En cinéma comme en BD, je n'aime pas le Western. Que voulez-vous... les goûts et les couleurs...
Et pourtant : Lune d'argent sur Providence m'a fait changer d'avis.
Côté dessin tout d'abord : j'adore. Un vrai travail sur la lumière qui met en valeur des décors somptueux. Des couleurs chatoyantes, un trait simple et précis. Les planches sont d'une rare qualité. Le style est au RDV et colle parfaitement au thème Western.
Côté ambiance, on se situe entre Western, Policier et Fantastique, avec une héroïne charmante et mystérieuse (tombera-t-elle amoureuse du gentil shérif ?)
Un excellent 1er tome... on attend la suite avec impatience !
Un vrai coup de coeur pour cette BD qui m'a réconcilié avec le Western !
Western est un très bon one-shot. Le dessin est simple et les couleurs sont très ternes, mais au final elles collent parfaitement à cette BD. L'histoire de ce cow-boy solitaire est bourré de rebondissements, le scénario de Van Hamme est très bon et on ne s'ennuie pas une page.
J'ai vraiment bien apprécié la lecture cette BD.
Une très belle série, peut-être difficile d'accès pour le jeune public, mais qui a un charme particulier. L'histoire se passe au début du siècle dernier et évoque des événements se déroulant en Asie. On est dans l'univers de la mer, des ports, de l'évasion, une époque où le mot voyage avait un sens.
Théodore Poussin est un personnage qui ressemble à un Tintin triste. Les dessins de Le Gall sont très beaux et s'améliorent au fil des albums.
Les aventures de Théodore Poussin font souvent penser aux romans de Stevenson, Conrad ou Melville.
Enfin, ce qui ajoute à la qualité de l'histoire est le personnage de M. Novembre qui est assez énigmatique et dont on ne comprend réellement le rôle qu'au sixième album.
Si vous n’aviez qu’un album à lire ce mois- çi , lisez « le désespoir du singe ».
Déjà avec un titre aussi énigmatique que beau vous ne pouvez que succomber à la tentation.
En outre la couverture est, à mon avis, une des plus belles de cette année 2006.
Pourtant, ne connaissant pas du tout l’œuvre d’ Alfred , mais uniquement celle de Peyraud ( et encore simplement comme dessinateur) j’ai tout de suite été conquis par cette bande dessinée.
Une romance pour ne pas dire une histoire romantique dans un monde Kafkaïen, où des mystérieux chantiers d’irrigations semblent indispensables au pouvoir en place, dont le bras armé ressemble à des êtres difformes.
Dans cet univers prêt à exploser, deux êtres, un peu bohèmes, un peu fous mais surtout amoureux vont bouleverser l’ordre établi.
Car il s’agit bien de cela, d’une histoire d’amour, magnifiquement dessiné et mise en scène, sur un fond dramatique.
Beaucoup de références et d’allusions dans cet opus ( on songe notamment au « dictateur » de Chaplin , pour le contexte ; scènes sur les toits, la répression, la fuite programmée du pays, )
Un dessin élastique ( les personnages semblent fait en caoutchouc ) d’Alfred, magnifique, servi par les couleurs forts réussies de Delf.
Lecture indispensable pour tout bédéphile qui se respecte.
Faites comme moi,ne demander qu’à tomber sous le charme de Vespérine.
Ma bd coup de cœur du moment
Je conseille d'acheter les quatre premiers albums de cette série. Le dernier Un Faune sur l'épaule, étant un peu décevant.
Tout dans cette série est magique. Frank et Bom nous dépeignent une série pleine de poésie, de rêve et de tendresse. Le personnage de Broussaille est très sympathique. Il faut lire et relire Les baleines publiques car cet album est d'une richesse rare.
Il est à noter, de plus, que cette série n'est pas sombrée dans le piège de la surexploitation, 5 albums en 20 ans.
Le frère Boudin est une joyeuse invention de Michel greg. C'est un peu l'antithèse d'Achille Talon (autre personnage incontournable). Humour pas franchement décalé mais plaisant.
Je suis à la recherche du tome deux depuis maintenant plus de 10 ans.
Alors ne pas hésiter à visiter les greniers au cas où.
Après lecture des deux premiers tomes de cette histoire qui commence en 1945 avec l’interrogatoire à Berlin d’un anglais qui était pendant 15 ans à la solde des nazis, les auteurs ont construit leur scénario en imaginant comment grâce à un réseau d’espionnage, des luttes d’influences et des trafics douteux, les nazis ont pu dans un premier temps accéder démocratiquement au pouvoir et ensuite appliquer leur idéologie.
Je dois dire que pour un sujet qui au départ peut paraître peu original puisque déjà visité à plusieurs reprises et difficile de surcroît, le résultat a dépassé toutes mes attentes avec en prime un petit côté pédagogique fort sympathique tout en restant bien sur une œuvre de fiction.
Un mot sur le dessin et les couleurs que je trouve très réussies mais qui pourront déplaire à certains puisque tout est réalisé en aquarelles et demandent donc un temps d’adaptation notamment pour ne pas confondre les personnages. En tout cas, c’est un régal pour les amateurs du genre.
Enfin un grand merci aux éditions Emmanuel Proust qui nous présentent souvent des séries de qualité (de surcroît en 3 tomes ce qui devient assez rare pour être noté) et à Tarek et Perger de m’avoir fait passer un si bon moment.
A lire absolument en attendant le troisième tome!
Et voilà, le troisième est sorti et l'on peut enfin avoir le fin mot de cette histoire que j'ai trouvé passionnante et dont la relecture m'a procuré encore plus de plaisir.
J'aime vraiment beaucoup, beaucoup, c'est remarquablement réalisé et documenté, tellement que l'on en oublie presque que c'est une oeuvre de fiction.
Je réhausse ma note de 4 à 5 et place cette série dans mes séries cultes!
Bravo !
Quelle maîtrise dans le dessin et le scénario de cette bande dessinée!
Je suis resté sous le charme de cette histoire fantastique, où les légendes celtiques côtoient le surnaturel.
Le scénario d'Oger semble sortir tout droit d'une rencontre entre Edgar Allan Poe et Anatole le Braz, tant il est prenant.
Un découpage parfait. L’idée, tant de fois utilisée en bd ou en littérature, de l’écrivain (Edgar Saint- Preux, tiens le même prénom qu'Allan Poe!) recueillant les paroles d’un témoin de l’histoire, fonctionne à merveille. On baigne vraiment dans l’ambiance inquiétante de ce village breton (malgré l’avertissement des auteurs, je sais, moi, où se trouve le village de Trébernec) de la fin du 19ème siècle.
Un petit regret : on ne sait toujours pas d’où sortent ces étranges « petites bêtes », véritables gremlins locaux.
De la magie, des légendes, un mystère, de l'amour, le tout servi sur un dessin en couleurs directes de Prugne,
Jubilatoire.
Encore une série culte, je conseille cependant d'acheter seulement l'ancienne édition pour profiter des couvertures de Franquin. J'ai été moins convaincu par les dernières rééditions dans l'ordre de la série, à la fin des années 90.
Si l'on fait un détour par la série originale : je ferai ce constat.
Les albums R1 à R5 me plaisent un peu moins car je trouve les gags en demi-planche avec Fantasio un peu répétitifs.
Mais à partir de Des gaffes et des dégâts, on entre dans le chef d'oeuvre de Franquin.
Le paroxysme de l'humour étant atteint (à mon avis) par les albums Le cas Lagaffe (arrivée de la mouette et du chat) et le Géant de la Gaffe. On se souviendra de Prunelle, de Mesmaecker ou Jules de chez Smith. De plus, cette série était une vraie description (humoristique) de la rédaction du journal Spirou.
Bref, tout est à lire et à relire.
Une série très impressionnante et qui nécessite plusieurs lectures. Andréas a prévu son histoire en 18 albums (3 cycles de 6 tomes). Celui-ci utilise un découpage des planches très original. Difficile de savoir où il veut nous mener, les informations sont données par petits bouts. Je conseille vivement l'achat de cette série très particulière.
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Lune d'argent sur Providence
En cinéma comme en BD, je n'aime pas le Western. Que voulez-vous... les goûts et les couleurs... Et pourtant : Lune d'argent sur Providence m'a fait changer d'avis. Côté dessin tout d'abord : j'adore. Un vrai travail sur la lumière qui met en valeur des décors somptueux. Des couleurs chatoyantes, un trait simple et précis. Les planches sont d'une rare qualité. Le style est au RDV et colle parfaitement au thème Western. Côté ambiance, on se situe entre Western, Policier et Fantastique, avec une héroïne charmante et mystérieuse (tombera-t-elle amoureuse du gentil shérif ?) Un excellent 1er tome... on attend la suite avec impatience ! Un vrai coup de coeur pour cette BD qui m'a réconcilié avec le Western !
Western
Western est un très bon one-shot. Le dessin est simple et les couleurs sont très ternes, mais au final elles collent parfaitement à cette BD. L'histoire de ce cow-boy solitaire est bourré de rebondissements, le scénario de Van Hamme est très bon et on ne s'ennuie pas une page. J'ai vraiment bien apprécié la lecture cette BD.
Théodore Poussin
Une très belle série, peut-être difficile d'accès pour le jeune public, mais qui a un charme particulier. L'histoire se passe au début du siècle dernier et évoque des événements se déroulant en Asie. On est dans l'univers de la mer, des ports, de l'évasion, une époque où le mot voyage avait un sens. Théodore Poussin est un personnage qui ressemble à un Tintin triste. Les dessins de Le Gall sont très beaux et s'améliorent au fil des albums. Les aventures de Théodore Poussin font souvent penser aux romans de Stevenson, Conrad ou Melville. Enfin, ce qui ajoute à la qualité de l'histoire est le personnage de M. Novembre qui est assez énigmatique et dont on ne comprend réellement le rôle qu'au sixième album.
Le Désespoir du Singe
Si vous n’aviez qu’un album à lire ce mois- çi , lisez « le désespoir du singe ». Déjà avec un titre aussi énigmatique que beau vous ne pouvez que succomber à la tentation. En outre la couverture est, à mon avis, une des plus belles de cette année 2006. Pourtant, ne connaissant pas du tout l’œuvre d’ Alfred , mais uniquement celle de Peyraud ( et encore simplement comme dessinateur) j’ai tout de suite été conquis par cette bande dessinée. Une romance pour ne pas dire une histoire romantique dans un monde Kafkaïen, où des mystérieux chantiers d’irrigations semblent indispensables au pouvoir en place, dont le bras armé ressemble à des êtres difformes. Dans cet univers prêt à exploser, deux êtres, un peu bohèmes, un peu fous mais surtout amoureux vont bouleverser l’ordre établi. Car il s’agit bien de cela, d’une histoire d’amour, magnifiquement dessiné et mise en scène, sur un fond dramatique. Beaucoup de références et d’allusions dans cet opus ( on songe notamment au « dictateur » de Chaplin , pour le contexte ; scènes sur les toits, la répression, la fuite programmée du pays, ) Un dessin élastique ( les personnages semblent fait en caoutchouc ) d’Alfred, magnifique, servi par les couleurs forts réussies de Delf. Lecture indispensable pour tout bédéphile qui se respecte. Faites comme moi,ne demander qu’à tomber sous le charme de Vespérine. Ma bd coup de cœur du moment
Broussaille
Je conseille d'acheter les quatre premiers albums de cette série. Le dernier Un Faune sur l'épaule, étant un peu décevant. Tout dans cette série est magique. Frank et Bom nous dépeignent une série pleine de poésie, de rêve et de tendresse. Le personnage de Broussaille est très sympathique. Il faut lire et relire Les baleines publiques car cet album est d'une richesse rare. Il est à noter, de plus, que cette série n'est pas sombrée dans le piège de la surexploitation, 5 albums en 20 ans.
Frère Boudin
Le frère Boudin est une joyeuse invention de Michel greg. C'est un peu l'antithèse d'Achille Talon (autre personnage incontournable). Humour pas franchement décalé mais plaisant. Je suis à la recherche du tome deux depuis maintenant plus de 10 ans. Alors ne pas hésiter à visiter les greniers au cas où.
Sir Arthur Benton
Après lecture des deux premiers tomes de cette histoire qui commence en 1945 avec l’interrogatoire à Berlin d’un anglais qui était pendant 15 ans à la solde des nazis, les auteurs ont construit leur scénario en imaginant comment grâce à un réseau d’espionnage, des luttes d’influences et des trafics douteux, les nazis ont pu dans un premier temps accéder démocratiquement au pouvoir et ensuite appliquer leur idéologie. Je dois dire que pour un sujet qui au départ peut paraître peu original puisque déjà visité à plusieurs reprises et difficile de surcroît, le résultat a dépassé toutes mes attentes avec en prime un petit côté pédagogique fort sympathique tout en restant bien sur une œuvre de fiction. Un mot sur le dessin et les couleurs que je trouve très réussies mais qui pourront déplaire à certains puisque tout est réalisé en aquarelles et demandent donc un temps d’adaptation notamment pour ne pas confondre les personnages. En tout cas, c’est un régal pour les amateurs du genre. Enfin un grand merci aux éditions Emmanuel Proust qui nous présentent souvent des séries de qualité (de surcroît en 3 tomes ce qui devient assez rare pour être noté) et à Tarek et Perger de m’avoir fait passer un si bon moment. A lire absolument en attendant le troisième tome! Et voilà, le troisième est sorti et l'on peut enfin avoir le fin mot de cette histoire que j'ai trouvé passionnante et dont la relecture m'a procuré encore plus de plaisir. J'aime vraiment beaucoup, beaucoup, c'est remarquablement réalisé et documenté, tellement que l'on en oublie presque que c'est une oeuvre de fiction. Je réhausse ma note de 4 à 5 et place cette série dans mes séries cultes! Bravo !
L'Auberge du Bout du Monde
Quelle maîtrise dans le dessin et le scénario de cette bande dessinée! Je suis resté sous le charme de cette histoire fantastique, où les légendes celtiques côtoient le surnaturel. Le scénario d'Oger semble sortir tout droit d'une rencontre entre Edgar Allan Poe et Anatole le Braz, tant il est prenant. Un découpage parfait. L’idée, tant de fois utilisée en bd ou en littérature, de l’écrivain (Edgar Saint- Preux, tiens le même prénom qu'Allan Poe!) recueillant les paroles d’un témoin de l’histoire, fonctionne à merveille. On baigne vraiment dans l’ambiance inquiétante de ce village breton (malgré l’avertissement des auteurs, je sais, moi, où se trouve le village de Trébernec) de la fin du 19ème siècle. Un petit regret : on ne sait toujours pas d’où sortent ces étranges « petites bêtes », véritables gremlins locaux. De la magie, des légendes, un mystère, de l'amour, le tout servi sur un dessin en couleurs directes de Prugne, Jubilatoire.
Gaston Lagaffe
Encore une série culte, je conseille cependant d'acheter seulement l'ancienne édition pour profiter des couvertures de Franquin. J'ai été moins convaincu par les dernières rééditions dans l'ordre de la série, à la fin des années 90. Si l'on fait un détour par la série originale : je ferai ce constat. Les albums R1 à R5 me plaisent un peu moins car je trouve les gags en demi-planche avec Fantasio un peu répétitifs. Mais à partir de Des gaffes et des dégâts, on entre dans le chef d'oeuvre de Franquin. Le paroxysme de l'humour étant atteint (à mon avis) par les albums Le cas Lagaffe (arrivée de la mouette et du chat) et le Géant de la Gaffe. On se souviendra de Prunelle, de Mesmaecker ou Jules de chez Smith. De plus, cette série était une vraie description (humoristique) de la rédaction du journal Spirou. Bref, tout est à lire et à relire.
Arq
Une série très impressionnante et qui nécessite plusieurs lectures. Andréas a prévu son histoire en 18 albums (3 cycles de 6 tomes). Celui-ci utilise un découpage des planches très original. Difficile de savoir où il veut nous mener, les informations sont données par petits bouts. Je conseille vivement l'achat de cette série très particulière.