Cette série part d'une idée originale et est très bien menée ! On reste en haleine et à chaque fois qu'on referme un album on a hâte de lire le suivant ! Le scénario est vraiment solide, surtout lorsque l'on découvre les liens entre les différents personnages. Bref ça donne un bon polar captivant.
Les personnages sont assez inégaux. Je trouve que l'ado est le plus réussi, car dés que je le vois il réussit à m'énerver... Les autres sont plus caricaturaux, et les ficelles sont parfois un peu grosses (surtout pour Moses). Mais comme j'ai envie d'être entraîné, ça passe tout seul.
Le dessin est correct, il sert l'histoire juste ce qu'il faut, histoire qui ne permet pas vraiment de faire des démonstrations graphiques de toute manière !
Vivement le 4 !
Le style très personnel d’Alberto Breccia, sans faire l’unanimité, a le mérite d’être pour le moins original et novateur. Moi, j’apprécie beaucoup cette audace dans l’agencement des couleurs formant des motifs tachetés pour donner vie à des personnages en "mosaïque". Le rendu des planches est unique ! Pour ce qui est des récits, l’auteur met en scène un Dracula craintif et à qui il lui arrive bien des déboires. A travers un humour satirique, l’auteur Argentin témoigne des exactions commises dans son pays dans les années 70 lors de la junte militaire.
Même si les histoires sont inégales, l’ensemble est à découvrir.
Surprise ! J'ai acheté cette bd suite aux bonnes notes qu'elle avait reçues sur ce site. Alors qu'elle n'a pas le "genre" de couverture ni de dessin que j'affectionne.
En partant de la librairie avec l'ouvrage sous le bras j'ai même lancé à mon libraire un "mouais, le dessin à l'air un peu pauvre mais je le prends quand même".
En réalité, Peeters à un sens de la mise en image (cadrage) excellent. On a l'impression d'arriver à comprendre et à co-ressentir les émotions des personnages, même lorsqu'ils ne parlent pas.
On est un peu paumé dans l'histoire, on sait pas trop où on va arriver, un peu comme le personnage principal. C'est peut-être pour cela qu'on s'attache aussi rapidement à lui.
A lire l'esprit ouvert.
Edité chez Albin Michel (pas forcément une superbe référence, pour le monde des bédéphiles), « Ne touchez à rien » est d'abord un bien bel objet. J'irai même jusqu'à dire « luxueux ». Ce qui peut ainsi justifier en partie le prix élevé de l'album (19 euros). Une bien belle apparence qu'une première lecture est venue largement conforter. Bezian réussi ici à me réconcilier avec son dessin torturé (j'ai pas du tout accroché à Adam Sarlech) qui colle parfaitement à cette atmosphère de maison hantée. La trame de l'histoire s'écoule sur plus d'un siècle et l'on voit défiler les uns après les autres les différents propriétaires de cette demeure quelque peu particulière. La dernière page tournée, je n'ai pas eu le sentiment d'avoir obtenu les réponses à toutes mes questions. Mais lorsque le surnaturel est au rendez-vous, pourquoi vouloir tout expliquer ?
Ne pas donner la note culte à la première bd venue ?
C'est le cas. Je pense n'avoir rien lu d'aussi bon depuis des années.
Que ce soit dans le scénario, qui avec un minimum de personnages nous donne toute l'étendue des sentiments par lesquels un homme puisse passer, que par le dessin qui nous fait vite oublier que cet univers n'est pas le nôtre, et qui nous donne envie de prendre un billet pour aller voir les fabuleux jardins de Peeters, des jardins pleins de d'odeurs, de saveurs, de vie.
Il y a de la couleur partout dans ces albums en noir et blanc.
La couleur d'un rêve, d'une illusion, de l'amitié, de l'amour, du désespoir, de la peur.
Que de féerie.
On frôle le culte et je pense qu'avec une relecture une dernière étoile viendra rejoindre ses 4 amies . Le dessin m'a beaucoup surpris, je m'attendais pas du tout à ça. C'est vraiment réaliste, les personnages rendent bien et le changement de pays (Paris, l'Amérique du sud) aussi.
J'apprécie particulièrement certains passages où il y a un découpage saccadée dans le dessin, notamment dans les scènes de violence. Bien que je ne sois pas adepte de la violence gratuite (si on peut parler de gratuité dans la violence d'un tueur à gages)
Niveau scénario, on est pris du début à la fin. Pas vraiment de temps mort mais le plus intéressant c'est quand même les réflexions du tueur sur son métier, son mode de vie et le monde qui l'entoure. C'est le point fort de la Bd même si je ne partage jamais son avis c'est tout de même agréable à lire.
Sans oublier de dire que le prix (- de 10 euros) pour presque 60 pages par album est excellent et on peut se laisser aller à l'achat sans soucis. Une Bd un peu hors normes, malsaine, cynique et parfois un peu glauque mais ça vaut le coup.
Ayant lu Rural ! que je n'avais pas beaucoup apprécié (je ne suis pas un fan du journalisme en BD et ce reportage sur le monde agricole m'avait un peu ennuyé), je suis allé vers ce livre à reculons. Or, cette histoire des Mauges m'a beaucoup plu. Davodeau a un vrai talent pour croquer des gens comme tout le monde. On s'intéresse fortement à cette famille de syndicalistes chrétiens (qui sont d'ailleurs ses vrais parents).
La chronique couvre cette période qui va de l'après-guerre jusqu'à l'élection de Mitterrand. On y voit l'influence de la religion dans cette région, les rapports de force entre le patronat et le monde ouvrier, l'émergence d'un courant syndicaliste chrétien (au sein de la JOC, puis de la gauche de la CFTC qui donnera naissance à la CFDT), les débuts des restructurations des entreprises, l'engagement politique du père de Davodeau militant de gauche, à la fin des années 70.
Un très bon reportage sur une France qui n'existe plus.
Un scénario mystique de Neil Gaiman pour cette histoire d'un meurtre au paradis illustrant une belle réflexion. J'ai un instant cru ne lire qu'une histoire banale, mais la fin est vraiment surprenante et excellente. On retrouve la préoccupation de Gaiman de l'enfer et du paradis déjà évoquée ailleurs.
Pour ce qui est du dessin, il est bon mais sans plus, dans un style très classique.
Et si on se laisse guider par le récit, sans s'arrêter aux incongruités inhérentes aux histoires religieuses, on appréciera à coup sûr cette histoire.
Dans l’univers fantastique imaginé par les auteurs, Alim le tanneur est un ‘hors caste’ dont l’existence ne se justifie aux yeux des ‘décideurs et autres castes nobles’ que pour effectuer leurs basses besognes et travaux dégradants (parallèle intéressant en rapport avec notre société actuelle et surtout passée avec ses époques sombres de fanatisme et d’obscurantisme religieux utilisant comme outil l’inquisition). Un soir, lors d’une cérémonie religieuse à la gloire de Jésameth (le prophète local), Alim et sa fille vont découvrir par hasard des reliques dont la provenance pourrait remettre en cause toutes les croyances des hommes et détruire toutes les fondations de leur société ce qui bien entendu ne sera pas du goût de tout le monde….
Le dessin est réaliste, fin et très soigné, les couleurs sont superbes (assez vives dans le tome 1 et plus sombres dans le tome 2) et le scénario très bien construit.
Je n’en dirais pas plus si ce n’est que cette Bd est d’une excellente qualité à tous nivaux et que le Tome 2 est à la hauteur du Tome 1 et donc de mes attentes (puisque l’histoire avance et l’on ne s’ennui pas).
Un petit regret tout de même car les éditions Delcourt qui comme souvent (malheureusement) modifient la présentation des tranches des albums.
Passer à côté de cette série serait vraiment dommage.
E-N-O-R-M-E !!!! Ce petit manga est un chef-d’oeuvre de perversité et d'autodérision envers ce pauvre Eikeichi Onizuka qui arrivera toujours à la fin de chaque épisode, à trouver une morale à chaque situation qu'il débloque et punira ou en tout cas repentira et ralliera à sa cause tous les élèves hostiles à son arrivée ! Le personnage du sous directeur (je crois) est terrible aussi (surtout avec sa Cresta !! mdr) .
Voilà à lire absolument ou à regarder en anime ! (mais l'histoire est un peu différente)
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Cette série part d'une idée originale et est très bien menée ! On reste en haleine et à chaque fois qu'on referme un album on a hâte de lire le suivant ! Le scénario est vraiment solide, surtout lorsque l'on découvre les liens entre les différents personnages. Bref ça donne un bon polar captivant. Les personnages sont assez inégaux. Je trouve que l'ado est le plus réussi, car dés que je le vois il réussit à m'énerver... Les autres sont plus caricaturaux, et les ficelles sont parfois un peu grosses (surtout pour Moses). Mais comme j'ai envie d'être entraîné, ça passe tout seul. Le dessin est correct, il sert l'histoire juste ce qu'il faut, histoire qui ne permet pas vraiment de faire des démonstrations graphiques de toute manière ! Vivement le 4 !
Dracula... (Dracula, Dracul, Vlad?, bah...)
Le style très personnel d’Alberto Breccia, sans faire l’unanimité, a le mérite d’être pour le moins original et novateur. Moi, j’apprécie beaucoup cette audace dans l’agencement des couleurs formant des motifs tachetés pour donner vie à des personnages en "mosaïque". Le rendu des planches est unique ! Pour ce qui est des récits, l’auteur met en scène un Dracula craintif et à qui il lui arrive bien des déboires. A travers un humour satirique, l’auteur Argentin témoigne des exactions commises dans son pays dans les années 70 lors de la junte militaire. Même si les histoires sont inégales, l’ensemble est à découvrir.
Lupus
Surprise ! J'ai acheté cette bd suite aux bonnes notes qu'elle avait reçues sur ce site. Alors qu'elle n'a pas le "genre" de couverture ni de dessin que j'affectionne. En partant de la librairie avec l'ouvrage sous le bras j'ai même lancé à mon libraire un "mouais, le dessin à l'air un peu pauvre mais je le prends quand même". En réalité, Peeters à un sens de la mise en image (cadrage) excellent. On a l'impression d'arriver à comprendre et à co-ressentir les émotions des personnages, même lorsqu'ils ne parlent pas. On est un peu paumé dans l'histoire, on sait pas trop où on va arriver, un peu comme le personnage principal. C'est peut-être pour cela qu'on s'attache aussi rapidement à lui. A lire l'esprit ouvert.
Ne touchez à rien
Edité chez Albin Michel (pas forcément une superbe référence, pour le monde des bédéphiles), « Ne touchez à rien » est d'abord un bien bel objet. J'irai même jusqu'à dire « luxueux ». Ce qui peut ainsi justifier en partie le prix élevé de l'album (19 euros). Une bien belle apparence qu'une première lecture est venue largement conforter. Bezian réussi ici à me réconcilier avec son dessin torturé (j'ai pas du tout accroché à Adam Sarlech) qui colle parfaitement à cette atmosphère de maison hantée. La trame de l'histoire s'écoule sur plus d'un siècle et l'on voit défiler les uns après les autres les différents propriétaires de cette demeure quelque peu particulière. La dernière page tournée, je n'ai pas eu le sentiment d'avoir obtenu les réponses à toutes mes questions. Mais lorsque le surnaturel est au rendez-vous, pourquoi vouloir tout expliquer ?
Lupus
Ne pas donner la note culte à la première bd venue ? C'est le cas. Je pense n'avoir rien lu d'aussi bon depuis des années. Que ce soit dans le scénario, qui avec un minimum de personnages nous donne toute l'étendue des sentiments par lesquels un homme puisse passer, que par le dessin qui nous fait vite oublier que cet univers n'est pas le nôtre, et qui nous donne envie de prendre un billet pour aller voir les fabuleux jardins de Peeters, des jardins pleins de d'odeurs, de saveurs, de vie. Il y a de la couleur partout dans ces albums en noir et blanc. La couleur d'un rêve, d'une illusion, de l'amitié, de l'amour, du désespoir, de la peur. Que de féerie.
Le Tueur
On frôle le culte et je pense qu'avec une relecture une dernière étoile viendra rejoindre ses 4 amies . Le dessin m'a beaucoup surpris, je m'attendais pas du tout à ça. C'est vraiment réaliste, les personnages rendent bien et le changement de pays (Paris, l'Amérique du sud) aussi. J'apprécie particulièrement certains passages où il y a un découpage saccadée dans le dessin, notamment dans les scènes de violence. Bien que je ne sois pas adepte de la violence gratuite (si on peut parler de gratuité dans la violence d'un tueur à gages) Niveau scénario, on est pris du début à la fin. Pas vraiment de temps mort mais le plus intéressant c'est quand même les réflexions du tueur sur son métier, son mode de vie et le monde qui l'entoure. C'est le point fort de la Bd même si je ne partage jamais son avis c'est tout de même agréable à lire. Sans oublier de dire que le prix (- de 10 euros) pour presque 60 pages par album est excellent et on peut se laisser aller à l'achat sans soucis. Une Bd un peu hors normes, malsaine, cynique et parfois un peu glauque mais ça vaut le coup.
Les Mauvaises Gens
Ayant lu Rural ! que je n'avais pas beaucoup apprécié (je ne suis pas un fan du journalisme en BD et ce reportage sur le monde agricole m'avait un peu ennuyé), je suis allé vers ce livre à reculons. Or, cette histoire des Mauges m'a beaucoup plu. Davodeau a un vrai talent pour croquer des gens comme tout le monde. On s'intéresse fortement à cette famille de syndicalistes chrétiens (qui sont d'ailleurs ses vrais parents). La chronique couvre cette période qui va de l'après-guerre jusqu'à l'élection de Mitterrand. On y voit l'influence de la religion dans cette région, les rapports de force entre le patronat et le monde ouvrier, l'émergence d'un courant syndicaliste chrétien (au sein de la JOC, puis de la gauche de la CFTC qui donnera naissance à la CFDT), les débuts des restructurations des entreprises, l'engagement politique du père de Davodeau militant de gauche, à la fin des années 70. Un très bon reportage sur une France qui n'existe plus.
Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)
Un scénario mystique de Neil Gaiman pour cette histoire d'un meurtre au paradis illustrant une belle réflexion. J'ai un instant cru ne lire qu'une histoire banale, mais la fin est vraiment surprenante et excellente. On retrouve la préoccupation de Gaiman de l'enfer et du paradis déjà évoquée ailleurs. Pour ce qui est du dessin, il est bon mais sans plus, dans un style très classique. Et si on se laisse guider par le récit, sans s'arrêter aux incongruités inhérentes aux histoires religieuses, on appréciera à coup sûr cette histoire.
Alim le tanneur
Dans l’univers fantastique imaginé par les auteurs, Alim le tanneur est un ‘hors caste’ dont l’existence ne se justifie aux yeux des ‘décideurs et autres castes nobles’ que pour effectuer leurs basses besognes et travaux dégradants (parallèle intéressant en rapport avec notre société actuelle et surtout passée avec ses époques sombres de fanatisme et d’obscurantisme religieux utilisant comme outil l’inquisition). Un soir, lors d’une cérémonie religieuse à la gloire de Jésameth (le prophète local), Alim et sa fille vont découvrir par hasard des reliques dont la provenance pourrait remettre en cause toutes les croyances des hommes et détruire toutes les fondations de leur société ce qui bien entendu ne sera pas du goût de tout le monde…. Le dessin est réaliste, fin et très soigné, les couleurs sont superbes (assez vives dans le tome 1 et plus sombres dans le tome 2) et le scénario très bien construit. Je n’en dirais pas plus si ce n’est que cette Bd est d’une excellente qualité à tous nivaux et que le Tome 2 est à la hauteur du Tome 1 et donc de mes attentes (puisque l’histoire avance et l’on ne s’ennui pas). Un petit regret tout de même car les éditions Delcourt qui comme souvent (malheureusement) modifient la présentation des tranches des albums. Passer à côté de cette série serait vraiment dommage.
GTO - Great Teacher Onizuka
E-N-O-R-M-E !!!! Ce petit manga est un chef-d’oeuvre de perversité et d'autodérision envers ce pauvre Eikeichi Onizuka qui arrivera toujours à la fin de chaque épisode, à trouver une morale à chaque situation qu'il débloque et punira ou en tout cas repentira et ralliera à sa cause tous les élèves hostiles à son arrivée ! Le personnage du sous directeur (je crois) est terrible aussi (surtout avec sa Cresta !! mdr) . Voilà à lire absolument ou à regarder en anime ! (mais l'histoire est un peu différente)