Je n'aime pas vraiment la science fiction, mais le scénario m'a beaucoup prise et que dire des dessins qui sont vraiment splendides de Patrizio Evangelisti. J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième volume où apparaît enfin l'héroïne de la série, et qui sortira fin Mars 2006.
Une note négative pour la distribution de Pavésio, le volume 1 ne se trouve pas facilement.
Une série vraiment bien qui n'eut malheureusement que peu de succès à l'époque. Je préfère cependant les premiers albums, que ceux que Godard a fait dans les années 90. Martin Milan est une série intelligente qui se propose de réfléchir sur des thèmes aussi variés que la liberté, la mort ou la peur, sans pour autant délivrer une morale stupide. Les Hommes de la boue est en cela un des meilleurs albums de la série. L'histoire surprend car elle commence comme une affaire policière de corruption partant sur des bases classiques. Cependant, Godard "trompe" le lecteur par la suite car l'action se centre sur une petite île du Pacifique qui attend désespérément l'arrivée d'un mystérieux Dieu-cargo. Le thème de la superstition est alors développé.
A mon avis, une des séries les plus drôles de ces 10 dernières années. Alain Ayroles se montre un excellent dialoguiste. Les tribulations d'un loup et d'un renard au XVIIème siècle sont hilarantes. Sur les derniers albums, même si l'effet de surprise ne joue plus, la qualité des dialogues et du dessin reste constant.
Un des plus grands westerns de la bande dessinée, juste derrière Blueberry. Cependant, il faut éviter les 5 derniers albums dessinés par Rouge. Les scénarios sont moyens et les dessins moins bons que ceux d'Hermann.
Les 10 premiers sont par contre excellents. Certes, les deux premiers albums sont assez naïfs. Mais, par la suite, Greg écrit une trilogie impressionnante celle des frères Dobbs, où la série atteint des sommets (Red Dust se substituant à la loi pour se venger). Ensuite, les albums sont toujours très bons, mais j'ai une préférence pour l'album Le doigt du Diable qui traite (20 ans avant Impitoyable de Clint Eastwood) de la reconversion d'un tueur à gages en fermier.
Bref, une série à lire qui, plus que Blueberry, s'intéressait au changement d'époque que l'Ouest américain connaissait et au passage progressif à la civilisation.
Certes, cette série a un peu vieilli, mais il faut bien se dire qu'à l'époque du journal Tintin, elle avait un côté révolutionnaire. Les dessins d'Hermann sont prodigieux et les scénarios de Greg sont assez bien trouvés (surtout à partir de la Fournaise des damnés). D'ailleurs, je conseille de lire certains albums comme la Flamme verte du conquistador ou la forteresse des brumes. Ceux-ci gardent une vraie ambiance, un suspense constant et les dialogues peuvent faire penser à du Audiard.
« Pour les japonais, il y a un sentiment encore plus fort que l’amour… Le déclin de l’amour ». Cette citation sortie de l’album résume bien son thème et son ton. En lisant ce livre, les amis de Kan Takahama lui ont tous dit la même chose : « il n’y a pas d’action, pas de grands événements, juste le temps qui s’écoule, et pourtant, on quitte le livre avec un poids sur le cœur, presque une souffrance… ». Mariko parade est un très bel album dessiné à quatre mains sur une histoire d’amour que l’on suit au quotidien et qui s’interrompt à son apogée - le genre d’histoire qui laisse dans le cœur un vide impossible à combler.
Je suis d’habitude peu enthousiaste vis-à-vis des carnets de voyage ou de croquis. J’ai pourtant beaucoup aimé «un Américain en ballade». Pas vraiment pour le récit de voyage, qui est un genre qui a plutôt tendance à m’irriter. Dans ce cas-ci comme dans d’autre, on en apprend plus sur l’auteur, ses préjugés, la difficulté de communiquer avec des étrangers que sur le pays visité (le Maroc) et ses habitants. L’ai-je aimé à cause des superbes dessins ? Ca ne me suffit généralement pas. Est-ce parce que Thompson parle d’auteurs que j’aime (Baudoin, Blutch, Berberian et d’autres)? Il y a de ca. Mais ce qui m’a le plus plu, c’est sans doute que cet album prolonge en quelque sorte Blankets - Manteau de neige et pourrait être vu comme un épilogue à cette histoire et un nouveau départ. L’autobiographie est ici plus «immédiate» et moins distanciée que dans «blankets». Elle constitue un complément pour ceux qui (comme moi) ont adoré cet album et souhaitent en savoir plus sur Craig Thompson. Même si ce n’est pas à l'avantage de l’auteur, qui apparaît plus pathétique et misérable que jamais.
L’histoire d’une femme qui aide à mettre les bébés au monde en les sortant de leur poche liquide mais n’arrive pas à ferrer le poisson duquel elle est amoureuse et d’un homme maître nageur qui aide les gens à plonger dans le milieu aquatique et ne peut se résoudre à mordre à l’hameçon de la perche qu’elle lui tend. L’histoire d’un amour qui part à vau l’eau, fait naufrage et se noie dans l’océan d’un ciel en deuil. Un très beau livre empreint de mélancolie et de poésie.
Taniguchi n’a pas son pareil pour nous révéler la valeur qui se cache derrière les petits événements de la vie quotidienne. Le fil conducteur de cet album est le rapport de l’homme à l’animal. On suit d’abords un couple qui accompagne son chien dans la douleur et la déchéance de ses derniers moments. Le couple (sans enfants) accueille ensuite une chatte qui ne se laisse pas apprivoiser facilement, et ne peut se résoudre à se séparer de ses petits. Dans le quatrième chapitre, c’est une nièce fugueuse qu’il faut apprivoiser, ce qui n’est pas nécessairement plus facile. La dernière histoire se rapporte à l’alpinisme, et est une ode à la nature sauvage, symbolisée par la panthère des neiges. Parfois larmoyant sur les bords, cet album est néanmoins empreint d’humanité. Il montre qu’on ne sort pas indemne des épreuves de la vie quotidienne, mais qu’il ne tient qu’à nous d’en sortir grandis.
Lorsque l’on débute la lecture de cette Bd, il est difficile de ne pas la terminer d’une traite tellement le scénario est prenant. L’essentiel ayant déjà été dit sur ce bouquin en noir et blanc que j’ai acheté grâce aux éloges que j’ai pu lire sur ce site, je ne peux, à mon tour, que vous conseiller vivement de le lire.
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Fourmi Blanche
Je n'aime pas vraiment la science fiction, mais le scénario m'a beaucoup prise et que dire des dessins qui sont vraiment splendides de Patrizio Evangelisti. J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième volume où apparaît enfin l'héroïne de la série, et qui sortira fin Mars 2006. Une note négative pour la distribution de Pavésio, le volume 1 ne se trouve pas facilement.
Martin Milan
Une série vraiment bien qui n'eut malheureusement que peu de succès à l'époque. Je préfère cependant les premiers albums, que ceux que Godard a fait dans les années 90. Martin Milan est une série intelligente qui se propose de réfléchir sur des thèmes aussi variés que la liberté, la mort ou la peur, sans pour autant délivrer une morale stupide. Les Hommes de la boue est en cela un des meilleurs albums de la série. L'histoire surprend car elle commence comme une affaire policière de corruption partant sur des bases classiques. Cependant, Godard "trompe" le lecteur par la suite car l'action se centre sur une petite île du Pacifique qui attend désespérément l'arrivée d'un mystérieux Dieu-cargo. Le thème de la superstition est alors développé.
De Cape et de Crocs
A mon avis, une des séries les plus drôles de ces 10 dernières années. Alain Ayroles se montre un excellent dialoguiste. Les tribulations d'un loup et d'un renard au XVIIème siècle sont hilarantes. Sur les derniers albums, même si l'effet de surprise ne joue plus, la qualité des dialogues et du dessin reste constant.
Comanche
Un des plus grands westerns de la bande dessinée, juste derrière Blueberry. Cependant, il faut éviter les 5 derniers albums dessinés par Rouge. Les scénarios sont moyens et les dessins moins bons que ceux d'Hermann. Les 10 premiers sont par contre excellents. Certes, les deux premiers albums sont assez naïfs. Mais, par la suite, Greg écrit une trilogie impressionnante celle des frères Dobbs, où la série atteint des sommets (Red Dust se substituant à la loi pour se venger). Ensuite, les albums sont toujours très bons, mais j'ai une préférence pour l'album Le doigt du Diable qui traite (20 ans avant Impitoyable de Clint Eastwood) de la reconversion d'un tueur à gages en fermier. Bref, une série à lire qui, plus que Blueberry, s'intéressait au changement d'époque que l'Ouest américain connaissait et au passage progressif à la civilisation.
Bernard Prince
Certes, cette série a un peu vieilli, mais il faut bien se dire qu'à l'époque du journal Tintin, elle avait un côté révolutionnaire. Les dessins d'Hermann sont prodigieux et les scénarios de Greg sont assez bien trouvés (surtout à partir de la Fournaise des damnés). D'ailleurs, je conseille de lire certains albums comme la Flamme verte du conquistador ou la forteresse des brumes. Ceux-ci gardent une vraie ambiance, un suspense constant et les dialogues peuvent faire penser à du Audiard.
Mariko Parade
« Pour les japonais, il y a un sentiment encore plus fort que l’amour… Le déclin de l’amour ». Cette citation sortie de l’album résume bien son thème et son ton. En lisant ce livre, les amis de Kan Takahama lui ont tous dit la même chose : « il n’y a pas d’action, pas de grands événements, juste le temps qui s’écoule, et pourtant, on quitte le livre avec un poids sur le cœur, presque une souffrance… ». Mariko parade est un très bel album dessiné à quatre mains sur une histoire d’amour que l’on suit au quotidien et qui s’interrompt à son apogée - le genre d’histoire qui laisse dans le cœur un vide impossible à combler.
Carnet de voyage (Un américain en balade)
Je suis d’habitude peu enthousiaste vis-à-vis des carnets de voyage ou de croquis. J’ai pourtant beaucoup aimé «un Américain en ballade». Pas vraiment pour le récit de voyage, qui est un genre qui a plutôt tendance à m’irriter. Dans ce cas-ci comme dans d’autre, on en apprend plus sur l’auteur, ses préjugés, la difficulté de communiquer avec des étrangers que sur le pays visité (le Maroc) et ses habitants. L’ai-je aimé à cause des superbes dessins ? Ca ne me suffit généralement pas. Est-ce parce que Thompson parle d’auteurs que j’aime (Baudoin, Blutch, Berberian et d’autres)? Il y a de ca. Mais ce qui m’a le plus plu, c’est sans doute que cet album prolonge en quelque sorte Blankets - Manteau de neige et pourrait être vu comme un épilogue à cette histoire et un nouveau départ. L’autobiographie est ici plus «immédiate» et moins distanciée que dans «blankets». Elle constitue un complément pour ceux qui (comme moi) ont adoré cet album et souhaitent en savoir plus sur Craig Thompson. Même si ce n’est pas à l'avantage de l’auteur, qui apparaît plus pathétique et misérable que jamais.
La Pluie
L’histoire d’une femme qui aide à mettre les bébés au monde en les sortant de leur poche liquide mais n’arrive pas à ferrer le poisson duquel elle est amoureuse et d’un homme maître nageur qui aide les gens à plonger dans le milieu aquatique et ne peut se résoudre à mordre à l’hameçon de la perche qu’elle lui tend. L’histoire d’un amour qui part à vau l’eau, fait naufrage et se noie dans l’océan d’un ciel en deuil. Un très beau livre empreint de mélancolie et de poésie.
Terre de rêves
Taniguchi n’a pas son pareil pour nous révéler la valeur qui se cache derrière les petits événements de la vie quotidienne. Le fil conducteur de cet album est le rapport de l’homme à l’animal. On suit d’abords un couple qui accompagne son chien dans la douleur et la déchéance de ses derniers moments. Le couple (sans enfants) accueille ensuite une chatte qui ne se laisse pas apprivoiser facilement, et ne peut se résoudre à se séparer de ses petits. Dans le quatrième chapitre, c’est une nièce fugueuse qu’il faut apprivoiser, ce qui n’est pas nécessairement plus facile. La dernière histoire se rapporte à l’alpinisme, et est une ode à la nature sauvage, symbolisée par la panthère des neiges. Parfois larmoyant sur les bords, cet album est néanmoins empreint d’humanité. Il montre qu’on ne sort pas indemne des épreuves de la vie quotidienne, mais qu’il ne tient qu’à nous d’en sortir grandis.
Malet
Lorsque l’on débute la lecture de cette Bd, il est difficile de ne pas la terminer d’une traite tellement le scénario est prenant. L’essentiel ayant déjà été dit sur ce bouquin en noir et blanc que j’ai acheté grâce aux éloges que j’ai pu lire sur ce site, je ne peux, à mon tour, que vous conseiller vivement de le lire.