Ah ben je me suis bien fait eu...
Je l'avoue, je fais partie de ceux qui ont découvert le blog de Frantico un peu sur le tard, peu de temps avant qu'il ne s'arrête, en fait. Et du coup, j'ai tout lu presque d'une traite. Et j'ai vraiment beaucoup aimé ce phénomène de la génération internet. Alors de voir ça imprimé sur du vrai papier, pour une diffusion en librairie, eh bien je n'ai pas hésité à le lire.
Comme l'explique Ro dans son avis, c'est le côté complètement décomplexé qui a fait le succès du blog du petit chauve au bouc. Il a une vie totalement morne, complètement crédible, sexuellement misérable. Et il raconte ça avec une décontraction et un naturel confondants. Mais Frantico n'est-il pas un prête-nom, un homme de paille comme il en existe des centaines de millions sur le Web ? Ne serait-ce pas un vrai auteur de BD, chevronné, qui a tenté de faire une nouvelle expérience ? Difficile à dire, d'autant que les seules personnes à le connaître en tant que Frantico (en gros, 5 ou 6 bloggeurs réputés et son éditeur), ne diront rien, sauf sous la menace. Le mystère reste entier...
Rah, mais c'est génial "Dans les villages" !
Cabanes et un grand auteur, qui n'a jamais connu qu'un succès d'estime, malheureusement.
Mais à l'heure où sort enfin le 5ème tome tant attendu, il faut absolument lire cet ovni BDistique !
Bon, ne le cachons pas, c'est assez spécial, mais moi personnellement ça me fait mourir de rire. Cet univers complètement absurde est peuplé d'êtres attachants et drôles, et leur histoire est faite de rebondissements tous plus inattendus que le précédent.
Et graphiquement, c'est très beau.
Bref, une série à découvrir !
Ah les chroniques de la vie de banlieue !!! Une des BDs qui m'a le plus fait rire (avec le génie des alpages et les premières RAB).
Ces chroniques pince-sans-rire et délirantes dans un univers très seventies sont vraiment savoureuses. Le dessin y est excellent, l'humour très original (moi ça me fait mourir de rire).
Mes albums de Caza préférés !
Haaaaaaa le beau dessin que voilà!
Imaginez de sylvestres paysages, resplendissant des couleurs de l'été indien! Dans ces bois, une paisible bourgade, typique de l'Ouest Américain. Arrive une charmante rouquine travaillant pour une compagnie d'assurance. Puis vient un shérif à l'athlétique physique. Au premier abord un peu benêt, sa sollicitude envers la jeune demoiselle le rend vite bien attachant.
Après un début fort bucolique, la violence surgit dans les attaques meurtrières d'une bête sauvage. A la croisée du western et du fantastique l'histoire s'emballe et la lecture de ce 1er volet est vraiment très plaisante. De nombreux personnages viennent intensifier le récit. La jeune fille se révèle avoir plus d'un tour dans son sac et le marshall quant à lui, aura bien du mal à maintenir la paix dans sa ville.
Il est dommage que le scénario soit à la fois un peu convenu et tiré par les cheveux. Pourquoi faire intervenir l'ordre des templiers (ce qui rappel d'autres séries), là où l'exploitation de l'univers chamanique des indiens d'Amérique aurait sans doute suffit. Surtout lorsqu'on se dit fan du film « Blueberry » de Yan Kounen.
Sans conteste, ce premier album est une réussite et laisse entrevoir, si la suite est à la hauteur une oeuvre de très bonne qualité.
Il est sympathique ce petit western fantastique. Bon, évidemment, on est obligé de reconnaître que l'intrigue n'est pas des plus originale, que les personnages sont un peu stéréotypés, etc. Mais dans ce genre, c'est difficile d'innover entièrement sans se perdre dans des explications sans fins qui finissent par nuire au plaisir de la lecture.
Non, je pense que Herenguel n'a pas voulu se prendre la tête, qu'il a voulu se faire plaisir et nous faire plaisir avec une histoire simple, de superbes dessins, une narration sur un ton humoristique malgré la gravité des faits. A mon avis, c'est une BD qu'il faut prendre au second degré, comme nous y invite le petit gag en toute fin de premier tome.
Le blog de frantico est très rigolo, ça c'est sûr.
Donc, à lire absolument... mais bon, à moins d'être allergique à l'écran d'ordi (ce qui n'est certainement pas votre cas, puisque vous lisez ce présent avis sur un tel écran), autant le découvrir dans sa version originale, sous la forme de blog, à l'adresse suivante :
http://www.zanorg.com/frantico/
J’accroche bien à cette série, comme à toutes celles d’Adachi d’ailleurs. Elle possède la « Adachi touch », cette manière de suggérer les choses plutôt que de les asséner, ce découpage posé et subtil, et puis cette tendresse infinie et jamais mièvre pour ses personnages. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Rough n’est pas seulement un manga de sport, la natation est présente, c’est sûr, mais Adachi ne nous remplit pas un tome entier avec une compétition, comme cela arrive dans tant d’autres mangas. Le centre d’intérêt reste les personnages et leurs sentiments. Tout cela n’est bien sûr pas très original, c’est plein d’archétypes qu’on retrouve dans plein d’autres mangas, mais on a la sensation en lisant celui-ci d’être face à un modèle et non une copie. C’est peut-être ça aussi la « Adachi touch ».
Un dernier argument non négligeable pour vous inciter à vous jeter à l’eau : de tome en tome, je trouve que la série est de plus en plus réussie. Exactement comme Ro ici plus bas. J’en suis au sixième, à la moitié de la série donc, et je la trouve de plus en plus attachante. Si le phénomène perdure, il faudra me résoudre à donner cinq étoiles à ce délicieux manga pour adolescents.
C'est vrai que cette BD retranscrit de manière extraordinaire les situations ou ambiances que l'on peut retrouver lors des concerts.
La façon dont Zep représente les choses est des plus rigolotte, les effets des riffs d'Angus, l'euphorie des retours de concert...
Zep connaît son affaire, de plus son humour et son style graphique fonctionnent à merveille.
Si vous aimez Titeuf, cette BD ne peut vous décevoir, certains avis plus bas prouvent même que l'on peut l'apprécier sans avoir jamais mis les pieds à un concert.
Un vrai plaisir!
Voici un des meilleurs "patte de mouche" qu’il m’ait été donné de lire. Avec un trait brouillon, Baudoin réussit à illustrer avec beaucoup de sensibilité la (courte) vie de Nam. Le début ne laisse en rien présager de la fin qui donne toute sa dimension au récit. On le relit à nouveau et on ne s’en lasse pas . . . superbe !
"Pas d’enfance pour les héros" fait suite aux aventures de Voltige et Ratatouille ou plutôt précède ces dernières en retraçant le parcours en culotte courte de Voltige. Ce premier tome est le seul paru à ce jour mais il peut se suffire à lui-même. J’étais déjà séduit par le trait "enfantin" de Jousselin bien agréable à l’oeil et je dois dire que je trouve cet album encore plus plaisant que ceux de la série mère. Même si la trame de l’histoire est des plus conventionnelles, Jousselin réussi à garder l’attention du lecteur sans difficulté grâce à une narration fluide et des dialogues incisifs. Bref, une belle surprise !
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Le Blog de Frantico
Ah ben je me suis bien fait eu... Je l'avoue, je fais partie de ceux qui ont découvert le blog de Frantico un peu sur le tard, peu de temps avant qu'il ne s'arrête, en fait. Et du coup, j'ai tout lu presque d'une traite. Et j'ai vraiment beaucoup aimé ce phénomène de la génération internet. Alors de voir ça imprimé sur du vrai papier, pour une diffusion en librairie, eh bien je n'ai pas hésité à le lire. Comme l'explique Ro dans son avis, c'est le côté complètement décomplexé qui a fait le succès du blog du petit chauve au bouc. Il a une vie totalement morne, complètement crédible, sexuellement misérable. Et il raconte ça avec une décontraction et un naturel confondants. Mais Frantico n'est-il pas un prête-nom, un homme de paille comme il en existe des centaines de millions sur le Web ? Ne serait-ce pas un vrai auteur de BD, chevronné, qui a tenté de faire une nouvelle expérience ? Difficile à dire, d'autant que les seules personnes à le connaître en tant que Frantico (en gros, 5 ou 6 bloggeurs réputés et son éditeur), ne diront rien, sauf sous la menace. Le mystère reste entier...
Dans les villages
Rah, mais c'est génial "Dans les villages" ! Cabanes et un grand auteur, qui n'a jamais connu qu'un succès d'estime, malheureusement. Mais à l'heure où sort enfin le 5ème tome tant attendu, il faut absolument lire cet ovni BDistique ! Bon, ne le cachons pas, c'est assez spécial, mais moi personnellement ça me fait mourir de rire. Cet univers complètement absurde est peuplé d'êtres attachants et drôles, et leur histoire est faite de rebondissements tous plus inattendus que le précédent. Et graphiquement, c'est très beau. Bref, une série à découvrir !
Scènes de la vie de banlieue
Ah les chroniques de la vie de banlieue !!! Une des BDs qui m'a le plus fait rire (avec le génie des alpages et les premières RAB). Ces chroniques pince-sans-rire et délirantes dans un univers très seventies sont vraiment savoureuses. Le dessin y est excellent, l'humour très original (moi ça me fait mourir de rire). Mes albums de Caza préférés !
Lune d'argent sur Providence
Haaaaaaa le beau dessin que voilà! Imaginez de sylvestres paysages, resplendissant des couleurs de l'été indien! Dans ces bois, une paisible bourgade, typique de l'Ouest Américain. Arrive une charmante rouquine travaillant pour une compagnie d'assurance. Puis vient un shérif à l'athlétique physique. Au premier abord un peu benêt, sa sollicitude envers la jeune demoiselle le rend vite bien attachant. Après un début fort bucolique, la violence surgit dans les attaques meurtrières d'une bête sauvage. A la croisée du western et du fantastique l'histoire s'emballe et la lecture de ce 1er volet est vraiment très plaisante. De nombreux personnages viennent intensifier le récit. La jeune fille se révèle avoir plus d'un tour dans son sac et le marshall quant à lui, aura bien du mal à maintenir la paix dans sa ville. Il est dommage que le scénario soit à la fois un peu convenu et tiré par les cheveux. Pourquoi faire intervenir l'ordre des templiers (ce qui rappel d'autres séries), là où l'exploitation de l'univers chamanique des indiens d'Amérique aurait sans doute suffit. Surtout lorsqu'on se dit fan du film « Blueberry » de Yan Kounen. Sans conteste, ce premier album est une réussite et laisse entrevoir, si la suite est à la hauteur une oeuvre de très bonne qualité.
Lune d'argent sur Providence
Il est sympathique ce petit western fantastique. Bon, évidemment, on est obligé de reconnaître que l'intrigue n'est pas des plus originale, que les personnages sont un peu stéréotypés, etc. Mais dans ce genre, c'est difficile d'innover entièrement sans se perdre dans des explications sans fins qui finissent par nuire au plaisir de la lecture. Non, je pense que Herenguel n'a pas voulu se prendre la tête, qu'il a voulu se faire plaisir et nous faire plaisir avec une histoire simple, de superbes dessins, une narration sur un ton humoristique malgré la gravité des faits. A mon avis, c'est une BD qu'il faut prendre au second degré, comme nous y invite le petit gag en toute fin de premier tome.
Le Blog de Frantico
Le blog de frantico est très rigolo, ça c'est sûr. Donc, à lire absolument... mais bon, à moins d'être allergique à l'écran d'ordi (ce qui n'est certainement pas votre cas, puisque vous lisez ce présent avis sur un tel écran), autant le découvrir dans sa version originale, sous la forme de blog, à l'adresse suivante : http://www.zanorg.com/frantico/
Rough
J’accroche bien à cette série, comme à toutes celles d’Adachi d’ailleurs. Elle possède la « Adachi touch », cette manière de suggérer les choses plutôt que de les asséner, ce découpage posé et subtil, et puis cette tendresse infinie et jamais mièvre pour ses personnages. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Rough n’est pas seulement un manga de sport, la natation est présente, c’est sûr, mais Adachi ne nous remplit pas un tome entier avec une compétition, comme cela arrive dans tant d’autres mangas. Le centre d’intérêt reste les personnages et leurs sentiments. Tout cela n’est bien sûr pas très original, c’est plein d’archétypes qu’on retrouve dans plein d’autres mangas, mais on a la sensation en lisant celui-ci d’être face à un modèle et non une copie. C’est peut-être ça aussi la « Adachi touch ». Un dernier argument non négligeable pour vous inciter à vous jeter à l’eau : de tome en tome, je trouve que la série est de plus en plus réussie. Exactement comme Ro ici plus bas. J’en suis au sixième, à la moitié de la série donc, et je la trouve de plus en plus attachante. Si le phénomène perdure, il faudra me résoudre à donner cinq étoiles à ce délicieux manga pour adolescents.
Happy Rock (L'enfer des concerts)
C'est vrai que cette BD retranscrit de manière extraordinaire les situations ou ambiances que l'on peut retrouver lors des concerts. La façon dont Zep représente les choses est des plus rigolotte, les effets des riffs d'Angus, l'euphorie des retours de concert... Zep connaît son affaire, de plus son humour et son style graphique fonctionnent à merveille. Si vous aimez Titeuf, cette BD ne peut vous décevoir, certains avis plus bas prouvent même que l'on peut l'apprécier sans avoir jamais mis les pieds à un concert. Un vrai plaisir!
Nam
Voici un des meilleurs "patte de mouche" qu’il m’ait été donné de lire. Avec un trait brouillon, Baudoin réussit à illustrer avec beaucoup de sensibilité la (courte) vie de Nam. Le début ne laisse en rien présager de la fin qui donne toute sa dimension au récit. On le relit à nouveau et on ne s’en lasse pas . . . superbe !
Voltige sans Ratatouille
"Pas d’enfance pour les héros" fait suite aux aventures de Voltige et Ratatouille ou plutôt précède ces dernières en retraçant le parcours en culotte courte de Voltige. Ce premier tome est le seul paru à ce jour mais il peut se suffire à lui-même. J’étais déjà séduit par le trait "enfantin" de Jousselin bien agréable à l’oeil et je dois dire que je trouve cet album encore plus plaisant que ceux de la série mère. Même si la trame de l’histoire est des plus conventionnelles, Jousselin réussi à garder l’attention du lecteur sans difficulté grâce à une narration fluide et des dialogues incisifs. Bref, une belle surprise !