Je met 5/5 parce que pour moi cette Bd est un OVNI. Batman a été visité et revisité et pourtant cette histoire lui donne un souffle nouveau. Il est vrai que l'histoire demande de connaitre un peu l'univers Batman mais pas forcément sur le bout des doigts. On peut tout simplement traverser l'histoire en ne comprenant pas tout, un peu à la David Lynch pour le ciné. Le style graphique est vraiment propre à ce dessinateur, clairement on aime ou on n'aime pas. Cependant, et ça c'est la vraie force de cette histoire, le dessin et l'histoire vont de paire et sont complètement complémentaires, se renvoient l'un à l'autre, et ça j'adore !
C'est noir, sombre, torturé et avant tout c'est merveilleux ! ;)
Même note que pour "Daredevil Yellow" mais un arc nettement supérieur à mon avis. Le scénar de Bendis est de très haut niveau et nous propose une plongée très intéressante dans les méandres politiques de la pègre new-yorkaise. Bendis ne fait pas de détail quand il met en scène l'ex-femme du Caid, j'ai été totalement séduit par la noirceur de son scénario. Le concept de dévoiler l'identité de Daredevil à la une des journaux marche carrément bien mais je commence, après six tomes, à attendre avec impatience de voir comment Murdoch va se sortir de ce guêpier (s'il s'en sort); j'ai peur que ça commence à tirer en longueur cette histoire.
Niveau dessin, c'est indéniablement extrêmement dynamique, tout du moins quand Maleev est aux pinceaux. Le passage muet dans "Underboss" s'étalant sur de nombreuses pages est rythmiquement une superbe réussite, voilà quelque chose que j'ai rarement lu dans les Comics de super héros (ma culture est limitée il est vrai). Du tout bon.
Moi qui ne connais pas plus que ça l'histoire de Daredevil (quelques Miller en passant), j'ai bien aimé ce one-shot assez nostalgique sur les origines du justicier aveugle quand il était vêtu de jaune. Le fond est vraiment noir comme le souligne Cassidy, puisqu'il parle d'amours perdues et d'une morte très attachée aux deux associés. On découvre également la mort du père et les touts débuts de l'homme sans peur. L'absence de pathos facile et une histoire finalement assez subtile confèrent à ce tome un véritable intérêt, probablement plus pour les lecteurs comme moi que pour les fondus de Daredevil.
Je suis moi-même un peu étonné mais voilà vraiment une série recommandable en tous points, pour peu que vous soyez un minimum intéressé par l'univers de Star Wars bien sur. Je suis d'accord avec Ro sur de nombreux aspects, notamment sur la qualité des scénarii d'Ostrander; c'est probablement ce que j'ai vu de plus intéressant, non seulement dans les BD SW mais également dans l'univers SW, films compris. Il n'y a pas dans cette série de manichéisme à deux balles mais une vraie réflexion sur les enjeux de la guerre et les stratégies suivies ainsi qu'un questionnement continu des différents protagonistes sur le côté obscur et la justesse de leur cause. C'est surtout valable à partir du tome 4 effectivement, même si les premiers, mettant en scène plus de faits d'armes et moins de réflexion politique sont loin d'être désagréables.
J'accroche également bien aux dessins de Dursema, dans un style certes plein de clinquant mais que j'aime finalement assez. Bref, une série franchement remarquable sur ses derniers tomes, qui nous permet de découvrir une galaxie de personnages secondaires et d'approfondir notre connaissance des autres. Reste plus à espérer que ça se conclura avec la même qualité.
Après avoir franchi le pas, être passé outre mes à priori avec Star Wars - Clone Wars et être complètement tombé sous le charme, j'ai continué mon exploration avec la lecture de "Star Wars - Jedi". Et encore une fois je ne suis pas déçu.
L’histoire (tome 1 à 3) contée par Ostrander se situe entre Episode I et Episode II de la saga Star Wars. Elle est composée de trois tomes à lire dans l’ordre bien que chaque album se suffise à lui-même. Elle met en scène deux personnages vraiment géniaux : le maître Jedi Quinlan Vos et sa Padawan Aayla Secura.
Le tome 4 (toujours scénarisé par Ostrander), lui retrace les évènements de la Guerre de Stark survenu 7 ans avant Episode I – La menace fantôme. On y retrouve Quinlan Vos et Obi Wan alors qu’ils ne sont encore que de jeune padawan.
Cette série enrichit encore un peu plus l’univers de Star Wars, ce qui n’est pas pour déplaire aux fans. Mais elle est tout a fait accessible aux profanes qui eux y trouveront là des histoires originales et bien rythmées.
Les Dessins de Duursema sont magnifiques (tome 1 à 3). C’est de la même trempe que toutes les histoires auxquelles elle a participé dans Star Wars - Clone Wars. J’aime beaucoup les traits du personnage Quinlan Vos dans un style très réaliste et Aayla Secura a des formes à tomber à la renverse.
C’est Fabbri qui a dessiné le tome 4. C’est beau et efficace, mais j’aime moins que les précédents. Son style est moins réaliste et beaucoup plus épuré.
Les couleurs de McCaig (Tomes 1, 2 et 4) et Anderson (Tome 3) sont parfaites et mettent superbement en valeur les illustrations de Duursema. Le panel de couleurs utilisées et tout à fait en connivence avec l’univers de Star Wars.
Je donne quatre étoiles comme pour Clone Wars même si je trouve la série un petit chouïa moins bien mais elle a l’avantage de ne compter que trois tomes au lieu de dix pour Clone Wars, ce qui n’est pas négligeable pour quelqu’un qui voudrait se laisser tenter par les comics Star Wars Delcourt sans trop prendre de risque avec son compte en banque.
Tardi y décrit différentes histoires de galère de poilus d'après des récits récupérés ici et là. C'est réellement poignant. Cette BD m'a vraiment frappé par son réalisme, sa justesse et l'émotion qu'elle dégage. Le tout accentué par le décalage entre notre vie confortable et la vie de ces pauvres héros.
Dans un long dimanche de fiançailles, 3 ou 4 scènes au moins ou plans sont reprises de cette BD.
A lire un 11 novembre, en profitant que ce jour soit encore férié et avant que le dernier survivant ne trépasse.
Les dessins sont merveilleusement bien faits. La lecture se fait sans arrêts, comme si on regardait un anime. De plus l'histoire tient debout, et les nombreux personnages, tous insolites, ont chacun leur personnalité, leurs habitudes et leur caractère. J'ai connu "Love Hina", alors que je faisais des recherches sur le net. J'ai tout de suite accrochée, et je me suis documentée sur l'intrigue (si on peut parler d'intrigue dans ce genre d'histoire !).
Je pense que tous les jeunes (entre 14 et 19 ans) aimeront ce manga, car il parle d'amitié, d'AMOUR (évidemment on est en plein dedans !), d'aventure (mais pas trop), et des filles !!!
J'espère que d'autres personnes auront autant de plaisir à lire ce manga, que moi j'ai eu à le lire.
Absolument superbe ! Une aventure épique mais réaliste dans ses moindres détails (Bravo à Bourgeon pour son travail de documentation !), une odyssée prenante qui nous promène entre les Caraïbes, l’Europe et l’Afrique en nous dressant des tableaux saisissants de la marine du XVIIIe et de la traite des noirs. Les personnages traversent de nombreuses péripéties aventureuses et sentimentales au cours desquelles on finit par s’attacher à eux. Alors, si on ajoute là-dessus le dessin de Bourgeon, on peut décréter que cette série est vraiment culte.
Un vrai chef d’œuvre ! Je ne trouve aucune critique à faire à cette série, tout y est excellent, du dessin superbe, au scénario brillant, en passant par les personnages aux psychologies si travaillées. En un mot : incontournable.
Classwar bénéficie d'un scénario explosif, signé Rob Williams, particulièrement réussi.
L'auteur ajoute aux éléments classiques du comic mainstream de vrais faits d'actualités, même si l'oeuvre est évidemment fantastique avec son lot habituel de héros surpuissant, le réalisme est palpable. La narration traitée au travers de différents personnages est impeccable et juste.
Le scénario n'oublie pas de passer par le désert du Névada pour nous donner une relecture inédite de la zone 51.
Américan est un héros à la solde des états-unis qui à joué un rôle déterminant dans les conflits de notre temps (Guerre froide, guerre du Golfe...).
Aujourd'hui avec l'aide d'un ancien barbouze, Américan veut dénoncer les agissements de son employeur, il va devoir affronter une force composée de surhommes et l'administration du pays qu'il a toujours servi.
Certes un tel sujet n'est pas sans rappeler d'autres séries célèbres comme The Authority et surtout Supreme Power, mais Classwar est une oeuvre qui leur est supérieure grâce à son traitement de fond au réalisme froid.
Une autre réussite incontestable pour cette série est sa partie graphique. Dans la première partie de l'album, c'est Hairsine qui officie aux pinceaux et ses dessins sont bons. Autant pour créer des effets expressifs sur les visages que pour dessiner des scènes d'action rythmées, Hairsine assure le spectacle, et même en pleine page ça secoue!
La relève est assurée par Foreman, et c'est un choix parfait, son travail est plus épuré que celui d'Hairsine mais tout aussi impressionnant. La transformation en monstre de l'agent Jefferson occasionne un délire graphique de toute beauté.
Et que dire de certaines illustrations en doubles pages qui sont absolument extraordinaires? Bref, pour ce qui est des dessins, Classwar est une oeuvre qui en impose.
La comparaison avec les Watchmen n'a certes pas lieu d'être, Classwar n'a pas la richesse de l'oeuvre de Moore ni son recul, il n'y a pas ici de réflexion profonde. De plus les thèmes abordés ne sont pas vraiment proches.
Classwar reste une oeuvre puissante même si parfois elle manque de profondeur, quel dommage que l'on ne soit pas prés d'en voir la suite. Même si la fin est une vraie bonne fin ouverte, on ressent une certaine amertume à la dernière page.
Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, Classwar est un chef-d'oeuvre, un vrai, rempli d'image frappantes et de situations fortes. A lire!
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Batman - Arkham Asylum (L'asile d'Arkham)
Je met 5/5 parce que pour moi cette Bd est un OVNI. Batman a été visité et revisité et pourtant cette histoire lui donne un souffle nouveau. Il est vrai que l'histoire demande de connaitre un peu l'univers Batman mais pas forcément sur le bout des doigts. On peut tout simplement traverser l'histoire en ne comprenant pas tout, un peu à la David Lynch pour le ciné. Le style graphique est vraiment propre à ce dessinateur, clairement on aime ou on n'aime pas. Cependant, et ça c'est la vraie force de cette histoire, le dessin et l'histoire vont de paire et sont complètement complémentaires, se renvoient l'un à l'autre, et ça j'adore ! C'est noir, sombre, torturé et avant tout c'est merveilleux ! ;)
Daredevil - L'homme sans peur (Cycle de Bendis et Maleev)
Même note que pour "Daredevil Yellow" mais un arc nettement supérieur à mon avis. Le scénar de Bendis est de très haut niveau et nous propose une plongée très intéressante dans les méandres politiques de la pègre new-yorkaise. Bendis ne fait pas de détail quand il met en scène l'ex-femme du Caid, j'ai été totalement séduit par la noirceur de son scénario. Le concept de dévoiler l'identité de Daredevil à la une des journaux marche carrément bien mais je commence, après six tomes, à attendre avec impatience de voir comment Murdoch va se sortir de ce guêpier (s'il s'en sort); j'ai peur que ça commence à tirer en longueur cette histoire. Niveau dessin, c'est indéniablement extrêmement dynamique, tout du moins quand Maleev est aux pinceaux. Le passage muet dans "Underboss" s'étalant sur de nombreuses pages est rythmiquement une superbe réussite, voilà quelque chose que j'ai rarement lu dans les Comics de super héros (ma culture est limitée il est vrai). Du tout bon.
DareDevil - Jaune
Moi qui ne connais pas plus que ça l'histoire de Daredevil (quelques Miller en passant), j'ai bien aimé ce one-shot assez nostalgique sur les origines du justicier aveugle quand il était vêtu de jaune. Le fond est vraiment noir comme le souligne Cassidy, puisqu'il parle d'amours perdues et d'une morte très attachée aux deux associés. On découvre également la mort du père et les touts débuts de l'homme sans peur. L'absence de pathos facile et une histoire finalement assez subtile confèrent à ce tome un véritable intérêt, probablement plus pour les lecteurs comme moi que pour les fondus de Daredevil.
Star Wars - La Guerre des Clones (Clone Wars)
Je suis moi-même un peu étonné mais voilà vraiment une série recommandable en tous points, pour peu que vous soyez un minimum intéressé par l'univers de Star Wars bien sur. Je suis d'accord avec Ro sur de nombreux aspects, notamment sur la qualité des scénarii d'Ostrander; c'est probablement ce que j'ai vu de plus intéressant, non seulement dans les BD SW mais également dans l'univers SW, films compris. Il n'y a pas dans cette série de manichéisme à deux balles mais une vraie réflexion sur les enjeux de la guerre et les stratégies suivies ainsi qu'un questionnement continu des différents protagonistes sur le côté obscur et la justesse de leur cause. C'est surtout valable à partir du tome 4 effectivement, même si les premiers, mettant en scène plus de faits d'armes et moins de réflexion politique sont loin d'être désagréables. J'accroche également bien aux dessins de Dursema, dans un style certes plein de clinquant mais que j'aime finalement assez. Bref, une série franchement remarquable sur ses derniers tomes, qui nous permet de découvrir une galaxie de personnages secondaires et d'approfondir notre connaissance des autres. Reste plus à espérer que ça se conclura avec la même qualité.
Star Wars - Jedi
Après avoir franchi le pas, être passé outre mes à priori avec Star Wars - Clone Wars et être complètement tombé sous le charme, j'ai continué mon exploration avec la lecture de "Star Wars - Jedi". Et encore une fois je ne suis pas déçu. L’histoire (tome 1 à 3) contée par Ostrander se situe entre Episode I et Episode II de la saga Star Wars. Elle est composée de trois tomes à lire dans l’ordre bien que chaque album se suffise à lui-même. Elle met en scène deux personnages vraiment géniaux : le maître Jedi Quinlan Vos et sa Padawan Aayla Secura. Le tome 4 (toujours scénarisé par Ostrander), lui retrace les évènements de la Guerre de Stark survenu 7 ans avant Episode I – La menace fantôme. On y retrouve Quinlan Vos et Obi Wan alors qu’ils ne sont encore que de jeune padawan. Cette série enrichit encore un peu plus l’univers de Star Wars, ce qui n’est pas pour déplaire aux fans. Mais elle est tout a fait accessible aux profanes qui eux y trouveront là des histoires originales et bien rythmées. Les Dessins de Duursema sont magnifiques (tome 1 à 3). C’est de la même trempe que toutes les histoires auxquelles elle a participé dans Star Wars - Clone Wars. J’aime beaucoup les traits du personnage Quinlan Vos dans un style très réaliste et Aayla Secura a des formes à tomber à la renverse. C’est Fabbri qui a dessiné le tome 4. C’est beau et efficace, mais j’aime moins que les précédents. Son style est moins réaliste et beaucoup plus épuré. Les couleurs de McCaig (Tomes 1, 2 et 4) et Anderson (Tome 3) sont parfaites et mettent superbement en valeur les illustrations de Duursema. Le panel de couleurs utilisées et tout à fait en connivence avec l’univers de Star Wars. Je donne quatre étoiles comme pour Clone Wars même si je trouve la série un petit chouïa moins bien mais elle a l’avantage de ne compter que trois tomes au lieu de dix pour Clone Wars, ce qui n’est pas négligeable pour quelqu’un qui voudrait se laisser tenter par les comics Star Wars Delcourt sans trop prendre de risque avec son compte en banque.
C'était la guerre des tranchées
Tardi y décrit différentes histoires de galère de poilus d'après des récits récupérés ici et là. C'est réellement poignant. Cette BD m'a vraiment frappé par son réalisme, sa justesse et l'émotion qu'elle dégage. Le tout accentué par le décalage entre notre vie confortable et la vie de ces pauvres héros. Dans un long dimanche de fiançailles, 3 ou 4 scènes au moins ou plans sont reprises de cette BD. A lire un 11 novembre, en profitant que ce jour soit encore férié et avant que le dernier survivant ne trépasse.
Love Hina
Les dessins sont merveilleusement bien faits. La lecture se fait sans arrêts, comme si on regardait un anime. De plus l'histoire tient debout, et les nombreux personnages, tous insolites, ont chacun leur personnalité, leurs habitudes et leur caractère. J'ai connu "Love Hina", alors que je faisais des recherches sur le net. J'ai tout de suite accrochée, et je me suis documentée sur l'intrigue (si on peut parler d'intrigue dans ce genre d'histoire !). Je pense que tous les jeunes (entre 14 et 19 ans) aimeront ce manga, car il parle d'amitié, d'AMOUR (évidemment on est en plein dedans !), d'aventure (mais pas trop), et des filles !!! J'espère que d'autres personnes auront autant de plaisir à lire ce manga, que moi j'ai eu à le lire.
Les Passagers du vent
Absolument superbe ! Une aventure épique mais réaliste dans ses moindres détails (Bravo à Bourgeon pour son travail de documentation !), une odyssée prenante qui nous promène entre les Caraïbes, l’Europe et l’Afrique en nous dressant des tableaux saisissants de la marine du XVIIIe et de la traite des noirs. Les personnages traversent de nombreuses péripéties aventureuses et sentimentales au cours desquelles on finit par s’attacher à eux. Alors, si on ajoute là-dessus le dessin de Bourgeon, on peut décréter que cette série est vraiment culte.
Le Tueur
Un vrai chef d’œuvre ! Je ne trouve aucune critique à faire à cette série, tout y est excellent, du dessin superbe, au scénario brillant, en passant par les personnages aux psychologies si travaillées. En un mot : incontournable.
Classwar (Cla$$war)
Classwar bénéficie d'un scénario explosif, signé Rob Williams, particulièrement réussi. L'auteur ajoute aux éléments classiques du comic mainstream de vrais faits d'actualités, même si l'oeuvre est évidemment fantastique avec son lot habituel de héros surpuissant, le réalisme est palpable. La narration traitée au travers de différents personnages est impeccable et juste. Le scénario n'oublie pas de passer par le désert du Névada pour nous donner une relecture inédite de la zone 51. Américan est un héros à la solde des états-unis qui à joué un rôle déterminant dans les conflits de notre temps (Guerre froide, guerre du Golfe...). Aujourd'hui avec l'aide d'un ancien barbouze, Américan veut dénoncer les agissements de son employeur, il va devoir affronter une force composée de surhommes et l'administration du pays qu'il a toujours servi. Certes un tel sujet n'est pas sans rappeler d'autres séries célèbres comme The Authority et surtout Supreme Power, mais Classwar est une oeuvre qui leur est supérieure grâce à son traitement de fond au réalisme froid. Une autre réussite incontestable pour cette série est sa partie graphique. Dans la première partie de l'album, c'est Hairsine qui officie aux pinceaux et ses dessins sont bons. Autant pour créer des effets expressifs sur les visages que pour dessiner des scènes d'action rythmées, Hairsine assure le spectacle, et même en pleine page ça secoue! La relève est assurée par Foreman, et c'est un choix parfait, son travail est plus épuré que celui d'Hairsine mais tout aussi impressionnant. La transformation en monstre de l'agent Jefferson occasionne un délire graphique de toute beauté. Et que dire de certaines illustrations en doubles pages qui sont absolument extraordinaires? Bref, pour ce qui est des dessins, Classwar est une oeuvre qui en impose. La comparaison avec les Watchmen n'a certes pas lieu d'être, Classwar n'a pas la richesse de l'oeuvre de Moore ni son recul, il n'y a pas ici de réflexion profonde. De plus les thèmes abordés ne sont pas vraiment proches. Classwar reste une oeuvre puissante même si parfois elle manque de profondeur, quel dommage que l'on ne soit pas prés d'en voir la suite. Même si la fin est une vraie bonne fin ouverte, on ressent une certaine amertume à la dernière page. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, Classwar est un chef-d'oeuvre, un vrai, rempli d'image frappantes et de situations fortes. A lire!