Mort de rire !! Enfin, maintenant il y a de quoi rire jaune... tellement ces histoires sonnent parfois vrai ! Un subtil mélange de clichés et de faits réels (dont certains donnent froid dans le dos), qui évite la bête caricature, pour s'engouffrer dans la voie du divertissement qui fait réfléchir. J'aime beaucoup l'humour de Clarke, et là encore ça fait mouche.
Un bon Chabouté, auteur que j'aime baucoup... Ce tome est à mon avis le moins noir de ce que j'ai lu de cet auteur. Le dessin est vraiment joli, l'histoire est simple mais touchante... J'aime beaucoup la fin, mais je n'en dirai pas plus: lisez le...
L’histoire n’est pas originale, et alors ? Elle est très touchante grâce au savoir-faire de Chabouté et à sa mise en page. Comme souvent avec cet auteur, ce n’est pas la fin qui importe. Non, le plus important est la relation d’amitié qui se tisse entre l’enfant et le SDF. Ils vont finir par se redonner du courage mutuellement pour affronter la vie plutôt que de la subir. L’histoire est belle et très bien servie par le dessin qui parle de lui même. Je ne m’attarderai pas sur le graphisme que j’aime toujours autant.
Une petite réussite.
L'élection américaine était évidemment propice à la sortie de ce genre d'album, sauf que comme "on en a repris pour quatre ans", on va peut-être trouver ça un peu moins marrant.
Bon, vous connaissez forcément Clarke. Non ? Eh bien c'est l'occasion de le découvrir. Mister President c'est de la parodie. Mais pas vraiment une parodie de Bush, plutôt une parodie de tout ce qu'on peut penser des Etats-Unis et de leurs présidents en général, une sorte de condensé de ces idées reçues. Car si Mister President représente en grande partie Bush (normal, c'est le président actuel...), il représente également (quoique dans une moindre mesure) d'autres présidents américains.
Le ton est humoristique, aucun doute possible. Clarke s'amuse, il joue sur les clichés, les utilise de façon vraiment outrée. Pour un peu, on se dirait presque qu'on a honte d'avoir ** sérieusement ** des pensées proches de celles exprimées dans l'album... et on pourrait presque voir au-delà, se mettre à réfléchir, mais en fait non, on n'a pas honte, on ne va pas se prendre la tête, on se marre !
Et dans le domaine, l'album marche fort ! C'est fait avec tellement de pseudo-mauvaise foi, tellement clichesque, parfois tellement bête et méchant (dans le résultat, parce que la façon de faire n'est pas bête du tout) qu'on se retrouve à rigoler avant même de s'en rendre compte.
Bonus :
- petite interview de Clarke
- Voir les 10 premières planches (2 histoires complètes).
Que dire de plus que ce qui a été déjà dit ?
larry underwood et Spooky font une bonne et élogieuse synthèse de la BD à laquelle on ne peut pas ajouter grand chose.
Les rapports entre les habitants du village et la petite famille héritière sont plus que vrais, les gens n'aiment pas les arrivants, les étrangers, et ne cherchent pas à les comprendre même si ces étrangers peuvent les aider à court ou moyen terme. C'est encore vrai aujourd'hui.
Ces 2 alums sont beaux et permettent de s'évader le temps de leur longue lecture, le temps d'apprécier les dessins et l'histoire que l'on découvre au fil des pages.
Personnellement je n'apprécie pas beaucoup Baudoin. J'avais commencé par "le chemin de Saint Jean" puis l'Eloge de la poussière. Je les avais trouvés trop fouillis bien qu'extrémement bien dessinés.
Le dessin de Baudoin reste très beau, et j'ai beaucoup aimé l'histoire, qui est plus structurée par la chronologie... Le lire permet de mieux apprécier l'oeuvre de Baudoin, d'autant plus que toutes ses BDs sont en relation et se répondent les unes les autres. J'ai beaucoup apprécié l'évocation de ses souvenirs, et les liens avec le dessin.
A lire pour apprécier l'oeuvre de Baudoin.
Voici un concentré d’humour noir, de parodie, d’absurde et de dérision qui démystifie le Western. Pas étonnant après tout que cet album soit publié chez Fluide Glacial. C’est parfois cruel, souvent immoral mais jamais "choquant". L’équivoque n’est d’ailleurs pas de mise, on se trouve bien devant un album qui n’a d’autre prétention que de nous divertir sous des airs faussement sérieux. Que dire d’autre si ce n’est que les dessins correspondent bien au ton des histoires.
Cela faisait un moment que j'avais repéré cette BD et que j'attendais la sortie impatiemment... Les dessins me tentaient bien, et l'histoire m'intéressait, bref, tout ça me disait bien.
Déjà, je dirai que la couverture est assez attrayante et ne ment pas sur le contenu. Car en effet, nous avons ici des dessins très beaux, un trait très soigné qu'offre Griffo... Le tout est servit par des couleurs que je dirai passe-partout, plutôt classiques mais néanmoins pas mal, elles n'enlèvent rien à la qualité du dessin, et même, rajoutent une ambiance grisâtre, propice à l'histoire. Quelquefois, certains éléments sont assez bizarrement dessinés, notamment les yeux ou les bouches, mais c'est vraiment pas mal dans l'ensemble...
Ancrée dans un contexte historique, cette série part sur un fond d'originalité : Denis a la tête séparée du corps ! La chose n'est pas banale ! A partir de là, on le suit dans ses aventures, aux côtés du jeune Talleyrand.
Le contexte historique est donc fort intéressant, c'est une des périodes de l'Histoire que j'aime le plus. Voir des personnages ayant réellement vécus est une cource d'attraction selon moi. De plus, Denis est touchant. Talleyrand et Denis sont deux personnages forts de caractère, et je suis impatiente de voir comment ils vont évoluer.
Pour résumer, ce que j'aime dans l'histoire, c'est surtout son originalité, et l'intéressant caractère des personnages.
Bref, c'est une excellente série qui démarre là...
Il faut le reconnaître, la couverture du tome 1 est très laide, et n'incite pas à la lecture. Mais il faut passer par-dessus cette première impression, et se plonger dans cette aventure aux confins du conte africain et du roman d'ambiance. Le désir d'enfant de hariti la pousse aux pires extrémités, nous montrant une société tribale gouvernée par la terrreur, la peur du sorcier.
On ne peut cependant s'empêcher d'avoir pitié de cette femme de caractère, qui malgré ses grands pouvoirs, ne peut enfanter, ni soumettre sa fille à sa volonté.
On admire les courbes de sa fille Assia, ainsi que les paysages tour à tour luxuriants et arides de l'Afrique Noire. Car le dessin de Ryser est somptueux, magnifié par cette histoire sensuelle, baroque, cruelle et si touchante.
Cette série possède bien des atouts : chaque tome se lit indépendamment des autres et l’intrigue nous fait voyager dans des endroits différents aux contextes variés. Toutefois, tout comme le souligne plusieurs avis ci-avant, la lecture me semble également un peu courte avec l’impression de rester en partie sur sa fin. Ceci dit, Vehlmann compense par un scénario bien structuré qui distille les éléments explicatifs à bonne mesure. L’auteur confronte les peurs et croyances des gens de l’époque (pour qui le malin était responsable de toutes les misères) à l’esprit cartésien et rationnel du marquis d’Anaon (dont on ne sait que peu de choses soit dit en passant). C’est intelligemment construit. Quant au dessin de Bonhomme, il me plait beaucoup (sobre, soigné, précis). En outre, la mise en couleur sert bien le dessin qui, à son tour, sert bien l’histoire. A noter qu’une évolution assez nette du graphisme entre les deux premiers tomes est perceptible.
Série de bonne facture, à lire sans hésiter.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Mister President
Mort de rire !! Enfin, maintenant il y a de quoi rire jaune... tellement ces histoires sonnent parfois vrai ! Un subtil mélange de clichés et de faits réels (dont certains donnent froid dans le dos), qui évite la bête caricature, pour s'engouffrer dans la voie du divertissement qui fait réfléchir. J'aime beaucoup l'humour de Clarke, et là encore ça fait mouche.
Un îlot de bonheur
Un bon Chabouté, auteur que j'aime baucoup... Ce tome est à mon avis le moins noir de ce que j'ai lu de cet auteur. Le dessin est vraiment joli, l'histoire est simple mais touchante... J'aime beaucoup la fin, mais je n'en dirai pas plus: lisez le...
Un îlot de bonheur
L’histoire n’est pas originale, et alors ? Elle est très touchante grâce au savoir-faire de Chabouté et à sa mise en page. Comme souvent avec cet auteur, ce n’est pas la fin qui importe. Non, le plus important est la relation d’amitié qui se tisse entre l’enfant et le SDF. Ils vont finir par se redonner du courage mutuellement pour affronter la vie plutôt que de la subir. L’histoire est belle et très bien servie par le dessin qui parle de lui même. Je ne m’attarderai pas sur le graphisme que j’aime toujours autant. Une petite réussite.
Mister President
L'élection américaine était évidemment propice à la sortie de ce genre d'album, sauf que comme "on en a repris pour quatre ans", on va peut-être trouver ça un peu moins marrant. Bon, vous connaissez forcément Clarke. Non ? Eh bien c'est l'occasion de le découvrir. Mister President c'est de la parodie. Mais pas vraiment une parodie de Bush, plutôt une parodie de tout ce qu'on peut penser des Etats-Unis et de leurs présidents en général, une sorte de condensé de ces idées reçues. Car si Mister President représente en grande partie Bush (normal, c'est le président actuel...), il représente également (quoique dans une moindre mesure) d'autres présidents américains. Le ton est humoristique, aucun doute possible. Clarke s'amuse, il joue sur les clichés, les utilise de façon vraiment outrée. Pour un peu, on se dirait presque qu'on a honte d'avoir ** sérieusement ** des pensées proches de celles exprimées dans l'album... et on pourrait presque voir au-delà, se mettre à réfléchir, mais en fait non, on n'a pas honte, on ne va pas se prendre la tête, on se marre ! Et dans le domaine, l'album marche fort ! C'est fait avec tellement de pseudo-mauvaise foi, tellement clichesque, parfois tellement bête et méchant (dans le résultat, parce que la façon de faire n'est pas bête du tout) qu'on se retrouve à rigoler avant même de s'en rendre compte. Bonus : - petite interview de Clarke - Voir les 10 premières planches (2 histoires complètes).
Où le regard ne porte pas...
Que dire de plus que ce qui a été déjà dit ? larry underwood et Spooky font une bonne et élogieuse synthèse de la BD à laquelle on ne peut pas ajouter grand chose. Les rapports entre les habitants du village et la petite famille héritière sont plus que vrais, les gens n'aiment pas les arrivants, les étrangers, et ne cherchent pas à les comprendre même si ces étrangers peuvent les aider à court ou moyen terme. C'est encore vrai aujourd'hui. Ces 2 alums sont beaux et permettent de s'évader le temps de leur longue lecture, le temps d'apprécier les dessins et l'histoire que l'on découvre au fil des pages.
Piero
Personnellement je n'apprécie pas beaucoup Baudoin. J'avais commencé par "le chemin de Saint Jean" puis l'Eloge de la poussière. Je les avais trouvés trop fouillis bien qu'extrémement bien dessinés. Le dessin de Baudoin reste très beau, et j'ai beaucoup aimé l'histoire, qui est plus structurée par la chronologie... Le lire permet de mieux apprécier l'oeuvre de Baudoin, d'autant plus que toutes ses BDs sont en relation et se répondent les unes les autres. J'ai beaucoup apprécié l'évocation de ses souvenirs, et les liens avec le dessin. A lire pour apprécier l'oeuvre de Baudoin.
Rancho Bravo
Voici un concentré d’humour noir, de parodie, d’absurde et de dérision qui démystifie le Western. Pas étonnant après tout que cet album soit publié chez Fluide Glacial. C’est parfois cruel, souvent immoral mais jamais "choquant". L’équivoque n’est d’ailleurs pas de mise, on se trouve bien devant un album qui n’a d’autre prétention que de nous divertir sous des airs faussement sérieux. Que dire d’autre si ce n’est que les dessins correspondent bien au ton des histoires.
Petit Miracle
Cela faisait un moment que j'avais repéré cette BD et que j'attendais la sortie impatiemment... Les dessins me tentaient bien, et l'histoire m'intéressait, bref, tout ça me disait bien. Déjà, je dirai que la couverture est assez attrayante et ne ment pas sur le contenu. Car en effet, nous avons ici des dessins très beaux, un trait très soigné qu'offre Griffo... Le tout est servit par des couleurs que je dirai passe-partout, plutôt classiques mais néanmoins pas mal, elles n'enlèvent rien à la qualité du dessin, et même, rajoutent une ambiance grisâtre, propice à l'histoire. Quelquefois, certains éléments sont assez bizarrement dessinés, notamment les yeux ou les bouches, mais c'est vraiment pas mal dans l'ensemble... Ancrée dans un contexte historique, cette série part sur un fond d'originalité : Denis a la tête séparée du corps ! La chose n'est pas banale ! A partir de là, on le suit dans ses aventures, aux côtés du jeune Talleyrand. Le contexte historique est donc fort intéressant, c'est une des périodes de l'Histoire que j'aime le plus. Voir des personnages ayant réellement vécus est une cource d'attraction selon moi. De plus, Denis est touchant. Talleyrand et Denis sont deux personnages forts de caractère, et je suis impatiente de voir comment ils vont évoluer. Pour résumer, ce que j'aime dans l'histoire, c'est surtout son originalité, et l'intéressant caractère des personnages. Bref, c'est une excellente série qui démarre là...
Hariti
Il faut le reconnaître, la couverture du tome 1 est très laide, et n'incite pas à la lecture. Mais il faut passer par-dessus cette première impression, et se plonger dans cette aventure aux confins du conte africain et du roman d'ambiance. Le désir d'enfant de hariti la pousse aux pires extrémités, nous montrant une société tribale gouvernée par la terrreur, la peur du sorcier. On ne peut cependant s'empêcher d'avoir pitié de cette femme de caractère, qui malgré ses grands pouvoirs, ne peut enfanter, ni soumettre sa fille à sa volonté. On admire les courbes de sa fille Assia, ainsi que les paysages tour à tour luxuriants et arides de l'Afrique Noire. Car le dessin de Ryser est somptueux, magnifié par cette histoire sensuelle, baroque, cruelle et si touchante.
Le Marquis d'Anaon
Cette série possède bien des atouts : chaque tome se lit indépendamment des autres et l’intrigue nous fait voyager dans des endroits différents aux contextes variés. Toutefois, tout comme le souligne plusieurs avis ci-avant, la lecture me semble également un peu courte avec l’impression de rester en partie sur sa fin. Ceci dit, Vehlmann compense par un scénario bien structuré qui distille les éléments explicatifs à bonne mesure. L’auteur confronte les peurs et croyances des gens de l’époque (pour qui le malin était responsable de toutes les misères) à l’esprit cartésien et rationnel du marquis d’Anaon (dont on ne sait que peu de choses soit dit en passant). C’est intelligemment construit. Quant au dessin de Bonhomme, il me plait beaucoup (sobre, soigné, précis). En outre, la mise en couleur sert bien le dessin qui, à son tour, sert bien l’histoire. A noter qu’une évolution assez nette du graphisme entre les deux premiers tomes est perceptible. Série de bonne facture, à lire sans hésiter.