La première chose qui m'est venue à l'esprit en voyant cet album c'est : Bon-sang que la couverture est moche ! Par contre, en feuilletant celui-ci, j'ai été surpris de voir que le contenu était beaucoup plus attrayant et c'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis plongé dans cette nouvelle série de la collection Equinoxe.
Après avoir lu quelques pages, j'ai pû constater qu'une fois de plus l'influence du manga se fait sentir d'une manière de plus en plus évidente dans la bd européenne.
Cela me ravi car je pense que le mélange des genres est toujours très enrichissant.
Le scénario est très bien construit. L'auteur nous fait découvrir une ville imaginaire où les bases sociales et économiques tournent autour d'un sport : le Pankat.
Cette discipline est, en fait, un curieux croisement de boxe française, judo, karaté et sumo. A travers le parcours initiatique d'un jeune homme naïf, Mané, l'auteur va nous faire découvrir les différentes écoles de Pankat. Par la même occasion, on va mieux comprendre les motivations de ce peuple ainsi que leurs ambitions.
Le résultat est convaincant, on ne s'ennuie pas une seule seconde et on suit avec beaucoup de curiosité les mésaventures de ce gamin très influençable. Malgrès le thème un peu dur du récit, l'auteur nous developpe son histoire avec un certaine pudeur. Ici, pas d'excès de violence mais plutôt des mots justes et des actions constructives.
J'ai beaucoup apprécié le mini-dossier de 8 pages en fin d'album. A l'interieur, on y trouve une petite description de la ville de Irap ainsi que quelques explications sur le Pankat et ces différentes écoles. Je vous conseille de lire ces pages avant de commencer l'album. Cela vous permettra de mieux cerner certains points du récit.
Au niveau du dessin, Merwan nous propose un graphisme assez original. Son traît est franc, précis et les personnages sont très expressifs. Leurs émotions sont rendues avec beaucoup de réalisme. En particulier, le sentiment de peur. Comme par exemple à la page 19 où le héros est dans une facheuse position.
Ce sont, évidement, des détails mais je pense que ceux-ci ont leur importance dans la réussite d'un album.
A noter : curieusement, certains visages me font penser au graphisme de Christian Rossi (Tirésias).
Pour terminer, je dirais que les couleurs sont très chaleureuses et que la mise en page est efficace.
Pankat est donc un album découverte que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. L'auteur nous offre, ici, sa première oeuvre et c'est franchement réussi.
A conseiller et à suivre !
On dirait que les avis sont assez partagés. Pour ma part j'ai bien aimé le monde inventé par Jodo, et pour une fois on n'a pas de délire mystique et saoûlant. Ce monde est en effet une dictature gouvernée de façade par 2 personnages loufoques et fan d'oeufs même s'ils n'en font pas la consommation. Et au milieu de tout ça, le fameux "Face de lune" avec sa tête toute blanche et sans relief. Personnage énigmatique dont on ne sait rien, même pas ses origines, ni la source de ses pouvoirs.
Il faut attendre le dernier tome pour avoir (peut-être) une quelconque explication, et une happy end pourquoi pas.
Le dessin est pas mal, les couleurs sont vraiment criardes, en tout cas ça ne m'a pas dérangé, ni gâché la lecture.
J'aurais bien mis 5...
Une bonne BD classique "à l'ancienne" avec beaucoup d'humour, une pointe de cynisme et des dessins enlevés. Les expressions sont parfois outrancières mais comme le but est de faire rire, l'auteur réussit amplement.
Hélas, impossible de mettre la main sur le volume 5, snif !
---
AJOUT du mai 2009 : "Les nouvelles aventures de Rona" sont en piste, 20 ans plus tard.
C'est la première "patte de mouche" que je lis et je dois dire que ça surprend agréablement ! Tout comme Elveen, j’ai vraiment apprécié la manière dont le sujet est abordé malgré le fait que je n’ai pas trop d’accroches avec les réflexions philosophiques. En première lecture, ces réflexions semblent bien s’enchaîner pour arriver à une conclusion aussi inattendue qu’intéressante. Toutefois, une deuxième lecture révèle que les arguments fournis se contredisent parfois et que Coudray use de raccourcis qui ne sont crédibles qu’en apparence. Ces quelques petites incohérences ne gâchent cependant pas le plaisir de lecture ni l’impression globale qui s’en dégage. Le dessin de Trondheim est minimaliste mais bien adapté au ton de la bd.
"Nous sommes tous morts" est donc une bonne entrée en la matière pour s'intéresser à cette collection.
Voici quelques petites remarques :
L’auteur étant un jeune mangaka, il a fait quelques erreurs, ce qui fait que durant les 3 premiers volumes, on ne sait pas exactement comment il va rythmer son histoire, mais on constate malgré tout qu’il y pose des bases indispensables pour la suite. Au milieu du volume 3, la tendance s’inverse complètement, et bien que l’apparence du personnage reste la même, le héros change. Kyôshirô s’efface et Kyô apparaît. Voilà un procédé narratif souvent utilisé, mais auquel l’auteur a su ajouter une part de mystère, qui il faut le dire est bien dosé.
Le manga relate une époque vieille de 4 siècles. Or à ce moment là, le vocabulaire était différent. C’est le problème quand on fait un manga relatant une époque ayant existé (Comme pour Kenshin le Vagabond par exemple). Mais l’auteur a décidé de faire quelques anachronismes volontaires : entre les dialogues et les dessins. Ainsi il mêle une époque ancienne avec le langage de jeunes japonais. Un second apparaît avec l’humour :
"Parce que c’est souvent dans l’exagération que naît l’originalité qui amène l’intérêt du lecteur, Akimine Kamijyo a décidé de pousser la fantaisie encore plus loin: de très nombreux gags, notamment dans les premiers tomes, prennent leur source dans l’actualité, dans notre actualité. Une anecdote survenue après la publication du premier volume en témoigne: nous avons reçu plusieurs lettres de lecteurs nous mentionnant une erreur dans ledit volume. Comme toujours dans ces cas, notre attention a redoublé et nous nous sommes penchés sur la question. Il s’agissait d’un anachronisme évident puisque l’un des personnages parlait de Viagra, un médicament qui ne pouvait évidemment pas exister à l’époque où se déroule SDK. Par acquis de conscience, la version originale a été vérifiée, et il s’est avéré que c’était une fantaisie de l’auteur. Le ton du manga était donné!"
Kana.
Dans le genre shonen, il y a deux catégories de séries qui comportent chacune un genre de héros différent. Evidement, pour SDKyo, c’est la seconde. Là vous auriez le droit de me dire que ça ne vous avance à rien, je le comprendrais tout à fait et irais me pendre pour me laver de ma faute. Mais faut que je m’explique. Les héros de Samourai Deeper Kyo, Kyo et Kyoshiro, sont forts dès le début, et nul ne peut leur résister, ou alors seulement le temps de quelques pages, avant de se retrouver avec un corps digne des plus grands puzzles du monde. Donc pas de quêtes initiatiques avec un héros qui connaît tout, et dont la marge d’évolution est assez limitée. Et l’intérêt alors ? Et bien, pourriez vous dire, vous lecteurs l’étendue de la force du héros ? Non, et c’est un des attraits du genre. L’envie de connaître les limites de ce glandu qui massacre à tour de bras, de savoir qui sera capable de lui expliquer la vie, de lui faire faire ami-ami avec le sol ! Et ce genre de personnage se retrouve par exemple dans Hokkuto no Ken, Détective Conan, Captain Tsubasa… .
Et ici, il n’y en pas un, mais deux ! Blême majeur : sont dans le même corps. Dur dur pour un duel. Un duel qui pourrait avoir lieu, ou pas : une des intrigues principales évidement !
Un plus : l’histoire est assez bien entretenue. Des révélations sur chaque membre du groupe du héros ajoutent du piment à l’histoire, mais ne perd pas le lecteur, le ramenant finalement à l’énigme principale. De quoi remplir des pages, et le lecteur d’envie d’en connaître plus sur le monde de Samourai Deeper Kyo.
Un moins : L’histoire autour des Mibus, et de leur contrôle dans l’ombre du monde assombrit pas mal l’histoire, la rendant plus sérieuse, plus proche du thriller. Là par contre on s’y perd parfois entre la relation entre Kyo, les Mibus, l’assassinat du frère de Yuya etc… . Mais bon évidemment, quand on lira le dernier tome, ça devrait s’éclaircir.
Donc, certes certains stéréotypes se retrouvent, mais bon c'est pas la première fois pour un livre. Doit on blâmer le manga pour cela ? Mais dans ce cas là, il n'en faudrait lire aucun. Dans tout les mangas de cette génération, des stéréotypes se retrouvent. Mais ils ne sont pas de vulgaires copies. SDKyo n'en est pas une non plus. Elle innove sur quelques points que ne comportent pas Kenshin : déjà au niveau de l'histoire. De plus, les graphismes s'améliorent. Et je rappelle encore que c'est son premier manga relié. Rah moi j'aimerais déjà savoir dessiner comme lui avant de pouvoir critiquer les dessins. Ensuite, il est facile de caricaturer les personnages d'un manga : ça on peut le faire à tous. Et ce n'est pas franchement pas intéressant.
Bref il est à acheté pour les fans d'histoire de samouraïs ou du moins à connaître. Il n'est pas au niveau de Kenshin mais s'en rapproche.
Les dessins aux premier abord ne m'ont pas spécialement emballé, mais au fil de la lecture je me suis rendu compte qu'ils collaient très bien à l'histoire. Le scénario est quant à lui un vrai bonheur, et cet album est une vraie réussite. Sans aucun doute l'une des meilleures BD que j'ai lu ces dernières années.
IN-CON-TOUR-NABLE!
Il est vrai que je ne connais pas vraiment les jeux hormis ce que j'ai lu dans des magasines prévus à cet effet mais je trouve cette adaptation en manga fabuleuse.
Vous vous dites surment comment je peux me permettre de dire que cette adapation est réussi alors que je n'ai jamais joué aux jeux ? Je me fis à ce que j'ai lu et parcouru sur les trois tome sortis. Un design très réussi et "angélique", les traits fin et attirant des personnages plutôt agréable à regarder et des protagonistes très "humains", ce manga est très travaillé. Je trouve que les relations humaines n'ont jamais "autant" était aussi travaillé et étudié dans ce genre d'oeuvre litteraire.
Il est cependant vrai qu'a première vue, la relation persona et utilisateur n'est pas montré et dévoilé ce qui est assez dommage je le confesse mais les personnages rattrape le reste.
Là ou une oeuvre ce fixe sur un thème precis, Naotsugu Matsueda réussi avec "Persona" le pari fou d'adapter un jeu culte nippon en un manga rempli de charme don les relations entre mort et vivant nous entraine dans une bataille apocalyptique ou haine, vengeance et amour auront leur mot à dire ..........................
Original, touchant émouvant humain. Loin des clichés de la BD actuelle, une belle histoire empreinte d'une angoisse qui va crescendo. Le dessin est impeccable, les couleurs sont en harmonie. Les dialogues sincères et les personnages très proches de nous tout en gardant une part de mystère.
A lire absolument !
Bonne surprise ! Les petites scènes d'une, deux, trois pages, se multiplient, montrant différents personnages et tissant au fur et à mesure des tranches de vie, établissant des liens, dressant des portraits qui gagnent agréablement en complexité. "Pulp Fiction" serait presque simple en comparaison. ^__^
Attention, c'est du roman graphique ! Ca ne va nulle part, ça se contente de développer des personnages, de montrer des relations, d'explorer des sentiments. Mais dans le genre c'est une franche réussite.
UW1 : la meilleur série de l'éditeur soleil et de loin.
Cette série est culte de la couverture en passant par le dessin, le scénario et les personnages.
Le dessin est très beau avec des scènes spaciales absolument superbes : bravo Barjam, quel talent. La seule série qui peut pour moi rivaliser du point de vue du graphisme des scènes spaciales est "Le fléau des dieux" et croyez moi c'est un joli compliment. La mise en couleur est plus qu'exellente : lors d'une explosion par exemple il y a des dégradés et des dominances orange et jaune... sublime...
Les personnages sont tellement charismatiques qu'ils me font penser à des héros de super productions américaine dans le genre d'"Independence Day". Chacun a un trait de caractère poussé à l'extrême : il y a la fille à papa qui a du fric, le mec un peu casse cou qui se prend pour un héros, le froussard, le gros bras super intelligent, etc.
Pour ma part cela ne m'a pas dérangé mais je comprends que pour certains un héros genre production américaine, avec il est vrai peu de profondeur psychologique, puisse déranger.
Le scénario est de loin le point fort de la série. Il est très prenant, plein de suspence et passionnant. Au-delà de ça, je trouve que sa grande force est de nous parler de choses compliquées (voyage dans le temps, mur, etc.) en le rendant très accessible. Pourquoi ? Parce que comme beaucoup d'entre vous je ne possède pas les 3 doctorats en physique nucléaire nécessaire pour comprendre tous les moindre détails de l'histoire sans la plus petite explication...:)
Vous l'aurez compris, cette série est la toute meilleure série de science-fiction. Si vous ne devez choisir qu'une seule série de science-fiction, achetez-la sans hésitation... passez par le mur le plus proche et foncez !!!
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Fausse Garde (Pankat)
La première chose qui m'est venue à l'esprit en voyant cet album c'est : Bon-sang que la couverture est moche ! Par contre, en feuilletant celui-ci, j'ai été surpris de voir que le contenu était beaucoup plus attrayant et c'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis plongé dans cette nouvelle série de la collection Equinoxe. Après avoir lu quelques pages, j'ai pû constater qu'une fois de plus l'influence du manga se fait sentir d'une manière de plus en plus évidente dans la bd européenne. Cela me ravi car je pense que le mélange des genres est toujours très enrichissant. Le scénario est très bien construit. L'auteur nous fait découvrir une ville imaginaire où les bases sociales et économiques tournent autour d'un sport : le Pankat. Cette discipline est, en fait, un curieux croisement de boxe française, judo, karaté et sumo. A travers le parcours initiatique d'un jeune homme naïf, Mané, l'auteur va nous faire découvrir les différentes écoles de Pankat. Par la même occasion, on va mieux comprendre les motivations de ce peuple ainsi que leurs ambitions. Le résultat est convaincant, on ne s'ennuie pas une seule seconde et on suit avec beaucoup de curiosité les mésaventures de ce gamin très influençable. Malgrès le thème un peu dur du récit, l'auteur nous developpe son histoire avec un certaine pudeur. Ici, pas d'excès de violence mais plutôt des mots justes et des actions constructives. J'ai beaucoup apprécié le mini-dossier de 8 pages en fin d'album. A l'interieur, on y trouve une petite description de la ville de Irap ainsi que quelques explications sur le Pankat et ces différentes écoles. Je vous conseille de lire ces pages avant de commencer l'album. Cela vous permettra de mieux cerner certains points du récit. Au niveau du dessin, Merwan nous propose un graphisme assez original. Son traît est franc, précis et les personnages sont très expressifs. Leurs émotions sont rendues avec beaucoup de réalisme. En particulier, le sentiment de peur. Comme par exemple à la page 19 où le héros est dans une facheuse position. Ce sont, évidement, des détails mais je pense que ceux-ci ont leur importance dans la réussite d'un album. A noter : curieusement, certains visages me font penser au graphisme de Christian Rossi (Tirésias). Pour terminer, je dirais que les couleurs sont très chaleureuses et que la mise en page est efficace. Pankat est donc un album découverte que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. L'auteur nous offre, ici, sa première oeuvre et c'est franchement réussi. A conseiller et à suivre !
Face de Lune
On dirait que les avis sont assez partagés. Pour ma part j'ai bien aimé le monde inventé par Jodo, et pour une fois on n'a pas de délire mystique et saoûlant. Ce monde est en effet une dictature gouvernée de façade par 2 personnages loufoques et fan d'oeufs même s'ils n'en font pas la consommation. Et au milieu de tout ça, le fameux "Face de lune" avec sa tête toute blanche et sans relief. Personnage énigmatique dont on ne sait rien, même pas ses origines, ni la source de ses pouvoirs. Il faut attendre le dernier tome pour avoir (peut-être) une quelconque explication, et une happy end pourquoi pas. Le dessin est pas mal, les couleurs sont vraiment criardes, en tout cas ça ne m'a pas dérangé, ni gâché la lecture.
Rona
J'aurais bien mis 5... Une bonne BD classique "à l'ancienne" avec beaucoup d'humour, une pointe de cynisme et des dessins enlevés. Les expressions sont parfois outrancières mais comme le but est de faire rire, l'auteur réussit amplement. Hélas, impossible de mettre la main sur le volume 5, snif ! --- AJOUT du mai 2009 : "Les nouvelles aventures de Rona" sont en piste, 20 ans plus tard.
Nous sommes tous morts
C'est la première "patte de mouche" que je lis et je dois dire que ça surprend agréablement ! Tout comme Elveen, j’ai vraiment apprécié la manière dont le sujet est abordé malgré le fait que je n’ai pas trop d’accroches avec les réflexions philosophiques. En première lecture, ces réflexions semblent bien s’enchaîner pour arriver à une conclusion aussi inattendue qu’intéressante. Toutefois, une deuxième lecture révèle que les arguments fournis se contredisent parfois et que Coudray use de raccourcis qui ne sont crédibles qu’en apparence. Ces quelques petites incohérences ne gâchent cependant pas le plaisir de lecture ni l’impression globale qui s’en dégage. Le dessin de Trondheim est minimaliste mais bien adapté au ton de la bd. "Nous sommes tous morts" est donc une bonne entrée en la matière pour s'intéresser à cette collection.
Samuraï Deeper Kyo
Voici quelques petites remarques : L’auteur étant un jeune mangaka, il a fait quelques erreurs, ce qui fait que durant les 3 premiers volumes, on ne sait pas exactement comment il va rythmer son histoire, mais on constate malgré tout qu’il y pose des bases indispensables pour la suite. Au milieu du volume 3, la tendance s’inverse complètement, et bien que l’apparence du personnage reste la même, le héros change. Kyôshirô s’efface et Kyô apparaît. Voilà un procédé narratif souvent utilisé, mais auquel l’auteur a su ajouter une part de mystère, qui il faut le dire est bien dosé. Le manga relate une époque vieille de 4 siècles. Or à ce moment là, le vocabulaire était différent. C’est le problème quand on fait un manga relatant une époque ayant existé (Comme pour Kenshin le Vagabond par exemple). Mais l’auteur a décidé de faire quelques anachronismes volontaires : entre les dialogues et les dessins. Ainsi il mêle une époque ancienne avec le langage de jeunes japonais. Un second apparaît avec l’humour : "Parce que c’est souvent dans l’exagération que naît l’originalité qui amène l’intérêt du lecteur, Akimine Kamijyo a décidé de pousser la fantaisie encore plus loin: de très nombreux gags, notamment dans les premiers tomes, prennent leur source dans l’actualité, dans notre actualité. Une anecdote survenue après la publication du premier volume en témoigne: nous avons reçu plusieurs lettres de lecteurs nous mentionnant une erreur dans ledit volume. Comme toujours dans ces cas, notre attention a redoublé et nous nous sommes penchés sur la question. Il s’agissait d’un anachronisme évident puisque l’un des personnages parlait de Viagra, un médicament qui ne pouvait évidemment pas exister à l’époque où se déroule SDK. Par acquis de conscience, la version originale a été vérifiée, et il s’est avéré que c’était une fantaisie de l’auteur. Le ton du manga était donné!" Kana. Dans le genre shonen, il y a deux catégories de séries qui comportent chacune un genre de héros différent. Evidement, pour SDKyo, c’est la seconde. Là vous auriez le droit de me dire que ça ne vous avance à rien, je le comprendrais tout à fait et irais me pendre pour me laver de ma faute. Mais faut que je m’explique. Les héros de Samourai Deeper Kyo, Kyo et Kyoshiro, sont forts dès le début, et nul ne peut leur résister, ou alors seulement le temps de quelques pages, avant de se retrouver avec un corps digne des plus grands puzzles du monde. Donc pas de quêtes initiatiques avec un héros qui connaît tout, et dont la marge d’évolution est assez limitée. Et l’intérêt alors ? Et bien, pourriez vous dire, vous lecteurs l’étendue de la force du héros ? Non, et c’est un des attraits du genre. L’envie de connaître les limites de ce glandu qui massacre à tour de bras, de savoir qui sera capable de lui expliquer la vie, de lui faire faire ami-ami avec le sol ! Et ce genre de personnage se retrouve par exemple dans Hokkuto no Ken, Détective Conan, Captain Tsubasa… . Et ici, il n’y en pas un, mais deux ! Blême majeur : sont dans le même corps. Dur dur pour un duel. Un duel qui pourrait avoir lieu, ou pas : une des intrigues principales évidement ! Un plus : l’histoire est assez bien entretenue. Des révélations sur chaque membre du groupe du héros ajoutent du piment à l’histoire, mais ne perd pas le lecteur, le ramenant finalement à l’énigme principale. De quoi remplir des pages, et le lecteur d’envie d’en connaître plus sur le monde de Samourai Deeper Kyo. Un moins : L’histoire autour des Mibus, et de leur contrôle dans l’ombre du monde assombrit pas mal l’histoire, la rendant plus sérieuse, plus proche du thriller. Là par contre on s’y perd parfois entre la relation entre Kyo, les Mibus, l’assassinat du frère de Yuya etc… . Mais bon évidemment, quand on lira le dernier tome, ça devrait s’éclaircir. Donc, certes certains stéréotypes se retrouvent, mais bon c'est pas la première fois pour un livre. Doit on blâmer le manga pour cela ? Mais dans ce cas là, il n'en faudrait lire aucun. Dans tout les mangas de cette génération, des stéréotypes se retrouvent. Mais ils ne sont pas de vulgaires copies. SDKyo n'en est pas une non plus. Elle innove sur quelques points que ne comportent pas Kenshin : déjà au niveau de l'histoire. De plus, les graphismes s'améliorent. Et je rappelle encore que c'est son premier manga relié. Rah moi j'aimerais déjà savoir dessiner comme lui avant de pouvoir critiquer les dessins. Ensuite, il est facile de caricaturer les personnages d'un manga : ça on peut le faire à tous. Et ce n'est pas franchement pas intéressant. Bref il est à acheté pour les fans d'histoire de samouraïs ou du moins à connaître. Il n'est pas au niveau de Kenshin mais s'en rapproche.
Le Tueur
Les dessins aux premier abord ne m'ont pas spécialement emballé, mais au fil de la lecture je me suis rendu compte qu'ils collaient très bien à l'histoire. Le scénario est quant à lui un vrai bonheur, et cet album est une vraie réussite. Sans aucun doute l'une des meilleures BD que j'ai lu ces dernières années. IN-CON-TOUR-NABLE!
Persona
Il est vrai que je ne connais pas vraiment les jeux hormis ce que j'ai lu dans des magasines prévus à cet effet mais je trouve cette adaptation en manga fabuleuse. Vous vous dites surment comment je peux me permettre de dire que cette adapation est réussi alors que je n'ai jamais joué aux jeux ? Je me fis à ce que j'ai lu et parcouru sur les trois tome sortis. Un design très réussi et "angélique", les traits fin et attirant des personnages plutôt agréable à regarder et des protagonistes très "humains", ce manga est très travaillé. Je trouve que les relations humaines n'ont jamais "autant" était aussi travaillé et étudié dans ce genre d'oeuvre litteraire. Il est cependant vrai qu'a première vue, la relation persona et utilisateur n'est pas montré et dévoilé ce qui est assez dommage je le confesse mais les personnages rattrape le reste. Là ou une oeuvre ce fixe sur un thème precis, Naotsugu Matsueda réussi avec "Persona" le pari fou d'adapter un jeu culte nippon en un manga rempli de charme don les relations entre mort et vivant nous entraine dans une bataille apocalyptique ou haine, vengeance et amour auront leur mot à dire ..........................
Zoo
Original, touchant émouvant humain. Loin des clichés de la BD actuelle, une belle histoire empreinte d'une angoisse qui va crescendo. Le dessin est impeccable, les couleurs sont en harmonie. Les dialogues sincères et les personnages très proches de nous tout en gardant une part de mystère. A lire absolument !
Corps à corps (Aire Libre)
Bonne surprise ! Les petites scènes d'une, deux, trois pages, se multiplient, montrant différents personnages et tissant au fur et à mesure des tranches de vie, établissant des liens, dressant des portraits qui gagnent agréablement en complexité. "Pulp Fiction" serait presque simple en comparaison. ^__^ Attention, c'est du roman graphique ! Ca ne va nulle part, ça se contente de développer des personnages, de montrer des relations, d'explorer des sentiments. Mais dans le genre c'est une franche réussite.
Universal War One
UW1 : la meilleur série de l'éditeur soleil et de loin. Cette série est culte de la couverture en passant par le dessin, le scénario et les personnages. Le dessin est très beau avec des scènes spaciales absolument superbes : bravo Barjam, quel talent. La seule série qui peut pour moi rivaliser du point de vue du graphisme des scènes spaciales est "Le fléau des dieux" et croyez moi c'est un joli compliment. La mise en couleur est plus qu'exellente : lors d'une explosion par exemple il y a des dégradés et des dominances orange et jaune... sublime... Les personnages sont tellement charismatiques qu'ils me font penser à des héros de super productions américaine dans le genre d'"Independence Day". Chacun a un trait de caractère poussé à l'extrême : il y a la fille à papa qui a du fric, le mec un peu casse cou qui se prend pour un héros, le froussard, le gros bras super intelligent, etc. Pour ma part cela ne m'a pas dérangé mais je comprends que pour certains un héros genre production américaine, avec il est vrai peu de profondeur psychologique, puisse déranger. Le scénario est de loin le point fort de la série. Il est très prenant, plein de suspence et passionnant. Au-delà de ça, je trouve que sa grande force est de nous parler de choses compliquées (voyage dans le temps, mur, etc.) en le rendant très accessible. Pourquoi ? Parce que comme beaucoup d'entre vous je ne possède pas les 3 doctorats en physique nucléaire nécessaire pour comprendre tous les moindre détails de l'histoire sans la plus petite explication...:) Vous l'aurez compris, cette série est la toute meilleure série de science-fiction. Si vous ne devez choisir qu'une seule série de science-fiction, achetez-la sans hésitation... passez par le mur le plus proche et foncez !!!