Les derniers avis (36294 avis)

Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série C'était la guerre des tranchées
C'était la guerre des tranchées

Elle m'a marqué cette bd, tout comme la guerre 14-18 a marqué Tardi, dès son enfance lorsque son grand-père lui racontait ses mois de tranchées. Il restranscrit très bien cette horreur. Je n'aime pas seulement cette bd parce qu'elle parle d'un sujet tel que celui-là, mais parce que j'aime réellement le traitement de Tardi. Le côté "petite histoire" me plait vraiment et le dessin fait passer énormément de chose. Tardi est vraiment très bon en noir et blanc (avec toutes ces nuances de gris). Si vous avez aimé cette bd, penchez-vous également sur "Varlot soldat" paru chez l'Association par Tardi et Daninckx.

02/10/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Les Formidables Aventures sans Lapinot
Les Formidables Aventures sans Lapinot

J'ai lu "ordinateur mon ami" et "cyberculture mon amour", sur un sujet donné (l'informatique) Trondheim a pondu des gags vraiment très pertinents. C'est drôle et bien foutu. A l'origine, ces gags ont été dessiné pour être publiés dans une revue informatique (dont j'ai oublié le nom), en album en tout cas, ca passe très bien. On ne se lasse pas et on s'enfile l'album en entier.

02/10/2002 (modifier)
Couverture de la série Lotus de Jade
Lotus de Jade

Un exelent scénario qui pour une fois ne plante tout dés le départ et qui donne envie au lecteur de très vite découvrir la suite. De plus le scènario est exellent et les dessin somptueux. Du grand art.

02/10/2002 (modifier)
Par BoF
Note: 5/5
Couverture de la série Pacush Blues
Pacush Blues

Une description certes cynique et un tantinet pessimiste (si si, lisez bien...) de notre société mais (malheureusement) bourrée de vérités et (heureusement) remplie d'humour noir irrésistible. Le dessin est lui même très bon même si les couleurs se font un peu désirer, mais bon, ces teintes sont nécessaires à l'ambiance générale de la BD. Un plus: il faut voir Ptiluc en dédicaces pour comprendre ce qu'est la "sculpture sur BD".

02/10/2002 (modifier)
Par BoF
Note: 4/5
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Ayrolles propose encore un scénario bien construit (il se sort plutôt bien d'une fin laborieuse parrait-il) et des gags hilarants. Parce que je préfère de loin "De Capes et de Crocs" je ne lui met que 4/5 mais je regrette ici de ne pouvoir lui accorder les 4,5/5 qu'il vaut largement. Le terme "Garulfesque" fait désormais partie intégrante de mon vocabulaire pour désigner la naïveté innocente et irrésistible de notre humano-batracien préféré.

02/10/2002 (modifier)
Par BoF
Note: 5/5
Couverture de la série Le Sursis
Le Sursis

Un scénario de guerre original et un point de vue sur la guerre trop souvent oublié: celui de ceux qui n'ont rien fait (ou si peu) mais qui ont subi. Le héros n'en est donc finalement pas un mais il vit tout de même une aventure où il est prêt à tout pour les yeux de Cécile... comme je le comprend!

02/10/2002 (modifier)
Par BoF
Note: 5/5
Couverture de la série 20th Century Boys
20th Century Boys

C'est incontestablement le meilleur manga que j'ai pu lire. Il a l'avantage d'avoir une histoire concentrée sur un scénario extrêmement bien développé. J'aime beaucoup l'idée des nombreux flash-backs qui ajoutent encore un peu de complexité au mystère qui entoure l'énigmatique "Ami". De plus le dessin est très agréable et quelques notes d'humour ne gâchent rien au plaisir qu'on peut avoir à le lire, que dis-je, à le dévorer. Seul reproche: à chaque fin de tome, c'est un vrai supplice de devoir attendre la suite. Mais peut-être est-ce une qualité...

02/10/2002 (modifier)
Par BoF
Note: 5/5
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Que rajouter d'autre à toutes les éloges qui précèdent... Du grand art, la beauté sublime du dessin de Masbou est en parfait accord avec la finesse de scénario et les clins d'oeil littéraires d'Ayrolles.

02/10/2002 (modifier)
Couverture de la série L'Esprit de Warren
L'Esprit de Warren

Décidément, Brunschwig fait preuve de talent ! "L'esprit de Warren" c'est un thriller palpitant sur fond de fantastique; ce sont de meurtres commis par un criminel obnubilé par une vengeance, prêt à tout pour parvenir à ses fins; c'est l'histoire de Jonathan, dernier rescapé de cette vengeance; c'est l'histoire de Warren, indien navajo qui se prétend la réincarnation de Warren, illuminé qui se prétendait fils de Dieu, condamné à mort pour des meurtres affreux; et c'est bien sûr aussi l'histoire, enfance comprise, de ce fameux Warren... Toutes ces vies entremêlées sont savamment distillées pour nous dévoiler plusieurs plans. "L'esprit de Warren", c'est vraiment plus qu'un thriller, c'est une fresque qui s'étale sur trois générations et qui nous montre pleinement l'influence que peut avoir le milieu familial sur un enfant. Une des meilleurs séries du genre parmi celles que j'ai pu lire, devant même "Le pouvoir des innocents" et "Berceuse Assassine", pourtant références en la matière ! Le suspense est sans cesse renouvelé, toujours différemment, et on tenu en haleine de bout en bout. Seuls petits regrets : quelques éléments un peu... "incongrus" (le rassemblement de coyotes par exemple, mais bon c'est pas grave), et une fin... qui n'en est pas vraiment une. Très ouverte, disons. :D

01/10/2002 (modifier)
Par Marv'
Note: 5/5
Couverture de la série Watchmen
Watchmen

Difficile de résumer en quelques mots mon impression sur Watchmen. Allez, je me risque en un seul mot : monumental. Finalement, c'est plutôt juste. Ce qualificatif colle parfaitement à l'oeuvre, car sous toutes les coutures, Watchmen EST monumental. Au propre comme au figuré d'ailleurs. Prenez l'intégrale des 12 chapitres en un volume : un bon gros bouquin qui fait son poids ! Quelques centaines de pages grand format (je le précise puisqu'il s'agit d'un comics) pleines d'intrigues et de sous-intrigues à faire rougir de honte n'importe quel scénariste de soap-opéra. Car Alan Moore donne une leçon de narration. Il présente, approfondit et met en relation une kyrielle de personnages sans faire d'un seul d'entre eux un héros "parfait". c'est d'ailleurs l'une des grandes forces de Moore : pas un méchant haïssable à tout point de vue, pas un héros qui n'ait un côté pathétique. Et c'est cette "normalité" qui fait de ces héros des personnages aussi intéressants et attachants. Le timide Hibou, l'implacable Rorschach, le tout puissant Docteur Manhattan et le parfait Ozymandias sont autant d'individus uniques et fascinants de complexité. C'est auprès de ces héros costumés vieillissants que l'on va se poser des questions existentielles : que vaut la vie ? la raison la plus pure nécessite-t-elle les moyens les plus obscurs ? qu'est-ce que le bien ? le mal ? À tous ceux qui craignent la "platitude" d'un scénario de comics, je dis attention ! Vous aurez certainement besoin de plus d'une lecture avant d'intégrer tous les détails et tous les aspects de cette fantastique histoire de héros en collants ! Moore nous noie d'informations diverses : outre l'histoire générale, il intègre d'autres éléments tels que des articles de journaux, des extraits de livres, des lettres intimes, des interviews, ... et tout, absolument tout, a son importance. Tout est intéressant. Ajoutez à cela le style incroyable de Moore : narration d'histoires en parallèle (en même temps que l'histoire avance, un des personnages lit un comics qui fait écho aux évènements qui l'entourent), chapitres entiers consacrés à 1 ou 2 personnages nous permettant d'entrer en détail dans leur vie tout en peaufinant le tableau global de l'histoire en cours. Moore nous fait surfer du polar au récit "superhéroïque", du drame intimiste à la science fiction en passant par des réflexions philosophiques à peine voilées. Gibbons quant à lui n'est pas en reste. Son dessin, très eighties, présente des héros avant tout humains. Il fait preuve d'un graphisme sobre en mettant en image les scènes les plus extraordinaires. La mise en page est impeccable, avec des bandes très symétriques, alliant le classicisme à la narration hors-norme de Moore. Non, vraiment, j'ai beau faire, j'en reviens toujours à ce mot : monumental. Comment ? Je me répète ? ... bah oui, lisez Watchmen, vous comprendrez ...

01/10/2002 (modifier)