J'ai longtemps hésité entre 4 et 5 (4,5 aurait été la solution idéale, mais bon...).
J'ai donc mis 5 car la lecture de cette BD m'a transporté dans un autre monde:
- les dessins sont magnifiques
- le découpage est très bien fait
- les couleurs sombres sont des plus opportunes et rendent très bien.
- la narration de l'histoire est vraiment très bonne (tout en lenteur pour permettre au lecteur de se plonger dans l'atmosphère)
Bien entendu, il y a quelques petits bémols:
- le scénario est assez classique (mais c'est largement compensé par les dessins - et puis, sorry, mais Golden city ou le troisième testament, c'est aussi vachement classique...)
- Les personnages et certains faits ne sont pas entièrement expliqués
Notons que je n'ai pas eu de problèmes pour la lecture des différents dialogues: l'agencement coulait de source et je n'ai relu certaines bulles qu'une fois ou deux (mais avec ce genre de découpe, c'est impossible de guider le lecteur à 100% - même Ledroit n'y arrive pas).
Une BD à acheter, sans aucun doute, pour les amateurs de maisons hantées et pour les amateurs de BDs à atmosphère...
Ah si je pouvais avoir une belle dédicace dans cet album, quel homme comblé je serais...
L’histoire de Silence c’est notre histoire, c’est notre monde, notre vie avec ses joies, ses peines, ses illusions. Silence est de ces gens sans malices, profondément et naturellement gentil, il fait parti de ces gens qu’on oublie pas.
« Je mapel Silence é je sui genti » voilà comment commence l’histoire et voilà comment elle se finit.
Tout au long de ce conte d’une immense poésie, on suit Silence avec souffrance et tendresse, et parfois, à tort, avec compassion. Car quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense, non, Silence n’est pas ignorant et insensé comme notre monde voudrait bien nous le faire croire. Il est notre part d’insouciance, de bonté. Il est muet et simple d’esprit, il ignore le sens du mot haine, mais il l’apprendra, malheureusement à ses dépends, face au don que possèdent les gens à l’égard de la différence, celui de dénigrer. Silence, un véritable éloge de la différence, un combat contre l’intolérance. Il est l’innocence, la candeur que chacun a connue mais que personne n’a conservé. Triste ? Non, Silence est une ode à la vie.
Plutôt que de vous vanter la qualité des dessins et de l'humour de Franquin. Choses connues de tous et dès lors assez peu intéressantes à lire. Je préfère vous faire part de ma petite réflexion sur le personnage de Gaston et son succès. On présente souvent Gaston comme le type même de l'anti-héros par excellence. Je ne suis pas tout à fait d'accord, certes Gaston n'est pas un héros traditionnel (dans le sens " héroïque "). Ce n'est ni Tintin, ni Spirou, encore moins Superman. Mais ce n'est pas un anti-héros pour autant. Pour moi l'anti-héros, c'est Samuel Spade dans Le faucon maltais. C'est à dire le loser absolu, victime du destin et qui ne fait rien pour vraiment en réchapper.
Gaston est un personnage adulé par beaucoup. Son succès tient moins à sa nature d'anti-héros qu'à une aspiration fondamentale que tout le monde partage. Une véritable aspiration universelle : être libre, libre de faire ce qu'il nous plaît, quand cela nous plaît.
Gaston, c'est aussi une bd sur le monde contraignant du travail, rempli de contrainte quotidienne. Monde dans lequel la fainéantise et l'oisiveté est mal vue. Et ce n'est pas les habitués du site qui préfèrent traîner sur le forum plutôt que de boulotter qui me dirons le contraire.
Or Gaston vit certes dans un univers de contraintes (le fameux courrier en retard). Mais son univers comporte une " chose " vraiment irréaliste. Ce gars ne se fait jamais virer.
Je ne sais pas vous, mais si j'étais patron et que j'avais dans mon service un gars, qui, non seulement ne fout rien, mais a déjà fait exploser le bureau plusieurs fois, je l'aurais viré depuis longtemps. Gaston lui, a beau faire les pires gaffes, il est toujours là. En somme dans le monde de Gaston, il ne doit jamais supporter les conséquences de ses actes. C'est cela même qui plaît. Dès lors Gaston vit sa vie sans véritable contrainte, puisque la contrainte ultime (celle de perdre son boulot), n'existe pas. C'est un imbécile, mais heureux, libre de vivre comme il l'entend, loin de s'en faire pour les contraintes de la vie en société. Et ça c'est beau, on en rêve tous.
Je n'irais pas jusqu'à dire que Gaston est l'œuvre d'un anarchiste. Franquin ne fait pas de bd " politique ". Disons plutôt qu'il s'agit d'anarchie douce, poétique même.
Si Gaston plaît, c'est parce qu'à travers lui, on vit un peu de cette liberté incroyable dont il jouit, une liberté qui a quelque chose de l'insouciance de l'enfance...
Avoir su capter, consciemment ou inconsciemment, cette envie profonde et universelle et l'avoir incarné si bien dans un seul personnage, c'est là qu'est, selon moi, le génie de Franquin.
Puisque Gaston vit d'une manière dont beaucoup d'entre nous rêvent... ce n'est pas un anti-héros, l'anti-héros fait pitié, l'anti-héros accumulent les défauts (couardise, lâcheté...)qui sont les inverses des qualités des héros (le courage, la bonté). Gaston a certes des défauts : il est paresseux, il fume, il s'habille mal... mais on l'aime avant tout pour sa qualité primordiale : il est libre. A mon sens, Gaston est donc bel et bien un héros, au sens le plus noble du terme.
Je rajoute une énième note positive mais c'est vraiment pour que vous ne soyez pas dépité en ouvrant pour la première fois un tome de cette fabuleuse saga. Certes les couleurs paraissent vraiment ternes au premier abord, et c'est vrai que les tons pastels du dessin donnent une impression un peu étrange. Mais à y regarder de plus près, ces dessins sont absolument extraordinaires et servent merveilleusement l'histoire. L'intrigue est classique mais il faut dire que cette oeuvre n'est pas toute récente; elle est une des premières à exploiter en BD les rêgles classique de l'Héroic Fantasy avec ses races bigarées et mélangées, le thème de la quête, de la lutte du bien et du mal etc... LDCO est une BD fondatrice au même titre que la quête de l'oiseau du temps que je trouve personnellement bien moins réussie. C'est concis, prenant, magique. Une oeuvre majeure.
Je suis très surpris de voir plusieurs mauvais avis successifs sur cette remarquable série. Loisel réalise ici son chef d'oeuvre (oui, je sais qu'il a fait la quête, j'ai bien pesé mes mots); ses dessins sont extraordinaires, pleins de vie et couleurs. Une ambiance très poétique et mélancolique se dégage du tout, à travers un scénario des plus intelligents et des plus novateurs. Pas facile de s'attaquer à un mythe et de le revisiter! Je trouve que Loisel réussit parfaitement son pari. Son ultime tome est d'une noirceur égale à la série entière et ne sombre pas dans le pathos ridicule, je ne comprends pas trop les critiques négatives que j'ai pu lire ci et là. Assurément une des oeuvres les plus marquantes de la bande dessinée.
Un vrai moment de plaisir et de détente que la lecture de cette BD !
Cette série est une réussite, une très belle réussite ! Le trait est plus décidé dans le 5ème tome, plus affiné que dans les précédents.
La mise en couleurs est réellement exceptionnelle et le récit passionnant. Vivement la fin de l'aventure!
Waw, une bd que je connaissais de nom depuis longtemps mais dans laquelle je ne m'étais jamais plongé..... (peut-être avais-je du mal à imaginer Bourgeon touchant à la science fiction)
Un grave manque que je viens enfin de combler!
Un univers incroyablement riche, des personnages intéressants et une histoire assez sympa..... qu'on ne s'y trompe pas, le véritable héros de la série est l'univers crée par Bourgeon et Lacroix...
C’est époustouflant de créativité et de rigueur. L'ensemble du décorum, que ce soit la faune, la technologie ou les rouages de la société se met et tient en place de manière magistrale!
Apres m'être farci deux ou trois séries honnêtes mais un peu fades, voire mauvaises, me revoilà avec un intérêt pour la bande dessinée gonflé à bloc!
Un incontournable de la science fiction.
Bon, j'ai un avis qui tranche un peu puisque j'ai vraiment apprécié cette BD, une de mes préférées de la rentrée.
En fait, il y a un signe : j'ai eu envie de relire immédiatement la BD ...
- Il y a d'abord la narration : un peu touffue, très moderne. On ne connait pas bien tous les perso qu'on rencontre. Ca ne gène pas, ça contribue à donner un aspect très réaliste.
- Le mythe des vampires est renouvelé, je pense. Plus que dans Rapaces (oui, je vais choquer des fans !).
- La "gueule" des personnages. Les moues sont fantastiques ! C'est un truc que je regarde tout de suite, les figures des persos. Et là, on se demande vraiment si l'auteur a bossé à partir de photos car c'est vraiment des têtes et des expressions que j'ai jamais vus en BD.
- La dernière page, terrifiante ...
Ceux qui espéraient trouver avec cet album un Franquin plus désopilant que jamais seront incontestablement déçus. Sa volonté ici n’est pas de faire rire mais bien d’exprimer son « état d’esprit » et plus encore un certain « ralbol » à un moment de sa vie. Le ton donné par le dessin « très noir » (à prendre au sens premier et second du terme) sonne juste.
Cet album se veut la caricature d’une face de ce monde que Franquin réprouvait fermement. Voici quelques thèmes abordés : la folie de l’armement nucléaire, le « métro-boulot-dodo », la violence « gratuite » envers les animaux, le dopage dans le sport, le « chacun pour soi »…et j’en passe !
Franquin nous surprend donc avec sa vision sombre du monde qui l’entoure. Mais lorsqu’on y réfléchit, ce n’est pas aussi étonnant que ça de la part de ce Grand Monsieur de la bd ! En effet, c’était un homme engagé qui n’hésitait pas à dénoncer les injustices ou les situations absurdes qu’il percevait.
Cette BD ainsi que les 26 qui suivent !!!
Cette Bd est une véritablé épopée que vous partagerez avec toute votre famille. Emouvante, pleine d'action, de sens de l'honneur et de justice, elle retrace la vie d'un homme venue des étoiles et de sa famillle terrienne. Tours à tours, vous admirerez Thorgal, sa femme la belle Aaricia, puis leurs enfants: Jolan et Louve. Et bien sur les méchants, ceux qui donnent une raison au héros d'être un héros: Gandalf-le-fou, Shardaz et beaucoup d'autres. Mais surtout, la belle et ténébreuse Kriss de Valnor.
Et pour ne rien gâchez les dessins sont magnifiques, surtout à partir des Thorgal n°20.
Aléa
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Tonnerre Rampant
J'ai longtemps hésité entre 4 et 5 (4,5 aurait été la solution idéale, mais bon...). J'ai donc mis 5 car la lecture de cette BD m'a transporté dans un autre monde: - les dessins sont magnifiques - le découpage est très bien fait - les couleurs sombres sont des plus opportunes et rendent très bien. - la narration de l'histoire est vraiment très bonne (tout en lenteur pour permettre au lecteur de se plonger dans l'atmosphère) Bien entendu, il y a quelques petits bémols: - le scénario est assez classique (mais c'est largement compensé par les dessins - et puis, sorry, mais Golden city ou le troisième testament, c'est aussi vachement classique...) - Les personnages et certains faits ne sont pas entièrement expliqués Notons que je n'ai pas eu de problèmes pour la lecture des différents dialogues: l'agencement coulait de source et je n'ai relu certaines bulles qu'une fois ou deux (mais avec ce genre de découpe, c'est impossible de guider le lecteur à 100% - même Ledroit n'y arrive pas). Une BD à acheter, sans aucun doute, pour les amateurs de maisons hantées et pour les amateurs de BDs à atmosphère... Ah si je pouvais avoir une belle dédicace dans cet album, quel homme comblé je serais...
Silence
L’histoire de Silence c’est notre histoire, c’est notre monde, notre vie avec ses joies, ses peines, ses illusions. Silence est de ces gens sans malices, profondément et naturellement gentil, il fait parti de ces gens qu’on oublie pas. « Je mapel Silence é je sui genti » voilà comment commence l’histoire et voilà comment elle se finit. Tout au long de ce conte d’une immense poésie, on suit Silence avec souffrance et tendresse, et parfois, à tort, avec compassion. Car quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense, non, Silence n’est pas ignorant et insensé comme notre monde voudrait bien nous le faire croire. Il est notre part d’insouciance, de bonté. Il est muet et simple d’esprit, il ignore le sens du mot haine, mais il l’apprendra, malheureusement à ses dépends, face au don que possèdent les gens à l’égard de la différence, celui de dénigrer. Silence, un véritable éloge de la différence, un combat contre l’intolérance. Il est l’innocence, la candeur que chacun a connue mais que personne n’a conservé. Triste ? Non, Silence est une ode à la vie.
Gaston Lagaffe
Plutôt que de vous vanter la qualité des dessins et de l'humour de Franquin. Choses connues de tous et dès lors assez peu intéressantes à lire. Je préfère vous faire part de ma petite réflexion sur le personnage de Gaston et son succès. On présente souvent Gaston comme le type même de l'anti-héros par excellence. Je ne suis pas tout à fait d'accord, certes Gaston n'est pas un héros traditionnel (dans le sens " héroïque "). Ce n'est ni Tintin, ni Spirou, encore moins Superman. Mais ce n'est pas un anti-héros pour autant. Pour moi l'anti-héros, c'est Samuel Spade dans Le faucon maltais. C'est à dire le loser absolu, victime du destin et qui ne fait rien pour vraiment en réchapper. Gaston est un personnage adulé par beaucoup. Son succès tient moins à sa nature d'anti-héros qu'à une aspiration fondamentale que tout le monde partage. Une véritable aspiration universelle : être libre, libre de faire ce qu'il nous plaît, quand cela nous plaît. Gaston, c'est aussi une bd sur le monde contraignant du travail, rempli de contrainte quotidienne. Monde dans lequel la fainéantise et l'oisiveté est mal vue. Et ce n'est pas les habitués du site qui préfèrent traîner sur le forum plutôt que de boulotter qui me dirons le contraire. Or Gaston vit certes dans un univers de contraintes (le fameux courrier en retard). Mais son univers comporte une " chose " vraiment irréaliste. Ce gars ne se fait jamais virer. Je ne sais pas vous, mais si j'étais patron et que j'avais dans mon service un gars, qui, non seulement ne fout rien, mais a déjà fait exploser le bureau plusieurs fois, je l'aurais viré depuis longtemps. Gaston lui, a beau faire les pires gaffes, il est toujours là. En somme dans le monde de Gaston, il ne doit jamais supporter les conséquences de ses actes. C'est cela même qui plaît. Dès lors Gaston vit sa vie sans véritable contrainte, puisque la contrainte ultime (celle de perdre son boulot), n'existe pas. C'est un imbécile, mais heureux, libre de vivre comme il l'entend, loin de s'en faire pour les contraintes de la vie en société. Et ça c'est beau, on en rêve tous. Je n'irais pas jusqu'à dire que Gaston est l'œuvre d'un anarchiste. Franquin ne fait pas de bd " politique ". Disons plutôt qu'il s'agit d'anarchie douce, poétique même. Si Gaston plaît, c'est parce qu'à travers lui, on vit un peu de cette liberté incroyable dont il jouit, une liberté qui a quelque chose de l'insouciance de l'enfance... Avoir su capter, consciemment ou inconsciemment, cette envie profonde et universelle et l'avoir incarné si bien dans un seul personnage, c'est là qu'est, selon moi, le génie de Franquin. Puisque Gaston vit d'une manière dont beaucoup d'entre nous rêvent... ce n'est pas un anti-héros, l'anti-héros fait pitié, l'anti-héros accumulent les défauts (couardise, lâcheté...)qui sont les inverses des qualités des héros (le courage, la bonté). Gaston a certes des défauts : il est paresseux, il fume, il s'habille mal... mais on l'aime avant tout pour sa qualité primordiale : il est libre. A mon sens, Gaston est donc bel et bien un héros, au sens le plus noble du terme.
Légendes des Contrées Oubliées
Je rajoute une énième note positive mais c'est vraiment pour que vous ne soyez pas dépité en ouvrant pour la première fois un tome de cette fabuleuse saga. Certes les couleurs paraissent vraiment ternes au premier abord, et c'est vrai que les tons pastels du dessin donnent une impression un peu étrange. Mais à y regarder de plus près, ces dessins sont absolument extraordinaires et servent merveilleusement l'histoire. L'intrigue est classique mais il faut dire que cette oeuvre n'est pas toute récente; elle est une des premières à exploiter en BD les rêgles classique de l'Héroic Fantasy avec ses races bigarées et mélangées, le thème de la quête, de la lutte du bien et du mal etc... LDCO est une BD fondatrice au même titre que la quête de l'oiseau du temps que je trouve personnellement bien moins réussie. C'est concis, prenant, magique. Une oeuvre majeure.
Peter Pan
Je suis très surpris de voir plusieurs mauvais avis successifs sur cette remarquable série. Loisel réalise ici son chef d'oeuvre (oui, je sais qu'il a fait la quête, j'ai bien pesé mes mots); ses dessins sont extraordinaires, pleins de vie et couleurs. Une ambiance très poétique et mélancolique se dégage du tout, à travers un scénario des plus intelligents et des plus novateurs. Pas facile de s'attaquer à un mythe et de le revisiter! Je trouve que Loisel réussit parfaitement son pari. Son ultime tome est d'une noirceur égale à la série entière et ne sombre pas dans le pathos ridicule, je ne comprends pas trop les critiques négatives que j'ai pu lire ci et là. Assurément une des oeuvres les plus marquantes de la bande dessinée.
Peter Pan
Un vrai moment de plaisir et de détente que la lecture de cette BD ! Cette série est une réussite, une très belle réussite ! Le trait est plus décidé dans le 5ème tome, plus affiné que dans les précédents. La mise en couleurs est réellement exceptionnelle et le récit passionnant. Vivement la fin de l'aventure!
Le Cycle de Cyann
Waw, une bd que je connaissais de nom depuis longtemps mais dans laquelle je ne m'étais jamais plongé..... (peut-être avais-je du mal à imaginer Bourgeon touchant à la science fiction) Un grave manque que je viens enfin de combler! Un univers incroyablement riche, des personnages intéressants et une histoire assez sympa..... qu'on ne s'y trompe pas, le véritable héros de la série est l'univers crée par Bourgeon et Lacroix... C’est époustouflant de créativité et de rigueur. L'ensemble du décorum, que ce soit la faune, la technologie ou les rouages de la société se met et tient en place de manière magistrale! Apres m'être farci deux ou trois séries honnêtes mais un peu fades, voire mauvaises, me revoilà avec un intérêt pour la bande dessinée gonflé à bloc! Un incontournable de la science fiction.
Volunteer
Bon, j'ai un avis qui tranche un peu puisque j'ai vraiment apprécié cette BD, une de mes préférées de la rentrée. En fait, il y a un signe : j'ai eu envie de relire immédiatement la BD ... - Il y a d'abord la narration : un peu touffue, très moderne. On ne connait pas bien tous les perso qu'on rencontre. Ca ne gène pas, ça contribue à donner un aspect très réaliste. - Le mythe des vampires est renouvelé, je pense. Plus que dans Rapaces (oui, je vais choquer des fans !). - La "gueule" des personnages. Les moues sont fantastiques ! C'est un truc que je regarde tout de suite, les figures des persos. Et là, on se demande vraiment si l'auteur a bossé à partir de photos car c'est vraiment des têtes et des expressions que j'ai jamais vus en BD. - La dernière page, terrifiante ...
Idées Noires
Ceux qui espéraient trouver avec cet album un Franquin plus désopilant que jamais seront incontestablement déçus. Sa volonté ici n’est pas de faire rire mais bien d’exprimer son « état d’esprit » et plus encore un certain « ralbol » à un moment de sa vie. Le ton donné par le dessin « très noir » (à prendre au sens premier et second du terme) sonne juste. Cet album se veut la caricature d’une face de ce monde que Franquin réprouvait fermement. Voici quelques thèmes abordés : la folie de l’armement nucléaire, le « métro-boulot-dodo », la violence « gratuite » envers les animaux, le dopage dans le sport, le « chacun pour soi »…et j’en passe ! Franquin nous surprend donc avec sa vision sombre du monde qui l’entoure. Mais lorsqu’on y réfléchit, ce n’est pas aussi étonnant que ça de la part de ce Grand Monsieur de la bd ! En effet, c’était un homme engagé qui n’hésitait pas à dénoncer les injustices ou les situations absurdes qu’il percevait.
Thorgal
Cette BD ainsi que les 26 qui suivent !!! Cette Bd est une véritablé épopée que vous partagerez avec toute votre famille. Emouvante, pleine d'action, de sens de l'honneur et de justice, elle retrace la vie d'un homme venue des étoiles et de sa famillle terrienne. Tours à tours, vous admirerez Thorgal, sa femme la belle Aaricia, puis leurs enfants: Jolan et Louve. Et bien sur les méchants, ceux qui donnent une raison au héros d'être un héros: Gandalf-le-fou, Shardaz et beaucoup d'autres. Mais surtout, la belle et ténébreuse Kriss de Valnor. Et pour ne rien gâchez les dessins sont magnifiques, surtout à partir des Thorgal n°20. Aléa