"Gunnm" est tout simplement magnifique tant sur le plan du scénario que sur le plan graphique, même s'il est vrai que le dernier tome est un peu décevant.
Je conseille ce manga à tous les amateurs de ce format et à ceux qui sont allergiques au manga, car ils pourraient bien changer d'avis et découvrir cet univers.
Du Molière en bd, voila qui change ! Et en plus c'est une véritable réussite ! On retrouve tout : le style théâtral, les alexandrins, l'humour farce, des dialogues jubilatoires, des personnages de la Comedia... Et la sauce prend très très bien ! On retrouve un peu de Voltaire aussi je trouve, et ça donne une bd légère avec un excellent dessin. Les personnages animaux sont bien insérés et leur animalité qui ressort parfois est vraiment bien pensée. Le trait est souple et agile comme nos héros. Le scénario est délicieux en reprenant de vieilles recettes et en les mettant au goût du jour. Tous les personnages sont attachants et on aime les suivre dans leurs aventures comiques.
Une vraie révolution dans la bd, preuve supplémentaire que la bd aussi peut être intelligente. A lire absolument et surtout ne pas s'arrêter à la forme animale de nos héros, au contraire cela accentue le côté farce. Génial, j'adore !!! Et dire qu'au début, n'ayant lu que le tome 2 je trouvais ça chiant... Je ne saurais dire tout le bien que je pense de cette série. Lisez la et relisez la ! Une perle.
Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère.
C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai.
Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse.
Ca fait du bien. :)
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien.
Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement.
Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant.
Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
Quelque part, il y a un moi qui déteste cet album. Je veux dire que si j’avais ouvert cet album un autre jour, un autre moment, d’une autre humeur, je serais peut-être passé complètement à côté. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé le jour où je l’ai ouvert. Ce moi est tombé dedans et n’a pas voulu en ressortir jusqu’à la dernière page. Autant vous le dire : « L’homme à la fenêtre » est un livre exigeant envers son lecteur. Pas de place ici pour une lecture distraite. Pourtant, en apparence, tout y est simple, presque limpide. L’intrigue pourrait se résumer en trois lignes, mais on passerait aussitôt ce qui est fait l’essentiel : sa lenteur, sa langueur, cette mélancolie qui gagne le personnage et le lecteur, une espèce de tristesse diffuse qui empoigne et ne desserre son étreinte qu’une fois le livre fermé depuis quelques heures… Ce livre joue dans la cour des grandes œuvres existentielles, on pourra le poser à côté de « L’étranger » ou de « La nausée », pas loin des films de Bergman. C’est de la même trempe. Les sujets sont les plus difficiles qui soient et aucun d'eux n'est traité à la sauvette, mais exploré en profondeur : l'art, le rapport au monde et sa représentation, l'angoisse existentielle, le couple, la séparation...
Passé la difficulté de se plonger dans une histoire où tous les personnages philosophent le plus naturellement du monde en faisant leurs courses ou en se rendant à l’hôpital, on trouve vite dans cet univers des points de repère, presque intimes, comme si on partageait réellement la moindre des sensations du personnage principal. J’ai une grande admiration pour les gens qui osent raconter une telle histoire. Et je me pose toujours cette question : comment la personne qui l’a écrite a-t-elle pu la commencer ? Elle est si fragile, comment a-t-il été possible de partir de sensations aussi diffuses, aussi ténues… Le dessin est à l’image du scénario : fragile, fin, comme prêt à retourner au néant, à la blancheur immaculée du papier. Peut-être ce que Mattotti a fait de plus beau, c'est dire...
P.S. : pour la petite histoire, Lilia Ambrosi a été la femme de Mattotti, ils ont réalisé cet album en pleine séparation... Toute cette amertume a donc bien quelque chose d'autobiographique...
J'ai vraiment apprécié cette série, et pas seulement parce qu'elle se déroule dans une période historique que j'aime beaucoup ! Le scénario est bien fait et n'est pas trop manichéen, il nous fait traverser les grandes étendues sibériennes et l'histoire de cette période agitée. Le personnage de Sacha est attachant. Le dessin est pas mal, il a bien saisi l'ambiance de l'entre-deux-guerres. Vraiment sympa !
Bon là je suis pas d'accord avec Don Lope... Moi ça m'a bien fait marrer ce petit recueil de gags, même si c'est très inégal. Le dessin est simple et efficace, mais en revanche le texte qui accompagne l'illustration ne m'a pas faire rire... Non, vraiment, c'est pas mal du tout.
Franchement bien cette histoire avec à chaque tome un changement de focalisation. On découvre les mêmes événements sous trois angles différents, ce qui permet de nous interroger sur le pouvoir du narrateur... Le dessin est vraiment pas mauvais, notamment les teintes jaunâtres rappelant les cabs de NY. L'ambiance est très oppressante et très noire. Du bon polar.
Attention, avis totalement subjectif. Ce manga n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde, et certainement pas entre celles de ceux (vous suivez ?) qui n'ont pas vu l'anime éponyme, un pur chef-d'oeuvre du studio gainax.
Nous avons donc ici une bd expérimentale avec un graphisme bizarre et un scénario incompréhensible si l'on a pas vu l'oeuvre sus-citée.
Plus que reprendre l'histoire de l'anime, le manga FLCL comble les trous d'un scénario pourtant sans faille mais difficile d'accès, et forme finalement une partie important de l'univers FLCL. En elle-même, cette bd ne mérite peut-être pas 5, mais je ne saurais que vous conseiller de vous pencher sur la série d'OAV et ces 2 tomes qui sont révolutionnaires : un humour totalement (mais plus que totalement) déjanté cachant des personnages fouillés psychologiquement et finalement pas si n'importe quoi que ça...
Enfin je ne pense pas bien me faire comprendre, mais vous aurez au moins compris que FLCL est mon dernier coup de foudre, et qu'il devrait figurer au panthéon de tout un chacun.
J'ai découvert cette série assez tard... vers 20 ans! A ma grande surprise, elle m'a plu tout de suite. J'avais des a priori négatifs, pensant qu'elle s'adressait uniquement aux gamins... Pas du tout ! Les histoires sont drôles et le couple Blutch-Chesterfield irrésistible, avec bien sûr la palme pour le petit Blutch qui ne rêve que de déserter l'armée. Un album à épingler : "L'or du Québec". Un petit bémol : les derniers albums sont un peu décevants. En manque d'inspiration ?
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Gunnm
"Gunnm" est tout simplement magnifique tant sur le plan du scénario que sur le plan graphique, même s'il est vrai que le dernier tome est un peu décevant. Je conseille ce manga à tous les amateurs de ce format et à ceux qui sont allergiques au manga, car ils pourraient bien changer d'avis et découvrir cet univers.
De Cape et de Crocs
Du Molière en bd, voila qui change ! Et en plus c'est une véritable réussite ! On retrouve tout : le style théâtral, les alexandrins, l'humour farce, des dialogues jubilatoires, des personnages de la Comedia... Et la sauce prend très très bien ! On retrouve un peu de Voltaire aussi je trouve, et ça donne une bd légère avec un excellent dessin. Les personnages animaux sont bien insérés et leur animalité qui ressort parfois est vraiment bien pensée. Le trait est souple et agile comme nos héros. Le scénario est délicieux en reprenant de vieilles recettes et en les mettant au goût du jour. Tous les personnages sont attachants et on aime les suivre dans leurs aventures comiques. Une vraie révolution dans la bd, preuve supplémentaire que la bd aussi peut être intelligente. A lire absolument et surtout ne pas s'arrêter à la forme animale de nos héros, au contraire cela accentue le côté farce. Génial, j'adore !!! Et dire qu'au début, n'ayant lu que le tome 2 je trouvais ça chiant... Je ne saurais dire tout le bien que je pense de cette série. Lisez la et relisez la ! Une perle.
Adieu Chunky Rice
Il arrive qu'au milieu de la surproduction de séries interchangeables et répétitives, Delcourt ose traduire certains auteurs américains qui ont un talent fou. Le talent de faire des histoires originales, pleines de poésie sans être gnan gnan, pleines de tendresse sans être pénibles. Savoir trouver le juste milieu pour intéresser un public tout en parlant d'amitié, de risques, du temps qui passe, des souvenirs d'enfance... Savoir garder un oeil un peu attendri et parfois mélancolique - mais jamais amer - sur ce qu'on a fait, sur le lendemain qu'on devine, sur le surlendemain qu'on espère. C'est frais, c'est plein de petits bonheurs prêts à l'emploi, sans prise de tête, sans esbrouffe, sans chercher à épater la galerie. C'est vivant, c'est vrai. Les dessins sont également superbes, un noir et blanc qui apporte juste ce qu'il faut de mélancolie pour pleinement apprécier ce moment de tendresse. Ca fait du bien. :)
Olivier Rameau
Bon, c'est un 4/5 qui vaut plutôt 3.5/5, mais quand j'étais plus jeune, je trouvais ça vraiment franchement bien. Encore maintenant, "Olivier Rameau", c'est une bouffée de fraicheur, de bonne humeur, de naïveté et de gaieté. Et le dessin de Dany y colle parfaitement. Les histoires ne sont pas toutes parfaites, certaines pêchant justement par leur naïveté, mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, et même marrant. Bref, une série que j'aime bien, qu'il me fait plaisir de relire même si je ne pense pas avoir l'envie d'en acheter véritablement un tome un jour.
L'Homme à la fenêtre
Quelque part, il y a un moi qui déteste cet album. Je veux dire que si j’avais ouvert cet album un autre jour, un autre moment, d’une autre humeur, je serais peut-être passé complètement à côté. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé le jour où je l’ai ouvert. Ce moi est tombé dedans et n’a pas voulu en ressortir jusqu’à la dernière page. Autant vous le dire : « L’homme à la fenêtre » est un livre exigeant envers son lecteur. Pas de place ici pour une lecture distraite. Pourtant, en apparence, tout y est simple, presque limpide. L’intrigue pourrait se résumer en trois lignes, mais on passerait aussitôt ce qui est fait l’essentiel : sa lenteur, sa langueur, cette mélancolie qui gagne le personnage et le lecteur, une espèce de tristesse diffuse qui empoigne et ne desserre son étreinte qu’une fois le livre fermé depuis quelques heures… Ce livre joue dans la cour des grandes œuvres existentielles, on pourra le poser à côté de « L’étranger » ou de « La nausée », pas loin des films de Bergman. C’est de la même trempe. Les sujets sont les plus difficiles qui soient et aucun d'eux n'est traité à la sauvette, mais exploré en profondeur : l'art, le rapport au monde et sa représentation, l'angoisse existentielle, le couple, la séparation... Passé la difficulté de se plonger dans une histoire où tous les personnages philosophent le plus naturellement du monde en faisant leurs courses ou en se rendant à l’hôpital, on trouve vite dans cet univers des points de repère, presque intimes, comme si on partageait réellement la moindre des sensations du personnage principal. J’ai une grande admiration pour les gens qui osent raconter une telle histoire. Et je me pose toujours cette question : comment la personne qui l’a écrite a-t-elle pu la commencer ? Elle est si fragile, comment a-t-il été possible de partir de sensations aussi diffuses, aussi ténues… Le dessin est à l’image du scénario : fragile, fin, comme prêt à retourner au néant, à la blancheur immaculée du papier. Peut-être ce que Mattotti a fait de plus beau, c'est dire... P.S. : pour la petite histoire, Lilia Ambrosi a été la femme de Mattotti, ils ont réalisé cet album en pleine séparation... Toute cette amertume a donc bien quelque chose d'autobiographique...
Nuit blanche
J'ai vraiment apprécié cette série, et pas seulement parce qu'elle se déroule dans une période historique que j'aime beaucoup ! Le scénario est bien fait et n'est pas trop manichéen, il nous fait traverser les grandes étendues sibériennes et l'histoire de cette période agitée. Le personnage de Sacha est attachant. Le dessin est pas mal, il a bien saisi l'ambiance de l'entre-deux-guerres. Vraiment sympa !
30 millions d'imbéciles
Bon là je suis pas d'accord avec Don Lope... Moi ça m'a bien fait marrer ce petit recueil de gags, même si c'est très inégal. Le dessin est simple et efficace, mais en revanche le texte qui accompagne l'illustration ne m'a pas faire rire... Non, vraiment, c'est pas mal du tout.
Berceuse assassine
Franchement bien cette histoire avec à chaque tome un changement de focalisation. On découvre les mêmes événements sous trois angles différents, ce qui permet de nous interroger sur le pouvoir du narrateur... Le dessin est vraiment pas mauvais, notamment les teintes jaunâtres rappelant les cabs de NY. L'ambiance est très oppressante et très noire. Du bon polar.
FLCL
Attention, avis totalement subjectif. Ce manga n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde, et certainement pas entre celles de ceux (vous suivez ?) qui n'ont pas vu l'anime éponyme, un pur chef-d'oeuvre du studio gainax. Nous avons donc ici une bd expérimentale avec un graphisme bizarre et un scénario incompréhensible si l'on a pas vu l'oeuvre sus-citée. Plus que reprendre l'histoire de l'anime, le manga FLCL comble les trous d'un scénario pourtant sans faille mais difficile d'accès, et forme finalement une partie important de l'univers FLCL. En elle-même, cette bd ne mérite peut-être pas 5, mais je ne saurais que vous conseiller de vous pencher sur la série d'OAV et ces 2 tomes qui sont révolutionnaires : un humour totalement (mais plus que totalement) déjanté cachant des personnages fouillés psychologiquement et finalement pas si n'importe quoi que ça... Enfin je ne pense pas bien me faire comprendre, mais vous aurez au moins compris que FLCL est mon dernier coup de foudre, et qu'il devrait figurer au panthéon de tout un chacun.
Les Tuniques Bleues
J'ai découvert cette série assez tard... vers 20 ans! A ma grande surprise, elle m'a plu tout de suite. J'avais des a priori négatifs, pensant qu'elle s'adressait uniquement aux gamins... Pas du tout ! Les histoires sont drôles et le couple Blutch-Chesterfield irrésistible, avec bien sûr la palme pour le petit Blutch qui ne rêve que de déserter l'armée. Un album à épingler : "L'or du Québec". Un petit bémol : les derniers albums sont un peu décevants. En manque d'inspiration ?