Je pense franchement qu'Universal War One va marquer la bande dessinée. Le dessin est impec, le design impressionnant et les couleurs parfaites, retranscrivant parfaitement le vide spatial. L'histoire est complexe à souhait mais tient formidablement la route; on sent qu'il y a de la réflexion sur le paradoxe temporel, sur les personnages et sur notre avenir, avec une fin de cycle extrêmement noire et sans compromis. Mention spéciale au tome 3, petit chef d'oeuvre à lui-seul, d'une logique implacable et très accessible malgré le sujet difficile. Ce que j'apprécie vraiment c'est que Bajram fait quasiement tout; on est vraiment confronté à un auteur complet et j'ai une énorme admiration pour ça.
UW1 est une grande BD, novatrice et passionnante, comme il y en a peu. En plus le coffret est superbe. Dommage que Bajram se soit fait injustement vilipendé et aggressé sur un forum (mauvais souvenir, il en parle même sur son site), cela nous prive de la chance de parler à un auteur exceptionnel.
Je ne vois pas pourquoi une BD d'action n'aurait pas droit au titre de culte. Celle-ci jouit d'une intrigue brillament menée, l'action est omni-présente et le monde envisagé est de plus vraiment réaliste: on est presque plus dans l'anticipation que dans la fiction à la manière (toute proportion gardée) d'un Philip K. Dick. Le découpage de Quet est très efficace et les prises de vues de certaines scènes assez incoyables (je pense à l'hallucinante scène de la Tour Eiffel du tome 5 par exemple). Je me suis régalé avec le premier cycle, les sommets étant atteints aux 3ème et 4ème tomes. Je trouve la fin du 5ème un peu facile mais c'est pas suffisament grave pour gacher mon plaisir.
Le deuxième cycle est maintenant terminé et, si j'étais resté sur ma faim après le tome 6.1, le 6.2 (se passant en parallèle) et le 7 palient ce manque et éclaire d'un jour un peu nouveau la bataille de quartier du tome précédent qui faisait un peu light après le complot "stélaire" du cycle précédent. Si on doit critiquer un peu, la rédemption de Vlad apparait un peu sommaire et complète vu le passé quand même assez lourd du chenapan. Par contre la fin très noire et sans happy ending convenu est vraiment bonne. Ca reste très ouvert pour une fin de cycle par contre.
Niveau dessin, Alizon n'est malheureusement pas Quet et j'accroche beaucoup moins à son style même si la fluidité des scènes, d'action notamment, est bien assurée. J'attends avec impatience la suite !
A tout niveau une série bien meilleure que Carmen Mc Callum, où le deuxième cycle est franchement raté selon moi. Le top de la BD d'action: intelligent, haletant et efficace.
Un mystérieux personnage défend la veuve et l'orphelin masqué de rouge (conséquence: on l'appelle Masque rouge). Son histoire est intimement liée à celle de la famille de Troil dont les deux frères se sont par le passé opposés, l'ainé soupçonnant sa femme d'avoir eu une relation adultérine avec son frère. Cela déboucha sur la mort de la baronne à l'honneur entaché et sur le banissement du frère indigne.
15 ans plus tard, la baronne Ariane de Troil, au coeur de ce sombre secret familial, éprouve une véritable fascination pour cet homme masqué, à la fois inconnu et pourtant si proche. Son chemin croisera le sien ainsi que celui d'un ancien militaire, fabuleux épéiste, qui lui enseignera l'art du combat. Ce dernier se trouvera lui très lié au bon mais très libertin Roi Henri IV, qui ignore qu'une conspiration dans les plus hautes sphères de l'état, veut attenter à sa vie. Le destin est en marche, implacable, jouant des vies des 7 personnages principaux comme on le ferait de marionnettes.
Certains reprochent aux dessins de dater un peu. Du Juillard qui a un peu vieilli, ça peut certes donner une impression de froid mais ça reste nettement au dessus de la qualité moyenne de ce qu'on voit dans le reste des publications. De plus je trouve que le dessin de Julliard se fond merveilleusement dans l'univers de Cothias et dans son scénario implacable! Quelle puissance narrative! Au niveau romanesque/historique au Moyen-Age, on n'a toujours pas fait mieux.
L'histoire est géniale, sombre à souhait quoiqu'un peu manichéenne. Tout est regroupé en 7 tomes d'une homogénéité qualitative indéniable; on est happé par ces personnages au sort tragique, on voit le destin guider leur pas vers une fin que l'on pressent dramatique, et l'on ne se trompe pas. Le dernier tome livre une fin extraordinaire, sans doute la fin de cycle qui m'a le plus marquée (et je pèse mes mots): tout simplement magistrale, époustouflante. De la très grande bande dessinée, bien supérieure à tous les avatars qu'elle a générés.
A noter qu'il existe une version petit format (l'originale) et une version grand format, bien entendu plus chère, plus classe mais finalement dispensable, les planches elles-mêmes étant de la même taille.
Astérix, y a pas plus culte. Une des rares BD avec des niveaux de lecture différents. Je me rappelle avoir ri à une blague en seconde sur Astérix Légionnaire alors que j'avais cette BD depuis mes 10 ans; je venais enfin de comprendre grâce à mes cours de chimie: Astérix rentre au camp et se prépare à rencontrer un espion du nom de HCL.
- "Drôle de nom" dit-il.
- "C'est son nom de code; son vrai nom c'est acidecloridrix"
Et quelle poilade de voir des Goths en train de boire des bières en grande tablée dans l'arrière plan d'une auberge en Hispanie. Ou Detritus, dans la zizanie, arrivant dans le palais de César et provoquant l'ire des Romains sans même avoir prononcé un mot! Cette planche est grandiose.
Je trouve tout le monde vraiment dur avec Uderzo. Il n'a certe pas le talent de scénariste de Gosciny et La traviata est vraiment une belle daube mais des albums tels que L'odyssée d'Astérix ou Astérix chez Rahazade sont vraiment bons. Et il ne faudrait pas oublier quel grand dessinateur est Uderzo!
Une des BD les plus connues, et pour cause !
Les tomes scénarisés par Goscinny sont tout simplement géniaux : l'humour est présent partout et une culture très étendue est nécessaire pour en saisir toutes les subtilités (j'ai du en louper pas mal).
Chaque sortie du célèbre trio est le prétexte à des jeux de mots, des caricatures, des allusions...
Les personnages ont tous leurs particularités amusantes, le barde, le chef, la gérontophile et j'en passe.
De très bons dessins rendent cette BD culte.
J'ai dû me forcer au premier abord parce que les dessins ne sont pas très engageants. Mais après quelques pages, on finit par bien rentrer dedans. Les personnages sont certes figés et leurs visages un peu artificiels, les animaux et la planète elle-même sont par contre superbes. Finalement cette BD tire autant son originalité de son histoire que de l'environnement dans lequel cela se passe: si loin et à la fois si proche. Leo est vraiment un grand auteur (y a qu'à voir son bestiaire de monstres dans le tome 5!). Les mondes d'Aldébaran forment une série brillante et passionnante même si on aimerait en savoir un peu plus maintenant!
Toujours aussi culte à mon avis. Je me demande même si je ne préfère pas Betelgeuse à Aldebaran. Cette planète est encore plus fascinante que l'autre, les décors sont somptueux, le bestiaire impressionant et les personnages vraiment travaillés. Différence de taille: alors que plusieurs années se déroulent lors du cycle Aldébaran, tout tient en quelques jours lors du cycle Bételgeuse (à part le flash back du premier album). J'aime également beaucoup les couleurs, très contrastées de ces albums.
Je ne suis pas vraiment déçu par la fin du cycle même si je comprends assez bien que certains trouvent les révélations finales un peu facile. Ca a moins le mérite de nous en apprendre infiniment plus sur la mantrisse que les 9 premiers tomes! Je ne demande qu'à continuer à rêver et à me laisser submerger par le talent de Leo. Vivement le cycle Antarès!
J'adore tout ce que fait Manu Larcenet et Bill Baroud est sa meilleure réalisation. C'est un gros beauf d'agent secret dans un environnement où les ours blancs parlent et où Pifou joue les premiers rôles. C'est cynique mais toujours tordant et le dessin de Larcenet sert parfaitement son humour. Le dessin peut paraitre au premier abord un peu sommaire (perso j'aime bien) mais les dialogues sont ciselés au possible et les situations plus comiques les unes que les autres. C'est dommage que ça s'arrête au bout de 3 tome mais Bill Baroud a eu une belle fin de looser. A noter un quatrième tome sur la jeunesse de Bill Baroud bien marrant également et à l'analyse sociale nettement plus poussée.
Je ne vais pas m'éterniser, tout a été dit et très bien dit. C'est un chef d'oeuvre, une des meilleures BD jamais faites; elle est en tout cas dans mon top 5 personnel. C'est drôle, c'est riche, c'est passionnant, c'est picaresque, c'est un bonheur. Un croisement entre Molière, Don Quichotte, le Baron de Munchausen et Marco Polo. C'est une preuve évidente que la BD ne doit pas être considéré comme un art mineur pour post adolescents boutonneux. Tout est parfait du scénario au dessin où la couleur directe de Masbou fait merveille. Chapeau bas messieurs!
Une petite meveille ! Largement autobiographiqe, cette histoire est pleine de tendresse. Je viens tout juste de relire cette BD, et c'est encore meilleur la deuxième fois. Michel Rabagliati a un talent de conteur extraordinaire. À découvrir absolument!
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Universal War One
Je pense franchement qu'Universal War One va marquer la bande dessinée. Le dessin est impec, le design impressionnant et les couleurs parfaites, retranscrivant parfaitement le vide spatial. L'histoire est complexe à souhait mais tient formidablement la route; on sent qu'il y a de la réflexion sur le paradoxe temporel, sur les personnages et sur notre avenir, avec une fin de cycle extrêmement noire et sans compromis. Mention spéciale au tome 3, petit chef d'oeuvre à lui-seul, d'une logique implacable et très accessible malgré le sujet difficile. Ce que j'apprécie vraiment c'est que Bajram fait quasiement tout; on est vraiment confronté à un auteur complet et j'ai une énorme admiration pour ça. UW1 est une grande BD, novatrice et passionnante, comme il y en a peu. En plus le coffret est superbe. Dommage que Bajram se soit fait injustement vilipendé et aggressé sur un forum (mauvais souvenir, il en parle même sur son site), cela nous prive de la chance de parler à un auteur exceptionnel.
Travis
Je ne vois pas pourquoi une BD d'action n'aurait pas droit au titre de culte. Celle-ci jouit d'une intrigue brillament menée, l'action est omni-présente et le monde envisagé est de plus vraiment réaliste: on est presque plus dans l'anticipation que dans la fiction à la manière (toute proportion gardée) d'un Philip K. Dick. Le découpage de Quet est très efficace et les prises de vues de certaines scènes assez incoyables (je pense à l'hallucinante scène de la Tour Eiffel du tome 5 par exemple). Je me suis régalé avec le premier cycle, les sommets étant atteints aux 3ème et 4ème tomes. Je trouve la fin du 5ème un peu facile mais c'est pas suffisament grave pour gacher mon plaisir. Le deuxième cycle est maintenant terminé et, si j'étais resté sur ma faim après le tome 6.1, le 6.2 (se passant en parallèle) et le 7 palient ce manque et éclaire d'un jour un peu nouveau la bataille de quartier du tome précédent qui faisait un peu light après le complot "stélaire" du cycle précédent. Si on doit critiquer un peu, la rédemption de Vlad apparait un peu sommaire et complète vu le passé quand même assez lourd du chenapan. Par contre la fin très noire et sans happy ending convenu est vraiment bonne. Ca reste très ouvert pour une fin de cycle par contre. Niveau dessin, Alizon n'est malheureusement pas Quet et j'accroche beaucoup moins à son style même si la fluidité des scènes, d'action notamment, est bien assurée. J'attends avec impatience la suite ! A tout niveau une série bien meilleure que Carmen Mc Callum, où le deuxième cycle est franchement raté selon moi. Le top de la BD d'action: intelligent, haletant et efficace.
Les 7 vies de l'épervier
Un mystérieux personnage défend la veuve et l'orphelin masqué de rouge (conséquence: on l'appelle Masque rouge). Son histoire est intimement liée à celle de la famille de Troil dont les deux frères se sont par le passé opposés, l'ainé soupçonnant sa femme d'avoir eu une relation adultérine avec son frère. Cela déboucha sur la mort de la baronne à l'honneur entaché et sur le banissement du frère indigne. 15 ans plus tard, la baronne Ariane de Troil, au coeur de ce sombre secret familial, éprouve une véritable fascination pour cet homme masqué, à la fois inconnu et pourtant si proche. Son chemin croisera le sien ainsi que celui d'un ancien militaire, fabuleux épéiste, qui lui enseignera l'art du combat. Ce dernier se trouvera lui très lié au bon mais très libertin Roi Henri IV, qui ignore qu'une conspiration dans les plus hautes sphères de l'état, veut attenter à sa vie. Le destin est en marche, implacable, jouant des vies des 7 personnages principaux comme on le ferait de marionnettes. Certains reprochent aux dessins de dater un peu. Du Juillard qui a un peu vieilli, ça peut certes donner une impression de froid mais ça reste nettement au dessus de la qualité moyenne de ce qu'on voit dans le reste des publications. De plus je trouve que le dessin de Julliard se fond merveilleusement dans l'univers de Cothias et dans son scénario implacable! Quelle puissance narrative! Au niveau romanesque/historique au Moyen-Age, on n'a toujours pas fait mieux. L'histoire est géniale, sombre à souhait quoiqu'un peu manichéenne. Tout est regroupé en 7 tomes d'une homogénéité qualitative indéniable; on est happé par ces personnages au sort tragique, on voit le destin guider leur pas vers une fin que l'on pressent dramatique, et l'on ne se trompe pas. Le dernier tome livre une fin extraordinaire, sans doute la fin de cycle qui m'a le plus marquée (et je pèse mes mots): tout simplement magistrale, époustouflante. De la très grande bande dessinée, bien supérieure à tous les avatars qu'elle a générés. A noter qu'il existe une version petit format (l'originale) et une version grand format, bien entendu plus chère, plus classe mais finalement dispensable, les planches elles-mêmes étant de la même taille.
Astérix
Astérix, y a pas plus culte. Une des rares BD avec des niveaux de lecture différents. Je me rappelle avoir ri à une blague en seconde sur Astérix Légionnaire alors que j'avais cette BD depuis mes 10 ans; je venais enfin de comprendre grâce à mes cours de chimie: Astérix rentre au camp et se prépare à rencontrer un espion du nom de HCL. - "Drôle de nom" dit-il. - "C'est son nom de code; son vrai nom c'est acidecloridrix" Et quelle poilade de voir des Goths en train de boire des bières en grande tablée dans l'arrière plan d'une auberge en Hispanie. Ou Detritus, dans la zizanie, arrivant dans le palais de César et provoquant l'ire des Romains sans même avoir prononcé un mot! Cette planche est grandiose. Je trouve tout le monde vraiment dur avec Uderzo. Il n'a certe pas le talent de scénariste de Gosciny et La traviata est vraiment une belle daube mais des albums tels que L'odyssée d'Astérix ou Astérix chez Rahazade sont vraiment bons. Et il ne faudrait pas oublier quel grand dessinateur est Uderzo!
Astérix
Une des BD les plus connues, et pour cause ! Les tomes scénarisés par Goscinny sont tout simplement géniaux : l'humour est présent partout et une culture très étendue est nécessaire pour en saisir toutes les subtilités (j'ai du en louper pas mal). Chaque sortie du célèbre trio est le prétexte à des jeux de mots, des caricatures, des allusions... Les personnages ont tous leurs particularités amusantes, le barde, le chef, la gérontophile et j'en passe. De très bons dessins rendent cette BD culte.
Aldébaran
J'ai dû me forcer au premier abord parce que les dessins ne sont pas très engageants. Mais après quelques pages, on finit par bien rentrer dedans. Les personnages sont certes figés et leurs visages un peu artificiels, les animaux et la planète elle-même sont par contre superbes. Finalement cette BD tire autant son originalité de son histoire que de l'environnement dans lequel cela se passe: si loin et à la fois si proche. Leo est vraiment un grand auteur (y a qu'à voir son bestiaire de monstres dans le tome 5!). Les mondes d'Aldébaran forment une série brillante et passionnante même si on aimerait en savoir un peu plus maintenant!
Bételgeuse
Toujours aussi culte à mon avis. Je me demande même si je ne préfère pas Betelgeuse à Aldebaran. Cette planète est encore plus fascinante que l'autre, les décors sont somptueux, le bestiaire impressionant et les personnages vraiment travaillés. Différence de taille: alors que plusieurs années se déroulent lors du cycle Aldébaran, tout tient en quelques jours lors du cycle Bételgeuse (à part le flash back du premier album). J'aime également beaucoup les couleurs, très contrastées de ces albums. Je ne suis pas vraiment déçu par la fin du cycle même si je comprends assez bien que certains trouvent les révélations finales un peu facile. Ca a moins le mérite de nous en apprendre infiniment plus sur la mantrisse que les 9 premiers tomes! Je ne demande qu'à continuer à rêver et à me laisser submerger par le talent de Leo. Vivement le cycle Antarès!
Bill Baroud
J'adore tout ce que fait Manu Larcenet et Bill Baroud est sa meilleure réalisation. C'est un gros beauf d'agent secret dans un environnement où les ours blancs parlent et où Pifou joue les premiers rôles. C'est cynique mais toujours tordant et le dessin de Larcenet sert parfaitement son humour. Le dessin peut paraitre au premier abord un peu sommaire (perso j'aime bien) mais les dialogues sont ciselés au possible et les situations plus comiques les unes que les autres. C'est dommage que ça s'arrête au bout de 3 tome mais Bill Baroud a eu une belle fin de looser. A noter un quatrième tome sur la jeunesse de Bill Baroud bien marrant également et à l'analyse sociale nettement plus poussée.
De Cape et de Crocs
Je ne vais pas m'éterniser, tout a été dit et très bien dit. C'est un chef d'oeuvre, une des meilleures BD jamais faites; elle est en tout cas dans mon top 5 personnel. C'est drôle, c'est riche, c'est passionnant, c'est picaresque, c'est un bonheur. Un croisement entre Molière, Don Quichotte, le Baron de Munchausen et Marco Polo. C'est une preuve évidente que la BD ne doit pas être considéré comme un art mineur pour post adolescents boutonneux. Tout est parfait du scénario au dessin où la couleur directe de Masbou fait merveille. Chapeau bas messieurs!
Paul a un travail d'été
Une petite meveille ! Largement autobiographiqe, cette histoire est pleine de tendresse. Je viens tout juste de relire cette BD, et c'est encore meilleur la deuxième fois. Michel Rabagliati a un talent de conteur extraordinaire. À découvrir absolument!