Les derniers avis (35884 avis)

Par Cedricval
Note: 4/5
Couverture de la série Escapo
Escapo

Même si au premier abord le dessin peut rebuter, on se sent presque immédiatement à l'aise avec les personnages et l'histoire. L'originalité réside dans le cadre, le cirque. Le personnage d'Escapo qui est une attraction rentable devra lutter contre la mort. Car sur les pistes, dans ce numéro d'évasion, la mort plâne. Un récit grandiose qu'il ne faut surtout pas manquer !

27/01/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 4/5
Couverture de la série Donjon Crépuscule
Donjon Crépuscule

Il parait que commencer la série Donjon par "Crépuscule" c'est pas le mieux. Mais bon, je les avais trouvés d'occase alors quand même je les ai lus, quitte à les relire plus tard, après les PMinet et les Zénith. Je n'ai lu que le 101 et le 102. Et autant j'ai adoré le 101, à m'en taper des fous rires tout seul dans mon canapé, grâce aux répliques trucculentes, et au vocabulaire décalé vraiment trés marrant; autant le 102 m'a laissé sur ma faim. C'est un peu trop sérieux à mon goût, ça délire pas vraiment, et ça part dans tous les sens, je n'ai plus compris grand chose (certainement que la lecture des séries précédentes me fera du bien). Bref, tellement déçu par le 102 que je n'ai même pas chercher à me procurer le 103... Mais je reviendrai peut-être sur cet avis lorsque j'aurai lu Potron Minet & Zénith... ... quelques mois ont passé... j'ai lu les Zénith et les PM et le 103, Armaggedon. Tout s'éclaire, le 103 est un tome extraordinaire, grâce au dessin fabuleux de Sfar et au scénario captivant. La série Crépuscule est une vraie réussite mais elle perd son charme si elle est lue isolément...

27/01/2003 (modifier)
Par ganhima
Note: 5/5
Couverture de la série Nana
Nana

"Nana" était, à l'origine, conçu pour être un one-shot...C'est comme ça que je l'ai abordé ! Et je suis plutot contente de savoir qu'il y a une suite ! Très bonne initiative de Delcourt ! Les dessins de Yazawa sont vraiment très réussis et assez originaux. Très bien pour tous les passages humoristiques, et aussi pour les moments plus sérieux...Ils illustrent avec beaucoup de finesse une histoire assez profonde et qui n'a rien de l'habituelle superficialité du shojo type ! Certes, on retrouve quelques clichés propres au genre mais la plupart sont évités ce qui fait de Nana une série vraiment particulière et très sympa à lire. Le scénario est réfléchit, creusé et sérieux. Cette série prend vraiment le contre pied de navets comme "Fruit basket", Peach girl ou autres trucs dans le genre que je trouve inbuvables. Le premier tome raconte simplement deux histoires, celles de deux filles qui n'ont rien en commun sauf leur prénom : Nana ! Elles se ressemblent comme le jour et la nuit, et leur rencontre, dans le tome deux, laisse présager une grande et belle histoire d'amitié qui ne pourra être que bénéfique à ces filles meurtries par la vie... Le tome 3 me plait beaucoup, bien qu'on reconnaisse plus facilement le style shojo de l'ensemble, c'est à dire que le coté romantique est plus accentué que dans les deux premiers tomes. Mais le quatrième tome devrait permettre de rééquilibrer le tout, notamment avec un retour sur la deuxième Nana. Le 7° tome va bientôt sortir en France, et je l'attend avec impatience... Tout est vraiment bien dans ce manga, les dessins, les personnages aux mentalités crédibles et actuelles (et Nobu, ce serait presque le gars idéal s'il avait pas des chaussures super louches !), l'ambiance de l'histoire, beaucoup d'humour, et aussi de nombreux moments à l'intensité dramatique (!)... c'est un mélange très efficace. Nana, je trouve que c'est une histoire à laquelle on s'attache, des personnages qui deviennent proches de nous et qu'on apprécie de retrouver à chaque fois. A la fin du tome 8, la situation est super critique... c'est presque un supplice d'attendre la parution de chaque tome, et comme la publication fançaise a rattrapé la parution japonaise, la seule solution c'est de s'armer de patience... (sob), la suite, svp... c'est urgent. Les tomes 9 et 10, toujours excellents, orientent l'histoire vers un coté un peu plus "adulte", dans le sens où les amourettes des premiers tomes paraissent loin... Le scénario s'appuie plus sur la musique, sur la compétition entre les deux groupes Blast et Trapnest et les conséquences que cela peut avoir sur les vies, plus ou moins liées, des différents personnages. Plus de sérieux, plus de noirceur aussi... avec un ton un peu desespéré, parfois, qui fait craindre de drôles de choses pour nos deux héroïnes...

27/01/2003 (modifier)
Par Arni
Note: 4/5
Couverture de la série Tueur de cafards
Tueur de cafards

Le tueur de cafards est une aventure qui nous tient en haleine...malgré le style assez statique de l'auteur, la mise en scène,le scénario, les qualités du dessin et l'ambiance donnent à cette BD les atouts nécessaires pour vous schotcher! Bonne lecture!

27/01/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série La Belette
La Belette

Pour moi, La Belette est LE chef d’œuvre de Comès. On y retrouve une belle synthèse de tous ses thèmes : le conflit entre sorcellerie et religion, l’opposition entre le monde païen séculaire et le monde moderne. Les personnages sont attachants et crédibles et le propos intelligent, même s’il reste emprunt de cette candeur qui fait le charme de tous les albums de Comès : je pense à la mise en scène un peu naïve, le côté figé et hiératique des personnages et leur propension à penser tout haut. Tout ça me plaît. Comès a un style et un univers personnels qui en font un auteur incontournable. L'histoire commence avec lenteur, et au fur et à mesure que l’on s’avance dans la lecture de ce livre, on s’enfonce de plus en plus dans un délire qui nous fait confondre magie et réalité, on en ressort hypnotisé par tant de poésie funeste. Si vous avez aimé Silence, vous DEVEZ lire La Belette.

27/01/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Silence
Silence

Silence est un album marquant. C’est celui par lequel Comès a pleinement trouvé son univers. C’est un récit prenant et captivant, émouvant et un peu candide. Si je préfère « La belette », je pense néanmoins que cet album est tout aussi indispensable. C’est un récit dense et solide. Si je ne mets pas cinq étoiles, c’est que je pense que Comès aurait pu faire une plus grande œuvre s’il avait vraiment respecté la nature de son personnage et son étrange patronyme. Silence ne parle pas aux autres personnages, mais il pense beaucoup, trop. Je pense que la vraie gageure aurait été de mettre en scène un personnage principal totalement silencieux, et le rendre malgré tout attachant. La tâche aurait été beaucoup plus difficile, j’en conviens, mais cet album n’en serait qu’une réussite encore plus éclatante. Au lieu de ça, le personnage pense de manière phonétique et agace un peu par moment, surtout par son côté « trop bon, trop c** ». L’album a été réédité récemment en deux albums couleurs. Je vous déconseille cette édition. Pour une première raison : c’est plus cher. Et pour une seconde raison, encore plus valable que la première : les couleurs un peu fades qui ont été ajoutées n’apportent absolument rien à cet album. Elles en atténuent même une bonne partie du charme : en couleurs, le dessin de Comès apparaît comme assez figé, alors qu’en noir et blanc, le contraste entre la blancheur immaculée du papier et l’encre noir de noir apporte une vraie dynamique aux planches.

27/01/2003 (modifier)
Couverture de la série Silence
Silence

Superbe BD en noir et blanc qui est rééditée en couleurs actuellement. L'univers de Silence est lourd et sombre. On se laisse entraîner dans l'histoire en 8 chapitres jusqu'à la fin sans vouloir lâcher le livre. Une référence pour les amateurs de Comès

27/01/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Kabbale
Kabbale

Dans un monde gangréné par la montée de la violence (pas éloigné du tout du nôtre), Gaël est un jeune auteur de contes pour enfants. Cette situtation bien rangée ne l'empêche pas d'être un militant actif, particulièrement lorsque de simples voleurs de voiture sont abattus froidement par un policier ou un commerçant fascisant. Au cours d'une manifestation pacifiste, il est grièvement blessé par les nouvelles brigades de répression. Durant de longs moments d'inconscience, une voix étrange l'abjure de réagir, de se transformer en une sorte de justicier impitoyable (un peu comme Bruce Willis à la fin du film Incassable. D'accord, le scénario tient en trois lignes, mais alors, me direz-vous, pourquoi parler de cette BD ? Parce qu'elle a été réalisée par Grégory Charlet, dessinateur du Maître de Jeu, où son style graphique est proprement fascinant. Cadrages serrés, personnages criants de vérité (on jurerait la transposition d'une expérience vécue), atmosphère envoûtante et faits troublants, voici l'oeuvre maîtresse d'un jeune auteur que les faits de société et l'actualité touchent au point de hurler sa colère sur certaines pages de l'album, et qui parvient à instiller une inquiétude sourde (et une certaine impatience) chez le lecteur. Une curiosité : la couverture ne porte pas le nom de l'éditaur ; de plus, le nom de l'auteur et le titre de l'album sont présents sur une pastille auto-adhésive... Un packaging tout particulier donc.

27/01/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 5/5
Couverture de la série Gong
Gong

Après « Cirk » parut dans la collection Zenda, Laurent Astier se tourne vers un autre style de bande dessinée. Autant il nous avait déçu avec son précédent album, autant ici il nous offre un album rare, doté d’une incroyable force graphique et narrative. L’auteur nous emmène dans une époque marquée par la pègre, au cœur d’un combat de boxe. Un univers qui semble méconnu mais que l’auteur révèle au grand jour. Certes que Martin Scorsese serait fier de Laurent Astier qui nous « promène » dans un ouvrage digne du cinéma noir américain. Autour de la boxe, la tricherie, le crime et les pots-de-vin, un milieu dépravé où rien n’est un hasard. Voilà, ce que l’auteur nous montre. Mais ce n’est pas le seul leitmotiv de l’album, bien vite le lecteur ne verra plus le protagoniste sous le même œil, celui qui a été acheté, car la vengeance est depuis le début le fil rouge de l’histoire. Que dire de plus ? Face à un album d’une aussi rare beauté les mots me manquent. Laurent Astier nous entraîne dans un récit intelligent servi par un noir et blanc éblouissant. Grâce à lui, l’auteur arrive à plonger le lecteur dans cet univers sombre et hostile. Un 1948 qui pue la magouille et ou tout se règle à coup d’argent et d’élimination. Une autre grande réussite de cet album est qu’il arrive à « transporter » le lecteur au coeur de l’histoire, d’ailleurs nous ne sommes pas à l’abris de quelques palpitations dues à l’excitation que nous procure le récit. Bref, des albums comme celui-ci vous n’en verrez pas beaucoup, alors saisissez l’occasion d’avoir un one-shot aussi bouleversant dans votre bibliothèque.

27/01/2003 (modifier)
Couverture de la série l'Incal
l'Incal

L'Incal, oeuvre culte de la bd science-fictionnesque, est vraiment à part. Loin de tout ce qu'un lecteur, fût-il fan de s-f, aura pu lire auparavant. Cette ambiance unique est due à deux noms : Jodorowsy, au sommet de sa forme (qu'il a semble-t-il perdue ces derniers temps, cf. megalex, technopères...), tordu sans être chiant, il va trop loin juste ce qu'il faut et ne tombe jamais dans la facilité. Le deuxième nom est celui de Moebius qui pose ce graphisme si particulier, que tout le monde connait plus ou moins, simple et puissant (allié à d'excellentes couleurs flashy pour la version originale A BAS LA RECOLORISATION). Le scénar...bah vaut mieux rien dire de toute façon vous comprendriez pas. Il est vaguement question d'un Incal qui doit sauver le monde grâce à un détective looser poursuivi par un méta-baron amoureux d'animah qui elle-même...enfin voila. L'important c'est qu'on ne décroche pas du début à la fin et que malgré ce bordel constant, les émotions passent, brutes, et on se pose des questions, avant tout sur les relations humaines qui sont décortiquées dans cette oeuvre. J'ai la flemme de relire mon avis, ca doit pas être très très clair, mais de toute façon rien n'est clair dans l'Incal, sinon qu'il faut le lire.

27/01/2003 (modifier)