Les derniers avis (38756 avis)

Par Arni
Note: 4/5
Couverture de la série Donjon Monsters
Donjon Monsters

Si le tome réalisé par Yoan en couleurs directes est un des plus réussis graphiquement, cette série propose un humour accrocheur et une ambiance particulière... Le style "Héroîc Fantasy" est ici porté en dérision avec de multiples clins d'oeil...Bref, on rigole beaucoup...

29/04/2003 (modifier)
Couverture de la série Akameshi
Akameshi

J'ai découvert cette BD par hasard, j'ai été attiré par la couverture, j'ai commencé à la lire et j'ai très vite accroché. Le dessin est de bonne qualité et on ressent vite une similitude avec Mulan de Disney. Comme le souligne rOb Meikepis, le rapport jeune-vieux est bien exploité et donne une certaine dimension a cette BD. Le scénario est assez riche, et j'attends avec hâte un futur tome car cette série m'a l'air d'être bien partie.

29/04/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 4/5
Couverture de la série L'Histoire de Joe
L'Histoire de Joe

Joe est un de mes titres favoris parmi les oeuvres de Boiscommun. C'est une bande dessinée pleine de poésie douce et sombre. La mise en page est superbe et l'économie de dialogues sert parfaitement le propos, en laissant la narration passer par le graphisme. Je me suis laissée prendre dans l'histoire comme dans les contes de fée de mon enfance. Ce fut un pur moment de détente et de rêverie...

29/04/2003 (modifier)
Par Landry
Note: 4/5
Couverture de la série HellSpawn
HellSpawn

Je ne connais pas du tout la série Spawn, mais je lis Sam & Twitch et HellSpawn car j'aime bien ce que fait Bendis. Concernant cette dernière série, il est vrai que le scénar ne casse pas des briques, mais de là à dire qu'il est mauvais, il y a un monde. La série est composée de nombreuses histoires courtes (en général, un comic-book = une histoire), toutes plus torturées et noire les une que les autres. Ce qui permet à Ashley Wood d'exprimer son immense talent. Et il ne se fait pas prier, le bougre !! Ses illustrations sont vraiment à couper le souffle, toutes on ne peut plus originales et époustouflantes. Bien sûr, le dessin est très sombre et gothique. Mais l'ambiance créée n'en est que plus palpable, glauque et oppressante. Un bon comics pour qui aime en prendre plein les mirettes.

29/04/2003 (modifier)
Couverture de la série Phénix - L'oiseau de feu
Phénix - L'oiseau de feu

Tome 2 : «Les temps futurs»
Acheté presque par intérêt historique (Tezuka est en effet célébré unanimement comme l’un des fondateurs du manga tel qu’on le connaît aujourd’hui) et non sans une certaine réticence (les dessins, j’y reviendrai), «Les temps futurs», deuxième tome de cette série qui est une histoire indépendante à lui seul, commence très doucement. (Oui, je n’ai lu qu’un tome pour l’instant, mais le reste ne va pas tarder, je vous le garantis !). L’entrée en matière façon «prologue» pose rapidement et efficacement les bases de l’histoire, dans laquelle on se retrouve plongé juste après. On entre «en cours de route», mais cela ne pose aucun problème, tant la situation se dévoile avec clarté. Histoire d’amour, de jalousie, de fuite et de poursuite sur fond d’univers futuriste digne de la meilleure science-fiction de l’âge d’or, j’ai été complètement pris dans le flot de ce récit, somme toute un peu classique, mais d’une fluidité absolument extraordinaire, que je limiterai arbitrairement à la fuite de Tamami etYamanobé de la ville de Yamato, et à leur arrivée chez le professeur Salta. Ce qui frappe également, c’est le dessin. En mal tout d’abord… à vrai dire c’est à cause de ce dessin qui rappelle beaucoup «Astro, le petit robot» que j’étais réticent à lire «Phénix»… Mais je dois avouer que Tezuka non seulement maîtrise parfaitement ce qu’il fait, mais qu’en plus c’est… Raaah, c’est un Dieu ! Ses cités ne sont pas impressionnantes, ses personnages sont souvent kitschs, mais alors ses décors sont beaux !!! Et il utilise des procédés originaux, dont certains que je n’ai vu nulle part ailleurs !!! Représentation en images des pensées d’un personnage p. 18 (classique, mais utilisé parfaitement à propos), caricatures absolument inattendue et d’un comique outrancier qui m’a fait hurler de rire p. 59, zoom progressif superbe p. 64, cadrage absolument inédit et génial p. 79 à 83, superposition des sons p. 88 (une planche de Franquin pour Gaston utilisant un procédé analogue est célèbre), jeu de lumière étourdissant sur les personnages p. 129, etc… Ces procédés sont utilisés avec une parcimonie, une sobriété et une efficacité que je ne peux qualifier que de remarquable et exemplaire. Alors vous comprendrez que le côté kitsch et rebutant du début est complètement oublié au bout de quelques pages. Concernant l’histoire, à nouveau, les thèses utilisées sont de la science-fiction issue de son âge d’or. Gaïa, par exemple, les univers dans les atomes, l’univers partie d’un plus grand tout, etc. Je dois dire que même en sachant ces idées fausses, et en les ayant trouvées mal exploitées dans pas mal d’œuvres de science-fiction, elles sont ici très bien utilisées, formant avec les autres éléments de l’album un tout extrêmement cohérent. On retrouve bien sûr également des thèmes chers à Asimov, comme les robots, les villes souterraines, la colonisation spatiale, mais aussi la décadence, le gouvernement par un ordinateur. Tout cela est présent pour ainsi dire en arrière-plan, jamais lourd, jamais imposé au lecteur, renforçant ainsi l’impression donnée. Tout cela remplit environ 100 pages sur 285. On arrive en effet à une guerre entre ordinateurs des mégalopoles, et… les cinq dernières cités sont détruites… C’est là qu’intervient le Phénix, qui désigne Yamanobé pour recréer une humanité, sans lui préciser comment. Pour cela, il le rend immortel. Seul sur la Terre et immortel, le suicide lui est interdit… Le désespoir s’abat sur lui, mais quel choix a-t-il ? Cet album est un chef d’œuvre absolu à lui seul qui, si je peux me permettre ces comparaisons, enfonce de très loin même l’excellent «Le grand pouvoir du Chninkel», même le superbe «Cromwel Stone», même le génial «Nausicäa» !!! Complètement atypique, se démarquant totalement de tout ce que j’ai lu jusqu’à présent, il ne ressemble même pas aux mangas actuels. Le style de Tezuka est tout simplement… personnel. Œuvre d’une fluidité incroyable, d’un découpage à mon avis imaginatif et intéressant, parfois très original, l’ampleur du récit qu’elle développe est incroyable, et aborde de nombreux thèmes réellement intéressants. Alors même si elle ne plaira pas à tout le monde du fait par exemple du dessin, d’une apparente futilité, d’interventions un peu miraculeuses du Phénix, des relations quelques peu ambiguës qui existent entre les personnages (même si cette ambiguïté fait à mon avis partie de la force de cet album !), je la trouve absolument sublime, et je ne peux que dire : «Mon dieu ! Je viens de lire la meilleure bd que j’aie jamais lue !»
Tome 3 : «Yamato - Un monde étrange»
Tezuka fait encore une fois preuve d’une grande originalité, non seulement par ses scénarios complètement atypiques, au développements tout à fait inattendus, par son dessin et son découpage, extrêmement lisibles et souvent d’une originalité inégalée, et par ses préoccupations, profondes et étranges. Ces deux histoires font preuve d’un certain cynisme, car comme vous pourrez le constater, l’espoir n’y a de place que pour être déçu, et le dessin, profondément caricatural, typique du style de Tezuka, n’y change rien. Le ton général est plutôt sérieux, mais bascule souvent sans prévenir dans le burlesque, le grotesque, léger contrepoint au côté sérieux et tragique. On a même droit (p. 25 et 26) à une parodie de mangas pour filles, très réussie. :) Comme d’habitude, Tezuka joue avec ses personnages, avec les codes du manga, mais aussi avec le lecteur ; ses personnages sont toujours aussi ambigus, tiraillés entre devoir, amitié, haine et envies. Certains personnages sont récurrents dans les différents albums du Phénix, mais on ne comprendra pas encore leur rôle ici. La deuxième histoire, enfin, au ton très sombre, est un très bon morlaque, d’une force indéniable. Cet album très particulier est vraiment superbe, et figure dignement dans cette très bonne série.
Tome 4 : L'Oiseau de feu
Comment dire ? La première lecture de ce tome m'a laissé un peu perplexe, mais je n'ai cependant pu m'empêcher de le relire très vite. L'histoire est en effet particulière, même pour cette série qui est déjà bien particulière. Les deux personnages principaux sont un bandit et un sculpteur. Le bandit a souffert d'une chute à sa naissance, qui l'a laissé borgne et manchot. Souffrant pendant son enfance des quolibets des gens de son village, il ne tarde pas à devenir un terrible bandit, tuant et mutilant sans pitié. C'est d'ailleurs juste avant de devenir ce terrible personnage qu'il rencontre un sculpteur, Akanemaru, tranquille, serein et heureux, et le mutile, en lui blessant cruellement le bras droit, l'empêchant ainsi d'exercer son art. Ce qui est extraordinaire dans ce tome, ce sont les incroyables changements (évolutions) des personnages. Aucun n'est noir ou blanc ! Ils sont noir, puis blanc, puis gris, etc. C'est assez confondant et incroyable, le manque de manichéisme est ici poussé à l'extrême... Rien que pour ça, ce tome est exceptionnel, mais en plus il est complètement fascinant, et traite d'une histoire (de plusieurs histoires, même) s'étalant sur une longue période (une quarantaine d'années environ). Bien sûr, ça peut donner une impression de désordre, et de fait certains éléments paraissent mal exploités. Mais je reste néanmoins sous le charme étrange... Et en plus on a ici l'origine des Salta, une explication de leur nez étrange, et de leur réapparition récurrente au fil des tomes.
Tomes 8 et 9 : «Temps de trouble»
Ces deux tomes racontent une même histoire, se déroulant au 12ème siècle. Apparemment fortement basée sur des faits historiques (lutte entre deux clans pour le pouvoir impérial ; créateur de Miyamoto Musashi...), l'histoire est tout de même, selon l'habitude de Tezuka, très romancée, et se lit sans problème aucun. Le découpage en actes, façon pièce de théâtre apporte un petit plus, et le prologue aide à mieux comprendre un scénario très touffu... en effet, en deux volumes de 300 pages, il se passe pas mal de choses... On retrouve le personnage du Tengû du tome 4 (l'ancêtre des Salta), ainsi que bien sûr la préoccupation du Phénix... qui ici n'apparaît pas du tout. C'est bel et bien la préoccupation du Phénix qui dirige tout l'album, montrant en filigrane l'obsession (et la bêtise) dont sont capables les hommes. Comme très souvent avec Tezuka, les personnages ne sont pas manichéens : même les très méchants ont leur motivation, et les gentils n'agissent pas toujours de la façon la meilleure qui soit. La cruauté également est au rendez-vous... Et d'ailleurs les personnages meurent les uns après les autres, c'est... effarant. :( Diptyque un peu fouillis, très dense, demandant peut-être une petite connaissance de l'époque pour mieux l'apprécier, "Temps de trouble" est également très prenant : prévoyez quelques heures avant de commencer à le lire. :)

29/04/2003 (modifier)
Par Neo
Note: 5/5
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Pas besoin de s'étendre sur les commentaires, les statistiques parlent d'elles mêmes... Après avoir lu les 5 tomes (plusieurs fois pour le plupart), je continue à m'émerveiller comme un gosse devant l'univers, le dessin, les personnages et je continue à me poiler devant l'humour omniprésent!!! Bref, cette série est incontournable!!!

29/04/2003 (modifier)
Par garath
Note: 4/5
Couverture de la série Le Territoire
Le Territoire

Tout à fait d'accord avec les deux avis précédents : cette série demarre bien. Le scénario est cohérent, compréhensible et met en place une intrigue intéressante. Côté dessin, un seul petit bémol : les visages ne sont pas toujours tip-top, mais ça ne gâche pas l'album (même si ça diminue un peu le plaisir de lecture). Petite note positive pour les peintures du territoire. A lire donc.

28/04/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Lefranc
Lefranc

Voilà certainement la meilleure série de Jacques Martin. Débarrassée des scories habituelles inhérentes à son oeuvre (pédophilie, naïveté...), elle propose des intrigues policières nerveuses, souvent très maîtrisées, grâce au trait de Martin enfin mature...

28/04/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Houppeland
Houppeland

Très bons, ces deux tomes! Tronchet jette un pavé dans la mare avec cette belle satire. C'est peut-être un peu moins caustique que d'autres choses qu'il a pu faire (‘Les damnés de la terre’, par exemple), mais c'est peut-être ce qu’il a fait de plus pertinent. N'avez-vous jamais ressenti comme une gêne l'obligation sociale de s'amuser le jour du réveillon? Si oui, plongez vous dans cette histoire, elle veut le coup d'oeil... et l'achat. Tronchet sait mener un long scénario de bout en bout. Et son dessin est toujours égal à lui-même, c’est-à-dire pas beau mais plein de tronches incroyables.

28/04/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 5/5
Couverture de la série L'Autoroute du soleil
L'Autoroute du soleil

Je dois dire que c'est un peu par hasard si j'ai eu cette bd entre les mains. Et donc j'avoue avoir commencé la lecture de L'Autoroute du Soleil avec une certaine appréhension car il faut reconnaître que le dessin de Baru est assez particulier. A ma grande surprise, le scénario est vraiment très bien écrit et je ne regrette pas mon acquisition car j'ai passé un moment très agréable en lisant cette brique de 430 pages. ( L'édition original est en un seul volume ) Karim et Alexandre, les deux personnages principaux sont très convaincants et on s'attache très vite à eux. L’approche à caractère social de cette fable m’a, d’ailleurs, fait un peu penser au style d'Étienne Davodeau. A travers son récit, Baru mets en valeur la haine et la violence que les mouvements d'extrême droite peuvent parfois engendrer. C’est, bien sûr, raconté avec une bonne dose d’humour, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas un seul instant. La narration est fluide et très aérée. Aucune lourdeur est à noter et le ton est direct et juste. Voici donc une histoire qui ne manque pas de caractère . Celle-ci nous fait voyager à travers la France en compagnie d'une galerie de personnages plus qu’intéressants. Du facho au dragueur en passant par le dealer et bien sûr........Véronique. Tous les acteurs du récit ont un rôle important. Celui-ci contribue à donner de la densité à cet album et on ne s'en plaindra pas. Au niveau du dessin, comme je l'ai dit plus haut, il faut avouer qu'il est assez spécial mais on s'habitue très vite au trait de cet auteur qui finalement colle totalement au récit. On peut donc dire que ce style graphique est efficace, un peu comme le scénario, d’ailleurs. L'absence de couleur ne gâche en rien la lecture et certaines pages sans textes parlent d'elles-mêmes tellement Baru a réussi à créer une ambiance particulière. Voilà donc une bd que je qualifierais de convaincante et il est évident que je ne peux que vous la conseiller car cette histoire vaut vraiment la peine d'être lue. Génial !

28/04/2003 (modifier)