Un très bel album, qui raconte le parcours d'un homme qui va tenter d'assouvir son rêve, disputer le Tour de France. Au-delà de tout le côté sportif de la chose, c'est effectivement tout le versant humain de l'histoire qui retient réellement l'attention. Inspirée par l'imagerie d'Epinal qu'en avait gardé Lax, la petite reine est en effet un exploit humain parfois hors du commun. L'époque choisie par Lax n'est pas innocente, car à cette époque les coureurs étaient effectivement des pionniers (même si le Tour existait depuis 10 ans en 1913).
Lax applique un trait tout à fait sensible, intimiste à son histoire, et l'on referme l'album plutôt enchanté. Un seul regret, c'est un peu court...
Larcenet est un sans soute l'un des meilleurs auteurs du moment. Le premier tome de cette série Lazar est une merveille d'originalité. Ce monde intermédiaire est une trouvaille de génie.
Par contre, le deuxième tome m'a paru moins cohérent et intéressant, même la fin m'a paru prévisible.
Conseil : achetez surtout le premier.
Oui, cet ouvrage est un bel ouvrage, et à ce que j'ai cru comprendre en m'intéressant à l'auteur, Machin est un personnage qui apparaît dans d'autres ouvrages de celui-ci, notamment "Olive n'a plus d'huile", paru à l'Institut Pacôme, et "Machine & Machin ont rétréci". Machine est la copine de Machin, et ils sont voués à vivre de trépidantes aventures.
Ouvrage qui date des débuts de La Boîte À Bulles, "La Bête qui mangeait tout le monde" est un petit OVNI qui n'a pas frappé grand monde à sa sortie, mais que je vous conseille de lire et de découvrir. Très personnel, et très vivant.
PS : J'ai oublié de dire que "Machine & Machin" est sorti aux éditions rennaises L'ŒUF.
Je conseille l'achat surtout des 6 premiers albums de la série. Cette série a été retravaillée de nombreuses fois et est très différente de celle qui est passée dans Spirou, dans les années 80.
Ce qui est intéressant dans cette série, c'est la galerie de personnages bêtes et méchants qui est utilisée. Yann va très loin dans la caricature.
Je trouve, cependant qu'à partir du cycle de Corée, la provocation ne marche plus et la série a tendance à s'user d'elle-même.
Que dire sur cette BD, le must du western en bd. Cette série est à lire dans son entier pour bien cerner toute sa richesse, soit les 28 tomes.
Le premier cycle, sur les guerres indiennes, qui couvre les 5 premiers albums est certes un peu enfantin, mais il est dans la tradition des western à la John Ford et fonctionne sur le principe de la course-poursuite.
L'histoire L'homme à l'étoile d'argent fut mon premier vrai coup de coeur. Elle n'est pas sans rappeler des excellents films comme Rio Bravo ou El Dorado.
Ensuite, le deuxième cycle qui couvre les albums 7 à 10, est beaucoup plus structuré que le premier et nous décrit la construction du chemin de fer et la rivalité des deux compagnies. Le summun de ce cycle étant l'album Général Tête Jaune.
Puis vient le merveilleux dyptique de la mine de l'allemand perdu et le non moins merveilleux cycle du Mexique. Charlier lorgne ici vers du Sergio Leone et Giraud fait des prouesses au dessin.
Les épisodes Hors-la-loi et Angel Heart étant l'apogée, à mon avis de la série.
Charlier revient seulement en 1979, avec le cycle indien Nez Cassé. On y croise un Blueberry désabusé, toujours hors-la-loi et qui a choisi de vivre avec un peuple qui ne le déteste pas.
Cela se terminera par l'album le bout de la piste qui permettra de mettre un terme à une bonne partie de l'intrigue.
Arizona Love est un album à part et relativement mal construit.
Enfin, on peut faire une analyse du dernier cycle, entièrement réalisé par Giraud. Si la construction de l'intrigue est moins limpide que chez Charlier, je trouve toujours cette série très intéressante. Le Blueberry inactif et joueur n'est pas pour me déplaire.
Encore un très beau livre de Gipi qui présente une histoire d'adolescents (comme souvent) qui monte son groupe de rock. Cependant, j'ai préféré Extérieur nuit ou Notes pour une histoire de guerre. Gipi, sans doute la grande découverte BD de 2005.
Une oeuvre d'une rare qualité. La description des rapports de Monsieur Jean avec les femmes est d'une justesse remarquable. Ce qui me plaît chez Monsieur Jean, c'est son côté spleen désabusé. Les situations sont très bien pensées et les personnages secondaires ne sont pas que des faire-valoir.
Trois albums très drôles et poétiques qui nous montrent la vie de Manu Larssinet le dessinateur, exilé à la campagne. Les inquiétudes face au métier de dessinateur, à la paternité ou à la vie à la campagne sont décrites avec beaucoup d'humour et de tendresse. Sans doute, parmi les meilleurs strips de ces 10 dernières années.
19ème siècle,un métisse anglo-indien débarque en Amérique. Fortuné et habile aux revolvers, il accepte des boulots qui lui feront vivre des péripéties qui le conduiront malgré lui vers la découverte de ces véritables origines.
Un peu de western, un peu de fantastique et d’ésotérisme, une très bonne BD dont le scénario tient bien la route, un dessin et des couleurs que je trouve personnellement très réussies. Je tenais vraiment à vous parler de cette série qui mérite vraiment que l’on s’y intéresse puisque je la trouve un peu sous évaluée. Vivement le tome 3 !
Première bande dessinée de Gipi, sur le marché français, cette histoire est en tout point exceptionnelle. Une oeuvre forte, violente, comme on en découvre trop peu dans la production BD actuelle. Les dessins de Gipi sont très beaux. Cette évocation de la guerre et de l'adolescence (thème cher à Gipi) est un véritable coup de poing asséné au lecteur. Une lecture qui ne laisse pas indemne.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
L'Aigle sans orteils
Un très bel album, qui raconte le parcours d'un homme qui va tenter d'assouvir son rêve, disputer le Tour de France. Au-delà de tout le côté sportif de la chose, c'est effectivement tout le versant humain de l'histoire qui retient réellement l'attention. Inspirée par l'imagerie d'Epinal qu'en avait gardé Lax, la petite reine est en effet un exploit humain parfois hors du commun. L'époque choisie par Lax n'est pas innocente, car à cette époque les coureurs étaient effectivement des pionniers (même si le Tour existait depuis 10 ans en 1913). Lax applique un trait tout à fait sensible, intimiste à son histoire, et l'on referme l'album plutôt enchanté. Un seul regret, c'est un peu court...
Les Entremondes
Larcenet est un sans soute l'un des meilleurs auteurs du moment. Le premier tome de cette série Lazar est une merveille d'originalité. Ce monde intermédiaire est une trouvaille de génie. Par contre, le deuxième tome m'a paru moins cohérent et intéressant, même la fin m'a paru prévisible. Conseil : achetez surtout le premier.
La Bête qui mangeait tout le monde
Oui, cet ouvrage est un bel ouvrage, et à ce que j'ai cru comprendre en m'intéressant à l'auteur, Machin est un personnage qui apparaît dans d'autres ouvrages de celui-ci, notamment "Olive n'a plus d'huile", paru à l'Institut Pacôme, et "Machine & Machin ont rétréci". Machine est la copine de Machin, et ils sont voués à vivre de trépidantes aventures. Ouvrage qui date des débuts de La Boîte À Bulles, "La Bête qui mangeait tout le monde" est un petit OVNI qui n'a pas frappé grand monde à sa sortie, mais que je vous conseille de lire et de découvrir. Très personnel, et très vivant. PS : J'ai oublié de dire que "Machine & Machin" est sorti aux éditions rennaises L'ŒUF.
Les Innommables
Je conseille l'achat surtout des 6 premiers albums de la série. Cette série a été retravaillée de nombreuses fois et est très différente de celle qui est passée dans Spirou, dans les années 80. Ce qui est intéressant dans cette série, c'est la galerie de personnages bêtes et méchants qui est utilisée. Yann va très loin dans la caricature. Je trouve, cependant qu'à partir du cycle de Corée, la provocation ne marche plus et la série a tendance à s'user d'elle-même.
Blueberry
Que dire sur cette BD, le must du western en bd. Cette série est à lire dans son entier pour bien cerner toute sa richesse, soit les 28 tomes. Le premier cycle, sur les guerres indiennes, qui couvre les 5 premiers albums est certes un peu enfantin, mais il est dans la tradition des western à la John Ford et fonctionne sur le principe de la course-poursuite. L'histoire L'homme à l'étoile d'argent fut mon premier vrai coup de coeur. Elle n'est pas sans rappeler des excellents films comme Rio Bravo ou El Dorado. Ensuite, le deuxième cycle qui couvre les albums 7 à 10, est beaucoup plus structuré que le premier et nous décrit la construction du chemin de fer et la rivalité des deux compagnies. Le summun de ce cycle étant l'album Général Tête Jaune. Puis vient le merveilleux dyptique de la mine de l'allemand perdu et le non moins merveilleux cycle du Mexique. Charlier lorgne ici vers du Sergio Leone et Giraud fait des prouesses au dessin. Les épisodes Hors-la-loi et Angel Heart étant l'apogée, à mon avis de la série. Charlier revient seulement en 1979, avec le cycle indien Nez Cassé. On y croise un Blueberry désabusé, toujours hors-la-loi et qui a choisi de vivre avec un peuple qui ne le déteste pas. Cela se terminera par l'album le bout de la piste qui permettra de mettre un terme à une bonne partie de l'intrigue. Arizona Love est un album à part et relativement mal construit. Enfin, on peut faire une analyse du dernier cycle, entièrement réalisé par Giraud. Si la construction de l'intrigue est moins limpide que chez Charlier, je trouve toujours cette série très intéressante. Le Blueberry inactif et joueur n'est pas pour me déplaire.
Le local
Encore un très beau livre de Gipi qui présente une histoire d'adolescents (comme souvent) qui monte son groupe de rock. Cependant, j'ai préféré Extérieur nuit ou Notes pour une histoire de guerre. Gipi, sans doute la grande découverte BD de 2005.
Monsieur Jean
Une oeuvre d'une rare qualité. La description des rapports de Monsieur Jean avec les femmes est d'une justesse remarquable. Ce qui me plaît chez Monsieur Jean, c'est son côté spleen désabusé. Les situations sont très bien pensées et les personnages secondaires ne sont pas que des faire-valoir.
Le retour à la terre
Trois albums très drôles et poétiques qui nous montrent la vie de Manu Larssinet le dessinateur, exilé à la campagne. Les inquiétudes face au métier de dessinateur, à la paternité ou à la vie à la campagne sont décrites avec beaucoup d'humour et de tendresse. Sans doute, parmi les meilleurs strips de ces 10 dernières années.
Ethan Ringler, Agent fédéral
19ème siècle,un métisse anglo-indien débarque en Amérique. Fortuné et habile aux revolvers, il accepte des boulots qui lui feront vivre des péripéties qui le conduiront malgré lui vers la découverte de ces véritables origines. Un peu de western, un peu de fantastique et d’ésotérisme, une très bonne BD dont le scénario tient bien la route, un dessin et des couleurs que je trouve personnellement très réussies. Je tenais vraiment à vous parler de cette série qui mérite vraiment que l’on s’y intéresse puisque je la trouve un peu sous évaluée. Vivement le tome 3 !
Notes pour une histoire de guerre
Première bande dessinée de Gipi, sur le marché français, cette histoire est en tout point exceptionnelle. Une oeuvre forte, violente, comme on en découvre trop peu dans la production BD actuelle. Les dessins de Gipi sont très beaux. Cette évocation de la guerre et de l'adolescence (thème cher à Gipi) est un véritable coup de poing asséné au lecteur. Une lecture qui ne laisse pas indemne.