Apparement je ne suis pas le seul à n'avoir aimé QUE cette BD de Clowes. Enfin une BD abordable construite autour d'un scénario. Et quelle BD ! On se laisse vite prendre au jeu des différentes intrigues et ce qui semble une BD sympathique mais sans plus se transforme en une oeuvre que je vous conseil de lire, car surprenante et tout à fait en dehors des sentiers battus.
Une BD que j'ai acheté à reculons et très recemment vu le côté "certifié par José" qui m'a retenu longtemps, (personnage que je ne connais qu'a travers les médias, et dont ces médias me renvoient une image assez négative en fait).
1ère remarque: La vache, ca se lit d'une traite!
A travers une BD qui ne manque pas d'humour, je découvre un monde très différent de ce que je me représentais (mais sans doute très très peu représentatif aussi).
C'est bourré d'émotions tout en étant très instructif, et ca dénnonce pas mal de chose: le côté administration sans coeur, le monde de la surproduction, les politiques, les paysans subventionnés, les pac, etc... Tout le monde (ou presque), se prend sa réflexion, même le voyageur 'innocent' qui passe sur la fameuse A87 pour ses vacances.....
C'est peut-être ce côté 'très fortement engagé' qui justement manque de nuance. Mais l'auteur nous prévient dès le départ, et vu les conditions de réalisation, (1 année avec des gens qui peu à peu sont surement devenu ses amis), comment en aurait-il pu être autrement ?
Toute ma jeunesse ! J'ai grandi en achetant les éditions originales. Les aventures uniques dans l'ouest sauvage, les complots, les trahisons, les trésors, la pseudo paix entre le peuples, la gnole, le poker, les sharp, remington, chihuahua pearl, les apaloosas, les bandes jaunes de l'uniforme fédéral et la bétise de Tête jaune...
Je les lu et relus, puis la source s'est tarie au "boût de la piste".
Les auteurs n'ont pas eu la décence de s'arrêter, je les comprend, la poule aux oeufs d'or est encore fertile et puis les fans comme moi continuent d'acheter, alors...
Oh mon dieu !!!! Liberge est grand !
Après avoir amorcé l'extraordinaire série que constitue Monsieur Mardi Gras Descendres (plus qu'un tome avant la fin du cycle à l'heure où j'écris ces lignes), Eric Liberge nous gratifie ici d'une oeuvre très personnelle, que l'on pourrait qualifier d'expérimentale, tant son style n'est assimilable à rien d'autre dans la conception.
Le scénario, très Lovecraft, sans toutefois utiliser un mythe particulier, nous plonge dans une véritable histoires d'esprits frappeurs et d'âmes en peine, par la narration à la première personne, directe et présente.
On découvre au fur et à mesure de cet album grand format (80 pages tout de meme !) les tenants et aboutissants de cette histoire très axée, vous l'aurez compris, sur le domaine du spiritisme de grande envergure.
Le scenario est beaucoup moins dense, l'univers beaucoup moins fouillé que l'autre oeuvre majeur de l'auteur, Monsieur Mardi-Gras Descendres. (Mais c'est tout naturel, on ne compare pas un cycle entier à un one-shot !).
Toute fois, c'est bel et bien sur l'instauration de l'ambiance que Tonnerre Rampant tire son épingle du jeu : Liberge nous fait ressentir la frayeur comme jamais (mais observez le visage de cette pauvre marianne ! c'est saisissant), et la structure même des pages contribue beaucoup à cela. (planches dont l'éclatement totale de la mise en page pourrait faire penser à celle de Ledroit, même si pour le coup, Tonnerre Rampant est à mon avis encore moins facile d'accès. On peut se tromper parfois dans le sens de lecture de certaines planches).
La qualité des textes est elle aussi remarquable, très réfléchie. Toute phrase à son importance, et les dialogues sont savoureux.
Passons maintenant aux illustrations... véritable expérience graphique, qui mèlent tous les genres (dessins classiques, photos retravaillées, objets 3D) dans un montage de grande qualité.
L'auteur n'a pas peur d'utiliser toutes sortes d'effets, tels que le passage au négatif, le flou, halos et autres filtres pour instaurer cette ambiance si particulière et propre à Tonnerre Rampant. Le trait est toujours aussi fin et détaillé.
Mais qu'est ce que vous faites encore là ??? courrez vite lire Tonnerre Rampant, ou votre âme sera damné sur 666 générations ! :D
A NOTER : Dans la première edition de ce One Shot se trouve, en fin d'ouvrage, un cahier de croquis et prises de notes de l'auteur, vraiment magnifique, et qui nous en apprend un peu plus sur la conception de l'album...
Miller est connu pour le travail qu'il a fait sur Batman dans son "Batman : Dark Knight" au titre si approprié. Il a réalisé pour la Marvel un run tout aussi méritant sur un personnage moins connu mais qu'il a su sublimer : Daredevil, the man without fear au début des années 80, avec David Mazuchelli alors aux dessins.
Lug, l'éditeur français de l'époque a d'ailleurs été obligé de censurer plusieurs épisodes jugés trop sombres et violents pour des "publications destinées à la jeunesse".
Des années plus tard, Marvel réussit à le faire retravailler sur le diable rouge, et Miller nous sort cette superbe BD, véritable "Bible" pour tout amateur de Daredevil.
Associé à John Romita Jr aux crayons (digne successeur de son père, John Romita Sr, l'un des monstres sacrés de la Marvel, dessinateur de légende de Spider-Man), Miller nous fait vivre les origines de Daredevil.
On découvre Matt Murdock enfant, ses rapports privilégiés avec son père, boxeur poids-lourd, l'accident qui va changer sa vie en le rendant aveugle et en exacerbant tous ses autres sens, puis sa rencontre avec son guide spirituel qui va lui apprendre à tirer profit de son handicap.
Et comme souvent avec Miller, la vie du héros va déraper. Le jeune Murdock va être confronté à un choix difficile, qui scellera son destin : tiraillé entre vengeance et justice, son apprentissage de la vie de super-héros ne sera pas sans embûches (au passage, la vengeance est un des thèmes récurrents chez Miller).
Le trait de Romita Jr est selon moi somptueux, même si ses détracteurs lui reprochent de "dessiner à la règle". Qu'on aime ou non, ce style ne laisse personne indifférent. À mon sens, ce sont les personnages qui sont pourtant très stylisés, qui bénéficient le plus du graphisme si particulier de J.R. Jr.
Miller, spécialiste des héros urbains et Romita Jr, lui aussi familier des décors citadins (il a dessiné Spider-Man pendant des années), nous livrent avec "Daredevil : L'Homme sans Peur" un véritable petit bijou, un comics qui sort de l'ordinaire et qui mériterait d'être plus connu.
Merci Mr Taupe, Mr Rat, Mr Crapaud et les autres pour m'avoir fait craquer pendant 4 tomes.
Les dessins sont splendides, une mise en page parfaite avec une histoire qui ne connaît aucune faiblesse.
Pour couronner le tout, le coffret est très beau.
Encore une merveille de chez Delcourt jeunesse.
Elle est forte cette BD... Le noir et blanc est bien utilisé, le format de l'abum, la fluidité de la mise en scène, l'ambiance...
C'est vraiment une BD fort captivante! Le scénario est simple, bien ficelé...Bref, on ne s'ennuie jamais. Les premières pages de l'abum plonge le lecteur dans l'aventure immédiatemment...Vous verrez...
Par rapport à "silence" de Comès, cette BD est une bonne relève...
Si vous êtes une fan de polar très sombre ou d'histoires qui frisent le fantastique, alors foncez sur cette BD!
Un véritable chef-d'oeuvre
Une oeuvre majeure de la bande dessinée. L'auteur de Gaston et Spirou montre sa face la plus sombre et torturée. C'est désopilant mais désespérant de pessimisme. Inégalé dans le genre.
j'ai découvert cette bd après avoir lu passionnément les premiers Brousaille !
Quelle magnificence dans les planches, que de beauté, je suis tout de suite tombé sous le charme.
Ce que j’apprécie aussi, autrement que les dessins, c'est cet ambiance contemplative ! Ça ne va pas très vite, on glisse entre les murs, on se laisse aller tranquillement et a chaque fois on découvre un angle particulier, un décor avec des bestioles a l'affut.
Non vraiment c'est un plaisir de lecture, ce qui est a regretter c'est en effet le rythme de parution de cet album, Franck ne semblant pas très pressé de satisfaire ses lecteurs, il préfère se consacrer a Brousaille, c'est dommage !
Cet album est un objet rare, indiscutable. C'est pour moi une perpétuelle source de plaisir, tant graphique qu'intellectuel.
Dave Mc Kean est un artiste en marge car il est libre de toute contrainte, il se balade depuis 86/87 avec dans ses cartons de véritables bijoux. Il nous arrive de le croiser et c'est chaque fois plus surprenant, plus déroutant aussi !
Son cages est un boulot de longue haleine, je l'ai suivi tout au long de ses parutions en anglais, les mois s'étiraient et régulièrement je retombais sur le cul !
Mc Kean est un artiste très mature, qui remet son art en question, se demande quelles sont ses limites, ses besoins, ses attentes. Dans cette BD il s'essaye a de nouveaux styles, a de nouveaux langages...
Bref je reste sans voix, jetez-vous sur cet album, c'est magnifique et indispensable !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
David Boring
Apparement je ne suis pas le seul à n'avoir aimé QUE cette BD de Clowes. Enfin une BD abordable construite autour d'un scénario. Et quelle BD ! On se laisse vite prendre au jeu des différentes intrigues et ce qui semble une BD sympathique mais sans plus se transforme en une oeuvre que je vous conseil de lire, car surprenante et tout à fait en dehors des sentiers battus.
Rural !
Une BD que j'ai acheté à reculons et très recemment vu le côté "certifié par José" qui m'a retenu longtemps, (personnage que je ne connais qu'a travers les médias, et dont ces médias me renvoient une image assez négative en fait). 1ère remarque: La vache, ca se lit d'une traite! A travers une BD qui ne manque pas d'humour, je découvre un monde très différent de ce que je me représentais (mais sans doute très très peu représentatif aussi). C'est bourré d'émotions tout en étant très instructif, et ca dénnonce pas mal de chose: le côté administration sans coeur, le monde de la surproduction, les politiques, les paysans subventionnés, les pac, etc... Tout le monde (ou presque), se prend sa réflexion, même le voyageur 'innocent' qui passe sur la fameuse A87 pour ses vacances..... C'est peut-être ce côté 'très fortement engagé' qui justement manque de nuance. Mais l'auteur nous prévient dès le départ, et vu les conditions de réalisation, (1 année avec des gens qui peu à peu sont surement devenu ses amis), comment en aurait-il pu être autrement ?
Blueberry
Toute ma jeunesse ! J'ai grandi en achetant les éditions originales. Les aventures uniques dans l'ouest sauvage, les complots, les trahisons, les trésors, la pseudo paix entre le peuples, la gnole, le poker, les sharp, remington, chihuahua pearl, les apaloosas, les bandes jaunes de l'uniforme fédéral et la bétise de Tête jaune... Je les lu et relus, puis la source s'est tarie au "boût de la piste". Les auteurs n'ont pas eu la décence de s'arrêter, je les comprend, la poule aux oeufs d'or est encore fertile et puis les fans comme moi continuent d'acheter, alors...
Tonnerre Rampant
Oh mon dieu !!!! Liberge est grand ! Après avoir amorcé l'extraordinaire série que constitue Monsieur Mardi Gras Descendres (plus qu'un tome avant la fin du cycle à l'heure où j'écris ces lignes), Eric Liberge nous gratifie ici d'une oeuvre très personnelle, que l'on pourrait qualifier d'expérimentale, tant son style n'est assimilable à rien d'autre dans la conception. Le scénario, très Lovecraft, sans toutefois utiliser un mythe particulier, nous plonge dans une véritable histoires d'esprits frappeurs et d'âmes en peine, par la narration à la première personne, directe et présente. On découvre au fur et à mesure de cet album grand format (80 pages tout de meme !) les tenants et aboutissants de cette histoire très axée, vous l'aurez compris, sur le domaine du spiritisme de grande envergure. Le scenario est beaucoup moins dense, l'univers beaucoup moins fouillé que l'autre oeuvre majeur de l'auteur, Monsieur Mardi-Gras Descendres. (Mais c'est tout naturel, on ne compare pas un cycle entier à un one-shot !). Toute fois, c'est bel et bien sur l'instauration de l'ambiance que Tonnerre Rampant tire son épingle du jeu : Liberge nous fait ressentir la frayeur comme jamais (mais observez le visage de cette pauvre marianne ! c'est saisissant), et la structure même des pages contribue beaucoup à cela. (planches dont l'éclatement totale de la mise en page pourrait faire penser à celle de Ledroit, même si pour le coup, Tonnerre Rampant est à mon avis encore moins facile d'accès. On peut se tromper parfois dans le sens de lecture de certaines planches). La qualité des textes est elle aussi remarquable, très réfléchie. Toute phrase à son importance, et les dialogues sont savoureux. Passons maintenant aux illustrations... véritable expérience graphique, qui mèlent tous les genres (dessins classiques, photos retravaillées, objets 3D) dans un montage de grande qualité. L'auteur n'a pas peur d'utiliser toutes sortes d'effets, tels que le passage au négatif, le flou, halos et autres filtres pour instaurer cette ambiance si particulière et propre à Tonnerre Rampant. Le trait est toujours aussi fin et détaillé. Mais qu'est ce que vous faites encore là ??? courrez vite lire Tonnerre Rampant, ou votre âme sera damné sur 666 générations ! :D A NOTER : Dans la première edition de ce One Shot se trouve, en fin d'ouvrage, un cahier de croquis et prises de notes de l'auteur, vraiment magnifique, et qui nous en apprend un peu plus sur la conception de l'album...
DareDevil - L'Homme sans peur (Miller/Romita Jr)
Miller est connu pour le travail qu'il a fait sur Batman dans son "Batman : Dark Knight" au titre si approprié. Il a réalisé pour la Marvel un run tout aussi méritant sur un personnage moins connu mais qu'il a su sublimer : Daredevil, the man without fear au début des années 80, avec David Mazuchelli alors aux dessins. Lug, l'éditeur français de l'époque a d'ailleurs été obligé de censurer plusieurs épisodes jugés trop sombres et violents pour des "publications destinées à la jeunesse". Des années plus tard, Marvel réussit à le faire retravailler sur le diable rouge, et Miller nous sort cette superbe BD, véritable "Bible" pour tout amateur de Daredevil. Associé à John Romita Jr aux crayons (digne successeur de son père, John Romita Sr, l'un des monstres sacrés de la Marvel, dessinateur de légende de Spider-Man), Miller nous fait vivre les origines de Daredevil. On découvre Matt Murdock enfant, ses rapports privilégiés avec son père, boxeur poids-lourd, l'accident qui va changer sa vie en le rendant aveugle et en exacerbant tous ses autres sens, puis sa rencontre avec son guide spirituel qui va lui apprendre à tirer profit de son handicap. Et comme souvent avec Miller, la vie du héros va déraper. Le jeune Murdock va être confronté à un choix difficile, qui scellera son destin : tiraillé entre vengeance et justice, son apprentissage de la vie de super-héros ne sera pas sans embûches (au passage, la vengeance est un des thèmes récurrents chez Miller). Le trait de Romita Jr est selon moi somptueux, même si ses détracteurs lui reprochent de "dessiner à la règle". Qu'on aime ou non, ce style ne laisse personne indifférent. À mon sens, ce sont les personnages qui sont pourtant très stylisés, qui bénéficient le plus du graphisme si particulier de J.R. Jr. Miller, spécialiste des héros urbains et Romita Jr, lui aussi familier des décors citadins (il a dessiné Spider-Man pendant des années), nous livrent avec "Daredevil : L'Homme sans Peur" un véritable petit bijou, un comics qui sort de l'ordinaire et qui mériterait d'être plus connu.
Le Vent dans les Saules
Merci Mr Taupe, Mr Rat, Mr Crapaud et les autres pour m'avoir fait craquer pendant 4 tomes. Les dessins sont splendides, une mise en page parfaite avec une histoire qui ne connaît aucune faiblesse. Pour couronner le tout, le coffret est très beau. Encore une merveille de chez Delcourt jeunesse.
La Bête
Elle est forte cette BD... Le noir et blanc est bien utilisé, le format de l'abum, la fluidité de la mise en scène, l'ambiance... C'est vraiment une BD fort captivante! Le scénario est simple, bien ficelé...Bref, on ne s'ennuie jamais. Les premières pages de l'abum plonge le lecteur dans l'aventure immédiatemment...Vous verrez... Par rapport à "silence" de Comès, cette BD est une bonne relève... Si vous êtes une fan de polar très sombre ou d'histoires qui frisent le fantastique, alors foncez sur cette BD! Un véritable chef-d'oeuvre
Idées Noires
Une oeuvre majeure de la bande dessinée. L'auteur de Gaston et Spirou montre sa face la plus sombre et torturée. C'est désopilant mais désespérant de pessimisme. Inégalé dans le genre.
Zoo
j'ai découvert cette bd après avoir lu passionnément les premiers Brousaille ! Quelle magnificence dans les planches, que de beauté, je suis tout de suite tombé sous le charme. Ce que j’apprécie aussi, autrement que les dessins, c'est cet ambiance contemplative ! Ça ne va pas très vite, on glisse entre les murs, on se laisse aller tranquillement et a chaque fois on découvre un angle particulier, un décor avec des bestioles a l'affut. Non vraiment c'est un plaisir de lecture, ce qui est a regretter c'est en effet le rythme de parution de cet album, Franck ne semblant pas très pressé de satisfaire ses lecteurs, il préfère se consacrer a Brousaille, c'est dommage !
Cages
Cet album est un objet rare, indiscutable. C'est pour moi une perpétuelle source de plaisir, tant graphique qu'intellectuel. Dave Mc Kean est un artiste en marge car il est libre de toute contrainte, il se balade depuis 86/87 avec dans ses cartons de véritables bijoux. Il nous arrive de le croiser et c'est chaque fois plus surprenant, plus déroutant aussi ! Son cages est un boulot de longue haleine, je l'ai suivi tout au long de ses parutions en anglais, les mois s'étiraient et régulièrement je retombais sur le cul ! Mc Kean est un artiste très mature, qui remet son art en question, se demande quelles sont ses limites, ses besoins, ses attentes. Dans cette BD il s'essaye a de nouveaux styles, a de nouveaux langages... Bref je reste sans voix, jetez-vous sur cet album, c'est magnifique et indispensable !