"Le tueur" est une série relativement violente, mais dont la violence est justifiée car elle n'y est pas prônée : les réflexions du tueur sur ses pairs, sur les relations humaines, nées de son introspection lors de ses longues planques, sont tout à fait justes et posées.
C'est le dessin qui transmet surtout cette violence. Et c'est en ça qu'il est fantastique, notamment la double page ultra sanglante (du tome 3 je crois) suivie d'une image tout à fait apaisante dans les doux tons de vert.
C'est là qu'on voit le génie des auteurs : la psychologie des personnages, notamment le tueur qui n'est décidément pas banal (très froid et très pro et bizarrement très attachant), et la succession d'émotions créées par le dessin.
J'ai hésité entre "franchement bien" et "culte". Si je préfère m'arrêter à "Franchement bien", c'est tout simplement qu'après relecture, le tome 1 me paraît un peu inconsistant. Il a le mérite de mettre en place l'ambiance bien particulière, et bien sûr d'être très agréable à lire.
Evidemment le deuxième est un chef d'oeuvre. Blacksad est un personnage époustouflant.
Xénophobie, perversité, insensibilité, manipulation, tous les pires travers humains y sont exploités. Peut-être que sans les personnages à morphologie animale, cela serait très dur à avaler...
Ne parlons pas du dessin qui est tout simplement incroyable.
Si la qualité continue d'aller crescendo, le troisième tome va être unique.
Pour acheter et apprécier cette bd, il ne faut pas avoir peur de l'humour con. Moi, j'adore ça !
Alors les dialogues téléphonés, les chutes obligées, les méchants très bêtes mais quand même pas banals (Pépito, Hannibal de l'Agence Tous risques...), une fiancée stupide et un peu trop facile à séduire, un fidèle teckel, et Supermurgeman "le gros blond en slip", face à Footix ou sauvant Tintin, et bien c'est tout simplement génial et hilarant.
Même si, il est vrai qu'Etronman est au bout du compte un peu lourdingue.
Mais avec des gags en une page, on ne s'en lasse pas.
Meilleurs moments (entre autres) : quand Supermurgeman se déguise intelligemment en facteur, ou qu'il rencontre Benny, le choco BN...
Génial, génial, génial!!!
Une note adaptée serait 3,5 pour tout dire. Le trait de Comès est superbe, son noir et blanc est superbement maîtrisé, presque somptueux parfois. Je trouve que l'ambiance érotique qui entoure l'histoire n'est pas inutile, loin de là : elle l'enveloppe d'un voile et d'une tension qu'il n'y aurait pas autrement.
SPOILER
Je suis, un peu comme ArzaK, chagriné par ce pompage en rêgle de "Psychose" et surtout par l'incohérence d'Yves qui connaît parfaitement son état de schizophrénie. Ca me paraît totalement irréaliste. Ceci ajouté à ces automates plus vrais que natures, me paraît décridibiliser en partie cette histoire et c'est bien dommage tant le reste me plaît.
Fin du SPOILER
Malgré ces imperfections et incohérences, "Eva" est vraiment un chouette bouquin. Je ne trouve pas les explications apportées particulièrement lourdes et elles arrivent à mon avis suffisament vers la fin pour ne pas nuire au récit. La fin est de plus superbe, j'adore. Finalement des trois bouquins de Comès que j'ai pu lire, "Silence" est celui qui m'a plu le moins d'assez loin.
Encore une série découverte par ce site, merci bien.
Je rejoins un peu les avis des personnes qui critiquent un peu le dernier tome. Les 2 premiers sont très prenants et effectivement, le fait d'avoir 2 versions de l'histoire avec surtout dans le 2ème un éclaircissement de l'histoire contée par Telenko dans le tome 1 est très original. On passe de "pauvre Telenko" dans le tome 1 à "salaud de Telenko" dans le tome 2. Le tome 3 lui est, comment dire, un peu à part. Il se moule dans la série et apporte aussi son lot d'informations, mais est un peu hors cadre en même temps des 2 premiers, dommage.
Pour ce qui est du dessin, le fait d'avoir des planches fades avec du jaune qui ressort donne une ambiance glauque à la série, ce qui était le but recherché. En un mot : superbe, enfin c'est mon avis.
Achat 100% et 4/5 quand même.
Cette BD donne le ton dès les premières pages : ultra-violente. Ce qui est original c'est que ce sont deux femmes qui vont un peu péter les plombs et qui vont devenir aussi terrifiantes que des hommes.
La violence se fait ressentir de différentes manières, à travers les dialogues, les actes et le dessin en N&B. Le dessin n'est pas transcendant mais c'est de toute manière le scénario qui prime. Il est sans faute.
Bien sûr le fait que Stella participe à la guérilla argentine tombe plutôt bien, tout comme le fait qu'elles soient toutes les 2 très charmantes.
Mais sans tomber dans le cliché, cela ferait un excellent support pour un film policier.
Les petites scènes un peu chaudes n'abîment en rien ni la cohérence ni la qualité de l'histoire.
Un très bon polar, presque un roman en images (144 pages tout de même).
Aventure sans dialogue, dessin apparemment simple et en N&B, personnages aux yeux vides d'expression, comment cette BD fait alors passer autant d'émotions ?
Un miracle que je ne m'explique pas vraiment.
A part peut-être la thémathique simple mais universelle (une histoire d'amour contrariée), ou bien le dessin, qui à moi, me parle définitivement ?
En tout cas, une des meilleures BD que j'ai lue.
La meilleure de Jason, bien que les autres soient elles aussi fantastiques (notamment "Attends").
En plus, les ouvrages parus chez Atrabile sont décidément de bien beaux objets.
"Marlysa" est une bd que je place à part, car c'est elle qui m'a donné envie voir plus loin que Tintin, Gaston Lagaffe etc (qui sont cultes au demeurant).
Je trouve l'histoire sympa, on est tenu en haleine, on veut savoir ce qui se cache derrière le masque et ce perso, surtout au tome 4, que je trouve le meilleur de la série...
Les dessins sont très beaux aussi...
Bref, de la bonne série...
Harvey Dent, le procureur Gordon, le Romain… voilà des personnages récurrents de l'univers de Batman qui sont ici mis en scène par le grand Frank Miller. Ici on apprend à faire connaissance avec toute une foule de personnages : Gordon surtout, mais aussi Batman bien sûr qui revient à Gotham City après une longue absence.
Les couleurs semblent aujourd'hui un peu datéées mais le dessin colle bien à l'ambiance dont Miller a voulu imprégner son histoire. Car même si on rend visite au luxueux manoir de Bruce Wayne, on traîne la plupart du temps dans les égouts de Gotham City.
La ville est en proie à la corruption, aux flics véreux et le lieutenant Gordon semble bien isolé pour faire face à tout ça. Bruce Wayne est en train de donner naissance à Batman et Catwoman sort de l'ombre pour la première fois, surgie de nulle part, ou plutôt si, surgie du trottoir… Voilà une vision désenchantée et noire à outrance du monde de Batman, une atmosphère lourde de polar qu'on retrouvera plus tard avec tous les mêmes personnages chez Loeb et Sale sur "Un long halloween" et "Dark Victory".
Alors, parce que "Année 1" nous apprend beaucoup de choses et parce que cet album est construit en chapitres qui donnent une véritable structure au récit, la lecture de ce Batman semble indispensable. Ajoutez à cela la dose d'action voulue, les problèmes de famille de Gordon, les interrogations de Batman et vous obtenez un très bon album… auquel il ne manque que les adversaires légendaires du héros… mais ceci est une autre histoire !
J'ai rarement vu une bd aussi bien dessinée, c'est un régal. Le scénario est sympa, il colle juste assez à la légende pour garder une marge de liberté pour y intégrer une bonne dose de fantastique, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de relire la 21° impression d'une légende surexploitée commercialement.
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Le Tueur
"Le tueur" est une série relativement violente, mais dont la violence est justifiée car elle n'y est pas prônée : les réflexions du tueur sur ses pairs, sur les relations humaines, nées de son introspection lors de ses longues planques, sont tout à fait justes et posées. C'est le dessin qui transmet surtout cette violence. Et c'est en ça qu'il est fantastique, notamment la double page ultra sanglante (du tome 3 je crois) suivie d'une image tout à fait apaisante dans les doux tons de vert. C'est là qu'on voit le génie des auteurs : la psychologie des personnages, notamment le tueur qui n'est décidément pas banal (très froid et très pro et bizarrement très attachant), et la succession d'émotions créées par le dessin.
Blacksad
J'ai hésité entre "franchement bien" et "culte". Si je préfère m'arrêter à "Franchement bien", c'est tout simplement qu'après relecture, le tome 1 me paraît un peu inconsistant. Il a le mérite de mettre en place l'ambiance bien particulière, et bien sûr d'être très agréable à lire. Evidemment le deuxième est un chef d'oeuvre. Blacksad est un personnage époustouflant. Xénophobie, perversité, insensibilité, manipulation, tous les pires travers humains y sont exploités. Peut-être que sans les personnages à morphologie animale, cela serait très dur à avaler... Ne parlons pas du dessin qui est tout simplement incroyable. Si la qualité continue d'aller crescendo, le troisième tome va être unique.
Les Aventures incroyables de Supermurgeman
Pour acheter et apprécier cette bd, il ne faut pas avoir peur de l'humour con. Moi, j'adore ça ! Alors les dialogues téléphonés, les chutes obligées, les méchants très bêtes mais quand même pas banals (Pépito, Hannibal de l'Agence Tous risques...), une fiancée stupide et un peu trop facile à séduire, un fidèle teckel, et Supermurgeman "le gros blond en slip", face à Footix ou sauvant Tintin, et bien c'est tout simplement génial et hilarant. Même si, il est vrai qu'Etronman est au bout du compte un peu lourdingue. Mais avec des gags en une page, on ne s'en lasse pas. Meilleurs moments (entre autres) : quand Supermurgeman se déguise intelligemment en facteur, ou qu'il rencontre Benny, le choco BN... Génial, génial, génial!!!
Eva
Une note adaptée serait 3,5 pour tout dire. Le trait de Comès est superbe, son noir et blanc est superbement maîtrisé, presque somptueux parfois. Je trouve que l'ambiance érotique qui entoure l'histoire n'est pas inutile, loin de là : elle l'enveloppe d'un voile et d'une tension qu'il n'y aurait pas autrement. SPOILER Je suis, un peu comme ArzaK, chagriné par ce pompage en rêgle de "Psychose" et surtout par l'incohérence d'Yves qui connaît parfaitement son état de schizophrénie. Ca me paraît totalement irréaliste. Ceci ajouté à ces automates plus vrais que natures, me paraît décridibiliser en partie cette histoire et c'est bien dommage tant le reste me plaît. Fin du SPOILER Malgré ces imperfections et incohérences, "Eva" est vraiment un chouette bouquin. Je ne trouve pas les explications apportées particulièrement lourdes et elles arrivent à mon avis suffisament vers la fin pour ne pas nuire au récit. La fin est de plus superbe, j'adore. Finalement des trois bouquins de Comès que j'ai pu lire, "Silence" est celui qui m'a plu le moins d'assez loin.
Berceuse assassine
Encore une série découverte par ce site, merci bien. Je rejoins un peu les avis des personnes qui critiquent un peu le dernier tome. Les 2 premiers sont très prenants et effectivement, le fait d'avoir 2 versions de l'histoire avec surtout dans le 2ème un éclaircissement de l'histoire contée par Telenko dans le tome 1 est très original. On passe de "pauvre Telenko" dans le tome 1 à "salaud de Telenko" dans le tome 2. Le tome 3 lui est, comment dire, un peu à part. Il se moule dans la série et apporte aussi son lot d'informations, mais est un peu hors cadre en même temps des 2 premiers, dommage. Pour ce qui est du dessin, le fait d'avoir des planches fades avec du jaune qui ressort donne une ambiance glauque à la série, ce qui était le but recherché. En un mot : superbe, enfin c'est mon avis. Achat 100% et 4/5 quand même.
Colère noire
Cette BD donne le ton dès les premières pages : ultra-violente. Ce qui est original c'est que ce sont deux femmes qui vont un peu péter les plombs et qui vont devenir aussi terrifiantes que des hommes. La violence se fait ressentir de différentes manières, à travers les dialogues, les actes et le dessin en N&B. Le dessin n'est pas transcendant mais c'est de toute manière le scénario qui prime. Il est sans faute. Bien sûr le fait que Stella participe à la guérilla argentine tombe plutôt bien, tout comme le fait qu'elles soient toutes les 2 très charmantes. Mais sans tomber dans le cliché, cela ferait un excellent support pour un film policier. Les petites scènes un peu chaudes n'abîment en rien ni la cohérence ni la qualité de l'histoire. Un très bon polar, presque un roman en images (144 pages tout de même).
Dis-moi quelque chose
Aventure sans dialogue, dessin apparemment simple et en N&B, personnages aux yeux vides d'expression, comment cette BD fait alors passer autant d'émotions ? Un miracle que je ne m'explique pas vraiment. A part peut-être la thémathique simple mais universelle (une histoire d'amour contrariée), ou bien le dessin, qui à moi, me parle définitivement ? En tout cas, une des meilleures BD que j'ai lue. La meilleure de Jason, bien que les autres soient elles aussi fantastiques (notamment "Attends"). En plus, les ouvrages parus chez Atrabile sont décidément de bien beaux objets.
Marlysa
"Marlysa" est une bd que je place à part, car c'est elle qui m'a donné envie voir plus loin que Tintin, Gaston Lagaffe etc (qui sont cultes au demeurant). Je trouve l'histoire sympa, on est tenu en haleine, on veut savoir ce qui se cache derrière le masque et ce perso, surtout au tome 4, que je trouve le meilleur de la série... Les dessins sont très beaux aussi... Bref, de la bonne série...
Batman - Année Un (Year One)
Harvey Dent, le procureur Gordon, le Romain… voilà des personnages récurrents de l'univers de Batman qui sont ici mis en scène par le grand Frank Miller. Ici on apprend à faire connaissance avec toute une foule de personnages : Gordon surtout, mais aussi Batman bien sûr qui revient à Gotham City après une longue absence. Les couleurs semblent aujourd'hui un peu datéées mais le dessin colle bien à l'ambiance dont Miller a voulu imprégner son histoire. Car même si on rend visite au luxueux manoir de Bruce Wayne, on traîne la plupart du temps dans les égouts de Gotham City. La ville est en proie à la corruption, aux flics véreux et le lieutenant Gordon semble bien isolé pour faire face à tout ça. Bruce Wayne est en train de donner naissance à Batman et Catwoman sort de l'ombre pour la première fois, surgie de nulle part, ou plutôt si, surgie du trottoir… Voilà une vision désenchantée et noire à outrance du monde de Batman, une atmosphère lourde de polar qu'on retrouvera plus tard avec tous les mêmes personnages chez Loeb et Sale sur "Un long halloween" et "Dark Victory". Alors, parce que "Année 1" nous apprend beaucoup de choses et parce que cet album est construit en chapitres qui donnent une véritable structure au récit, la lecture de ce Batman semble indispensable. Ajoutez à cela la dose d'action voulue, les problèmes de famille de Gordon, les interrogations de Batman et vous obtenez un très bon album… auquel il ne manque que les adversaires légendaires du héros… mais ceci est une autre histoire !
Arthur
J'ai rarement vu une bd aussi bien dessinée, c'est un régal. Le scénario est sympa, il colle juste assez à la légende pour garder une marge de liberté pour y intégrer une bonne dose de fantastique, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de relire la 21° impression d'une légende surexploitée commercialement.