Beau et réussi ! Nouvelle confirmation du talent graphique d'Alfred et narratif de Peyraud. Peut-être moins ambitieux que La voleuse du père fauteuil de Yoann et Omond sur une thématique parfois voisine, mais plus épique et plus accessible. Très agréable donc, plein de sentiments et de lyrisme politique, la rencontre de la grande Russie, du grand soir et du grand amour. A confirmer dans le prochain volume... car ce n'est qu'une mise en place.
Très agréable et très réussi. Tout en restant accessible à tous les publics, Simon Hureau impose un style narratif riche et très personnel. Bien au delà d'une nième aventure enfantine "à la bibliothèque rose" comme ont pu l'écrire certains : le travail d'un auteur qu'on savait à la fois voyageur, ouvert sur le monde, et intéressé par les questions sociales et humaines. Cet album là parvient à retrouver tout ça (le goût de l'évasion, de l'exotisme, les valeurs humaines, des questions sociales), en gardant une fraîcheur géniale, que vos enfants aussi apprécieront. J'ai beaucoup aimé quoi...
Locas, ça part dans tous les sens, c’est haché (faute à la parution initiale par épisodes, mais surtout faute à l’imagination pléthorique de l’auteur), souvent outrancier, parfois grotesque, entre catch féminin, superhéros ratés, soap opéra surmaquillé, milliardaires excentriques, réparateurs de soucoupes volantes, exécutions sommaires, sourires ultra-brite et amour à plusieurs… D’abord, Locas, on se dit que c’est un pavé, et qu’on va y passer du temps. Et puis on se dit que ça n’a ni queue ni tête et que – peut-être – finalement, on va jeter l’éponge. Et puis on continue parce que lentement, un peu plus vite, presque étonnamment, il se passe quelque chose, qu’on comparerait facilement à de l’alchimie, mais qui n’est rien d’autre que l’effet du talent de l’auteur. Parce qu’au delà de ce feu d’artifice d’effets narratifs, de grimaces, de coiffures explosives et d’émotions à la truelle, ou plutôt grâce à ce feu d’artifice, s’échafaude page après page un petit monde populaire, modeste, complexe et attachant, qui ressemble à celui de nos quartiers, de nos villages et de nos lycées. Parce qu’au milieu de tout ça, comme au milieu de la photo mal cadrée d’un week-end en famille, il y a Hopey et Maggie, leur affection mutuelle et leurs questionnements profonds.
Grâce soit rendue aux éditeurs de cette merveille d’intégrale de nous avoir permis de redécouvrir ce monument !
Patron, vite, la seconde partie !
Si Aldébaran est une série de science fiction qui a autant de succès, elle le doit en grande partie à la qualité de son scénario. En effet, Léo nous raconte une histoire captivante avec beaucoup de surprises et dans laquelle les personnages évoluent de manière très intéressante tant physiquement que psychologiquement. Cette histoire arrive à nous faire rêver tout en restant très cohérente dans sa construction.
Par contre, je trouve que les dessins sont beaucoup trop figés notamment concernant les mouvements et les expressions des personnages ce qui est vraiment dommage. Si je ne classe pas cette série parmi les séries cultes, c’est uniquement à cause du dessin, mais le scénario lui le mérite.
" Alors voici, l'histoire d'un groupe d'aventuriers pas comme les autres..."
Y a pas à dire, c'est un groupe pire que les autres. Ils sont les caricatures d'eux mêmes. Ils sont les joueurs et les personnages, les acteurs et les spectateurs de leurs délires.
Si vous cherchez la cohérence et la rigeur, dans le style ou dans le dessin, passez votre chemin. Si vous avez une tranche de rire par repas, vous avez ce qu'il vous faut entre les dents.
Vivement que notre Nain passe de niveau pour qu'il cesse de ronchonner et que l'elfe soit niveau 33 pour voir la taille de son.... charisme petit dégoutant !
Tome 2 - Ils ont retrouvé la voiture Gipi, dont j'ai lu toutes les récentes traductions n'avait pas encore réussi à me souffler, à part quelques passages çà et là. Cette fois-ci je suis emballé ! Un court récit noir, forcément fataliste mais empreint d'humanité. Une conclusion joliment à contrepied pour boucler le tout. Pas un pet de gras dans cette nouvelle là, dessin sobre et impeccable, narration au cordeau. Un des meilleurs albums du début d'année !
Buddy Longway est un ami fidèle. Il a un avantage énorme sur un personnage courant de BD c'est qu'il vieillit. Comme vous et moi, il prend des rides... et cela fait plaisir à voir. Le monde des indiens et celui que nous aimerions voir toujours exister. C'est beau, c'est grand, c'est culte.
Tres beau, très sobre, dur sur le fond, mais parcouru de sentiments légers et revigorants. Une très belle histoire d'amour, mise en scène avec une infinie délicatesse et autant de talent. Un passage très fort au premier tiers de l'album (la rencontre) et une suite qui se déroule naturellement sur le même ton.
A mettre entre toutes les mains !
J'ai beaucoup aimé cette série.
Le graphisme bien que sympathique ne m'a pas particulièrement plus. Je trouve le style trop rigide et épuré. Mais c'est une affaire de goût.
En revanche l'histoire extrêmement poétique nous amène à une jolie réflexion sur la nature de l'amour : "qu'est-ce que l'amour". Chobits tente d'apporter non pas une mais des réponses à cette question au travers des 2 héros mais aussi de leur entourage.
Cette oeuvre est vraiment mignonne et pleine de bons sentiments. Les 8 volumes ne sont ni trop ni trop peu pour cela et il n'y a aucune longueur dans cette série.
Une réussite, comme toujours avec les CLAMP.
Etrange et touchante histoire que celle de cette petite fille qui tombe régulièrement dans les pommes. Son papa se fait du souci pour sa fille Addidas mais elle, elle s’inquiète de la bonne réalisation du boulot de son père, ramoneur . . . et des cheminées, il n’en manque pas ! En effet, Wazem imagine un monde pas très enviable où le paysage est défiguré par des cheminées qui sortent de partout, signe d’une industrialisation à outrance. La justesse du trait de Peeters participe grandement à la sensibilité du récit qui est vraiment prenante. Petit à petit, l’histoire verse dans le fantastique et le tragique mais avec une note d’espoir toujours présente. Ces albums se lisent rapidement, certes, mais avec une telle intensité que cela ne gâche en rien le plaisir de lecture ! A lire !
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Le Désespoir du Singe
Beau et réussi ! Nouvelle confirmation du talent graphique d'Alfred et narratif de Peyraud. Peut-être moins ambitieux que La voleuse du père fauteuil de Yoann et Omond sur une thématique parfois voisine, mais plus épique et plus accessible. Très agréable donc, plein de sentiments et de lyrisme politique, la rencontre de la grande Russie, du grand soir et du grand amour. A confirmer dans le prochain volume... car ce n'est qu'une mise en place.
L'Empire des hauts murs
Très agréable et très réussi. Tout en restant accessible à tous les publics, Simon Hureau impose un style narratif riche et très personnel. Bien au delà d'une nième aventure enfantine "à la bibliothèque rose" comme ont pu l'écrire certains : le travail d'un auteur qu'on savait à la fois voyageur, ouvert sur le monde, et intéressé par les questions sociales et humaines. Cet album là parvient à retrouver tout ça (le goût de l'évasion, de l'exotisme, les valeurs humaines, des questions sociales), en gardant une fraîcheur géniale, que vos enfants aussi apprécieront. J'ai beaucoup aimé quoi...
Locas
Locas, ça part dans tous les sens, c’est haché (faute à la parution initiale par épisodes, mais surtout faute à l’imagination pléthorique de l’auteur), souvent outrancier, parfois grotesque, entre catch féminin, superhéros ratés, soap opéra surmaquillé, milliardaires excentriques, réparateurs de soucoupes volantes, exécutions sommaires, sourires ultra-brite et amour à plusieurs… D’abord, Locas, on se dit que c’est un pavé, et qu’on va y passer du temps. Et puis on se dit que ça n’a ni queue ni tête et que – peut-être – finalement, on va jeter l’éponge. Et puis on continue parce que lentement, un peu plus vite, presque étonnamment, il se passe quelque chose, qu’on comparerait facilement à de l’alchimie, mais qui n’est rien d’autre que l’effet du talent de l’auteur. Parce qu’au delà de ce feu d’artifice d’effets narratifs, de grimaces, de coiffures explosives et d’émotions à la truelle, ou plutôt grâce à ce feu d’artifice, s’échafaude page après page un petit monde populaire, modeste, complexe et attachant, qui ressemble à celui de nos quartiers, de nos villages et de nos lycées. Parce qu’au milieu de tout ça, comme au milieu de la photo mal cadrée d’un week-end en famille, il y a Hopey et Maggie, leur affection mutuelle et leurs questionnements profonds. Grâce soit rendue aux éditeurs de cette merveille d’intégrale de nous avoir permis de redécouvrir ce monument ! Patron, vite, la seconde partie !
Aldébaran
Si Aldébaran est une série de science fiction qui a autant de succès, elle le doit en grande partie à la qualité de son scénario. En effet, Léo nous raconte une histoire captivante avec beaucoup de surprises et dans laquelle les personnages évoluent de manière très intéressante tant physiquement que psychologiquement. Cette histoire arrive à nous faire rêver tout en restant très cohérente dans sa construction. Par contre, je trouve que les dessins sont beaucoup trop figés notamment concernant les mouvements et les expressions des personnages ce qui est vraiment dommage. Si je ne classe pas cette série parmi les séries cultes, c’est uniquement à cause du dessin, mais le scénario lui le mérite.
Le Donjon de Naheulbeuk
" Alors voici, l'histoire d'un groupe d'aventuriers pas comme les autres..." Y a pas à dire, c'est un groupe pire que les autres. Ils sont les caricatures d'eux mêmes. Ils sont les joueurs et les personnages, les acteurs et les spectateurs de leurs délires. Si vous cherchez la cohérence et la rigeur, dans le style ou dans le dessin, passez votre chemin. Si vous avez une tranche de rire par repas, vous avez ce qu'il vous faut entre les dents. Vivement que notre Nain passe de niveau pour qu'il cesse de ronchonner et que l'elfe soit niveau 33 pour voir la taille de son.... charisme petit dégoutant !
Bons baisers de la province (Les Innocents)
Tome 2 - Ils ont retrouvé la voiture Gipi, dont j'ai lu toutes les récentes traductions n'avait pas encore réussi à me souffler, à part quelques passages çà et là. Cette fois-ci je suis emballé ! Un court récit noir, forcément fataliste mais empreint d'humanité. Une conclusion joliment à contrepied pour boucler le tout. Pas un pet de gras dans cette nouvelle là, dessin sobre et impeccable, narration au cordeau. Un des meilleurs albums du début d'année !
Buddy Longway
Buddy Longway est un ami fidèle. Il a un avantage énorme sur un personnage courant de BD c'est qu'il vieillit. Comme vous et moi, il prend des rides... et cela fait plaisir à voir. Le monde des indiens et celui que nous aimerions voir toujours exister. C'est beau, c'est grand, c'est culte.
Lucille
Tres beau, très sobre, dur sur le fond, mais parcouru de sentiments légers et revigorants. Une très belle histoire d'amour, mise en scène avec une infinie délicatesse et autant de talent. Un passage très fort au premier tiers de l'album (la rencontre) et une suite qui se déroule naturellement sur le même ton. A mettre entre toutes les mains !
Chobits
J'ai beaucoup aimé cette série. Le graphisme bien que sympathique ne m'a pas particulièrement plus. Je trouve le style trop rigide et épuré. Mais c'est une affaire de goût. En revanche l'histoire extrêmement poétique nous amène à une jolie réflexion sur la nature de l'amour : "qu'est-ce que l'amour". Chobits tente d'apporter non pas une mais des réponses à cette question au travers des 2 héros mais aussi de leur entourage. Cette oeuvre est vraiment mignonne et pleine de bons sentiments. Les 8 volumes ne sont ni trop ni trop peu pour cela et il n'y a aucune longueur dans cette série. Une réussite, comme toujours avec les CLAMP.
Koma
Etrange et touchante histoire que celle de cette petite fille qui tombe régulièrement dans les pommes. Son papa se fait du souci pour sa fille Addidas mais elle, elle s’inquiète de la bonne réalisation du boulot de son père, ramoneur . . . et des cheminées, il n’en manque pas ! En effet, Wazem imagine un monde pas très enviable où le paysage est défiguré par des cheminées qui sortent de partout, signe d’une industrialisation à outrance. La justesse du trait de Peeters participe grandement à la sensibilité du récit qui est vraiment prenante. Petit à petit, l’histoire verse dans le fantastique et le tragique mais avec une note d’espoir toujours présente. Ces albums se lisent rapidement, certes, mais avec une telle intensité que cela ne gâche en rien le plaisir de lecture ! A lire !