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Couverture de la série Mortepierre
Mortepierre

Une série culte d'Heroic Fantasy (sans aucune volonté d'être historique selon moi) avec sorcière, loup-garou et autres monstres. Florie, jeune et belle sorcière, part à la recherche de sa soeur. Au cours de ses aventures, elle se frottera au seigneur sans pitié de Mortepierre, au frère inquisiteur, aux religieuses d'un couvent, aux monstres des marais,... Le dessin est à couper le souffle. Mohamed Aouamri signe là ses plus belles planches selon moi (loin devant la Quête et Saga Valta)! Un vrai chef-d'oeuvre! J'ai adoré également le scénario et les dialogues: entre "Les Compagnons du crépuscules" et "Justine ou les Malheurs de la vertu" du marquis de Sade. L'ensemble de l'oeuvre est assez érotique. Réserver la lecture à un public averti! A partir du Tome 5, Rafa Garres, inexpérimenté, piteux et malhabile, remplace Mohamed Aouamri au dessin. Garres signera à lui tout seul le naufrage de cette sublime série qui sera abandonnée.

23/02/2019 (modifier)
Par Philippe
Note: 5/5
Couverture de la série Le Banni
Le Banni

Une très bonne surprise, tant par la qualité des images que du scénario. Un héros qui ressemble à Druss de David Gemmell face à des ennemis redoutables. L'intrique est présente. Le lecteur est pris dans ce périple. A noter que les dessins sont magnifiques. Une des meilleures séries médiévales.

23/02/2019 (modifier)
Couverture de la série Moi, ce que j'aime, c'est les monstres
Moi, ce que j'aime, c'est les monstres

On a beaucoup de chance si, une fois par décennie, apparaît une œuvre d'Art qui révolutionne totalement le domaine dans lequel elle s'inscrit... et qui en plus provoque chez le public une remise en question fondamentale, une éclosion de nouvelles interrogations et d'émotions, un émerveillement inédit. La possibilité d'un tel phénomène est d'ailleurs liée à la vitalité de cet Art, qui stimule encore la créativité de nouveaux artistes à la recherche d'autres formes d'expression, d'autres manières de communiquer ce qui bouillonne en eux et que les formes traditionnelles ne suffisent pas à transmettre. Cette introduction, maladroite et un peu ronflante, nous semble nécessaire avant de parler de "Moi, ce que j'aime, c'est les Monstres (Première partie)", la BD de l'Américaine Emil Ferris, publiée en septembre de cette année, qui répète peu ou prou le tsunami provoqué à son époque par le Maus de Art Spiegelman : il y a tellement peu d'occasions dans une vie d'être confronté à cet ébahissement ("Ah ! Je n'aurais jamais pensé qu'on pouvait faire ça !", ou, mieux encore, "Oh ! Je ne croyais pas pouvoir réagir de cette manière-là en lisant un livre !")… "Moi, ce que j'aime, c'est les Monstres" est le premier "roman graphique" - terme haïssable, mais qui finalement traduit bien ce qu'est ce (véritable) pavé de plus de 400 pages - d'une femme de 56 ans, dont la vie a basculé quand une méningo-encéphalite contractée par une piqure de moustique la réduisit, à 40 ans, à une handicapée condamnée à ne plus jamais marcher, ni même se servir de sa main droite alors qu'elle était illustratrice. Triomphe de la volonté ou triomphe de l'Art, Emil réapprit patiemment à dessiner, et produisit finalement cette œuvre impensable, colossale, qui la propulse aujourd'hui au sommet du Neuvième Art... et, on a très envie de dire, au sommet de la Littérature en général. Bien entendu, ce qui stupéfie quand on ouvre pour la première fois ce livre, c'est le foisonnement graphique inédit, et la beauté et la force qui se dégagent de ces pages noircies au crayon de papier ou coloriées au stylo à bille, avec une technique qui semble de prime abord "basique", "rudimentaire" : car qui d'entre nous n'a pas, par ennui, ainsi noircit des pages de cahiers d'école ou bien des calepins lors de réunions professionnelles interminables, de petits dessins… qui peu à peu ont envahi toute la page blanche, créant une sorte de représentation - souvent torturée - de notre esprit divagant ? Sauf qu'on est très vite happé par le mystère qui se dégage de ce mélange de monstres comme extraits de "pulp magazines" (dont des couvertures sont d'ailleurs régulièrement figurées ou reproduites…) et de portraits déchirants d'une humanité saisie dans ses activités quotidiennes comme dans les grands déchirements de l'histoire. La manière la plus naturelle d'aborder une œuvre aussi impressionnante consiste sans doute à d'abord apprivoiser la crainte qu'elle fait naître en nous, en la parcourant, en se laissant entraîner par sa richesse graphique sans même tenter de se plonger dans le texte immense qui entoure, enserre, pénètre, souligne, déchire, naît à l'intérieur des images. Et puis, une fois familiarisés avec ce livre "monstrueux", d'attaquer la lecture "proprement dite". Pour vivre là un second choc : car ce qui distingue encore plus "Moi, ce que j'aime, c'est les Monstres", c'est tout bonnement l'incroyable qualité littéraire de cette histoire, qui se déploie sur deux époques - les années 60 dans un quartier populaire de Chicago, et les années 30 en Allemagne lors de la montée du Nazisme et l'éclatement de la seconde guerre mondiale -, et qui utilise tous les ressorts littéraires modernes. Si l'on peut imaginer - mais c'est peut-être faux - que la petite Karen Reyes, qui essaie d'échapper à la dureté de son existence de petite fille d'émigrés vivant au milieu de tensions sociales, familiales et intimes (comme ses interrogations sur son amour pour une autre petite fille) permanentes, en s'imaginant un avenir de monstre, est un portrait largement autobiographique de l'auteure, la manière dont Ferris enchâsse dans son récit le témoignage enregistré sur des cassettes d'une émigrée allemande mystérieusement assassinée fait appel aux mécanismes les plus subtils de la fiction littéraire. Le récit d'Anka, jeune victime des perversions sexuelles et autres de véritables monstres (bien moins aimables et pittoresques que les vampires et les loups-garous des magazines et des films de Karen), puis avalée par la mécanique folle de l'Holocauste, devient, presque par surprise, le cœur ardent du livre, un nouveau témoignage insoutenable de l'existence du Mal absolu. Mais, bien sûr, c'est l'incroyable intelligence avec laquelle Ferris choisit ce qui peut être écrit et ce qui peut être dessiné, et ce qui doit être laissé à tout jamais à l'imagination du lecteur, qui élève "Moi, ce que j'aime, c'est les Monstres" bien au-dessus du commun de la littérature, BD ou autre, contemporaine. Terminons en soulignant que, cerise sur le gâteau, le livre d'Emil Ferris est souvent brillamment drôle, ce qui rend sans doute supportable sa lecture : il y a littéralement des dizaines de phrases ou de paragraphes dont l'humour illumine - et rehausse - la profondeur d'un récit qui sait être tour à tour poétique, réaliste ou de temps à autre même psychanalytique. Et que la culture artistique de Ferris, qu'elle transmet ici comme un cadeau enchanté à Karen et à Anka, comme un talisman pour supporter l'horreur, permet régulièrement de "mettre en perspective" la laideur et la mesquinerie en rappelant - toujours à bon escient - les merveilles de la création humaine. Mais nous en avons assez dit : à vous maintenant de vous plonger dans ce voyage incroyable qu'est la lecture de "Moi, ce que j'aime, c'est les Monstres" : vous n'en sortirez pas indemnes, vous en sortirez… meilleurs !

22/02/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série UN3 - Urgence Niveau 3
UN3 - Urgence Niveau 3

Puissant et nécessaire Voilà une œuvre qui met en lumière le travail du WFP (Programme alimentaire mondial) dans des zones de guerres. Sur ce coup là l'éditeur Bliss Comics en lien avec le WFP m'en bouche un coin, en effet il nous avait habitué à une galaxie de super héros à mille lieues de préoccupations bien terrestres et oh combien nécessaires. Parfois l'on dit après avoir lu une BD, "J'ai pris une claque", mais là les amis je me rends compte à quel point cette expression a pu être galvaudéé. C'est pas une baffe mais un parpaing que j'ai pris dans la tronche. A moins d'être un cœur de pierre je pense que l'on ne sort pas indemne d'une telle lecture. Pour cet ouvrage je n'ai pas très envie de me lancer dans un résumé quelconque qui malgré tout le soin que je pourrais y mettre ne pourra rendre compte de la force de ses planches. Attention, rien d'une attitude voyeuriste dans le propos ou dans ce qui est montré. Simplement pourrait on dire des tranches de vie de gens normaux, si, si, qui à cause de la bêtise, de l'obscurantisme de certains vont tout perdre et donc la vie. Sans entrer dans un Grand Débat, on peut comprendre que certains humains cherchent à fuir leur lieu de naissance pour rejoindre des contrées a priori plus riantes ? Il est dès lors un peu vain de s'attarder sur une construction scénaristique rigoureuse et impeccable qui s'apparente au documentaire avec un dessin qui fait le boulot. Précisons que les auteurs rencontrés à Angoulême sont allés sur le terrain. J'invite vraiment le plus grand nombre à acquérir et lire cette BD, je pense même que les plus jeunes peuvent la lire (disons à partir de 12 ans), en même temps c'est pas pire que les infos.

22/02/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Les Métamorphoses 1858
Les Métamorphoses 1858

Ce qui frappe d'emblée à la lecture de cet album c'est la virtuosité du dessin. Aux crayons et pinceaux Sylvain Ferret qui nous fait un vrai festival. Dessins en contre plongée, dessins à l'envers ou toute une case se reflète dans une flaque d'eau, grandes planches morcelées sur une vue de Paris, j'en passe et des meilleures, du coup dans des scènes plus intimistes d'intérieur le dessin semble presque "fade". Mais bon j'attige un peu. Un beau dessin n'est pas forcément gage d'une bonne BD. Pour ce qui est du scénario mon camarade Paco a bien résumé les choses, une enquête dans laquelle il faut se donner la peine d'entrer avec magicien hypnotiseur et une société secrète de savants qui pour une fois n'ont pas l'air d'être fous. Tout cela est fort bien ficelé, personnellement je me suis fait une deuxième lecture qui permet de s'en remettre plein les mirettes pour une enquête très XIXème fort réjouissante. Je plussoie encore mon prédécesseur pour dire que je serai de la suite.

22/02/2019 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Le Dernier Dragon
Le Dernier Dragon

C'est un réelle surprise que cet album qui réussit à trouver à mon sens un équilibre subtil entre l’historique et la fantasy. Ancré dans un carcan historique qui semble plutôt fidèle mettant en scène l'Europe et le Moyen Orient de la fin du Moyen Age et du début de la Renaissance, nous plongeons dans le sillon d'un ordre mis à mal par la disparition progressive de ce qui reste sa raison d'être : les dragons. L'album s'ouvre sur la découverte d'un œuf de dragon dans un sanctuaire très difficile d'accès par deux voleurs. Son arrivée sur le "marché" va attiser toutes les convoitises des grands de ce monde, seuls capables de payer de telles fortunes pour une telle merveille. L'ordre des dragons qui voit la population de ses montures disparaitre petit à petit rêve lui aussi de mettre la main sur cet œuf... C'est donc sur la base de cette intrigue que ce tome introductif nous immerge de façon plutôt réussie. L'équilibre entre le pan historique et la fantasy est bien trouvé et fonctionne agréablement, servi par le dessin semi réaliste de Léo Pilipovic qui s'y prête parfaitement. La narration s'en ressent et on avale l'album d'un trait ! Rythme soutenu, intrigue prenante, dessin au rendez-vous... voilà donc un premier tome concluant qui n'appelle plus qu'une suite tout aussi à la hauteur pour garantir un plaisir de lecture complet !

22/02/2019 (modifier)
Couverture de la série Trou de mémoire
Trou de mémoire

Et bien moi, j’ai beaucoup aimé cet album (j'ai lu l'intégrale). Déjà, l’aspect graphique m’avait séduit d’emblée. Un trait auquel je trouve des similitudes avec ceux d’Antonio Lapone et d’Alexandre Clérisse mais sans que je puisse parler de style atome. Ce trait, très lisible, stylé, est joliment mis en valeur par une colorisation en teintes monochromes (bleuté pour la nuit, brune pour les scènes de jour). Ce style apporte un réel cachet à l’album et, de plus, cadre parfaitement avec le sujet et l’époque. Puis vient le scénario. Trou de mémoire est un récit policier assez classique, de prime abord. On découvre le personnage central alors que celui-ci se réveille –sans mémoire- auprès du cadavre d’une jeune femme, l’arme à la main. Le scénario alternera ensuite les scènes où notre inconnu cherche à retrouver la mémoire tout en échappant à la police comme aux tueurs qui semblent lancés à ses trousses et celles mettant en scène un duo de policiers bien décidés à résoudre le meurtre de la jeune femme. Sauf qu’au fil des pages, l’intrigue se complexifie (tout en restant très linéaire et facile à suivre), les auteurs usent intelligemment du cadre historique pour nous surprendre (personnellement, à un moment je me suis vraiment dit : « Ah ouais, bien vu, pas con ! ») et finissent leur récit d’une manière abrupte mais assez judicieuse, je trouve. Rien à jeter, donc. Petit bémol sur le visage de certains personnages, pas toujours très élégant, mais pour le reste, si vous aimez les récits policiers old-school, c’est une lecture que je vous recommande.

22/02/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série VilleVermine
VilleVermine

Voilà du lourd! VilleVermine, T1: "L'homme aux babioles". Déjà le titre est tout un programme, alors pour ce récit réalisé par Julien Lambert il va vous falloir revoir certaines de vos certitudes pour une enquête un brin loufoque dans les rues de VilleVermine. Cette cité c'est un poème, mais immonde, sale, les habitants y survivent grâce aux vols et à toutes sortes de trafics. Le héros c'est Jacques Peuplier un détective un peu particulier, genre balèze taiseux; son boulot, retrouver des objets du quotidien qui ont été perdus ou volés, facile pour Jacques puisqu'il possède un don bien étrange à savoir celui de communiquer avec les dits objets qui deviennent ainsi ses indics. Tout cela est bien joli mais ne nourrit pas forcément son homme aussi Jacques doit il s'atteler à une nouvelle mission, retrouver le fille de la reine des bas-fonds qui a été enlevée par de mystérieux hommes mouches pour le compte d'un savant forcément fou. Dit comme cela vous vous dites que l'auteur aime à fumer plus que la moquette à l'occasion et peut être n'avez vous pas tort. Ce premier tome est un peu foutraque mais dans le bon sens du terme, c'est un délire assez jouissif: des hommes mouches qui volent, un savant fou, des libellules pourchassées, un chat Mauvais poil et bien sûr des objets qui communiquent avec le héros. Que du normal quoi! A vrai dire il y longtemps que je n'avais pas lu une BD qui sache utiliser à ce point et avec un tel brio cet espèce de non sens mais qui sait toujours retomber sur ses pieds car au bout du compte c'est l'enquête qui prévaut. Le graphisme lui aussi sort des sentiers battus et il fait son petit effet. Voilà donc un premier tome tout ce qu'il y a d'original dont j'attends la suite et fin avec impatience et dont je n'hésite pas à faire mon coup de cœur de ce début d'année.

21/02/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Milady ou Le Mystère des Mousquetaires
Milady ou Le Mystère des Mousquetaires

Tout d'abord l'objet en lui même, une belle BD de plus de 100 pages en noir et blanc et avec une couverture que je trouve personnellement très réussie. Ajoutez à cela un long texte d'introduction qui resitue le cadre des recherches menées par les auteurs ainsi qu'un texte conclusif qui donne aux lecteurs d'autres clés pour bien comprendre le propos. Sylvain Venayre affirme avec force dans cet album que, dans le roman d'Alexandre Dumas, c'est une héroïne qu'il faut trouver et non des héros (les Mousquetaires) qui sont restés dans l’imaginaire collectif. Pour lui tout part d'un malentendu à savoir que Dumas a précisé que son titre le plus célèbre n'était pas un roman mais les mémoires du Comte de la Fère, plus connu sous le nom d'Athos. A partir de là il nous propose des clés, nous aide à voir ce qui dans le roman permet d'affirmer que le héros des trois mousquetaires est une femme, Milady. C'est astucieusement fait et ne demande pas une parfaite connaissance de l’œuvre de Dumas. Certains exégètes y trouveront sûrement à redire mais personnellement j'ai trouvé cette lecture plutôt agréable et dans cette période de recherche de la parité nul doute qu'un grand nombre de lecteurs ou plus exactement lectrices y trouveront leurs compte. Pour ma part je note tout de même que cette histoire débute de manière assez violente, par rien moins qu'un viol commis par un personnage qui dans tout le reste du roman mettra en avant ses qualités de gentilhomme ! Le dessin en noir et blanc réaliste de Frédéric Bihel se prête parfaitement à l'exercice. Voilà un récit original et puis j'aime assez quand on bouscule un peu les codes, que l'on remette en question ce que le plus grand nombre tient pour acquis. Une belle production des éditions Futuropolis.

21/02/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Catamount
Catamount

Hormis l'avis de Tristan, je trouve les autres assez sévères avec cette BD. Il faut dire aussi que ces avis portent uniquement sur le premier tome. A ce jour deux tomes sont donc parus "La jeunesse de Catamount" et "Le train des maudits". Tout d'abord je n'avais jamais entendu parler de cet Albert Bonneau auteur dont sont tirées ces BD, auteur à priori prolifique dans un genre qui ne m'a jamais attiré le western en roman. a cette époque je découvrais la science fiction française et étrangère. D'emblée ce qui attire l'attention c'est la puissance du dessin avec une colorisation dans des tons assez sombres, a ce titre je recommande la couverture du tome deux qui en jette vraiment. Pour ce qui est du scénario rien de révolutionnaire mais l'ensemble se tient et est bougrement efficace. Alors oui certains dirons que les personnages sont un brin caricaturaux, les indiens très méchants et les blancs bien gentils, mais bon il faut se replacer dans une époque ou la vision des choses étaient plus manichéenne. Quoiqu'il en soit cela ne nuit à mon sens pas au récit. Un mot du jeune auteur Benjamin Blasco-Martinez au demeurant fort sympathique qui n'a pas été spécialement biberonné à la dernière séance mais qui possède un coup de crayon très sur, il est indéniablement à surveiller. Un troisème tome est en préparation et nul doute que j'irais l’acquérir.

20/02/2019 (modifier)