Les derniers avis (9424 avis)

Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Vagabond des Limbes
Le Vagabond des Limbes

Un lecteur de science-fiction est prêt à affronter tous les tourments de la vie, a dit ou écrit un jour un écrivain oeuvrant de ce genre… Le fait est qu’un lecteur du Vagabond des Limbes a la chance de pouvoir voir tous les sous-genres, ou presque, de la science-fiction… Voyages interstellaires, paradoxes temporels, coexistence de mondes parallèles, chimères, écologie, planet fantasy… En fait Christian Godard ne s’embarrasse d’aucune contrainte technique, d’aucun souci de crédibilité, évitant bien sûr des sous-genres plus « durs », tels que le cyberpunk (bien qu’il y ait des androïdes en pagaille). Cet affranchissement lui permet d’explorer une infinité de possibilités, brodant à l’infini sur la quête d’Axle, qui l’amène à une autre, puis une autre… On aurait pu croire que sur la longueur (31 tomes jusqu’à présent), mais le scénariste parvient à presque toujours éviter les redites. De fait on se retrouve au sein d’une série d’aventure assez passionnante, teintée de romance avec la relation compliquée avec Musky/Muskie, se déroulant dans un decorum typiquement science-fictionnel. J’ai beaucoup aimé l’univers, très diversifié, plutôt inspiré, Godard poussant Ribera dans ses retranchements de dessinateur. Parlons du dessin justement. Ribera n’est pas un foudre de guerre, son style réaliste souffre de nombreuses approximations (Musky ne me semble jamais avoir la même tête, par exemple), et le traitement des couleurs est assez approximatif. Le tome 31 est d’ailleurs abominable sur ce plan. Les tenues d’Axle et sa compagne sont d’un ridicule achevé, mais je pense que c’est un fait exprès, pour montrer que Godard ne se prend vraiment pas au sérieux, ne s’embarrassant pas de formalisme visuel pour nous livrer son imaginaire incroyablement foisonnant. Les albums ne sont pas tous bons, certains partent d'ailleurs dans des délires assez déconcertants. J’ai été tenté de ne mettre qu’un 3/5, à cause du côté cheap de la partie visuelle, mais j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à découvrir cet univers. 4/5 au final.

22/10/2008 (modifier)
Par daggerman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Légende des nuées écarlates
La Légende des nuées écarlates

Dans cette BD l'histoire est très jolie et les dessins sont beaux. Voilà ! Ca c'était l'analyse simpliste mais qui a le mérite d'être claire est concise. Pour ceux qui hésiteraient (honte à eux!) à se lancer dans la lecture de la Légende Des Nuées Ecarlates (LDNE dans la suite de cette "critique") je vous invite à lire la suite. Attention, LDNE est en passe, dès le tome 2, d'entrer dans le cercle fermé des séries cultes. Et à plus d'un titre. Déjà rien qu'à la couverture on flaire le bon. Dès qu'on ouvre, on commence à réaliser très rapidement que c'est du très bon. Mais avant petit rappel. Un livre (un roman) permet de raconter une histoire avec des mots, le scénario a autant d'importance que le style littéraire. Une BD permet de raconter une histoire avec des images (et un peu de texte). En BD, le dessin fait office de "style littéraire". Donc à mon sens ce n'est pas parce que le scénario est sublime qu'il faut bâcler le dessin. Si je lis des BD c'est pas seulement pour le scénario mais aussi pour la qualité des dessins et surtout la cohérence de ces derniers avec le récit qu'ils portent. L'inverse est aussi vrai, il est tout aussi frustrant de lire une BD dont le scénario est mauvais alors que les dessins sont magnifiques (ça donne une sensation de gâchis). LDNE est l'exemple "archétypal" d'une histoire qui apporte autant au dessin que le dessin apporte à l'histoire. L'histoire se veut être un conte asiatique narrant la légende des nuées écarlates (et je ne vous dirai pas ce que sont les nuées écarlates à vous de le découvrir). Le dessin, un peu comme le héro, semble (dans le 1er tome surtout) avoir des manques (des blancs), l'auteur nous confronte directement avec les absences dans la mémoire du ronin. Mais peu à peu, et surtout dans le tome 2 les choses se précisent. Le héro arrive à rassembler le puzzle de son passé, le dessin est plus coloré (moins de blancs) et plus précis. Par ailleurs, LDNE est une des rare BD dans laquelle la mise en couleur apporte autant. D'habitude, il y un scénariste, un dessinateur et (en tout petit loin derrière) un coloriste; et bien malin celui qui sera capable de me donner le nom des coloristes des BD qu'il possède dans sa bibliothèque. Ici une seule personne pour faire les trois (là est peut-être la clé du succès). La mise en couleur est ultra nuancée et donne du volume et de la vie aux personnages, de fait le trait du dessin n'a plus besoin d'être très marqué (il est même presque inexistant). C'est le changement de couleur qui opère la transition entre les matières. J'imagine (et je me trompe peut-être) que le dessin initial doit être plus esquissé que dessiné et que c'est lors de la mise en couleur qu'il prend toute ça mesure, sa finesse. Enfin, le scénario. Là encore du grand art. La base n'est pourtant pas révolutionnaire, mais au fur est à mesure des pages, l'intrigue se complexifie (mais sans trop) et s'enrichit pour le plus grand plaisir du lecteur. Les informations sont distillées avec justesse (ni trop ni trop peu, ni trop vite ni trop lentement), pas de planches inutiles ou de bouche trou et pas d'impression d'avoir raté quelque chose d'une page à l'autre. Au final, le cocktail : scénario et dessins donne une œuvre d'une qualité exceptionnelle et rarement égalée sur les deux tableaux simultanément. Ce sera donc un 6/5 pour l'histoire et un 6/5 pour le dessin et un 20/20 à Monsieur Tenuta Saverio.

21/10/2008 (modifier)
Par garnier
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Tours de Bois-Maury
Les Tours de Bois-Maury

Moi qui suis déjà attiré par le moyen âge, j'ai trouvé dans cette bd, ce qui me semble être le plus proche de la vérité et de l'existence d'un chevalier de l'époque, un peu particulière, dans le sens où sa quête est particulière. Chaque volume apporte son lot d'aventure, avec quelquefois des décisions importantes, des déceptions, des joies, des peurs et même du surnaturel, pour un certain volume. La quête d'un chevalier, qui peut quelquefois nous rapprocher de la nôtre. Pourquoi cette flèche a t-elle atteint son but ??

20/10/2008 (modifier)
Couverture de la série Le Bois des Vierges
Le Bois des Vierges

Hé bien ! Quel premier tome ! Je commence par le dessin, parce que je suis assez fan du style de Béatrice Tillier. Là, elle s’est surpassée ! C’est somptueux, sublime ! Les animaux sont subtilement humanisés, à la manière d’un Masbou, et j’irai même jusqu’à dire, encore mieux que lui (je l’ai dit ! :|) ; en tous cas c’est du niveau de De Cape et de Crocs et de Blacksad et ça m’amène à réaliser que j’aime beaucoup les BD dont les personnages sont des animaux anthropomorphisés. Quelque chose me dit qu’elle a pris un plaisir particulier à dessiner les costumes des divers protagonistes, car ils sont d’une élégance et d’une sophistication rares ! Ce plaisir en est presque palpable. Et que dire du nôtre, à contempler pareilles planches. Les paysages ne sont pas en reste, ils sont grandioses, et la mise en couleurs parfaitement maîtrisée. Béatrice Tillier a encore progressé depuis Mon voisin le Père Noël, je suis vraiment impressionnée, pour moi, c’est l’une des meilleures de sa profession. Le scénario, par chance, est à la hauteur du dessin, ce qui n’est pas peu dire. Cette histoire est originale et Dufaux, en vieux briscard de la BD maîtrise lui aussi parfaitement son sujet. On est intrigué, et la fin déroute de plus en plus, et donne vraiment envie de connaître la suite. Un petit bémol toutefois : le rythme de la narration, un peu élevé ; du coup chaque événement, chaque fait, n’est pas exploité à fond et c’est dommage. Le corollaire étant que l’on ne s’ennuie pas un instant, je ne vais pas m’appesantir sur ce point. Je souhaite longue vie à cette série et vous en recommande l’achat avec enthousiasme !

20/10/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les révoltés
Les révoltés

Parmi toutes les séries que j'ai pû poster, s'il n'y en avait qu'une seule que je devais absolument conseillé à la lecture, cela serait celle-ci! Je suis d'ailleurs très étonné que cette trilogie n'est jamais été avisée au vu de son indéniable qualité. Le scénario est signé par le grand Jean Dufaux (Murena, Rapaces, Djinn...) et le dessin par le talentueux Marc Malès (Katharine Cornwell; L'Autre Laideur l'Autre Folie...). Nous avons droit à une véritable saga familiale dans une grande fresque américaine à la saveur plutôt vénémeuse, dure et lucide à la fois. La scène d'introduction est l'une des plus majestueuse qu'il m'ait été donné de lire. On commence en effet par le suicide impressionnant d'un jeune milliardiaire qui génère tout de suite le mystère de connaître les causes d'un tel acte desespéré. Dufaux introduit des personnages secondaires qui vont vivre au cours de ces trois tomes un destin interressant pour le moins tragique. Ce n'est qu'à la toute dernière case que le mystère trouvera sa réponse. Vraiment magistral! Le thème central de cette histoire est la révolte intérieure que chaque être humain peut éprouver à un moment de sa vie. Elle se traduit de manière différente selon les personnages. Le milieu dans lequel ils évoluent est très interressant: Hollywood, les planches de théatres où échouent les acteurs qui se sont grillés les ailes, les magnats du pétrole, la mafia qui s'insinue dans tous ces milieux richissimes ou artistiques. Il y a un côté "fureur de vivre" avec James Dean dans cette série que j'ai beaucoup aimé. La construction scénaristique de cette série relève du prodige. Dialogues savoureux et récit parfaitement maîtrisé de bout en bout ce qui est plutôt rare. J'ai eu également une joie immense à retrouver les traits de l'un de mes meilleurs dessinateurs qui a d'ailleurs repris sous une forme différente par la suite les thèmes exploités à commencer par les personnages torturés. A noter qu'il y aura une réédition très prochainement de cette fresque par les Editions Glénat avec en prime 16 pages supplémentaires réalisées en couleurs directes... Bref, cela sera peut-être pour vous l'occasion de ne pas passer à côté. Incontournable, cette série ne vous laissera pas indifférent.

19/10/2008 (modifier)
Par josé
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Hokuto no Ken - Fist of the North Star (Ken le survivant)
Hokuto no Ken - Fist of the North Star (Ken le survivant)

Bon manga. Evidemment, il faut toujours qu'il y ait des gens qui cherchent plus que le simple plaisir de lire une histoire et de simplement l'apprécier. Bon bien sûr c'est bourrin, c'est pas très complexe dans le scénario, mais c'est personnellement avec plaisir que je suivais les combats de Ken et à chaque fois, je bouillonnais d'impatience de découvrir avec quelle technique ultra puissante il allait éclater ses prochains ennemis. Allez quoi il y a quand même du beau, les liens entre les frères sont complexes, on ne s'ennuie pas et l'attitude stoïque et froide de Ken... c'est ouf. Dans le genre baston et claquage de têtes, qui reste pas mal développé dans le monde des mangas, ça reste une référence. Bien sûr, réservé à ceux qui aiment l'action...

18/10/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Lou !
Lou !

Voici une petite bd qui n’a l’air de rien mais qui se révèle d’une étonnante fraîcheur. Des déboires amoureux en passant par les fameux choux de Bruxelles de mamy, Julien Neel aborde le quotidien d’une mère célibataire et de sa fille. Cette composition familiale est à la fois novatrice (car peu développée en bd) et surtout très actuelle (famille séparée, etc.). Les relations mère-fille ressemblent d’ailleurs davantage à celles qu’entretiennent deux bonnes amies. C’est très touchant, très amusant, très vrai . . . Autre fait novateur à souligner est le choix de l’auteur de faire évoluer Lou au fil des albums : de petite fille, elle devient peu à peu une jeune femme. Ces choix anodins (mais fallait y penser !) font que le lecteur s’attache d’autant plus à Lou qu’il la voit grandir au fil des pages. Bref, plaisir de lecture garanti !

17/10/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Légendes de la Garde
Légendes de la Garde

Les "Légendes de la Garde" est un bon comics de pure "fantasy" qui renoue avec ce qui fait le succès du genre. Sans fioritures inutiles ou encore de sous quêtes à rallonges, l’auteur propose de suivre un petit groupe de souris ayant une quête à accomplir, à savoir déjouer un complot contre leur ville. Alors, certes, la trame reste fort classique et l’originalité n’est pas de mise. Mais la grande force de ce récit est justement de rester fidèle à la fantasy originelle. Et, pour cela, c’est un vrai plaisir que de lire les aventures de ces souris de la Garde qui se scindent en chapitres assez courts. Un univers assez riche est créé avec ses frontières, ses villes, ses codes. Les décors sont également très soignés, de sorte que l’esprit fantasy baigne le lecteur tout au long de sa lecture. Mais le final est conventionnel, tout comme le corps du récit. Ceux qui cherchent de l’originalité seront donc un brin déçus. Mais à défaut, on a une histoire d’une incroyable richesse, bien structurée et cohérente. Côté dessins, David Petersen assure également. Il réussit le tour incroyable de donner des attitudes humaines à ses souris tout évitant de tomber dans un anthropomorphisme trop poussé. Voici donc un dessinateur habile qui assure également au niveau de la mise en couleurs des planches. Les tons automnaux sont en effet du plus bel effet. Bref, une réussite, tout simplement.

17/10/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série On l'appelle Savage
On l'appelle Savage

« Quarante-huit heures pour éviter la 3ème guerre mondiale… Une mission impossible et un seul homme capable de l’accomplir : un fauve nommé Savage ! » Cette phrase, mise en évidence sur le cover de l’album, annonce déjà la couleur ! « Savage » est un terrible thriller vraiment violent. Avec plus de 20 ans d’avance, Gil Kane (assisté d’Archie Goodwin) a créé un scénario dont je me demande si les scénaristes de la série « 24 heures chrono » ne se seraient pas inspirés ! Curieuse BD aussi. C’est d’abord une couverture très accrocheuse, l’instantané d’un règlement de comptes où ça flingue à tout va. Le sang gicle de blessures et une boîte crânienne explose dans un éclaté de cervelle et d’hémoglobine. Assez surprenant ! C’est ensuite un récit qui mêle des planches aux cases avec phylactères et d’autres planches où seul le dessin occupe les cases ; le texte soutenant l’action étant inscrit au-dessous. La seule BD que je connaissance qui fasse un –heureux- mélange de ces deux genres de narratif. Qui plus est, ce « récitatif » sous le dessin amplifie vraiment l’action, sa violence ; donnant ainsi à l’histoire la lecture d’une sorte de roman. J’aime beaucoup. L’histoire ?.. Au vu des costumes, décors, personnages, véhicules dessinés, on peut la situer au début des années 60, alors que les USA et l’URSS étaient en pleine « guerre froide » ; ce qui correspond bien au postulat développé. Mais même si j’ai beaucoup apprécié ces éléments graphiques, c’est surtout ce récit où prime l’ultra violence qui m’a littéralement scotché. Savage est une « bête de guerre », un véritable fauve lâché dans la jungle des villes, un tueur implacable. Et là, Gil Kane s’est « lâché ». Dessinateur (entre autres) de Batman, Conan, Green Lantern, Superman (excusez du peu) il est ici associé avec Frank Goodwin, créateur et dessinateur (entre autres) d’Agent Secret X9, Batman, les Fantastiques, Hulk, Spiderman, Star Wars –de 1980 à 1983 chez LUG. Deux véritables « monstres » du comics US qui m’ont balancé des scènes d’une incroyable dureté. On ne compte plus les corps criblés de balles, les mâchoires enfoncées, les cous brisés, les os broyés, les cartilages explosés… Tout à fait à l’opposé de leurs super-héros ma foi assez gentils (on n’y voit pour ainsi dire jamais le sang couler). Narratif et graphisme forment ici une véritable union, le tout dans un dessin au trait baroque, net, lisible, efficace, très bien mis en relief par le traitement en noir et blanc. Le découpage des planches, la mise en page sont très dynamique ; entraînant le lecteur dans une spirale de violence dont il a du mal à se détacher. « Savage » ?.. son nom, déjà, appelle la violence. Un homme pire que les assassins qu’il poursuit et affronte. Seulement voilà : il est du côté des « bons ». Et sa seule humanité visible est l’amour qu’il porte pour Sheila, la fille de Mace. Mais comme écrit ci plus haut : il en payera le prix fort. « Savage » ?.. un sacré one-shot pétaradant, bourré d’action, de feu et de sang. Un album dur, prenant, très attractif. Un thriller « vrai de vrai » qui ne m’a vraiment pas laissé indifférent. Du tout bon. Mais très rare aussi à trouver…

17/10/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Et si...
Et si...

Mais que c’est bien fait que tout ceci. Vraiment. C’est d’abord un plongeon de quelques dizaines d’années en arrière au cœur des coteaux, dans un village qui sent bon la France dite « profonde », et où la vie s’écoulait au rythme des saisons. L’histoire, elle, tourne autour d’un secret de famille que deux enfants vont tout faire pour connaître. Mais on est loin d’un drame éventuel. Marie Jaffredo joue ici la carte de l’optimisme et des bons sentiments, ce qui confère à son scénario une toute autre approche. On suit avec un vrai plaisir le parcours de Jeannot et Mounette qui vont plonger à leur façon dans le passé de leurs grands-parents, le remuer pour trouver la vérité. A sa façon, l’histoire est assez simple MAIS : il y a le dessin. J’ai vraiment été touché par le style graphique qui m’a rappelé de vieilles cartes-vues des années d’après guerre ; un trait doux qui caresse les gens et les choses. Qui plus est, les cases sont parfois de vrais petits tableaux à elles-seules grâce aux tons chauds de la palette de couleurs utilisée. Une BD qui ne « mange pas de pain », c’est vrai, qui se lit comme passaient les jours dans cet arrière-pays d’alors. Une BD qui fleure bon le terroir et qui se déguste plans après plans, page après page… comme un très bon vin dont on apprécie chaque gorgée. Mais ici, c’est sans modération… Un vrai coup de cœur…

17/10/2008 (modifier)