Un bon Davodeau, un peu moins moraliste que d'habitude même si certains lieux communs agacent. Exemple : les compères entrent dans un supermarché, l'un deux s'écrie : "Bienvenue dans le royaume de la quantité et de la loi du marché! Imprégnez-vous de cette belle ambiance consumériste avant d'affronter l'âpre solitude des hauts plateaux!" et un autre ajoute "pfff...je déteste ces endroits" un troisième : "moi aussi alors on fait vite"... J'aime moyen, c'est du militantisme de bas étage, de la morale facile, je trouve. Je ne lis pas des bd pour me voir asséner des messages « engagés » aussi « tarte à la crème ».
A part ça, l'aspect humain prime indubitablement. Chaque personnage est bien décrit, les caractères sont bien trempés, bien caractéristiques mais tout à fait crédibles. Le rythme créé par l'accumulation d'anecdotes au jour le jour est soutenu et l'intérêt ne faiblit pas jusqu'au bout de l'album.
Le dessin de Davodeau est très bon, les attitudes toujours justes. Certains passages sont très bien mis en scène et certaines ellipses très bien amenées. On ressent un vrai plaisir de lecture en parcourant ces pages. Un plaisir que je n'ai pas eu l'impression de ressentir aussi fortement dans les albums de Davodeau en couleur comme "La gloire d'Albert" ou "Le réflexe de survie".
La malédiction des sept boules vertes est une série que j'avais lue et appréciée lorsque j'étais plus jeune et que je suis en train de redécouvrir.
Je trouve que Parcellier apporte un peu de fraîcheur à ce genre de par son dessin atypique (pour le genre, s'entend) et par un scénario qui donne l'impression d'être bateau. Mais il suffit de s'y pencher un peu plus (ou de lire le t.2) pour se rendre compte que l'on nous décrit ici une aventure totalement originale.
Le monde décrit est totalement original, donc, le héros très attachant (cette tapette est même pas bodybuildé...), peu de combats, peu de sang, bref original et réussi, que demande le peuple?
En dépit de tout ça, cette série n'est plus disponible (et comment je fais pour l'acheter hein?), j'en conseille tout de même l'achat car la série vaut bien un peu de fouinage chez les bouquinistes.
J'ai commencé à acheter les albums de cette série il y a quelques années, parce que le nom me faisait marrer, parce que le dessin est sympathique et la colorisation une petite merveille.
Je les ai lus rapidement puis laissés dans ma bibliothèque sans plus trop y penser.
Et puis le mois dernier, mon fils (3 ans) m'a demandé sa traditionnelle histoire d'avant dodo, et là, j'ai sorti les Toto.
Je dois avouer qu'on a passé un vrai bon moment tous les deux tant le petit univers créé par les auteurs est charmant, drôle et plein de finesse.
Un seul bémol: maintenant je dois imiter les cris d'effroi de Wawa pour faire marrer mon petit bonhomme, il est devenu accro..
PS: Pour ceux que ça intéresse tous les héros sont en exposition permanente à la grande galerie de l'évolution au Muséum à Paris (il y a même un loup marsupial et un diable de Tasmanie!).
Hormis Akira, Gunnm doit être l'un des premiers mangas que j'ai lus. J'ai aussitôt été marqué par l'ambiance glauque, noire, violente et pourtant envoûtante de la Décharge. D'une part, je trouvais cette histoire exagérément violente, voire sadique (les colonnes vertébrales arrachées, les crânes sectionnés, les humains recyclés en robots-bornes, les armes dans le style du marteau à réaction d'Ido, et globalement tous ces humains rabaissés au rang de sac à organes éliminables à merci...) mais d'autre part, j'étais vraiment fasciné, plongé dans cet univers futuriste aux côtés de personnages attachants (Gally et Ido notamment) dont j'ai suivi avec passion les aventures. Le tout est très bien dessiné, original dans l'univers post-apocalyptique créé et vraiment prenant par son ambiance (la Décharge avec Zalem qui "flotte" au dessus, c'est une image qui m'a vraiment marqué).
C'est ainsi que j'ai lu l'intégrale en petit format manga, avec donc la fin imaginée à l'époque (et heureusement "annulée" car franchement trop ésotérique et facile à mon goût et remplacée depuis la sortie de Gunnm en version grand format et de Gunnm Last Order (que je suis bien évidemment, avec un peu moins de passion cependant)). Sur les 3 périodes de l'histoire de Gally (Décharge, Hors de la Décharge, Poursuite de Desty Nova+Zalem), je garde une très nette préférence pour toute la période dans la Décharge. Je trouve que la série perd un peu de son âme à partir du moment où Gally la quitte, ou au mieux après qu'elle se sépare de Fogia Four après leur première rencontre.
Quoiqu'il en soit, malgré sa violence, je trouve que Gunnm est un manga prenant, plein de saveur, original et fort.
Et oui c'est un best-seller, un dessin qui vous plonge directement dans l'ambiance des temps oppressifs de l'inquisition et d'une croyance aveugle. Le scénario reprend pas mal de classiques du genre et on ne peut s'empêcher de penser au Nom de la Rose en ce qui concerne les actions sombres des organisations religieuses.
Un bémol toutefois, les explications de l'intrigue qui sont concentrées dans le 4e album auraient pu commencer dans le 3e, ce qui aurait permis un 4e tome plus léger en récit et avec un peu plus d'action. Le 4e tome ressemble plus à une odyssée mais reste très bien tout de même.
En conclusion:
L'homme serait-il le propre maître de son destin dès lors que la fin des choses n'est jamais venue et ne viendra plus?
A lire sans se poser de question et en se souvenant de notre adolescence et de nos envies et desirs...
Et oui l'indécision des garcons est une chose bien connue et c'est ce qui dirige la trame principale de cette serie. Malgré cette histoire maintes fois racontée, on se prend vite au jeu des émotions de ce garcon qui nous entraîne dans des situations que nous avons tous plus ou moins connues.
Ce manga présente la particularité d'avoir un design frais, le dessin n'est ni trop chargé ni complètement dépouillé.
Les dialogues sont simples et la lecture en est agréable... Je recommande particulièrement ce manga à celles et ceux qui veulent un peu de fraîcheur et de candeur dans leur tête.
De la référence Manga, si vous n'avez jamais lu de manga, commencez par celui-ci !!
Les dessins sont clairs, et le trait léger. Evidemment il y a toujours les inconditionnels de la couleur ou du pur noir et blanc. Et bien là comme beaucoup de mangas, le noir et blanc est fait par ordinateur... mais cela n'enlève rien au charme de Gally qui nous transporte dans l'univers de Zalem (ou Zaione pour référence). Cet univers utopique où le bonheur ne tient qu'à une puce (vous comprendrez en lisant).
Le scénario en lui même est plein de rebondissements, même si la vraie histoire est un peu lente à démarrer et que les éternels combats de mangas sont aussi présents dans cette série.
Afin de découvrir l'univers manga (pour ceux qui ne connaissent pas) je recommanderai de lire Gunnm avant de lire Akira.
Les couleurs de ces 3 tomes sont trop criardes et ne correspondent pas à l'odyssée et à la philosophie de l'histoire. C'est pourquoi une version noir et blanc est beaucoup plus recommandée.
Le scénario est génial. Basé sur la genèse de la chrétienté, il montre toutefois une originalité surprenante par ses détails et ses différences avec cette même genèse. La fin de cette histoire nous amène en fait à notre propre début...
Une des rares BDs qui nous amène à envisager les origines sous un autre angle, mais bon soyons sérieux cela reste une BD et je n'en ferai pas une bible.
Les dessins peuvent paraître trop chargés pour certains, je suis de ceux-là, mais malgré une certaine lourdeur des traits cette BD reste très agréable à lire.
L'histoire est revisitée par ce que nous ne pouvons pas voir, à peine sentir... Il fallait y penser, une idée originale qui peut s'adapter à toutes les époques.
C'est agréable à lire.
Je le conseille.
Alors oui ça se lit vite, alors oui certaines cases sont proches de l'ébauche et pourtant j'ai beaucoup aimé cette nouvelle série de JDM.
Le dessin, malgré tout ce que l'on peut en dire est à mon goût impeccable. Les couleurs sont bien choisies et j'aime le fait de mélanger aussi bien les couleurs chaudes et froides. C'est peut-être une affaire de style mais les traits de mouvements qui encadrent les personnages, j'adore.
Le scénario tient en 3 lignes. Encore une fois je dirais que les BD comme ça, on doit se forcer à prendre un peu de temps pour les lire et ne pas penser que la BD se lit au rythme du texte. S'il n'y a pas de texte, c'est parfois aussi parce que l'image parle d'elle même et dire qu'on a lu cette BD en 5 min, c'est peut-être passer à côté de ce qui fait aussi la BD: l'image.
J'avoue qu'à la première lecture, j'avais une drôle d'impression, un avis partagé sur la série. A une 2ème lecture dans la 1/2 journée qui suivit, j'ai pu remarquer que j'avais manquer pas mal de choses notamment les scènes où des employés de bureau se font couper en deux lors des combats de Mékas. Mais ce n'est qu'un exemple.
Difficile de conseiller cette BD et je comprends que les avis soient déjà aussi partagés.
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Quelques jours avec un menteur
Un bon Davodeau, un peu moins moraliste que d'habitude même si certains lieux communs agacent. Exemple : les compères entrent dans un supermarché, l'un deux s'écrie : "Bienvenue dans le royaume de la quantité et de la loi du marché! Imprégnez-vous de cette belle ambiance consumériste avant d'affronter l'âpre solitude des hauts plateaux!" et un autre ajoute "pfff...je déteste ces endroits" un troisième : "moi aussi alors on fait vite"... J'aime moyen, c'est du militantisme de bas étage, de la morale facile, je trouve. Je ne lis pas des bd pour me voir asséner des messages « engagés » aussi « tarte à la crème ». A part ça, l'aspect humain prime indubitablement. Chaque personnage est bien décrit, les caractères sont bien trempés, bien caractéristiques mais tout à fait crédibles. Le rythme créé par l'accumulation d'anecdotes au jour le jour est soutenu et l'intérêt ne faiblit pas jusqu'au bout de l'album. Le dessin de Davodeau est très bon, les attitudes toujours justes. Certains passages sont très bien mis en scène et certaines ellipses très bien amenées. On ressent un vrai plaisir de lecture en parcourant ces pages. Un plaisir que je n'ai pas eu l'impression de ressentir aussi fortement dans les albums de Davodeau en couleur comme "La gloire d'Albert" ou "Le réflexe de survie".
La Malédiction des sept boules vertes
La malédiction des sept boules vertes est une série que j'avais lue et appréciée lorsque j'étais plus jeune et que je suis en train de redécouvrir. Je trouve que Parcellier apporte un peu de fraîcheur à ce genre de par son dessin atypique (pour le genre, s'entend) et par un scénario qui donne l'impression d'être bateau. Mais il suffit de s'y pencher un peu plus (ou de lire le t.2) pour se rendre compte que l'on nous décrit ici une aventure totalement originale. Le monde décrit est totalement original, donc, le héros très attachant (cette tapette est même pas bodybuildé...), peu de combats, peu de sang, bref original et réussi, que demande le peuple? En dépit de tout ça, cette série n'est plus disponible (et comment je fais pour l'acheter hein?), j'en conseille tout de même l'achat car la série vaut bien un peu de fouinage chez les bouquinistes.
Toto l'ornithorynque
J'ai commencé à acheter les albums de cette série il y a quelques années, parce que le nom me faisait marrer, parce que le dessin est sympathique et la colorisation une petite merveille. Je les ai lus rapidement puis laissés dans ma bibliothèque sans plus trop y penser. Et puis le mois dernier, mon fils (3 ans) m'a demandé sa traditionnelle histoire d'avant dodo, et là, j'ai sorti les Toto. Je dois avouer qu'on a passé un vrai bon moment tous les deux tant le petit univers créé par les auteurs est charmant, drôle et plein de finesse. Un seul bémol: maintenant je dois imiter les cris d'effroi de Wawa pour faire marrer mon petit bonhomme, il est devenu accro.. PS: Pour ceux que ça intéresse tous les héros sont en exposition permanente à la grande galerie de l'évolution au Muséum à Paris (il y a même un loup marsupial et un diable de Tasmanie!).
Gunnm
Hormis Akira, Gunnm doit être l'un des premiers mangas que j'ai lus. J'ai aussitôt été marqué par l'ambiance glauque, noire, violente et pourtant envoûtante de la Décharge. D'une part, je trouvais cette histoire exagérément violente, voire sadique (les colonnes vertébrales arrachées, les crânes sectionnés, les humains recyclés en robots-bornes, les armes dans le style du marteau à réaction d'Ido, et globalement tous ces humains rabaissés au rang de sac à organes éliminables à merci...) mais d'autre part, j'étais vraiment fasciné, plongé dans cet univers futuriste aux côtés de personnages attachants (Gally et Ido notamment) dont j'ai suivi avec passion les aventures. Le tout est très bien dessiné, original dans l'univers post-apocalyptique créé et vraiment prenant par son ambiance (la Décharge avec Zalem qui "flotte" au dessus, c'est une image qui m'a vraiment marqué). C'est ainsi que j'ai lu l'intégrale en petit format manga, avec donc la fin imaginée à l'époque (et heureusement "annulée" car franchement trop ésotérique et facile à mon goût et remplacée depuis la sortie de Gunnm en version grand format et de Gunnm Last Order (que je suis bien évidemment, avec un peu moins de passion cependant)). Sur les 3 périodes de l'histoire de Gally (Décharge, Hors de la Décharge, Poursuite de Desty Nova+Zalem), je garde une très nette préférence pour toute la période dans la Décharge. Je trouve que la série perd un peu de son âme à partir du moment où Gally la quitte, ou au mieux après qu'elle se sépare de Fogia Four après leur première rencontre. Quoiqu'il en soit, malgré sa violence, je trouve que Gunnm est un manga prenant, plein de saveur, original et fort.
Le Troisième Testament
Et oui c'est un best-seller, un dessin qui vous plonge directement dans l'ambiance des temps oppressifs de l'inquisition et d'une croyance aveugle. Le scénario reprend pas mal de classiques du genre et on ne peut s'empêcher de penser au Nom de la Rose en ce qui concerne les actions sombres des organisations religieuses. Un bémol toutefois, les explications de l'intrigue qui sont concentrées dans le 4e album auraient pu commencer dans le 3e, ce qui aurait permis un 4e tome plus léger en récit et avec un peu plus d'action. Le 4e tome ressemble plus à une odyssée mais reste très bien tout de même. En conclusion: L'homme serait-il le propre maître de son destin dès lors que la fin des choses n'est jamais venue et ne viendra plus?
I"s
A lire sans se poser de question et en se souvenant de notre adolescence et de nos envies et desirs... Et oui l'indécision des garcons est une chose bien connue et c'est ce qui dirige la trame principale de cette serie. Malgré cette histoire maintes fois racontée, on se prend vite au jeu des émotions de ce garcon qui nous entraîne dans des situations que nous avons tous plus ou moins connues. Ce manga présente la particularité d'avoir un design frais, le dessin n'est ni trop chargé ni complètement dépouillé. Les dialogues sont simples et la lecture en est agréable... Je recommande particulièrement ce manga à celles et ceux qui veulent un peu de fraîcheur et de candeur dans leur tête.
Gunnm
De la référence Manga, si vous n'avez jamais lu de manga, commencez par celui-ci !! Les dessins sont clairs, et le trait léger. Evidemment il y a toujours les inconditionnels de la couleur ou du pur noir et blanc. Et bien là comme beaucoup de mangas, le noir et blanc est fait par ordinateur... mais cela n'enlève rien au charme de Gally qui nous transporte dans l'univers de Zalem (ou Zaione pour référence). Cet univers utopique où le bonheur ne tient qu'à une puce (vous comprendrez en lisant). Le scénario en lui même est plein de rebondissements, même si la vraie histoire est un peu lente à démarrer et que les éternels combats de mangas sont aussi présents dans cette série. Afin de découvrir l'univers manga (pour ceux qui ne connaissent pas) je recommanderai de lire Gunnm avant de lire Akira.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Les couleurs de ces 3 tomes sont trop criardes et ne correspondent pas à l'odyssée et à la philosophie de l'histoire. C'est pourquoi une version noir et blanc est beaucoup plus recommandée. Le scénario est génial. Basé sur la genèse de la chrétienté, il montre toutefois une originalité surprenante par ses détails et ses différences avec cette même genèse. La fin de cette histoire nous amène en fait à notre propre début... Une des rares BDs qui nous amène à envisager les origines sous un autre angle, mais bon soyons sérieux cela reste une BD et je n'en ferai pas une bible. Les dessins peuvent paraître trop chargés pour certains, je suis de ceux-là, mais malgré une certaine lourdeur des traits cette BD reste très agréable à lire.
Mens Magna
L'histoire est revisitée par ce que nous ne pouvons pas voir, à peine sentir... Il fallait y penser, une idée originale qui peut s'adapter à toutes les époques. C'est agréable à lire. Je le conseille.
Meka
Alors oui ça se lit vite, alors oui certaines cases sont proches de l'ébauche et pourtant j'ai beaucoup aimé cette nouvelle série de JDM. Le dessin, malgré tout ce que l'on peut en dire est à mon goût impeccable. Les couleurs sont bien choisies et j'aime le fait de mélanger aussi bien les couleurs chaudes et froides. C'est peut-être une affaire de style mais les traits de mouvements qui encadrent les personnages, j'adore. Le scénario tient en 3 lignes. Encore une fois je dirais que les BD comme ça, on doit se forcer à prendre un peu de temps pour les lire et ne pas penser que la BD se lit au rythme du texte. S'il n'y a pas de texte, c'est parfois aussi parce que l'image parle d'elle même et dire qu'on a lu cette BD en 5 min, c'est peut-être passer à côté de ce qui fait aussi la BD: l'image. J'avoue qu'à la première lecture, j'avais une drôle d'impression, un avis partagé sur la série. A une 2ème lecture dans la 1/2 journée qui suivit, j'ai pu remarquer que j'avais manquer pas mal de choses notamment les scènes où des employés de bureau se font couper en deux lors des combats de Mékas. Mais ce n'est qu'un exemple. Difficile de conseiller cette BD et je comprends que les avis soient déjà aussi partagés.