Tintin, mon ami avec qui j’ai grandi et que je continue à collectionner. Hergé a, avec Tintin, révolutionné le monde de la B.D. Cette série est culte, les histoires sont bien ficelées.
Je ne comprends pas les remarques sur les images fascistes qui se trouveraient dans son œuvre. Tintin au pays des Soviets ? Les communistes n’ont-ils pas commis de nombreux crimes en U.R.S.S. ? La Chine (un des derniers pays communistes) elle-même publie Tintin. La vision du Congo ? Cette vision reflète l’image que l’Europe avait de l’Afrique et jamais Tintin n’emploie de langage insultant par apport aux noirs, et n’emploie jamais le terme de nègre. Hergé a quand même dénoncé les actes de guerre commis en Asie, et écrit sur les dangers du fascisme.
Oui Alix contient des erreurs historiques, mais Alix n’a pas comme vocation d’apprendre l’histoire, il s’agit d’une œuvre de fiction, dotée d’un dessin de précision. J’ai découvert Alix depuis que j’ai su lire, et si l’œuvre n’est plus tout à fait aux goûts du jour, elle possède une histoire propre qui en fait une des séries culte de l’histoire de la BD à redécouvrir toujours avec plaisir.
Ayant hérité d'un bon nombre de B.D. , j'ai dévoré les Luka, le scénario tient la route et est divertissant.
Certains critiquent le graphisme, je trouve que le dessin est clair donnant une meilleure lisibilité de la planche, et permet d'avoir une plus grande légèreté de l'ensemble.
On se sent vraiment transporté à cette ancienne époque du début du XXème siècle. Les personnages sont bien travaillés et fidèles à eux-mêmes. L'auteur maîtrise bien tous les aspects de sa BD. C'est vrai que le thème central est le Tour de France, mais en fait on le voit peu. Le vrai thème c'est l'obsession de l'homme, sa volonté dans toute sa force - et sa faiblesse comme on le voit à la fin.
Un très bon moment de rire et d'émotion, où l'on ne cesse de nous prendre à contre-pied.
Des dialogues comme on aimerait en voir plus souvent, servi par un dessin sympathique. Quand je me suis rendu compte qu'on ne m'avait pas prêté le tout dernier tome avec le reste, j'étais comme un dingue, j'ai remué ciel et terre pour le lire dès le lendemain.
Moi j'ai un souvenir plus positif de la série (que j'ai aussi au chaud dans ma bibliothèque).
Un humour sympa et frais, des histoires rigolotes qui ne se prennent pas la tête, dans une Polynésie pas si souvent racontée.
Une bonne série, de bons albums que je relis à l'occasion avec plaisir.
J'aime beaucoup le dessin, ce qui ne gâte rien. :)
Encore une belle BD de Andi Watson, qui traite de la paternité en général, et se concentre particulièrement sur la pression que l’arrivée d’un bambin met sur une vie de couple déjà bien remplie. Faire les bons choix dans la vie n’est déjà pas aisé quand on parle de son propre avenir, mais devient carrément fastidieux quand il s’agit de sa petite famille.
Vaut-il mieux bosser à mi-temps et passer du temps avec son enfant, ne pas être un père absent et stressé qui rentre du boulot tard le soir ? Ou vaut-il mieux travailler à plein temps et ainsi pouvoir acheter une maison avec jardin pour le petit, dans les environs d’une école réputée ? Faut-il sacrifier ses ambitions personnelles pour le bonheur de ses enfants ? Comment maintenir une relation saine avec son partenaire quand un enfant vient tout chambouler ?
Bon, j’imagine que ce genre de réflexions un peu terre à terre ne va pas intéresser tout le monde, mais si comme moi vous êtes dans la tranche d’âge concernée par ce genre de dilemme, vous adorerez le coté très humain de ce récit. A lire !
Je n'ai pas une grande culture du manga. La preuve, ce n'est que le deuxième manga dans ma collection. J'ai toujours préféré éviter les séries à rallonge qui caractérisent pas mal de séries nippones. De plus j'avais une image du manga un peu tronquée (les histoires de combats et autres romances sur 40 tomes pour obtenir, Ô effroi, un baiser sur la joue). Ce sont toutes les critiques élogieuses de cette oeuvre qui m'ont décidé à tenter l'expérience (en passant merci à ce site).
Je suis donc parti en voyage avec l'auteur et son héros. Première chose, j'aime beaucoup les dessins. On retrouve dans les visages des personnages toute la nostalgie que l'auteur a voulu faire passer dans son oeuvre. En fait l'auteur fait passer beaucoup d'émotions à travers ses dessins : la tristesse mais aussi les joies enfantines (j'aime particulièrement l'insouciance de la petite soeur d'Hiroshi), l'amour etc. Cela tombe bien puisque c'est vraiment les émotions qui sont au coeur de l'histoire.
Parlons-en de l'histoire. Ici, pas de combats épiques, de rebondissements incessants, d'explosions. C'est simplement la vie d'un homme de 48 ans qui se retrouve mystérieusement plongé 30 ans en arrière. Il revit donc les évènements qui ont marqué son adolescence, certains traumatisant (le départ de son père) et d'autres plus heureux (il revoit des amis perdus de vue par exemple). Ce qui m'a plu c'est le rythme de la narration. L'auteur prend le temps de nous présenter la vie d'Hiroshi, ses craintes et sa joie de retrouver ses 14 ans. Il profite pleinement de sa jeunesse retrouvée à travers l'expérience d'un homme d'âge mûr. Il ose faire des choses impensables pour lui à l'époque (comme parler à une fille qui lui plaisait). La force de l'histoire est que tous les moments heureux ne peuvent pas être vécus pleinement. Hiroshi est confronté au futur départ de son père et il essaie de comprendre pourquoi un homme qui a l'air heureux a-t-il pu quitter sa famille du jour au lendemain. Il va donc apprendre des secrets de famille et finalement se rendre compte qu'il a beaucoup de points communs avec son père et que lui aussi s'éloigne peu à peu de sa femme et ses filles.
C'est donc un excellent manga, une histoire très belle, tendre et émouvante. Un grand bravo et un grand merci à Jiro Taniguchi qui est parvenu à faire passer de la mélancolie dans ses pages. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de le lire.
Beetle Bailey ?... Pas vraiment connu en France. Et pourtant une mégastar aux USA.
Il fait sa première apparition dans le "King Features Syndicate" du 4 Septembre 1950.
Au départ, en 1949, son créateur -Mort Walker- a imaginé un jeune étudiant du nom de Spider. Il le met en scène dans une suite d'illustrations humoristiques que s'arrachent vite quelques quotidiens.
En 1950, Spider est rebaptisé Beetle Bailey. La série -sous forme de strips- continue. En 1956, Walker le fait entrer à l'armée. Il n'en sortira plus !
Son créateur "l'engage" dans un camp militaire où règne un désordre indescriptible. Au fil des épisodes, Walker va donner naissance à une belle brochette de protagonistes : le général Halftrack, qui ne possède quasi aucune autorité ; le sergent Snorkel, un être colérique et ridicule ; Zero, le débile mental ; Killer, l'obsédé sexuel ; Sonny Fuzz, un lieutenant frais émoulu d'une école militaire et qui "y croit" ; Rocky, le blouson noir, ... Ainsi qu'une certaine Miss Buxley, la secrétaire ; une véritable pin-up qui devient vite l'objet de toutes les passions de ce petit monde...
Mais au milieu de toute cette pagaille, Bailey, tire-au-flanc au caractère imperturbable, va continuer à tenir le pompon. Personnage central de la série, tous les gags s'articulent autour de sa personne.
Aux USA, la série connaît un incroyable succès. Cette gentille satire de l'armée américaine est distribuée par plus de 1300 magazines et journaux.
Récompensée par de nombreux pris, elle fera l'objet -déjà- d'un important merchandising (dessins animés, comic books, etc...)
Il faut dire que les aventures de ce troufion, confronté à des supérieurs (pas trop) belliqueux, sont souvent hilarantes. Vraiment !
L'auteur y pratique un humour bon enfant, mais qui fait mouche. Le graphisme est expressif, tout en rondeurs.
En 1975 et 1976, traduite sous le nom de "G.I. Smith" (!), cette série paraîtra dans l'hebdo Tintin. Franc succès mais non continuée... Allez comprendre.
Adaptée par Greg, elle paraîtra (deux albums) chez Dargaud en 1984 et 1985.
Vous pouvez également trouver Beetle Bailey en format poche chez "J'ai lu".
Sincèrement, c'est souvent irrésistible de drôlerie. Les gags sont courts, percutants. Les personnages sont très bien croqués, de même que la vie militaire.
A découvrir, vraiment !
L'auteur :
Mort(imer) WALKER, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, est né à El Dorado (état du Kansas) le 3 Septembre 1923.
Auteur de nombreuses séries et scénarios divers aux Etats-Unis où il est une véritable star.
En 1974, il fonde le musée de la bande dessinée (Museum of Cartoon Art) à Greenwich.
A noter : la façon de travailler de Walker. En effet, il crayonne la bande en cours. Cette dernière est ensuite encrée au fur et à mesure par Jerry Dumas et Franck Johnson, ses collaborateurs.
J'ai découvert JD Morvan en lisant cette série. Mon avis est plus que positif. J'ai trouvé cette série vraiment sympa, tout comme le sujet (la télé réalité poussée à l'extrême !). Les dessins sont globalement réussis malgré quelques imperfections, c'est très coloré. J'ai beaucoup aimé le 1er tome et le 3e, le 2e est moins bien. Des scènes d'actions réussies, rythmées, une intrigue captivante. Mention spéciale pour la dernière planche qui est géniale!
J'ai vraiment passé un bon moment. Je sens que je vais m'intéresser davantage aux oeuvres de JD Morvan...
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Les Aventures de Tintin
Tintin, mon ami avec qui j’ai grandi et que je continue à collectionner. Hergé a, avec Tintin, révolutionné le monde de la B.D. Cette série est culte, les histoires sont bien ficelées. Je ne comprends pas les remarques sur les images fascistes qui se trouveraient dans son œuvre. Tintin au pays des Soviets ? Les communistes n’ont-ils pas commis de nombreux crimes en U.R.S.S. ? La Chine (un des derniers pays communistes) elle-même publie Tintin. La vision du Congo ? Cette vision reflète l’image que l’Europe avait de l’Afrique et jamais Tintin n’emploie de langage insultant par apport aux noirs, et n’emploie jamais le terme de nègre. Hergé a quand même dénoncé les actes de guerre commis en Asie, et écrit sur les dangers du fascisme.
Alix
Oui Alix contient des erreurs historiques, mais Alix n’a pas comme vocation d’apprendre l’histoire, il s’agit d’une œuvre de fiction, dotée d’un dessin de précision. J’ai découvert Alix depuis que j’ai su lire, et si l’œuvre n’est plus tout à fait aux goûts du jour, elle possède une histoire propre qui en fait une des séries culte de l’histoire de la BD à redécouvrir toujours avec plaisir.
Luka
Ayant hérité d'un bon nombre de B.D. , j'ai dévoré les Luka, le scénario tient la route et est divertissant. Certains critiquent le graphisme, je trouve que le dessin est clair donnant une meilleure lisibilité de la planche, et permet d'avoir une plus grande légèreté de l'ensemble.
L'Aigle sans orteils
On se sent vraiment transporté à cette ancienne époque du début du XXème siècle. Les personnages sont bien travaillés et fidèles à eux-mêmes. L'auteur maîtrise bien tous les aspects de sa BD. C'est vrai que le thème central est le Tour de France, mais en fait on le voit peu. Le vrai thème c'est l'obsession de l'homme, sa volonté dans toute sa force - et sa faiblesse comme on le voit à la fin.
Garulfo
Un très bon moment de rire et d'émotion, où l'on ne cesse de nous prendre à contre-pied. Des dialogues comme on aimerait en voir plus souvent, servi par un dessin sympathique. Quand je me suis rendu compte qu'on ne m'avait pas prêté le tout dernier tome avec le reste, j'étais comme un dingue, j'ai remué ciel et terre pour le lire dès le lendemain.
Norbert et Kari
Moi j'ai un souvenir plus positif de la série (que j'ai aussi au chaud dans ma bibliothèque). Un humour sympa et frais, des histoires rigolotes qui ne se prennent pas la tête, dans une Polynésie pas si souvent racontée. Une bonne série, de bons albums que je relis à l'occasion avec plaisir. J'aime beaucoup le dessin, ce qui ne gâte rien. :)
Little Star
Encore une belle BD de Andi Watson, qui traite de la paternité en général, et se concentre particulièrement sur la pression que l’arrivée d’un bambin met sur une vie de couple déjà bien remplie. Faire les bons choix dans la vie n’est déjà pas aisé quand on parle de son propre avenir, mais devient carrément fastidieux quand il s’agit de sa petite famille. Vaut-il mieux bosser à mi-temps et passer du temps avec son enfant, ne pas être un père absent et stressé qui rentre du boulot tard le soir ? Ou vaut-il mieux travailler à plein temps et ainsi pouvoir acheter une maison avec jardin pour le petit, dans les environs d’une école réputée ? Faut-il sacrifier ses ambitions personnelles pour le bonheur de ses enfants ? Comment maintenir une relation saine avec son partenaire quand un enfant vient tout chambouler ? Bon, j’imagine que ce genre de réflexions un peu terre à terre ne va pas intéresser tout le monde, mais si comme moi vous êtes dans la tranche d’âge concernée par ce genre de dilemme, vous adorerez le coté très humain de ce récit. A lire !
Quartier lointain
Je n'ai pas une grande culture du manga. La preuve, ce n'est que le deuxième manga dans ma collection. J'ai toujours préféré éviter les séries à rallonge qui caractérisent pas mal de séries nippones. De plus j'avais une image du manga un peu tronquée (les histoires de combats et autres romances sur 40 tomes pour obtenir, Ô effroi, un baiser sur la joue). Ce sont toutes les critiques élogieuses de cette oeuvre qui m'ont décidé à tenter l'expérience (en passant merci à ce site). Je suis donc parti en voyage avec l'auteur et son héros. Première chose, j'aime beaucoup les dessins. On retrouve dans les visages des personnages toute la nostalgie que l'auteur a voulu faire passer dans son oeuvre. En fait l'auteur fait passer beaucoup d'émotions à travers ses dessins : la tristesse mais aussi les joies enfantines (j'aime particulièrement l'insouciance de la petite soeur d'Hiroshi), l'amour etc. Cela tombe bien puisque c'est vraiment les émotions qui sont au coeur de l'histoire. Parlons-en de l'histoire. Ici, pas de combats épiques, de rebondissements incessants, d'explosions. C'est simplement la vie d'un homme de 48 ans qui se retrouve mystérieusement plongé 30 ans en arrière. Il revit donc les évènements qui ont marqué son adolescence, certains traumatisant (le départ de son père) et d'autres plus heureux (il revoit des amis perdus de vue par exemple). Ce qui m'a plu c'est le rythme de la narration. L'auteur prend le temps de nous présenter la vie d'Hiroshi, ses craintes et sa joie de retrouver ses 14 ans. Il profite pleinement de sa jeunesse retrouvée à travers l'expérience d'un homme d'âge mûr. Il ose faire des choses impensables pour lui à l'époque (comme parler à une fille qui lui plaisait). La force de l'histoire est que tous les moments heureux ne peuvent pas être vécus pleinement. Hiroshi est confronté au futur départ de son père et il essaie de comprendre pourquoi un homme qui a l'air heureux a-t-il pu quitter sa famille du jour au lendemain. Il va donc apprendre des secrets de famille et finalement se rendre compte qu'il a beaucoup de points communs avec son père et que lui aussi s'éloigne peu à peu de sa femme et ses filles. C'est donc un excellent manga, une histoire très belle, tendre et émouvante. Un grand bravo et un grand merci à Jiro Taniguchi qui est parvenu à faire passer de la mélancolie dans ses pages. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de le lire.
Beetle Bailey
Beetle Bailey ?... Pas vraiment connu en France. Et pourtant une mégastar aux USA. Il fait sa première apparition dans le "King Features Syndicate" du 4 Septembre 1950. Au départ, en 1949, son créateur -Mort Walker- a imaginé un jeune étudiant du nom de Spider. Il le met en scène dans une suite d'illustrations humoristiques que s'arrachent vite quelques quotidiens. En 1950, Spider est rebaptisé Beetle Bailey. La série -sous forme de strips- continue. En 1956, Walker le fait entrer à l'armée. Il n'en sortira plus ! Son créateur "l'engage" dans un camp militaire où règne un désordre indescriptible. Au fil des épisodes, Walker va donner naissance à une belle brochette de protagonistes : le général Halftrack, qui ne possède quasi aucune autorité ; le sergent Snorkel, un être colérique et ridicule ; Zero, le débile mental ; Killer, l'obsédé sexuel ; Sonny Fuzz, un lieutenant frais émoulu d'une école militaire et qui "y croit" ; Rocky, le blouson noir, ... Ainsi qu'une certaine Miss Buxley, la secrétaire ; une véritable pin-up qui devient vite l'objet de toutes les passions de ce petit monde... Mais au milieu de toute cette pagaille, Bailey, tire-au-flanc au caractère imperturbable, va continuer à tenir le pompon. Personnage central de la série, tous les gags s'articulent autour de sa personne. Aux USA, la série connaît un incroyable succès. Cette gentille satire de l'armée américaine est distribuée par plus de 1300 magazines et journaux. Récompensée par de nombreux pris, elle fera l'objet -déjà- d'un important merchandising (dessins animés, comic books, etc...) Il faut dire que les aventures de ce troufion, confronté à des supérieurs (pas trop) belliqueux, sont souvent hilarantes. Vraiment ! L'auteur y pratique un humour bon enfant, mais qui fait mouche. Le graphisme est expressif, tout en rondeurs. En 1975 et 1976, traduite sous le nom de "G.I. Smith" (!), cette série paraîtra dans l'hebdo Tintin. Franc succès mais non continuée... Allez comprendre. Adaptée par Greg, elle paraîtra (deux albums) chez Dargaud en 1984 et 1985. Vous pouvez également trouver Beetle Bailey en format poche chez "J'ai lu". Sincèrement, c'est souvent irrésistible de drôlerie. Les gags sont courts, percutants. Les personnages sont très bien croqués, de même que la vie militaire. A découvrir, vraiment ! L'auteur : Mort(imer) WALKER, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, est né à El Dorado (état du Kansas) le 3 Septembre 1923. Auteur de nombreuses séries et scénarios divers aux Etats-Unis où il est une véritable star. En 1974, il fonde le musée de la bande dessinée (Museum of Cartoon Art) à Greenwich. A noter : la façon de travailler de Walker. En effet, il crayonne la bande en cours. Cette dernière est ensuite encrée au fur et à mesure par Jerry Dumas et Franck Johnson, ses collaborateurs.
Reality Show (Mediacop)
J'ai découvert JD Morvan en lisant cette série. Mon avis est plus que positif. J'ai trouvé cette série vraiment sympa, tout comme le sujet (la télé réalité poussée à l'extrême !). Les dessins sont globalement réussis malgré quelques imperfections, c'est très coloré. J'ai beaucoup aimé le 1er tome et le 3e, le 2e est moins bien. Des scènes d'actions réussies, rythmées, une intrigue captivante. Mention spéciale pour la dernière planche qui est géniale! J'ai vraiment passé un bon moment. Je sens que je vais m'intéresser davantage aux oeuvres de JD Morvan...