Ma note ne fait suite qu'à la lecture du premier tome. ET je me suis mis en condition "8-12 ans"
Voilà un ouvrage, conte d'Héroic-Fantasy, orienté jeunesse, fort divertissant.
Tout est clair dans cet album. L'histoire est limpide, le dessin est propre, précis, les couleurs sympathiques et le dessin dynamique.
Les personnages sont typés, attachants, avec la pointe de mystère qui va bien avec.
L'histoire se passe en un tome. Elle est donc rapide, pas de perte de temps, intro directe. La fin ne nous apporte pas toutes les réponses, et incite plus à la réflexion. Les chères têtes blondes se verront donc confronter à une difficulté intéressante de remise en place des indices.
Dans l'album que j'avais, il y a environ 8 pages au début afin de présenter le monde et la recherche que l'auteur a réalisée afin de développer les personnages. Quand ceux-ci apparaissent dans la BD, ils nous sont donc déjà familiers.
Le monde de "Fol" est complet sans être complexe, aisément assimilable par les plus jeunes lecteurs. Mais suffisamment riche afin que les lecteurs plus avertis ne se sentent pas frustrés. Ce n'est pas encore du Tolkien !, mais l'affaire tourne rond.
Qui plus est, comme le signale l'éditeur, la fin est plutôt surprenante !
Je me demande vraiment ce que le second tome va contenir !
Une lecture divertissante, agréable, vivante.
Conseillé particulièrement pour les jeunes lecteurs !
"Les cinq conteurs de Bagdad" est une heureuse surprise. Découverte par hasard, j’ai adoré.
L’histoire est simple, belle, sans temps mort et d’une grande fluidité. Elle s’apparente à un conte et pour cause…
L’histoire de ces cinq conteurs partant à l’aventure afin de gagner le concours du meilleur conteur de Bagdad enchante et surprend presque à chaque page. Elle est formidablement sublimée par le graphisme de Duchazeau (qui, au passage, me l’a gentiment dédicacé !), qui illustre parfaitement l’ambiance du récit et des aventures de ces personnages originaux.
Vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé.
Avec "une après-midi d’été", Bruno Le Floc’h nous revient avec une histoire qui, encore une fois, touche le lecteur. Contrairement à ce qu’annonce Delcourt, ce n’est pas la suite de Trois éclats blancs, même si ces deux albums partagent des personnages communs (Nonna, l’Ingénieur et Perdrix).
Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre. Nonna est rentré au pays mais n’est plus le même. Le front occupe toutes ses pensées : ses camarades perdus, l’attente avant l’assaut, les gaz . . . bref, l’horreur au quotidien. L’auteur nous dépeint les conséquences de "la stratégie", celle de ces galonnés pour qui la vie d’un fantassin ne représente rien. Bruno insuffle une certaine émotion à travers une narration brute mais pas pesante.
Un bel album qui donne matière à réflexion . . .
Davodeau est un auteur que j'apprécie énormément. Son talent, sa façon de rendre les atmosphères, de donner autant d'authenticités à ses personnages, bref, un auteur complet.
Avec un homme est mort, l'auteur s'associe à Kris, qui nous démontre une nouvelle fois l'étendue de son talent. Une histoire basée sur des faits réels, un combat pour être reconnu, un frisson qui parcourt le corps grâce à l'émotion que Etienne Davodeau glisse dans l'ensemble de ses petites cases.
Un album vivement conseillé.
Ce livre nous raconte l'aventure d'une vie. Beaucoup s'y sont essayés avec plus ou moins de bonheur, mais il faut dire qu'ici c'est vraiment très réussi.
Ce récit est à la fois entraînant et émouvant, la lecture est très dynamique, on ne s'y ennuie jamais. J'ai beaucoup aimé la manière de débuter l'histoire ainsi que celle de la finir, c'est très bien trouvé par l'auteur.
A lire sans hésitation !
Franchement, cette bd est excellente et à conseiller à tous, de l'ado aux plus anciens. Des répliques vraiment tordantes avec des allusions à d'autres auteurs. Le graphisme et les couleurs sont plutôt agréables à voir.
A lire également la suite: Lanfeust Des Etoiles
Et dans le même genre: Trolls De Troy
Damenède !
Cette BD a de quoi faire mal à la tête !
Je suis heureux ainsi de rentrer dans la base un nouvel éditeur ! Pavesio Editions désire faire de la qualité.
Commençons par le début : La qualité de la couverture m'a attiré en premier vers cette œuvre. Une belle couverture cartonnée toute douce sous les doigts, de la vraie bonne qualité ! Et le dessin de ce Pinocchio de chair, disgracieux et déformé au possible n'a pas été en reste afin de titiller ma curiosité !
Donc, première bonne note, la qualité et la simplicité de la couverture sont tout à son honneur !
Ensuite, l'histoire est complètement aberrante et délirante ! L'auteur a pris le parti de démontrer que l'inverse de l'histoire de Pinocchio était aussi ridicule que l'original, voire pire !
Ainsi, s'obstiner à dire la vérité dans un monde où seul compte le mensonge, forcément, ne nous amènera que des ennuis. Surtout quand on est un petit garçon de chair fraîchement créé à l'aide d'un morceau de viande magique qui parle ! Fourrez la viande hachée dans une peau de cochon, mettez tout votre talent de boucher afin de refermer et ficeler l'ensemble et voilà un mignon garçonnet ! Sauf qu'ici, quand le bois du Pinocchio d'origine de mauvaise qualité, fait des pousses au printemps, ici, la viande de mauvaise qualité fait des vers blancs qui putréfient et détériorent les jambes de Pinocchio.
Voici un aperçu de cet univers où la transposition idyllique du monde originel de Pinocchio se transforme en un univers inverse complètement…atroce.
Autrement, l'histoire est similaire, autrement…Oui, elle est autrement similaire, ou similaire autrement, bref, proche et différente à la fois !
Parce que l'histoire raconte en fait le procès de Gepetto et de Pinocchio. Et Pinocchio avec sa vérité qui fait allonger son nez de viande hachée se retrouve au plus mal accusé de ne pouvoir mentir !
Au final, on s'aperçoit que de s'entêter à vouloir dire la vérité est une véritable idiotie qui parfois nous condamne.
Un bon mensonge ne vaut-il pas un bon steak de temps en temps ?
Une BD pleine d'humanité malgré le parti pris, malgré se monde de marionnettes. Derrière tout cela se cache, il est évident, un cœur ''gros comme ça'', une infinie poésie, un amour de la vérité et de l'humanité. Une remise en cause de nos acquis et de nos modes de pensée et de voir.
Et l'on assiste, ainsi pris entre deux feux, à la déchéance de Pinocchio.
Une BD dans tous les cas que j'ai adoré mais qu'il est bien difficile de classer et de commenter ! Conte ? Fantastique ? Conte Fantastique ? Inclassable me semble le plus approprié.
Au final, j'en oubliais presque de parler du dessin tellement il devient secondaire face à l'histoire.
Le moins que je puisse dire est qu'il est particulier. Les traits, mais ce sont des marionnettes, sont carrés, taillés dans le bois. Les visages sont donc ''peu humains'', tous plutôt agressifs, sauf ceux des êtres de chair. Mais ces derniers, eux-mêmes cousus, présentent tous quelques fils et ficelles leur liant la bouche, leur cousant le ventre…
Les couleurs, pastel, restent souvent dans les mêmes tons et de ce fait, l'œuvre manque un peu de contraste assez régulièrement.
Mais je le répète, le dessin, je l'ai vite oublié devant la force du scénario.
Si le nom d’Ernest Poildu ne vous est pas inconnu, c’est sans doute parce qu’on le retrouve dans Le piège malais. "L’avatar" est en quelque sorte un album retraçant l’arrivée d’Ernest aux Indes et ses premiers pas dans cet immense pays.
Ne vous fiez pas aux apparences, ce petit livre au format à l’italienne se révèle dense et bien fourni. On pourrait d’ailleurs facilement le comparer à un classique 44 pages ! Ce format d’impression a grandement conditionné le travail de Conrad qui se trouve étriqué dans des cases de petite taille fourmillant de détails. Cette concision rend la lecture des planches parfois pénibles et demande une attention soutenue de la part du lecteur. Pourtant, on ne peut rien reprocher au trait de Conrad qui est, comme à son habitude, nerveux, souple, élégant et vivant ! De plus, l’abondance des décors donne une certaine richesse aux cases qui valent la peine d’être décortiquées. Les couleurs ont quant à elles pris un petit coup de vieux avec des aplats révélateurs d’une époque.
Le récit se révèle quant à lui passionnant. On suit les pas de Ernest, un jeune garçon plutôt réservé au départ mais curieux et courageux. A travers lui, on découvre la richesse et la beauté des Indes. Sa complexité aussi avec une initiation aux rites hindous et aux avatars (réincarnations) en particulier.
Il s’agit donc d’un album très intéressant qui appelait une suite. Malheureusement, cette suite ne sera pas publiée (problème avec l’éditeur ?). Pourtant, le deuxième tome "Jatra ou la chute d'Allyor" était terminé et prend depuis lors la poussière dans des cartons... Dommage !
Je ne suis pourtant pas fan d'aviation, mais ce qui m'a frappé dès l'ouverture de cette BD, c'est le dessin magnifique ! Waow, on en prend pleins les yeux. Je ne m'y connais pas assez pour parler des techniques utilisées, en tout cas c'est un pur régal : Les avions et les paysages sont de toutes beautés et comme les couleurs sont parfaitement choisies le résultat est vraiment superbe. J'ai donc acheté cet album pour sa qualité graphique, je ne savais pas de quoi ça parlait.
A la lecture, on découvre 4 petites histoires qui ont l'air indépendantes. 4 histoires d'aviateurs que j'ai trouvé sympathique, mais pas non plus géniales. Je reprocherais simplement le fait qu'en une douzaine de pages, on a pas le temps de faire connaissance avec les personnages, pas le temps de s'attacher à eux. J'ai quand même apprécié parce que j'ai bien pris mon temps pour lire, bien pris le temps de profiter des dessins. Et puis finalement, je ne veux pas trop en dire, mais ces 4 histoires ne sont pas si indépendantes que ça les unes des autres, très fort la fin....
Une BD qui m’a donné envie de découvrir les autres oeuvres de son auteur. Une BD que je relirais avec un grand plaisir.
J'aime vraiment beaucoup. Un coup de coeur ; et je n'en mets pas souvent.
L'Oncle Paul débute sa longue carrière dans l'hebdo Spirou n° 668 du 1er Février 1951. Il y prend une retraite bien méritée dans le n° 2632 du 21 Septembre 1988.
L' Oncle Paul ?... Une formidable série qui m'a fait découvrir le monde... autrement.
Des histoires ?... des anecdotes souvent, contées en 8 pages, qui m'ont initiées à un tas d'événements, d'inventions, de comportements qui -en partie- ont fait ce qu'est notre monde.
Les scénarios ?... Que du très beau monde, déjà, au départ : Jean-Michel Charlier (dès 1951), Octave Joly (qui scénarisera pendant près de 30 ans !), Eddy Paape au dessin.
Mais très vite, ces "Oncle Paul" vont devenir un véritable tremplin pour des dessinateurs alors débutants ou peu connus : Attanasio, Mitacq, Jean Graton, Forton, Funcken, Piroton, Cicuendez, Derib, Hermann, Pleyers et autres encore (et non des moindres).
L'Oncle Paul ?... C'est ce que je lisais en premier dans "mon" Spirou, chaque Mercredi. Car ces histoires, ces chroniques plutôt -outre qu'elles sont basées sur des faits véridiques- étaient narrées graphiquement avec un réel sens de l'action, du découpage, de la mise en page...
Même en vieillissant, ces histoires ont toujours fait mon attrait premier dans cet hebdo. Plus de 1500 récits seront ainsi réalisés.
L'Oncle Paul ?... Une formidable épopée qui vous met les histoires du monde au bout des mains... et des yeux...
Les albums :
Là, c'est le drame, si l'on peut dire.
L'éditeur Dupuis a du faire un choix. 12 albums brochés -très recherchés des collectionneurs- paraîtront de 1953 à 1955. Chacun renferme une demi-douzaine d'histoires basées sur un thème précis.
En 1986 "sortira" un 13ème opus qui relate l'histoire de la statue de la Liberté.
Mon plaisir ?... Au cours de mes (nombreuses) pérégrinations lors de festivals BD, je suis parvenu à faire signer nombre de scénaristes et dessinateurs à côté de leurs noms ou pseudos annotés au début de chaque histoire (hormis celui de Jean Graton, jamais rencontré). Ce ne sont pas des dédicaces, mais ça fait diablement plaisir. Marrant même, certains ne se souvenaient plus de ce qu'ils avaient dessiné à l'époque !
L' Oncle Paul ?... Magnifique, tout simplement. Des albums encore trouvables lors de bourses au cours de festivals BD... mais préparez votre portefeuille !...
A noter : nombre de ces histoires, ainsi que beaucoup d'autres, feront l'objet de rééditions -de 1974 à 1986- toujours chez Dupuis, mais sous une nouvelle appellation : "L'Histoire en bandes dessinées" (17 albums cartonnés). Très bon également... mais rien ne vaut les originaux...
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Fol
Ma note ne fait suite qu'à la lecture du premier tome. ET je me suis mis en condition "8-12 ans" Voilà un ouvrage, conte d'Héroic-Fantasy, orienté jeunesse, fort divertissant. Tout est clair dans cet album. L'histoire est limpide, le dessin est propre, précis, les couleurs sympathiques et le dessin dynamique. Les personnages sont typés, attachants, avec la pointe de mystère qui va bien avec. L'histoire se passe en un tome. Elle est donc rapide, pas de perte de temps, intro directe. La fin ne nous apporte pas toutes les réponses, et incite plus à la réflexion. Les chères têtes blondes se verront donc confronter à une difficulté intéressante de remise en place des indices. Dans l'album que j'avais, il y a environ 8 pages au début afin de présenter le monde et la recherche que l'auteur a réalisée afin de développer les personnages. Quand ceux-ci apparaissent dans la BD, ils nous sont donc déjà familiers. Le monde de "Fol" est complet sans être complexe, aisément assimilable par les plus jeunes lecteurs. Mais suffisamment riche afin que les lecteurs plus avertis ne se sentent pas frustrés. Ce n'est pas encore du Tolkien !, mais l'affaire tourne rond. Qui plus est, comme le signale l'éditeur, la fin est plutôt surprenante ! Je me demande vraiment ce que le second tome va contenir ! Une lecture divertissante, agréable, vivante. Conseillé particulièrement pour les jeunes lecteurs !
Les Cinq Conteurs de Bagdad
"Les cinq conteurs de Bagdad" est une heureuse surprise. Découverte par hasard, j’ai adoré. L’histoire est simple, belle, sans temps mort et d’une grande fluidité. Elle s’apparente à un conte et pour cause… L’histoire de ces cinq conteurs partant à l’aventure afin de gagner le concours du meilleur conteur de Bagdad enchante et surprend presque à chaque page. Elle est formidablement sublimée par le graphisme de Duchazeau (qui, au passage, me l’a gentiment dédicacé !), qui illustre parfaitement l’ambiance du récit et des aventures de ces personnages originaux. Vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé.
Une après-midi d'été
Avec "une après-midi d’été", Bruno Le Floc’h nous revient avec une histoire qui, encore une fois, touche le lecteur. Contrairement à ce qu’annonce Delcourt, ce n’est pas la suite de Trois éclats blancs, même si ces deux albums partagent des personnages communs (Nonna, l’Ingénieur et Perdrix). Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre. Nonna est rentré au pays mais n’est plus le même. Le front occupe toutes ses pensées : ses camarades perdus, l’attente avant l’assaut, les gaz . . . bref, l’horreur au quotidien. L’auteur nous dépeint les conséquences de "la stratégie", celle de ces galonnés pour qui la vie d’un fantassin ne représente rien. Bruno insuffle une certaine émotion à travers une narration brute mais pas pesante. Un bel album qui donne matière à réflexion . . .
Un homme est mort
Davodeau est un auteur que j'apprécie énormément. Son talent, sa façon de rendre les atmosphères, de donner autant d'authenticités à ses personnages, bref, un auteur complet. Avec un homme est mort, l'auteur s'associe à Kris, qui nous démontre une nouvelle fois l'étendue de son talent. Une histoire basée sur des faits réels, un combat pour être reconnu, un frisson qui parcourt le corps grâce à l'émotion que Etienne Davodeau glisse dans l'ensemble de ses petites cases. Un album vivement conseillé.
Vagues à l'âme
Ce livre nous raconte l'aventure d'une vie. Beaucoup s'y sont essayés avec plus ou moins de bonheur, mais il faut dire qu'ici c'est vraiment très réussi. Ce récit est à la fois entraînant et émouvant, la lecture est très dynamique, on ne s'y ennuie jamais. J'ai beaucoup aimé la manière de débuter l'histoire ainsi que celle de la finir, c'est très bien trouvé par l'auteur. A lire sans hésitation !
Lanfeust de Troy
Franchement, cette bd est excellente et à conseiller à tous, de l'ado aux plus anciens. Des répliques vraiment tordantes avec des allusions à d'autres auteurs. Le graphisme et les couleurs sont plutôt agréables à voir. A lire également la suite: Lanfeust Des Etoiles Et dans le même genre: Trolls De Troy
Pinocchio - Histoire d'un enfant
Damenède ! Cette BD a de quoi faire mal à la tête ! Je suis heureux ainsi de rentrer dans la base un nouvel éditeur ! Pavesio Editions désire faire de la qualité. Commençons par le début : La qualité de la couverture m'a attiré en premier vers cette œuvre. Une belle couverture cartonnée toute douce sous les doigts, de la vraie bonne qualité ! Et le dessin de ce Pinocchio de chair, disgracieux et déformé au possible n'a pas été en reste afin de titiller ma curiosité ! Donc, première bonne note, la qualité et la simplicité de la couverture sont tout à son honneur ! Ensuite, l'histoire est complètement aberrante et délirante ! L'auteur a pris le parti de démontrer que l'inverse de l'histoire de Pinocchio était aussi ridicule que l'original, voire pire ! Ainsi, s'obstiner à dire la vérité dans un monde où seul compte le mensonge, forcément, ne nous amènera que des ennuis. Surtout quand on est un petit garçon de chair fraîchement créé à l'aide d'un morceau de viande magique qui parle ! Fourrez la viande hachée dans une peau de cochon, mettez tout votre talent de boucher afin de refermer et ficeler l'ensemble et voilà un mignon garçonnet ! Sauf qu'ici, quand le bois du Pinocchio d'origine de mauvaise qualité, fait des pousses au printemps, ici, la viande de mauvaise qualité fait des vers blancs qui putréfient et détériorent les jambes de Pinocchio. Voici un aperçu de cet univers où la transposition idyllique du monde originel de Pinocchio se transforme en un univers inverse complètement…atroce. Autrement, l'histoire est similaire, autrement…Oui, elle est autrement similaire, ou similaire autrement, bref, proche et différente à la fois ! Parce que l'histoire raconte en fait le procès de Gepetto et de Pinocchio. Et Pinocchio avec sa vérité qui fait allonger son nez de viande hachée se retrouve au plus mal accusé de ne pouvoir mentir ! Au final, on s'aperçoit que de s'entêter à vouloir dire la vérité est une véritable idiotie qui parfois nous condamne. Un bon mensonge ne vaut-il pas un bon steak de temps en temps ? Une BD pleine d'humanité malgré le parti pris, malgré se monde de marionnettes. Derrière tout cela se cache, il est évident, un cœur ''gros comme ça'', une infinie poésie, un amour de la vérité et de l'humanité. Une remise en cause de nos acquis et de nos modes de pensée et de voir. Et l'on assiste, ainsi pris entre deux feux, à la déchéance de Pinocchio. Une BD dans tous les cas que j'ai adoré mais qu'il est bien difficile de classer et de commenter ! Conte ? Fantastique ? Conte Fantastique ? Inclassable me semble le plus approprié. Au final, j'en oubliais presque de parler du dessin tellement il devient secondaire face à l'histoire. Le moins que je puisse dire est qu'il est particulier. Les traits, mais ce sont des marionnettes, sont carrés, taillés dans le bois. Les visages sont donc ''peu humains'', tous plutôt agressifs, sauf ceux des êtres de chair. Mais ces derniers, eux-mêmes cousus, présentent tous quelques fils et ficelles leur liant la bouche, leur cousant le ventre… Les couleurs, pastel, restent souvent dans les mêmes tons et de ce fait, l'œuvre manque un peu de contraste assez régulièrement. Mais je le répète, le dessin, je l'ai vite oublié devant la force du scénario.
L'Avatar
Si le nom d’Ernest Poildu ne vous est pas inconnu, c’est sans doute parce qu’on le retrouve dans Le piège malais. "L’avatar" est en quelque sorte un album retraçant l’arrivée d’Ernest aux Indes et ses premiers pas dans cet immense pays. Ne vous fiez pas aux apparences, ce petit livre au format à l’italienne se révèle dense et bien fourni. On pourrait d’ailleurs facilement le comparer à un classique 44 pages ! Ce format d’impression a grandement conditionné le travail de Conrad qui se trouve étriqué dans des cases de petite taille fourmillant de détails. Cette concision rend la lecture des planches parfois pénibles et demande une attention soutenue de la part du lecteur. Pourtant, on ne peut rien reprocher au trait de Conrad qui est, comme à son habitude, nerveux, souple, élégant et vivant ! De plus, l’abondance des décors donne une certaine richesse aux cases qui valent la peine d’être décortiquées. Les couleurs ont quant à elles pris un petit coup de vieux avec des aplats révélateurs d’une époque. Le récit se révèle quant à lui passionnant. On suit les pas de Ernest, un jeune garçon plutôt réservé au départ mais curieux et courageux. A travers lui, on découvre la richesse et la beauté des Indes. Sa complexité aussi avec une initiation aux rites hindous et aux avatars (réincarnations) en particulier. Il s’agit donc d’un album très intéressant qui appelait une suite. Malheureusement, cette suite ne sera pas publiée (problème avec l’éditeur ?). Pourtant, le deuxième tome "Jatra ou la chute d'Allyor" était terminé et prend depuis lors la poussière dans des cartons... Dommage !
Le Dernier Envol
Je ne suis pourtant pas fan d'aviation, mais ce qui m'a frappé dès l'ouverture de cette BD, c'est le dessin magnifique ! Waow, on en prend pleins les yeux. Je ne m'y connais pas assez pour parler des techniques utilisées, en tout cas c'est un pur régal : Les avions et les paysages sont de toutes beautés et comme les couleurs sont parfaitement choisies le résultat est vraiment superbe. J'ai donc acheté cet album pour sa qualité graphique, je ne savais pas de quoi ça parlait. A la lecture, on découvre 4 petites histoires qui ont l'air indépendantes. 4 histoires d'aviateurs que j'ai trouvé sympathique, mais pas non plus géniales. Je reprocherais simplement le fait qu'en une douzaine de pages, on a pas le temps de faire connaissance avec les personnages, pas le temps de s'attacher à eux. J'ai quand même apprécié parce que j'ai bien pris mon temps pour lire, bien pris le temps de profiter des dessins. Et puis finalement, je ne veux pas trop en dire, mais ces 4 histoires ne sont pas si indépendantes que ça les unes des autres, très fort la fin.... Une BD qui m’a donné envie de découvrir les autres oeuvres de son auteur. Une BD que je relirais avec un grand plaisir.
Les Belles Histoires de l'Oncle Paul
J'aime vraiment beaucoup. Un coup de coeur ; et je n'en mets pas souvent. L'Oncle Paul débute sa longue carrière dans l'hebdo Spirou n° 668 du 1er Février 1951. Il y prend une retraite bien méritée dans le n° 2632 du 21 Septembre 1988. L' Oncle Paul ?... Une formidable série qui m'a fait découvrir le monde... autrement. Des histoires ?... des anecdotes souvent, contées en 8 pages, qui m'ont initiées à un tas d'événements, d'inventions, de comportements qui -en partie- ont fait ce qu'est notre monde. Les scénarios ?... Que du très beau monde, déjà, au départ : Jean-Michel Charlier (dès 1951), Octave Joly (qui scénarisera pendant près de 30 ans !), Eddy Paape au dessin. Mais très vite, ces "Oncle Paul" vont devenir un véritable tremplin pour des dessinateurs alors débutants ou peu connus : Attanasio, Mitacq, Jean Graton, Forton, Funcken, Piroton, Cicuendez, Derib, Hermann, Pleyers et autres encore (et non des moindres). L'Oncle Paul ?... C'est ce que je lisais en premier dans "mon" Spirou, chaque Mercredi. Car ces histoires, ces chroniques plutôt -outre qu'elles sont basées sur des faits véridiques- étaient narrées graphiquement avec un réel sens de l'action, du découpage, de la mise en page... Même en vieillissant, ces histoires ont toujours fait mon attrait premier dans cet hebdo. Plus de 1500 récits seront ainsi réalisés. L'Oncle Paul ?... Une formidable épopée qui vous met les histoires du monde au bout des mains... et des yeux... Les albums : Là, c'est le drame, si l'on peut dire. L'éditeur Dupuis a du faire un choix. 12 albums brochés -très recherchés des collectionneurs- paraîtront de 1953 à 1955. Chacun renferme une demi-douzaine d'histoires basées sur un thème précis. En 1986 "sortira" un 13ème opus qui relate l'histoire de la statue de la Liberté. Mon plaisir ?... Au cours de mes (nombreuses) pérégrinations lors de festivals BD, je suis parvenu à faire signer nombre de scénaristes et dessinateurs à côté de leurs noms ou pseudos annotés au début de chaque histoire (hormis celui de Jean Graton, jamais rencontré). Ce ne sont pas des dédicaces, mais ça fait diablement plaisir. Marrant même, certains ne se souvenaient plus de ce qu'ils avaient dessiné à l'époque ! L' Oncle Paul ?... Magnifique, tout simplement. Des albums encore trouvables lors de bourses au cours de festivals BD... mais préparez votre portefeuille !... A noter : nombre de ces histoires, ainsi que beaucoup d'autres, feront l'objet de rééditions -de 1974 à 1986- toujours chez Dupuis, mais sous une nouvelle appellation : "L'Histoire en bandes dessinées" (17 albums cartonnés). Très bon également... mais rien ne vaut les originaux...