Les derniers avis (9491 avis)

Par Hesperide
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Inès
Inès

Je suis un peu comme Miranda : je n'ai pas grande sympathie pour l'héroïne de cette bd, et d'une manière plus générale pour les victimes-nées qui se laissent détruire sans se battre, ayant abandonné toute fierté et tout instinct de survie. Oui, mais. Il ne me semble pas que le but des auteurs ait été de nous faire pleurer sur le sort de cette femme mais plutôt de nous alerter sur la réalité de ces situations et leurs dommages collatéraux. Car, si on ne sympathise pas, on peut tout de même compatir et ressentir la détresse de cette mère qui s'est laissée enfermer dans une relation destructrice. D'ailleurs, les auteurs ne semblent pas vouloir lui trouver d'excuses. Ils la montrent telle qu'elle est : envisageant la fuite mais incapable de franchir le pas, très inquiète pour sa fille mais n'ayant pas le courage de remettre sa vie en question pour la sauver, comptant sur les autres tout en ayant peur qu'ils se penchent sur son cas, faible jusqu'à remercier son tortionnaire quand il la laisse en paix... Le personnage de la voisine, une jeune femme forte à qui on ne vient pas chercher des ennuis, est un excellent contre-pied, très crédible et très bien employé. Contrairement à Pasukare le choix de ne pas montrer la manière dont ce couple est tombé dans l'horreur m'a semblé pertinent : se concentrer sur le résultat permet de porter sur ce dernier un regard exempt de sympathie mal placée et de le présenter tel qu'il est : aberrant et inexcusable. Une très belle bd, donc. Très complète, dénuée de sentimentalisme comme de moralisme, et brillamment mise en image.

17/06/2009 (modifier)
Par Cassidy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ikigami - Préavis de mort
Ikigami - Préavis de mort

On m'avait dit le plus grand bien de ce manga et pour une fois je ne suis pas déçu, c'est effectivement excellent pour l'instant. Réussir un bon récit d'anticipation, qui parvient à la fois à transporter le lecteur dans un futur proche ou une réalité alternative, tout en proposant entre les lignes un regard critique sur le monde d'aujourd'hui, n'est pas donné à tout le monde. Dans le même genre, je sortais juste de ma lecture de DMZ, qui à mes yeux cumule les tares : personnages sans substance et scénario bateau et mal foutu, prétention, immaturité, absence totale de finesse... Ikigami est à l'exact opposé, sans grosses ficelles ni gros sabots. L'auteur a certes des choses à dire sur la société actuelle, mais ne le fait pas comme un adolescent tout fier de lui qui cherche à faire le malin, il a l'intelligence de comprendre qu'une oeuvre qui prétend se doter d'une dimension supplémentaire par rapport à de la "bête" SF doit d'abord avoir de bonnes bases. Un postulat de départ pas trop invraisemblable, de bonnes intrigues, des personnages auxquels on puisse s'intéresser, il y a tout ça dans Ikigami. Il n'y a pas de gentils, pas de méchants, il y a juste une administration qui brise arbitrairement des vies en frappant à l'aveuglette, des gens qui la servent, d'autres qui la subissent, une majorité qui se sent à peine concernée par tout ça, et un gouvernement qui se félicite des résultats obtenus. Si vous avez déjà eu affaire à un système bureaucratique inhumain, mettons à la gestion de l'immigration en France, vous verrez que toute l'organisation présentée dans Ikigami est parfaitement plausible et réaliste, elle a juste une façon encore plus extrême de broyer ses victimes. Les histoires ne finissent pas toujours horriblement mal puisqu'il y a parfois une petite note d'espoir, mais ça reste tragique (sans être larmoyant) et il n'y a jamais de happy end pourrie genre "Machin échappe à la mort à la dernière minute". Le personnage qui sert de fil conducteur, bien qu'il reste finalement un personnage secondaire des histoires, se révèle particulièrement crédible dans le rôle du fonctionnaire un peu critique de son boulot mais pas assez pour prendre le risque de se rebeller, qui démarre sérieusement puis commence à faire quelques entorses au règlement... Bref, j'espère très fort que les prochains tomes garderont le même niveau de qualité parce que pour le moment, c'est vraiment l'une des meilleures séries que j'ai lues depuis longtemps.

16/06/2009 (modifier)
Couverture de la série Germain et nous
Germain et nous

« Tais-toi quand tu réponds à ton père ! » Rien que pour cette phrase, lue à une époque où je traversais vaille que vaille ma crise existentielle d’adolescent rebelle, rien que pour cette phrase, donc, j’aurais pu considérer toute la série comme culte. Mais Germain et Nous ne se résume pas à une phrase. Les personnages mis en image par Jannin sont tellement représentatifs de ma génération que lire un gag s’apparente plus souvent qu’à son tour à se remémorer une anecdote vécue. Des journées glandage entre amis à ne savoir que faire au drame parental de la programmation d’un magnétoscope, en passant par ces multiples obsessions masculines (foot, musique, drague, rapports parents/enfants) ou féminines (régimes, musique, recherche du grand amour, rapports parents/enfants), tout est d’une justesse hilarante. Le trait spontané de Jannin convient parfaitement à la série. Il est typique du franco-belge à gros nez mais possède une touche naturelle confondante de simplicité. Bien sûr, on peut regretter la pauvreté des décors, mais la force de ces gags était telle qu’ils se suffisaient à eux-mêmes (Ah, ce père qui jure et peste parce qu’à 9h du mat’, son fils n’est toujours pas levé, ne réalisant pas que ce dernier n’est tout simplement pas encore rentré !) La série eut déjà été culte si l’on s’était arrêté là. Mais Jannin était (et est toujours, d’ailleurs) un vrai allumé. Alors, lorsqu’il invente un groupe de rock dont ses personnages seront fans (les fameux Bowling Balls), il ne peut arrêter son délire, … et crée un véritable groupe de rock, dont je possède un 45T (« but you don’t know what it’s like to be alone in the house »). Pour toutes ces raisons, mais prioritairement parce que cette série aura marqué à l’indélébile mon adolescence, j’attribue le terme de culte à Germain et nous ! (et tant pis si les derniers tomes de la série n’offraient plus la même qualité humoristique qu’à ses débuts).

16/06/2009 (modifier)
Couverture de la série Chinaman
Chinaman

Voici une série pour laquelle j’éprouve un véritable faible. En effet, grâce à l’approche originale du premier tome, Chinaman, le héros de cette série, m’est apparu très attachant et étonnamment crédible. Les cinq premiers tomes, s’ils offrent finalement un univers extrêmement classique dans le genre western, sont pour moi d’une qualité irréprochable. Les deux tomes suivants ne présentent pas le même pouvoir d’attraction sur moi. En effet, Chinaman se retrouve encombré d’une compagne, et la série dérive lors de certains passages vers un esprit proche de "la petite maison dans la prairie", un esprit auquel je ne peux adhérer et qui ne convient absolument pas à la série. Tout au plus puis-je souligner le souci de laisser le premier rôle à l’humanité des personnages (un souci présent dès le premier épisode, mais qui n’empêchait alors pas la création de scénarios solides). Heureusement, les deux tomes suivants retrouvent une belle qualité (mais sans atteindre le niveau des premiers). Le dessin, quant à lui, est excellent de bout en bout. Taduc est un artiste confirmé, et son style réaliste très lisible est loin d’être avare en détails. Les planches sont régulièrement d’une grande richesse et la mise en pages est soignée et favorise le dynamisme de ces aventures. De plus, la colorisation, conventionnelle, est très soignée. En résumé : par son humanité, par son souci d’authenticité, par la qualité de son graphisme, Chinaman est, à mes yeux, un des meilleurs westerns classiques de la bande dessinée actuelle. Franchement bien ! Tome 1 : 4,5/5 Tomes 2 à 5 : 4/5 Tomes 6 et 7 : 2,5/5 Tome 8 et 9 : 3,5/5

16/06/2009 (modifier)
Par Loicrodez
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série DMZ
DMZ

Je ne vais pas refaire le pitch (lire les critiques précédentes). La série mérite vraiment le détour. - Les personnages : On ne peut pas vraiment dire qu'ils ont du relief à proprement dire... background assez bateau, un fils de riche qui se rebelle contre papa, une étudiante qui décide de se donner corps et âme à la société pour lutter contre les atrocités de la guerre... blablabla... Par contre ils ont un sacré charisme, le dessin y est pour beaucoup, mais aussi les dialogues et l'ambiance. Ils sont super vivants et malgré ce manichéisme hyper crédibles. - Le dessin : C'est très beau, très fouillé j'ai envie d'afficher toutes les couv' sur les murs de mon salon... (43 parues ma femme gueule déjà). - Les préfaces : Elles sont rédigées par des personnes extérieures au monde du comics mais en rapport avec le sujet (journalistes, militaires, etc.). Elles sont pertinentes voire même dérangeantes. Ne surtout pas passer à côté. - Le scenario, l'univers, l'ambiance : J'ai vraiment pris mon pied à découvrir ce Manhattan qui s'organise pour (sur)vivre (ensemble). Une analyse fine de communautarisme ainsi que des priorités pour la survie d'un groupe. -Le découpage de l'histoire : Les histoires se "terminent" régulièrement (entre 1 et 5 comics par histoire) ce qui permet de ne pas avoir une intrigue alambiqué et surtout d'avoir des réponses aux interrogations sans attendre le 250ème tome ! J'ai lu en version française les 4 premiers tomes (22 comics). Je viens de recevoir les 43 premiers comics, je vous dis d'ici une semaine ce que vaut la traduction et si la suite est bien !

15/06/2009 (modifier)
Par Platy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blacksad
Blacksad

Cette oeuvre est absolument sublime! Voici mon avis sur chaque tome sorti : - Tome I, Quelque part entre les ombres Pour un coup d'essai, voilà un coup de maître ! Les dessins sont accrocheurs, le monde sombre sans excès est prenant. Ca bouge, c'est magnifiquement mis en page, la colorisation est minutieuse... Petit bémol cependant : le scénario, bien que prenant, n'a rien de fondamentalement original et colle de près aux clichés du genre. -Tome II: Artic Nation Le dessin s'affine encore dans ce tome, les personnages perdent peu à peu de leur animalité sans cependant être trop humains. Mais l'évolution la plus importante est bien évidemment scénaristique; ici il n'est plus question d'un thriller classique comme on en a tant vus ou lus, l'action est bien menée et le scénario est réfléchi et présente de nombreux niveaux de lecture. -Tome III: Ame rouge Ce tome est encore excellent. Les personnages sont beaucoup plus délirants et le héros plus étudié sur le plan physique et mental. Certaines planches sont de vrais chefs d'oeuvre. La vie sentimentale de Blacksad est bien plus étudiée que dans les tomes précédents et les personnages sont bien plus attachants. En bref, cette série est un vrai chef d'oeuvre. Si vous appréciez la BD, vous ne pourrez certainement pas vous en passer très longtemps.

15/06/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Landais volant
Le Landais volant

L'absurde, Dumontheuil en est un joueur invétéré, le dosant toujours au plus juste. Il nous place ici Jean-Dextre Pandar de Cadillac en Afrique, alors que celui-ci est tiraillé par ses pensées racistes. Mais cet illustre personnage ne sait pas lui-même s'il l'est vraiment, là est toute la question. Il part dans une analyse de lui-même et des autres pour en avoir le cœur net et ce avec beaucoup d'humour. La narration est fabuleuse et recherchée, chaque phrase est un régal, chaque case une petite trouvaille. Dumontheuil y va de bon cœur et sans arrière-pensées, il nous parle de racisme sans tabous et sans offenser personne. Jean-Dextre Pandar de Cadillac - je ne me lasserai jamais de son nom - est attendrissant et attachant. Son physique si particulier ajoute à ce sentiment, un homme, un vrai, mais tout en finesse et délicatesse, au nez immense et aux yeux de biche, quel délice ! Exubérant et simple, peureux et courageux, poli et vulgaire, généreux mais pas trop, chez lui tout est contradiction, tout est remise en question permanente. Un personnage haut en couleurs qu'on ne peut absolument pas oublier. Le scénario est accompagné d'un joli graphisme, comme d'habitude avec cet auteur, qui nous donne envie d'aller sur ce continent. Les couleurs sont assez belles mais un peu sombres dans l'ensemble, ça manque légèrement de luminosité.

15/06/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jusepe en Amérique
Jusepe en Amérique

Cette petite bd de la collection Bayou était noyée dans la masse des autres bds de ma librairie. Qu'est-ce qui m'a guidée vers elle ? Certainement mon flair lorsqu'il s'agit de bd argentine… Un nouveau Trillo dont je n'étais pas informée de la sortie ! Avec un petit nouveau dans le monde de la bd, Pablo Tunica, Trillo et lui nous offrent une histoire, peut-être pas surprenante, mais tout au moins très attachante, en relation directe de leur pays d'origine et de sa capitale Buenos Aires. Avec comme petite anecdote la date de naissance du dessinateur le 3 février 1984, date anniversaire de la fondation de Buenos Aires par Mendoza. Don Pedro de Mendoza qui part ici conquérir l'Amérique du Sud, accompagné d'autres personnages ayant réellement existés que vous découvrirez en lisant la bd. Jusepe lui est sorti de l'imagination des auteurs. Petit homme au corps difforme qui nous rappelle tendrement Alejandrina Yolanda Jalisco de Chicanos. Même caractère, même répartie et même attachement pour ce personnage hors du commun. C'est peut-être bien les quolibets et l'indifférence qu'il inspire qui le mettent dans des situations cocasses, pour notre plus grand bonheur. Graphiquement c'est excellent pour une première bd, dans un style plutôt humoristique, avec des visages expressifs et des corps pleins de mouvement, ce qui contraste fortement avec le côté tragique et très noir de l'histoire. Les couleurs sont plutôt sombres et l'océan est dans des tons marrons très angoissants. La folie de Mendoza, provoquée par sa syphilis est incroyablement bien dessinée. Il apparaît tel un démon dans ces moments de folies qui sont les plus nombreux, et en bel homme dans ces rares moments de lucidités. Ce qui manque à ce récit pour être excellent : l'humour, bien qu'il y en ait il reste trop léger et passe le plus souvent par le dessin.

15/06/2009 (modifier)
Couverture de la série Histoire des plus fameux pirates
Histoire des plus fameux pirates

Voilà une série qui démarre sur les chapeaux de roue, via cette première biographie piratesque rondement menée. Le lecteur se retrouve propulsé au temps de la flibuste, au cœur des salves de canons, des abordages, des trésors cachés et autre poursuite avec la marine. Les auteurs ont ici choisi d'adapter librement un ouvrage de Defoe (l'auteur bien connu de Robinson Crusoé) : l'histoire générale des plus fameux pirates. L'ouvrage en question ne retraçant que de manière succincte les biographies des pirates, les auteurs ont ainsi dû effectuer un certain nombre de recherches de manière à creuser l'histoire de William Kidd. Sans pour autant tomber dans la lourdeur historique d'un Alix ou d'un Vasco, ils ont su tirer profit des péripéties les plus savoureuses et marquantes survenues au héros, péripéties qui pour le coup semblent vraiment liées à la poisse qui semble coller le pirate. Il ne s'agit donc pas d'une réécriture à la ligne près de la vie de Kidd, les auteurs avouant avoir pris certaines libertés. Le résultat n'en est pas moins vraiment prenant, l'ensemble se lisant d'une traite et ne comportant pas de temps mort. Il est surtout appréciable que les auteurs aient donné de multiples tons à leur histoire, voguant au gré du récit (et des vagues) entre la comédie et le tragique, le tout saupoudré de touches d'humour pour le moins sympathique (même si bien souvent au détriment du personnage principal). Le dessin de Lematou est également un des points forts de l'album, son trait fin et dynamique faisant des merveilles aussi bien quand il s'agit de croquer des personnages haut en couleur que quand il s'agit de mettre en scène un abordage. Son coup de crayon m'a tout d'abord rappelé celui d'un Matthieu Bonhomme, mais Lematou impose son style graphique au fil des pages, se délestant de cette impression. La couleur de Marie Galopin remplit son office, même si certains contrastes ou choix de couleurs peuvent sembler étranges de-ci de-là. Au final, voilà une série qui démarre très fort, dressant le portrait d'un pirate légendaire qui semble plus devoir son parcours à la poisse qu'à une vocation réelle. Les amateurs de récit comme l'île au trésor et autres romans de flibustes apprécieront.

15/06/2009 (modifier)
Par Seb94
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Des lendemains sans nuage
Des lendemains sans nuage

Je me suis laissé tenter par la récente réédition de cet album et je ne le regrette pas. Surtout, ne pas se fier à cette horrible couverture, qui ne rend pas justice à la qualité et au plaisir de lecture procuré par ce one shot. On suit le voyage dans le temps de Nolan, scientifique qui va retourner dans le passé afin de tenter de changer la destiné de Wilson, dictateur omnipotent dans le futur, qui a asservi la population grâce à la technologie. Plus jeune, Wilson rêvait pourtant d’être écrivain, mais le vol de son premier manuscrit le découragera de poursuivre dans cette voix et il se fera embaucher dans une jeune entreprise de haute technologie, dont il gravira un à un tous les échelons… Afin d’encourager la fibre littéraire de Wilson, Nolan va donc devenir son « nègre », en écrivant des nouvelles de S.F, directement inspiré de ses connaissances du futur. L’originalité du récit réside dans l’évolution des rapports entre les deux personnages, entrecoupés de ses fameuses nouvelles qui vont connaître un succès grandissant. Ces diverses nouvelles ne manquent pas d’atouts, amusantes ou intelligentes, elle font également pour certaines échos à l’évolution et aux dérives de notre propre société. La nouvelle sur la prison du futur est vraiment excellente et à de loin ma préférence. L’ensemble est cohérent et le plaisir de lecture ne se dément jamais jusqu’à la dernière page. Les différents scénarios et les idées véhiculées sont vraiment réussis et auraient mérité pour la majorité d’entre eux, d’être plus longuement développés. J’aime beaucoup le style du dessin, à la fois simple mais avec un trait bien particulier. Par contre, les couleurs peuvent paraître un peu fades. Très bon niveau graphique dans l’ensemble, sauf je le répète, cette couverture vraiment moche et pas du tout vendeuse, qui n’est pas au niveau du contenu de cette B.D.

13/06/2009 (modifier)