Postulat de base: fêter Noel est obligatoire parce que le président n'a jamais eu le train électrique de ses rêves. Conséquence: la dinde aux marrons est obligatoire, on réveillone tous les soirs avec des superbes cadeaux (fer à repasser, vêtements trop grands, chausse pied...) et on ne tombe pas malade sous peine de passer pour un terroriste. Mais la révolte gronde et Tronchet nous fait suivre les traces de ses héros amménés, un peu malgré eux, à débouloner cette société ou libre arbitre et libre pensée n'ont plus leur place. Une oeuvre forte, caustique, qui m'a parfois fait hurler de rire mais qui souffre peut-être de quelques passages un peu longuet, sans que cela soit bien grave ceci dit.
En effet, dans le style humour corrosif, intelligence et scénario à plusieurs degrés, il n'y a à mon avis pas mieux que Tronchet et Larcenet, dans des styles certes relativement différents mais suscitant toujours une vraie jubilation et un vrai plaisir de lecture. Je connais maintenant quasiment tout ce qu'a publié Tronchet et, à mon sens, "Houppeland" est sa meilleure série un poil derrière l'irremplaçable "Raymond Calbuth". Tronchet est drôle, saignant, dénonciateur, critique et comme souvent d'une tendresse infinie envers ses personnages, les plus magnifiques des loosers (quoique pour une fois, ils s'en sortent mieux). Sans surprise, c'est chez Aire Libre...
Une série très complète grâce à Corbeyran.
Un scénario palpitant et plein de rebondissements. On se laisse facilement séduire par cette série. Graphiquement, le dessin est recherché, travaillé, servi par une colorisation aussi très élaborée.
Bravo !
Un concentré d'humour à l'état pur, un zeste de charisme avec le capitaine Kiff et un second degré à faire mourir ... de rire !
Des gags à ne pas manquer !
L'humour de Dav est tout simplement à mourir de rire.
Les situations sont toutes aussi grotesques les unes que les autres (un sandwich qui parle, une perso qui s'apelle Nohl-Waine et qui a gagné la Flibustor Academy, un clôneur qui recompose l'équipage de Kiff alors qu'ils étaient digérés, ...)
C'est vrai l'humour est un peu gore (il faut pas avoir peur de voir du vomi, du caca ou autre... lol) mais ce sont les situations extrêmes qui font se marrer !
Côté dessin, c'est le style de Dav, un style bien à lui qui a le talent de caricaturer à mort ses persos !!!
Un pur momment de plaisir. Bienvenu(e) dans l'univers de Dav !
Très belle série pleine de poésie et de tendresse, qui me fait penser sous certains points au merveilleux "Peter Pan" de Loisel (surtout pour la petite communauté perdue au milieu d'un univers hostile mais magnifique).
Les différents personnages présentés se révèlent être intéressants et fouillés, alors que l'intrigue principale ne souffre d'aucun temps mort.
toutefois, ne vous étonnez pas si la quête première n'apparaît pas dès les premières pages du premier tome. En effet, tout le petit univers de Gibelin se devait de nous être présenté avec minutie pour nous permettre de mieux apprécier l'ensemble de l'oeuvre des deux auteurs.
Le style graphique de Claire Wendling est quant à lui très efficace, et me rappelle dans son encrage celui de Loisel (décidément !), tout en finesse, mais au trait rapide.
Après les deux premiers tomes, propres mais encore communs dans le trait, le style s'envole complètement et révèle Wendling comme une grande dame de la bande dessinée, dont le dessin est emprunt de poésie, fort et sincère. Vraiment, je suis sous le charme !
La couleur est nickel-chrome, et on sent la finesse du travail d'une femme derrière la plupart des planches de cette très belle BD.
Une belle série, que je vous conseille à tous vivement. :)
Trondheim fait une fois de plus très fort, par le biais de ce petit livre de qualité !
Réflexions sur l'humanité et sa condition, humour parfois noir, souvent pince-sans-rire (mais c'est aussi la griffe de l'auteur que de savoir nous faire rire de la manière la plus naturelle qui soit), tout est mis en place ici pour que l'humour glisse avec une fluidité déconcertante sur les petites histoires, très sombres parfois, de l'auteur.
Le style de dessin est très minimaliste, plus que dans Lapinot. Pour ma part, il me fait beaucoup penser à "Non, non, non", du même auteur. Noir et blanc de rigueur, mais surtout empreint d'un pouvoir narratif étonnant.
Trondheim est le plus grand iconodule du monde de la bande dessinée !!!
Cette série est très prenante. J'ai adoré l'originalité du monde "cyberpunk"! Mais ce qui m'a le plus acroché, c'est l'évolution de la mentalité de l'héroïne! Les dessins sont supers (il faut aimer le genre manga & DBZ).
Si vous appréciez les mondes cybers et science-fiction, n'hésitez plus, ce manga s'adresse à vous!
Alors là, je suis sur le cul tellement j'ai aimé.
Il est évident que cette série est avant tout destinée aux enfants, mais moi aussi j'ai aimé !
Déjà, on ne peut que constater avec plaisir que le dessin est nickel et les couleurs (à l'ordi, oui, et alors ?) le mettent bien en valeur. Le tout est très dynamique, j'adore ça.
Et les histoires, mais quelle bonheur... Bien sûr, je ne me suis pas roulé à terre avec ces petits gags, mais j'aime beaucoup l'esprit de cette bd, le côté décalé et le bon esprit (souvent cynique) m'éclatent pas mal.
J'ai acheté et lu les 3 albums avec grand plaisir.
Avec "Djinn", Jean Dufaux nous invite à découvrir la vie des harems dans le contexte géo-politique tendu du début du 20ème siècle. On peut remarquer que le récit, même si c'est une fiction, est très bien documenté et ne sert pas de prétexte douteux pour justifier l'ambiance de l'histoire, mélangeant érotisme et exotisme. Jean Dufaux nous propose de suivre en parallèle le destin de deux femmes au caractère bien trempé, que pourtant près d'un siècle sépare. Dans "les 30 clochettes", ces chassés-croisés entre les deux époques sont plus intimes, rendant le destin de Kim Nelson et celui de Jade encore plus fusionnels. Scénario intéressant à suivre donc, mais qui ne serait rien sans le trait de Miralles qui retranscrit admirablement bien les ambiances chaudes du récit avec une finesse et une sensibilité que seules une femme peut exprimer.
Séduit par le récit, charmé par le dessin... laissez-vous aussi tenter ! ;)
Plop. 500ème avis : il fallait bien pour l’occasion un ouvrage d’exception, le voici.
« Garduno, en temps de paix » est probablement l’ouvrage le plus militant et le plus intéressant que j’aie pu lire jusqu’à présent.
Il y avait en effet par exemple « Palestine » (j’ai détesté), « Rural ! » (qui se veut un reportage), mais on atteint ici un sommet. Le propos est entièrement tourné vers la mise en lumière de la mondialisation et de ses effets… disons mal connus.
L’argumentation de Squarzoni n’est pas magistrale. On n’en ressort pas effondré, convaincu, empli d’un feu révolutionnaire intense. Elle n’est pas non plus un chef d’œuvre de construction. Certains passages l’interrompent (à mon avis de façon un peu malvenue, mais bon), tout n’est pas expliqué, et surtout l’auteur ne cherche pas à convaincre.
Car la grande force de cet album, c’est qu’il pose des questions, et nous impose un questionnement sur des choses que l’on prend parfois pour établies. « Notre monde est comme ça, oui mais pourquoi ? Et quelles alternatives peut-il y avoir ? », voilà en somme quelques questions posées.
Et ça marche… Car le propos est intelligent et intelligemment construit. Au niveau visuel, le dessin paraît tout d’abord peu attirant, mais on réalise bien vite que Squarzoni maîtrise très bien ce qu’il veut montrer. Comme ces photos, reprises en dessin. Ou leur pendant, ces dessins que l’on retrouve après en photo. Comme également ces symboles, simples images liées à une explication et qui, revenant par la suite, nous rappellent le concept auquel elles sont liées. Comme encore ces caricatures de photos (Messier penché sur le globe Universal, et Hitler regardant le globe terrestre). Comme enfin ces itérations iconiques (p. 91) montrant les mêmes personnages dans des contextes différents, application magistrale d’un principe oubapien…
Ces procédés ne remplacent pas l’argumentation, mais la complètent superbement, en mettant en exergue une analogie, en appuyant une émotion par exemple.
Et le résultat est là : sans parler d’être convaincu ou pas, on ne peut pas ne pas s’interroger !
Le propos n’est – je le répète – pas de convaincre, mais de provoquer un questionnement. On ne pourra d’ailleurs que remarquer que l’auteur ne propose (n’impose) pas de solution. Le ton général de l’album me paraît d’ailleurs assez pessimiste au final, constat d’impuissance plus que d’autre chose. Reste cependant un espoir, et peut-être des alternatives. En tout cas j’attends le deuxième opus avec impatience.
Un très bon western avec une bonne intrigue. J'ai été ravi de lire cette bd que j'ai refermée avec un grand sourire aux lèvres. Toutes les situations classiques d'un western sont là (duel, braquage de banque, chercheur d'or...) mais on est loin de la noirceur de "Bouncer" par exemple (rassurez-vous ce n'est quand même pas une histoire à l'eau de rose et les 2 femmes héroïnes de l'histoire ont du caractère !).
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Houppeland
Postulat de base: fêter Noel est obligatoire parce que le président n'a jamais eu le train électrique de ses rêves. Conséquence: la dinde aux marrons est obligatoire, on réveillone tous les soirs avec des superbes cadeaux (fer à repasser, vêtements trop grands, chausse pied...) et on ne tombe pas malade sous peine de passer pour un terroriste. Mais la révolte gronde et Tronchet nous fait suivre les traces de ses héros amménés, un peu malgré eux, à débouloner cette société ou libre arbitre et libre pensée n'ont plus leur place. Une oeuvre forte, caustique, qui m'a parfois fait hurler de rire mais qui souffre peut-être de quelques passages un peu longuet, sans que cela soit bien grave ceci dit. En effet, dans le style humour corrosif, intelligence et scénario à plusieurs degrés, il n'y a à mon avis pas mieux que Tronchet et Larcenet, dans des styles certes relativement différents mais suscitant toujours une vraie jubilation et un vrai plaisir de lecture. Je connais maintenant quasiment tout ce qu'a publié Tronchet et, à mon sens, "Houppeland" est sa meilleure série un poil derrière l'irremplaçable "Raymond Calbuth". Tronchet est drôle, saignant, dénonciateur, critique et comme souvent d'une tendresse infinie envers ses personnages, les plus magnifiques des loosers (quoique pour une fois, ils s'en sortent mieux). Sans surprise, c'est chez Aire Libre...
Le Chant des Stryges
Une série très complète grâce à Corbeyran. Un scénario palpitant et plein de rebondissements. On se laisse facilement séduire par cette série. Graphiquement, le dessin est recherché, travaillé, servi par une colorisation aussi très élaborée. Bravo !
Flibustor
Un concentré d'humour à l'état pur, un zeste de charisme avec le capitaine Kiff et un second degré à faire mourir ... de rire ! Des gags à ne pas manquer ! L'humour de Dav est tout simplement à mourir de rire. Les situations sont toutes aussi grotesques les unes que les autres (un sandwich qui parle, une perso qui s'apelle Nohl-Waine et qui a gagné la Flibustor Academy, un clôneur qui recompose l'équipage de Kiff alors qu'ils étaient digérés, ...) C'est vrai l'humour est un peu gore (il faut pas avoir peur de voir du vomi, du caca ou autre... lol) mais ce sont les situations extrêmes qui font se marrer ! Côté dessin, c'est le style de Dav, un style bien à lui qui a le talent de caricaturer à mort ses persos !!! Un pur momment de plaisir. Bienvenu(e) dans l'univers de Dav !
Les Lumières de l'Amalou
Très belle série pleine de poésie et de tendresse, qui me fait penser sous certains points au merveilleux "Peter Pan" de Loisel (surtout pour la petite communauté perdue au milieu d'un univers hostile mais magnifique). Les différents personnages présentés se révèlent être intéressants et fouillés, alors que l'intrigue principale ne souffre d'aucun temps mort. toutefois, ne vous étonnez pas si la quête première n'apparaît pas dès les premières pages du premier tome. En effet, tout le petit univers de Gibelin se devait de nous être présenté avec minutie pour nous permettre de mieux apprécier l'ensemble de l'oeuvre des deux auteurs. Le style graphique de Claire Wendling est quant à lui très efficace, et me rappelle dans son encrage celui de Loisel (décidément !), tout en finesse, mais au trait rapide. Après les deux premiers tomes, propres mais encore communs dans le trait, le style s'envole complètement et révèle Wendling comme une grande dame de la bande dessinée, dont le dessin est emprunt de poésie, fort et sincère. Vraiment, je suis sous le charme ! La couleur est nickel-chrome, et on sent la finesse du travail d'une femme derrière la plupart des planches de cette très belle BD. Une belle série, que je vous conseille à tous vivement. :)
Genèses Apocalyptiques
Trondheim fait une fois de plus très fort, par le biais de ce petit livre de qualité ! Réflexions sur l'humanité et sa condition, humour parfois noir, souvent pince-sans-rire (mais c'est aussi la griffe de l'auteur que de savoir nous faire rire de la manière la plus naturelle qui soit), tout est mis en place ici pour que l'humour glisse avec une fluidité déconcertante sur les petites histoires, très sombres parfois, de l'auteur. Le style de dessin est très minimaliste, plus que dans Lapinot. Pour ma part, il me fait beaucoup penser à "Non, non, non", du même auteur. Noir et blanc de rigueur, mais surtout empreint d'un pouvoir narratif étonnant. Trondheim est le plus grand iconodule du monde de la bande dessinée !!!
Gunnm
Cette série est très prenante. J'ai adoré l'originalité du monde "cyberpunk"! Mais ce qui m'a le plus acroché, c'est l'évolution de la mentalité de l'héroïne! Les dessins sont supers (il faut aimer le genre manga & DBZ). Si vous appréciez les mondes cybers et science-fiction, n'hésitez plus, ce manga s'adresse à vous!
Raghnarok
Alors là, je suis sur le cul tellement j'ai aimé. Il est évident que cette série est avant tout destinée aux enfants, mais moi aussi j'ai aimé ! Déjà, on ne peut que constater avec plaisir que le dessin est nickel et les couleurs (à l'ordi, oui, et alors ?) le mettent bien en valeur. Le tout est très dynamique, j'adore ça. Et les histoires, mais quelle bonheur... Bien sûr, je ne me suis pas roulé à terre avec ces petits gags, mais j'aime beaucoup l'esprit de cette bd, le côté décalé et le bon esprit (souvent cynique) m'éclatent pas mal. J'ai acheté et lu les 3 albums avec grand plaisir.
Djinn
Avec "Djinn", Jean Dufaux nous invite à découvrir la vie des harems dans le contexte géo-politique tendu du début du 20ème siècle. On peut remarquer que le récit, même si c'est une fiction, est très bien documenté et ne sert pas de prétexte douteux pour justifier l'ambiance de l'histoire, mélangeant érotisme et exotisme. Jean Dufaux nous propose de suivre en parallèle le destin de deux femmes au caractère bien trempé, que pourtant près d'un siècle sépare. Dans "les 30 clochettes", ces chassés-croisés entre les deux époques sont plus intimes, rendant le destin de Kim Nelson et celui de Jade encore plus fusionnels. Scénario intéressant à suivre donc, mais qui ne serait rien sans le trait de Miralles qui retranscrit admirablement bien les ambiances chaudes du récit avec une finesse et une sensibilité que seules une femme peut exprimer. Séduit par le récit, charmé par le dessin... laissez-vous aussi tenter ! ;)
Garduno, en temps de paix
Trio Grande - Adios Palomita
Un très bon western avec une bonne intrigue. J'ai été ravi de lire cette bd que j'ai refermée avec un grand sourire aux lèvres. Toutes les situations classiques d'un western sont là (duel, braquage de banque, chercheur d'or...) mais on est loin de la noirceur de "Bouncer" par exemple (rassurez-vous ce n'est quand même pas une histoire à l'eau de rose et les 2 femmes héroïnes de l'histoire ont du caractère !).