Les derniers avis (38764 avis)

Par Sagera
Note: 4/5
Couverture de la série Le der des ders
Le der des ders

Encore une excellente adaptation de Tardi. Et quand je dis cela, j'ai pratiquement tout dit ! Tardi maîtrise vraiment bien l'histoire. Il parvient à scotcher l'attention du lecteur, tout en créant une ambiance trés sympa. Côté graphisme, on connaît aussi le talent du bonhomme. Dire de lui, qu'il maîtrise le noir et blanc comme personne, qu'il possède un sens du découpage trés fin, n'est pas nouveau. Enfin, j'enfonce une porte ouverte, en réinsistant là dessus. Sinon, côté histoire proprement dite, j'ai été pris du début à la fin par l'intrigue. A noter que la trame générale, permet une nouvelle fois à l'auteur de "C'était la guerre des tranchées", de fustiger les blaireaux et autres héros aux mains sanglantes. Comme toujours, je ne m'en lasse pas. On ne répêtera jamais assez combien ces psychopates à vareuses décorées ont fait du mal au peuple (j'ai le poing de la revendication en l'air en écrivant cela.... C'est pas facile d'écrire dans ces conditions, mais c'est plus fort que moi). La fin m'a surpris à un point terrible.... C'est mon côté "fleur bleue", "happy end" qui trinque dans ces cas là... Bref, de la très bonne bd. De toute manière avec Tardi, c'est toujours le cas, non ?

10/11/2004 (modifier)
Par Picado
Note: 4/5
Couverture de la série Ayako
Ayako

Quand j'ai fini ce manga, je me suis demandé pourquoi on ne nous avait pas fait lire ça en terminale quand on avait fait l'histoire contemporaine du Japon. En effet, Tezuka nous livre ici les grandes lignes de l'histoire post-Seconde Guerre Mondiale, avec dans l'ordre : - le redéfinition du modèle agricole japonais, qui a eu énormément de conséquences économiques et sociales à l'époque, - les pressions des Etats-Unis sur le Japon pour réduire à néant les idéologistes communistes montants. Les Etats-Unis ont d'ailleurs favorisé la montée des Yakusas pour ce faire, ce qu'on peut deviner dans le manga... SPOIL par la mort de l'amant de la soeur d'Ayako par son frère, qui finit parrain. FIN SPOIL Je trouve que la tragédie, admirablement menée par Tezuka, est vraiment un bon moyen d'appréhender l'histoire du Japon. En ce qui concerne l'histoire proprement dite, je l'ai trouvée vraiment bonne et forte émotionnellement. Ca m'a vraiment plus mais il faut bien avouer que c'est un peu sordide et, comme mauvaise histoire de famille, on ne fait pas mieux (sauf peut-être dans les dernières publications de Giroud, et encore). Les dessins sont vraiment bons et je trouve dans ce manga le trait de Tezuka s'est un peu éloigné, en bien, du trait "Disney" (avec les grands yeux caractéristiques du manga, pris chez notre ami la souris). Je pense donc que c'est une série à lire. Moi, c'est par celle-ci que j'ai commencé avec Tezuka (l'année dernière) et, franchement, je pense que je m'en souviendrai souvent.

10/11/2004 (modifier)
Par Da Rocha
Note: 4/5
Couverture de la série Les Plus Grands Super-Heros du Monde
Les Plus Grands Super-Heros du Monde

(Avis sur "Batman - Guerre au Crime" uniquement) Après leur premier roman graphique "Superman : Paix sur Terre", Paul Dini et Alex Ross se sont de nouveau associés afin de nous livrer une autre superbe BD, "Batman : Guerre au Crime". L'histoire concoctée par Dini comporte plusieurs niveaux de lecture. Bien sûr, il y a toujours la guerre totale menée par Batman contre le crime, une guerre qu'il ne pourra jamais gagner, mais au cours de laquelle il entend gagner assez de batailles pour faire la différence. Mais, il y a aussi une dimension introspective dans ce récit avec des messages distillés ça et là pour qui saura les noter. On y découvre à cette occasion un Batman plus humain, moins manichéen. Ce que le héros masqué ne peut résoudre par la force, Bruce Wayne le multimillionnaire y parviendra grâce à des investissements de grande envergure qui auront des conséquences plus essentielles. De nouveau, le texte de Paul Dini est superbement illustré par les peintures extrêmement vives et réalistes du talentueux Alex Ross. Le grand format du livre nous donne aussi l'occasion d'apprécier pleinement l'excellence de son travail. En conclusion, j'espère que Paul Dini et Alex Ross continueront leur collaboration pendant un bon bout de temps afin de nous gratifier d'autres ouvrages de cette qualité.

10/11/2004 (modifier)
Par Soso
Note: 4/5
Couverture de la série Alzeor Mondraggo
Alzeor Mondraggo

Une "bouffée d'air frais", c'est exactement ça, c'est le terme approprié ! Là, il est clair que (pour moi en tout cas), c'est la surprise ! Vous savez, le genre de petite bd qui ne paye pas de mine, et pis qui, au final, vous étonne, voire vous met une grande claque dans la figure ? Et ben cette série, c'est l'exemple type. Avant même de l'ouvrir, j'avais moi aussi des a priori style "rohhh mais ça va être du déjà vu", "y aura rien de neuf", etc, ce genre de préjugés un peu idiots mais avec ce qu'on voit parmi les sorties bd, les a priori sont durs à éviter ; bref, dès la première page, ils se sont tous effacés ! Déjà le scénario est très frais, agréable, sans toutefois être LE scénario du siècle, il est bien sympa, on sourit effectivement beaucoup au cours de la lecture, le héros est plaisant ... Je parle pour les deux premiers tomes (pas encore lu le troisième), mais cette histoire marie subtilement humour et aventure, ce qui donne un petit côté magique, une sorte de fraîccheur à cet album, qui de ce fait, sort du lot. Ensuite, pour le dessin, sans être lui non plus très travaillé, il est agréable, le héros a une bonne tête... C'est simple sans l'être trop, juste assez pour être plaisant et agréable. Et puis perso, bin ça me fait du bien de voir quelque chose de plus "simple" que ce que l'on peut voir d'habitude (mais de travaillé cependant). C'est vraiment une bonne BD, on passe un super moment de détente ... Sans exagérer, je pense que c'est à lire.

09/11/2004 (modifier)
Par fourmi
Note: 4/5
Couverture de la série Le Tour de Valse
Le Tour de Valse

Magnifique... Une histoire dans l'Histoire. Cette Histoire méconnue, longtemps cachée, atroce. L'URSS d'après-guerre, les camps de prisonniers nommés Goulag où des millions de personnes trouvèrent la mort, pour rien... Une femme recherche son mari et au travers de son histoire, nous découvrons l'attente, le silence, les atrocités, la déshumanisation, des actes commis par les nazis et perpétués par les hommes de Staline. Mais nous trouvons aussi la solidarité, et surtout l'amour. L'illustration est superbe, contribue entièrement à faire passer différentes émotions, dénonce aussi. Un album bouleversant, sans concession. A lire.

09/11/2004 (modifier)
Par deajazz
Note: 5/5
Couverture de la série L'Orchidée Noire (Black Orchid)
L'Orchidée Noire (Black Orchid)

Tout comme pacman, je ne me passionne guère pour les histoires de super héros et j'en connais relativement peu. En effet, les héros gagnent toujours laissant peu de suspense quant au décompte final. Or, tel n'est pas le cas de Black Orchid qui nous offre un scénario complexe cassant tous nos clichés sur les super héros. Nous sommes ainsi plongés dans un univers à dominance végétal dans une quête identitaire. Durant celle-ci, on rencontre une série de personnages attachants, des bons gros mafioso, un amoureux transi devenu serial killer et quelques super héros hantant habituellement les paysages des comics américains. Bref, c'est d'une rare originalité, le tout accompagné d'un dessin novateur et luxuriant (rien à voir avec Sandman). La seule ombre au tableau réside dans sa richesse à savoir le scénario qui demande à certain moment une relecture. Bref, à lire absolument pour ceux qui ne connaissent pas les comics et qui veulent casser leurs stéréotypes.

09/11/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série Secrets - L'écharde
Secrets - L'écharde

Giroud aime faire les choses en grand, au sein de la collection Empreintes, il s’est vu octroyer une collection à thème pour lui tout seul. Intitulée « Secrets », cette collection lui permet de présenter plusieurs histoires sur le thème des secrets de famille. Sujet fertile et bien traité dans ce premier tome de « L’écharde ». Le dessin de Marianne Duvivier a ce qu’il faut de fragilité et de féminité pour nous brosser le destin de deux sœurs en plein Mai 68.

08/11/2004 (modifier)
Par Redman
Note: 4/5
Couverture de la série Les Schtroumpfs
Les Schtroumpfs

J'en ai beaucoup lu quand j'étais plus jeune et je peux dire que ça m'a toujours plu ! Les Schtroumpfs sont vraiment un classique de bibliothèque, l'oeuvre la plus connue (meilleure ?) de Peyo et qui le mérite amplement. C'est le genre de BD qui me plaira toujours :) Non vraiment j'aime beaucoup ces petits nabots bleus, en plus c'est vraiment pour tout âge.

08/11/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Phantasmes
Phantasmes

C'est clairement ce que Reiser a fait de mieux avec "Mon papa", dans des styles très différents. C'est irrévérencieux au possible, un peu graveleux et vulgaire mais juste ce qu'il faut et carrément orienté cul, sans détour et souvent avec beaucoup de cynisme (le sanglier défroquant le chasseur : "tu as tué ma femme, maintenant tu la remplaces"). Du très bon, à la limite du culte selon moi.

08/11/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Sin City
Sin City

"Sin City"... Que dire de ce chef d'oeuvre ? Que j'ai été enthousiasmé ? Que c'est l'une des séries les plus marquantes que je connaisse ? Que le dessin de Miller est d'une maîtrise et d'une élégance rare ? Que jamais la violence n'a été aussi belle voire poétique (oui, j'ai bien dit "poétique") ? Tous ces mots apparaîtront bien faibles au regard du pied que j'ai pris en lisant "Sin City". Oui, c'est vrai, tous les tomes ne sont pas à eux seuls complètement cultes. Mais personnellement, ça me fait un peu mal au cul de voir toutes les branlées que mettent les lecteurs en ne lisant que le tome 4. Quoique de très bonne facture, Hartigan et son yellow bastard ne sont pas au coeur selon moi de la meilleure histoire. Les tomes 2 et 3 autour de Dwight, personnage éminemment intéressant (en tout cas beaucoup plus que ce qu'en dit Cassidy à mon humble avis) et surtout le tout premier, centré sur Marv' et sa lutte acharnée face à un cannibale, sont de véritables bombes atomiques dans le monde de la bande dessinée. D'une beauté graphique inégalée dans l'utilisation du noir et blanc, fait de grand aplats et ne mélangeant jamais les deux, d'une noirceur et d'une violence rarement vue dans quelque médium que ce soit, ces trois tomes sont enthousiasmants. Le tome 5 est celui qui m'a le moins séduit, Miller produisant un dessin nettement moins beau en mettant en scène le personnage de Miho dans ses actes vengeurs. Le tome 6, handicapé par la taille réduite des histoires est, je trouve, très bien mené : il permet, par de petites histoires plus ou moins déconnectées, de détailler encore plus l'ambiance et la faune de Basin City. Le tome 7 enfin tente l'expérience de la couleur sur certaines pages et le résultat n'est pas très convaincant alors que le scénario est de bonne facture. Une fin de série sûrement un peu moins marquante que les débuts étincelants mais une oeuvre magistrale au final, à ne surtout pas rater.

08/11/2004 (modifier)