela pourrait être banal : un parasite extra-terrestre qui s'introduit dans le corps humain pour... avec une idée aussi bateau, y'a des sous-studios américains qui vous feraient une bonne dizaine de films de série b et 3 séries télés tout aussi nazes les uns que les autres. Ici, bizarrement, étrangement, ça tient la route. On s'amuse, le suspense fonctionne et on s'identifie facilement au personnage principal. A suivre!
Ajout après lecture du quatrième tome :
Et bien c'est toujours aussi bien, le rythme est là, l'invention permanente de nouvelle situation aussi. On sent clairement que dans ce volume, la série passe à la vitesse supérieure : les parasistes ne passent plus inaperçus et c'est une société entière qui va bientôt se sentir menaçée...
Une histoire géniale qui combine de manière astucieuse le moyen âge et le monde futuriste...
Des évènements extraordinaires se produisent vers 1356 et semblent avoir une relation avec une autre époque où un vaisseau spatial effectue des sauts temporels...
Nicolas Eymerich, l'inquisiteur, s'occupe d'une affaire qui semble dépasser le temps et les époques...
Des apparitions et des êtres étranges sont retrouvés dans une vieille citerne...Frissons garantis!
L'ambiance de ce livre plonge le lecteur dans une histoire très captivante où le mystère est bien gardé...
Amateurs de science-fiction, de fantastique, ne passez pas à côté de ce chef-d'oeuvre!
Certainement un des meilleurs titres que j'ai lu depuis longtemps...
Si le mythe des vampires a longtemps été source d’inspiration, Blood relève le challenge de ne ressembler à aucune autre histoire. Magnifiquement orchestrée et servie par l’immense talent graphique de Kent Williams, cette bande dessinée s’impose à coup sûr comme l’une des meilleures de cette année. Un véritable coup de coeur pour qui est sensible à la peinture !
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L'Ascension du Haut Mal
Voià comment raconter sa vie en passionnant le lecteur. Et pourtant le sujet est assez casse-gueule. Oui mais l'auteur arrive toujours a nous surprendre graphiquement et a nous émouvoir. C'est difficile de décrire cette série au dessins noirs et torturés, dessins qui collent parfaitement a l'ambiance de l'histoire...la magie du talent sans doute.
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Une très bonne surprise... J'ai vraiment bien aimé cette histoire très originale et hors du commun. Le mélange des deux époques et des deux genres ne me gène pas du tout au contraire, en séparant ces deux moitiés le résultat aurait été, à mon sens, beaucoup moins intéressant. C'est vrai que le passage un peu abrupt d'une période à l'autre est un peu perturbant, mais tout est perturbant dans cette BD et c'est justement ce qui me plait. Les dessins sont très sombres, très noirs, presque malsains parfois (la scène de l'interrogatoire de l'aubergiste est atroce, eurk, le coup de la langue, il fallait oser quand meme...). Mais ils créent admirablement une ambiance oppressante et étouffante qui correspond tout à fait au personnage d'Eymerich, inquisiteur jeune et quelque peu arriviste ainsi qu'à l'année 1352 où tout est sale, ravagé par la peste noire, où de maléfiques découvertes viennent boulverser la communauté... Que sont ces images dans le ciel, et qui sont ces femmes qui pratiquent un culte étrange aux conséquences "diaboliques" ? Le style graphique est aussi bien adapté à la période futuriste, très froid, comme le métal du grand vaisseau qui lui aussi dissimule son lot de mystères et d'horreurs, conduisant un équipage entier dans un voyage dans le temps, à la recherche de quoi exactement ? Ou plutôt de qui ? Vraiment, un moment de lecture très agréable, des pages magnifiques mais dans un style si particulier que cela ne plaira pas à tout le monde, pour ma part, j'ai hate de lire la suite...
Le Concombre Masqué
Excellentissime dans le dérisoire et l'illogique, cette série, tout simplement ! Mandryka nous offre ici l'oeuvre la plus tordue de l'ensemble de sa biographie, dans un contexte post-soixante-huitard qui est clairement ressenti durant l'intégralité de la lecture de cette série. (un peu l'atmosphère que l'on retrouve parfois à la lecture du génie des alpages, par exemple... mais la comparaison s'arrete là : ici, tout est déjanté et baigne dans une logique flou, pour notre plus grand bonheur !). Mandryka is my hero. C'est surement à cause de son petit cucurbitacé que je m'exprime n'importe comment, que je sors des "atoutaleur", "bonapéti" et compagnie... parceque c'est la marque de cette série, clairement. Etonné, donc, que ce monument ne soit toujours pas sur BDTEK ! mais c'est maintenant chose faite :) Attention, pour apprécier cette série à son juste titre, il ne faut pas craindre l'absurde, vous l'aurez compris ! On est bien loin de l'humour "classique" de l'époque, justement, et la finesse des jeux de mot rend la lecture vraiment agréable. On comprendra pourquoi Mandryka a travaillé avec Gotlib ! Même style... mais coup de patte très personnel tout de même. Le dessin, très basique, rempli bien son office. De toute façon, ce n'est pas sur ce genre de critère qu'une série comme Le concombre masqué s'apprécie et se considère. Les couleurs sur certains albums ont vraiment mal vieillies, par contre... dommage ! Une grande série, donc, que vous pourrez peut être encore trouver en broc', en occaze... uniquement, hélas.
Fée et tendres Automates
Cette série possède tout le charme et l'innocence d'un conte et toute la pureté d'un poème... L'histoire est remplie d'une sensibilité étonnante malgré son agréable simplicité. C'est une histoire d'amour qui n'a rien d'ordinaire celle de Jam, un automate raté, qui ne possède pas l'Oeil-Fée, comme tous les autres robots et automates humanoïdes conçus par Mister Sir Crumpett's. L'inventeur consacre sa vie à chercher cette lueur qui fait renaitre le merveilleux dans une époque troublée d'où il a completement disparu de la vie des hommes. C'est Jam qui rencontrera l'Oeil-Fée, le reconnaissant dès la première seconde où ses yeux se posent sur Elle, une fée inachevée, remisée au milieu de tant d'autres et pourtant tellement différente...différente ? oui, elle est unique et par elle l'oublié va renaitre, simplement parce que Jam l'a redécouverte et ramené à la vie d'un simple regard... Malheureusement, encore une fois, les hommes vont modifier le cours de leur histoire, inconscients des troubles qu'ils vont causer, de la souffrance qu'ils vont répendre dans le lieu magique et hors du temps qui constituait le refuge du dernier souffle de la poésie... "Tranche le fil de ma vie..." c'est le cri de tous ces automates à leur créateur qui, sachant qu'ils vont "mourir" ne veulent pas que ce soit par la folie humaine... Les automates sont immortels et Jam pendant près d'un siècle voit le monde changer et s'enfoncer dans la noirceur, alors qu'il ne pense qu'à retrouver sa fée, celle qu'il n'a jamais oublié, celle qui est tout pour lui... Dans ce monde qui n'est pas le sien, encore une fois les hommes vont se dresser contre lui, cherchant eux-aussi La Fée pour ses vertus miraculeuses.... C'est un récit d'une grande beauté et qui entraine la pensée du lecteur sur de nombreux chemins...l'amour, la haine, le genre humain, le merveilleux, illustré divinement. Les illustrations sont magnifiques, que ce soit dans les mises en scènes des automates, dans l'évocation troublante d'un amour si étrange ou encore dans la violence ou le quotidien des hommes et des femmes (trop) ordinaires... Un vrai régal à tous points de vue, une quête commencée depuis la nuit des temps qui n'a jamais trouvé d'aboutissement, pourquoi avons nous besoin du merveilleux dans nos vies ? Peut-être parce qu'il est la source de tous les plus beaux rêves... (un petit bémol...le changement de dessinateur pour le troisième tome nuit un peu à la cohérence de l'ensemble, et le travail de Béatrice Tillier reste inégalable, à mon avis)
Toto l'ornithorynque
Franchement j'adore les persos sont geniaux, super attachants tout mignons tout gentils, les histoires sont un peu simples mais c'est normal pour une BD jeunesse Les dessins et les couleurs sont superbes rien à dire, sauf vivement la suite et le Donjon T6 :):):)
Dilbert
Dilbert, à petite dose (difficile de s'enfiler un seul album en entier, c'est très monothématique), c'est assez hilarant. C'est une belle satire du monde du travail, sans complaisance, ni facilité. En lisant ces albums, on sent toute la différence qu'il existe entre cette série et la série télé "Camera-café", alors que la série télé se contente d'utiliser le monde du travail comme simple toile de fond pour faire rire (avec une certaine réussite, par ailleurs) Dilbert va beaucoup plus loin, certains gags, très mordants sont le signe d'un véritable esprit critique. A sa manière Adams met en scène la cruauté ordinaire : l'arrivisme, la méchanceté, le gaspillage, l'abus de pouvoir, la fatuité, la passivité, la complaisance... Qui a dit que le vie de bureau n'était pas gaie?
Blacksad
J'avais lu le tome 1 à sa sortie et j'attendais avec impatiente la sortie du tome 2 pour me les offrir. Si j'ai préféré le tome 1 au 2, il n'en reste pas moi que ces 2 albums sont magnifiques. Le tome 1 notamment avec l'utilisation continuelle de la voix-off comme dans les polars est une vrai oeuvre cinématographique. Les découpages sont réussis et les cadrages vraiment magnifiques. Bref avec Blacksad, on lit un film !
Parasite
Après Spirale, j'avais bien encore envie de goûter au fantastique à la japonaise. Ce Parasite vient à point pour combler mon appétit. Malgré un dessin quelconque et pas particulièrement attirant, le récit intéresse de bout en bout (en tout cas sur les deux premiers tomes). Pourtant tout cela pourrait être banal : un parasite extra-terrestre qui s'introduit dans le corps humain pour... avec une idée aussi bateau, y'a des sous-studios américains qui vous feraient une bonne dizaine de films de série b et 3 séries télés tout aussi nazes les uns que les autres. Ici, bizarrement, étrangement, ça tient la route. On s'amuse, le suspense fonctionne et on s'identifie facilement au personnage principal. A suivre! Ajout après lecture du quatrième tome : Et bien c'est toujours aussi bien, le rythme est là, l'invention permanente de nouvelle situation aussi. On sent clairement que dans ce volume, la série passe à la vitesse supérieure : les parasistes ne passent plus inaperçus et c'est une société entière qui va bientôt se sentir menaçée...
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Une histoire géniale qui combine de manière astucieuse le moyen âge et le monde futuriste... Des évènements extraordinaires se produisent vers 1356 et semblent avoir une relation avec une autre époque où un vaisseau spatial effectue des sauts temporels... Nicolas Eymerich, l'inquisiteur, s'occupe d'une affaire qui semble dépasser le temps et les époques... Des apparitions et des êtres étranges sont retrouvés dans une vieille citerne...Frissons garantis! L'ambiance de ce livre plonge le lecteur dans une histoire très captivante où le mystère est bien gardé... Amateurs de science-fiction, de fantastique, ne passez pas à côté de ce chef-d'oeuvre! Certainement un des meilleurs titres que j'ai lu depuis longtemps...
Blood
Si le mythe des vampires a longtemps été source d’inspiration, Blood relève le challenge de ne ressembler à aucune autre histoire. Magnifiquement orchestrée et servie par l’immense talent graphique de Kent Williams, cette bande dessinée s’impose à coup sûr comme l’une des meilleures de cette année. Un véritable coup de coeur pour qui est sensible à la peinture !