Le scénario est très bien ficelé, l'un des plus époustouflants, c'est magnifique! A lire aussi de Loisel : Peter pan.
Les dessins du tome 3 et 4 sont magnifiques, Loisel est au bout de son art et cela donne des dessins clairs avec des traits parfois assez gras
NB : J'ai lu le tome 5 par curiosité mais je ne conseille pas l'achat car il est superflu
Je n'ai pas encore lu l'intégralité de cette série, et mon avis évoluera donc très certainement dans les semaines à venir :)
Gigantesque... voila un mot qui résume parfaitement "les cités obscures", à mon sens. Gigantesque dans le décor, tout du moins, dans ces villes dont on ne peut percevoir l'intégralité, la forme et l'architecture tellement l'immensité de l'environnement est frappante. La tour en est un parfait exemple ! Nous la traversons de long en large, en examinons toutes les coutures, mais n'arrivons pas à appréhender clairement sa forme. Ce sentiment de gigantisme, je l'ai déjà connu à la lecture de "Blame !". Et c'est de toute façon vraiment saisissant, un vrai voyage !
Gigantesque... tout autant par les différents scenarii, et par là même par la perception de l'ensemble que le lecteur a. Il suffit de lire "La fièvre d'Urbicande" pour comprendre ce que je tente d'expliquer : la dimension scénaristique, très descriptive, invite elle aussi au voyage et à la découverte, souvent par le biais d'un style narratif vraiment très particulier, qui implique vraiment le lecteur.
Les différents personnages rencontrés dans cette série ont tous une forte psychologie, ce qui les rend clairement interressants, vivants. On se surprend vraiment à suivre les aventures d'êtres duals dans des univers qui sont tout sauf manichéens.
Quant au dessin de Schuiten... il est à la fois très classique, et très technique. Son gros point fort : le sens de l'architecture qui lui permet d'imaginer des cités dont la structure même est vraiment originale. Le trait est fin, en noir et blanc dans certains tomes, et possède une sorte d'aspect "gravure" qui lui donne une dimension particulière.
Vous souhaitez découvrir cette série : une bonne approche serait de commencer par lire "l'archiviste", un Hors Série qui présente les différentes cités... et qui, pour ma part, m'a vraiment donné envie d'en savoir plus :)
Les illustrations de Mourier, en couleurs directes, sont magnifiques ! du grand art !! Le design des différents bâtiments, bateaux, personnages fait preuve d’un énorme travail de recherche devant lequel on ne peut que rester admiratif.
Mais alors, Messieurs Arleston et Mourier, quand aurons nous enfin droit à la suite de cette merveilleuse aventure ?
Pq avez vous laisser de côté cette superbe série au profit des trolls de Troy ? Allez du courage les amis, mettez vous au travail plus qu'un tome à finir! Vous nous faite pire que Peter Pan de Loisel (6ans d'attentes pour le tome 5) et à présent c'est la 7ème pour les feux d'askell !!!
Maintenant que la série Trolls de troy est achevée(berk berk berk que c'est moche) je garde l'espoir que la suite va paraître prochainement!
Mon avis ne porte que sur les tomes 1,4,5 et 7.
Tout d'abord je me dois de préciser que je n'avais jamais lu ce genre de bd jusqu'à présent...ni meme de noir et blanc...
Je crois que pour un début je n'aurais pu rever mieux...merci mon ange!
J'ai du mal à exprimer le choc que representent ces ouvrages pour moi...c'est tout simplement exceptionnel!
Premierement l'illustration...Miller invente un univers graphique extremement riche et structuré en utilisant le néant du noir et blanc...Certaines images(les plus belles à mon avis)ne sont constituées que de simples taches...qui pourtant donnent un relief et une profondeur jamais vus dans une bd couleur...Ce don de faire du beau avec rien est prodigieux...le plus fort c'est que l'on s'imagine qu'avec tant de simplicité ce doit etre à la portée de tout le monde...comme c'est faux...l'apparente simplicité des dessins cache en réalité une maitrise époustouflante de l'espace et de la "non-couleur"...
Les histoires...
J'ai trouvé celle du tome 5 assez réussie,plutot étrange avec ce personnage de jeune fille "samouraï sur roulettes" :)
Les tomes 4 et 7 touchent déjà à quelque chose de plus abstrait et de plus profond...sorte de quetes initiatiques pour ces héros qui n'en sont pas...
Mon coup de coeur va à l'histoire de marv'...Marv' le torturé, Marv' le cruel, Marv' l'amoureux, Marv' qui a peur de la foret, Marv' qui aime les beaux manteaux, Marv'qui protege sa mere...
C'est un des personnages les plus complexes que j'ai jamais rencontré dans le monde de la bande dessinée...et pourtant c'est surement l'un des plus humains... Marvin accomplit son destin et acquiert son humanité à travers tous les sacrifices et tous les actes bestiaux qu'il réalise sous l'emprise d'un amour pur et intensement profond.Sa rencontre avec Goldie determine le sens qu'il choisi de donner à sa vie, et l'héritage qu'elle lui lègue est en fait le moyen pour lui d'acceder à quelque chose de différent, à ce que nous cherchons tous et que bien peu trouvent finalement...un bonheur total et le sentiment de savoir pourquoi nous existons...
Inutile donc que je precise que pour moi il y a un avant et un après Sin City...
Même si les dessins connaissent quelques imperfections, j'ai été litéralement envouté par eux ... et c'est en grande partie grâce à eux que je donne une note de 5/5. Il opère une magie dans les planches qui rendent les défauts de proportions insignifiants.
Par contre, si les dessins de Valp vous laissent de marbres passez votre chemin, car le scénario n'est pas des plus captivant et ne va sans doute pas réussir à vous garder. Mais je vous conseille de suivre cette artiste de près...
Eh bien oui je suis bien de ceux qui mette d'ores et deja la note culte, car le Vol du Corbeau est pour moi la suite du Sursis ou du moins une annexe. Jeanne est la soeur de Cécile (on peut le dire) et cela ma tout de suite ramener a la premiere série. Dans le Vol Du Corbeau, la spécialité de Gibrat, c'est de pouvoir nous promener dans Paris (comme il l'avait fait avec Cambeyrac) : grace a la qualité du dessin et, bien sur, des couleurs (qui sont vraiment unique au monde), Gibrat nous offre un veritable voyage en plein coeur de la capitale. Notamment lors de la fuite sur les toits où les plans et les vues sont magnifiques. Malgré des moments assez "inutiles", on ne s'ennuit jamais et Gibrat est, pour moi, le seul a savoir faire ça.
Les personnages sont vraiment tres "sympathiques", oui je dis bien le mot " sympathiques" car il sont tres attachants (ils ont memes beaucoup d'humour!). Jeanne est encore plus belle que Cécile : ses petits gants blancs lui donne un charme fou ! Gibrat a aussi le don de ne faire que des belles femmes. Enfin, si je devais parler de l'histoire je dirai : A QUAND LA SUITE ?
Voilà un bd originale... Je suis assez d'accord avec les commentaires précédents. Cette bd, dont je viens de lire l'intégrale, est émouvante, merveilleusement dessinée et romanesque. J'ai beaucoup aimé et je la recommande vivement.
Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais il est devenu de bon ton, dans le milieu de la bande dessinée, de décrier Bilal. On a pu entendre certains auteurs de la nouvelle génération, dont Blain dire que les albums de Bilal, c’était du vent, juste de la prétention mise en album. Malgré tout le respect que j’ai pour Blain, je trouve qu’il a raté une occasion de se taire. D’autres auteurs n’hésitent pas à le considérer comme une espèce de « vendu » aux salons parisiens. Franchement, face à de telles considérations à l’emporte-pièce, je reste dubitatif, n’y aurait-il pas un peu de jalousie derrière tout ça ?
Certes Bilal est le chouchou d’une certaine critique littéraire parisienne, qui ne parle de bande dessinée que lorsqu’un de ses album sort (c’est à dire une fois tous les cinq ans), mais est-ce sa faute si seuls ses albums les intéressent ? Est-ce une raison suffisante pour ternir sa réputation et entretenir des rumeurs selon lesquels il snoberait les autres auteurs et se prendrait pour Dieu le père ! Et même si c’était le cas, peut-on reprocher à un artiste de se croire le meilleur ? Reproche-t-on au boxeur de se prendre pour un surhomme lorsqu’il monte sur le ring ? Dali a eu beau se considérer comme le plus grand peintre de tous les temps, même s’il était peut-être le seul à le penser, on ne l’a jamais traité de mauvais peintre pour autant. C’est sûr qu’un artiste prétentieux s’expose toujours à être ridicule quand il n’est capable de ne faire que de la bouse. Mais ce n’est pas le cas de Bilal, loin de là !
Je ne suis pas un fan inconditionnel de tout ce qu’a fait Bilal, la trilogie Nikopol, malgré sa grande originalité, n’est pas passionnante de bout en bout, et certaines de ses histoires courtes m’ont laissés sur ma faim, mais face au premier album de cette nouvelle trilogie (qui risque d’être terminée vers 2030), j’ai bien envie, moi aussi, de crier au génie.
C’est le meilleur album que Bilal ait jamais dessiné ! Un truc incroyable, presque impensable ! Bilal ne sort qu’un album tous les cinq ans, alors chaque album se trouve être un assemblage complexe des pensées qui ont accaparé l’homme pendant des années. Le résultat est forcément dense, complexe et exige beaucoup de la part du lecteur.
Et cet album est non seulement d’un incroyable complexité mais il n’est pas facile à lire. Est-ce un défaut ? dans l’absolu, oui, mais ici, pas vraiment, parce que le lecteur y est vraiment récompensé de ses efforts.
Le sujet ? On devrait dire « les sujets » ! Bilal parle de la guerre (celle de yougoslavie comme des autres), du fanatisme religieux, de politique, et de plusieurs autres thèmes classiques de la science fiction tels que le clonage cybernétiques, et l’utopie scientiste d’un monde déshumanisé. Ca fait un peu beaucoup, mais l’auteur accomplit cela avec un tel brio ! L’univers qu’il dépeint est hallucinant, une vraie baraque des horreurs. Si l’histoire future de l’humanité devait nous conduire à ce que décrit Bilal, j’espère sincèrement ne pas vivre trop vieux !
Mais quelles idées ! Il y a plus d’idées dans ce seul album que ce que d’autres scénaristes n’auront jamais de toute leur carrière ! Avec la tiers de la moitié des idées de cet album, certains n’hésiteraient pas à faire une saga d’une vingtaine de tomes ! Bon, je vais pas citer de noms, mais des scénaristes qui dilapident la seule idée qu’ils ont en la déclinant à l’infini jusqu’à plus soif, ou en étirant inutilement une série pour faire tourner l’imprimerie et la planche à billet, on en connaît tous.
Le seul véritable reproche que ferais à l’auteur c’est que la densité de son intrigue n’est nullement clarifiée par certains choix formels : chaque case contient de grandes informations, les texte-off sont très nombreux, les ellipses et le passage d’un case à l’autre ne se fait pas toujours avec facilité. Avec un même scénario, Bilal aurait pu faire trois albums plus « présentable » pour le lecteur. Il aurait pu ainsi s’adresser sans doute à plus de lecteurs et en perdre moins en route, je pense à ceux qui, déroutés par la nécessité d’une lecture attentive, ont refermé l’album avant la fin.
Mais ce reproche n’enlève rien à mon cinq étoiles, le propos de cet album est si fort, si beau !
P.S. : Si vous avez peur d’aborder cet album parce que vous pensez que la suite risque de se faire attendre (Bilal étant occupé par la réalisation de son troisième film) ôtez vos craintes ! Cet album forme une histoire complète à lui tout seul, je ne sais pas ce que racontera la suite, mais à la lecture de cet album, je me dis qu’il pourrait tout aussi bien être un tome unique.
je n'avais toujours pas mis d'avis sur la série, c'est chose faite avec la note maximale, que j'attribue pourtant très peu. Mais là ça les vaut vraiment, à mon goût, on tient vraiment quelque chose de génial. Certains diront que ce n'est pas original, c'est le vampire classique vu et revu. Mais c'est justement ce qui est bien, Swolfs a choisi de nous montrer le personnage des légendes qui craint l'ail, la lumière du jour, l'eau bénite, et qui dort dans un cercueil. Il vit dans son château lugubre des contrées reculées d'Europe de l'est, un parfait Dracula en fait, mais qui ne fuit pas la vie en société pour autant. D'ailleurs, j'ai encore en tête quelques planches de cette demeure notamment dans le tome 6, tout simplement superbes. Oui, le dessin est vraiment très beau, même si je trouvais le style un peu bizarre au début - à vrai dire, je ne connaissais pas Swolfs avant.
Le seul bémol que je pourrais émettre serait sur la durée de la série. Nous en sommes déjà à 6 tomes, ce qui aurait pu être un nombre correct pour une série de cette qualité, mais un prochain cycle est annoncé (voire plus?). J'ai peur que la série ne s'essoufle par manque d'idées, je ne vois pas vraiment ce qui pourrait être raconté de nouveau - à moins que Vincent n'ait un fils caché par là, qui se chargerait de détruire la nouvelle résurrection de Kergan :). Bon déjà dans le dernier tome, sa cérémonie avec les nazis, j'ai trouvé ça limite.
Au final, une très bonne série à avoir
Culte, comme tout les albums de Nicolas Dumontheuil, le dessin démesuré et le scénario décalé de cet album sont une nouvelle fois la preuve de ses capacités. Quant au scénario Angéli est totalement dans l'esprit Dumontheuil.
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La Quête de l'Oiseau du Temps
Le scénario est très bien ficelé, l'un des plus époustouflants, c'est magnifique! A lire aussi de Loisel : Peter pan. Les dessins du tome 3 et 4 sont magnifiques, Loisel est au bout de son art et cela donne des dessins clairs avec des traits parfois assez gras NB : J'ai lu le tome 5 par curiosité mais je ne conseille pas l'achat car il est superflu
Les Cités obscures
Je n'ai pas encore lu l'intégralité de cette série, et mon avis évoluera donc très certainement dans les semaines à venir :) Gigantesque... voila un mot qui résume parfaitement "les cités obscures", à mon sens. Gigantesque dans le décor, tout du moins, dans ces villes dont on ne peut percevoir l'intégralité, la forme et l'architecture tellement l'immensité de l'environnement est frappante. La tour en est un parfait exemple ! Nous la traversons de long en large, en examinons toutes les coutures, mais n'arrivons pas à appréhender clairement sa forme. Ce sentiment de gigantisme, je l'ai déjà connu à la lecture de "Blame !". Et c'est de toute façon vraiment saisissant, un vrai voyage ! Gigantesque... tout autant par les différents scenarii, et par là même par la perception de l'ensemble que le lecteur a. Il suffit de lire "La fièvre d'Urbicande" pour comprendre ce que je tente d'expliquer : la dimension scénaristique, très descriptive, invite elle aussi au voyage et à la découverte, souvent par le biais d'un style narratif vraiment très particulier, qui implique vraiment le lecteur. Les différents personnages rencontrés dans cette série ont tous une forte psychologie, ce qui les rend clairement interressants, vivants. On se surprend vraiment à suivre les aventures d'êtres duals dans des univers qui sont tout sauf manichéens. Quant au dessin de Schuiten... il est à la fois très classique, et très technique. Son gros point fort : le sens de l'architecture qui lui permet d'imaginer des cités dont la structure même est vraiment originale. Le trait est fin, en noir et blanc dans certains tomes, et possède une sorte d'aspect "gravure" qui lui donne une dimension particulière. Vous souhaitez découvrir cette série : une bonne approche serait de commencer par lire "l'archiviste", un Hors Série qui présente les différentes cités... et qui, pour ma part, m'a vraiment donné envie d'en savoir plus :)
Les Feux d'Askell
Les illustrations de Mourier, en couleurs directes, sont magnifiques ! du grand art !! Le design des différents bâtiments, bateaux, personnages fait preuve d’un énorme travail de recherche devant lequel on ne peut que rester admiratif. Mais alors, Messieurs Arleston et Mourier, quand aurons nous enfin droit à la suite de cette merveilleuse aventure ? Pq avez vous laisser de côté cette superbe série au profit des trolls de Troy ? Allez du courage les amis, mettez vous au travail plus qu'un tome à finir! Vous nous faite pire que Peter Pan de Loisel (6ans d'attentes pour le tome 5) et à présent c'est la 7ème pour les feux d'askell !!! Maintenant que la série Trolls de troy est achevée(berk berk berk que c'est moche) je garde l'espoir que la suite va paraître prochainement!
Sin City
Mon avis ne porte que sur les tomes 1,4,5 et 7. Tout d'abord je me dois de préciser que je n'avais jamais lu ce genre de bd jusqu'à présent...ni meme de noir et blanc... Je crois que pour un début je n'aurais pu rever mieux...merci mon ange! J'ai du mal à exprimer le choc que representent ces ouvrages pour moi...c'est tout simplement exceptionnel! Premierement l'illustration...Miller invente un univers graphique extremement riche et structuré en utilisant le néant du noir et blanc...Certaines images(les plus belles à mon avis)ne sont constituées que de simples taches...qui pourtant donnent un relief et une profondeur jamais vus dans une bd couleur...Ce don de faire du beau avec rien est prodigieux...le plus fort c'est que l'on s'imagine qu'avec tant de simplicité ce doit etre à la portée de tout le monde...comme c'est faux...l'apparente simplicité des dessins cache en réalité une maitrise époustouflante de l'espace et de la "non-couleur"... Les histoires... J'ai trouvé celle du tome 5 assez réussie,plutot étrange avec ce personnage de jeune fille "samouraï sur roulettes" :) Les tomes 4 et 7 touchent déjà à quelque chose de plus abstrait et de plus profond...sorte de quetes initiatiques pour ces héros qui n'en sont pas... Mon coup de coeur va à l'histoire de marv'...Marv' le torturé, Marv' le cruel, Marv' l'amoureux, Marv' qui a peur de la foret, Marv' qui aime les beaux manteaux, Marv'qui protege sa mere... C'est un des personnages les plus complexes que j'ai jamais rencontré dans le monde de la bande dessinée...et pourtant c'est surement l'un des plus humains... Marvin accomplit son destin et acquiert son humanité à travers tous les sacrifices et tous les actes bestiaux qu'il réalise sous l'emprise d'un amour pur et intensement profond.Sa rencontre avec Goldie determine le sens qu'il choisi de donner à sa vie, et l'héritage qu'elle lui lègue est en fait le moyen pour lui d'acceder à quelque chose de différent, à ce que nous cherchons tous et que bien peu trouvent finalement...un bonheur total et le sentiment de savoir pourquoi nous existons... Inutile donc que je precise que pour moi il y a un avant et un après Sin City...
Lock
Même si les dessins connaissent quelques imperfections, j'ai été litéralement envouté par eux ... et c'est en grande partie grâce à eux que je donne une note de 5/5. Il opère une magie dans les planches qui rendent les défauts de proportions insignifiants. Par contre, si les dessins de Valp vous laissent de marbres passez votre chemin, car le scénario n'est pas des plus captivant et ne va sans doute pas réussir à vous garder. Mais je vous conseille de suivre cette artiste de près...
Le Vol du Corbeau
Eh bien oui je suis bien de ceux qui mette d'ores et deja la note culte, car le Vol du Corbeau est pour moi la suite du Sursis ou du moins une annexe. Jeanne est la soeur de Cécile (on peut le dire) et cela ma tout de suite ramener a la premiere série. Dans le Vol Du Corbeau, la spécialité de Gibrat, c'est de pouvoir nous promener dans Paris (comme il l'avait fait avec Cambeyrac) : grace a la qualité du dessin et, bien sur, des couleurs (qui sont vraiment unique au monde), Gibrat nous offre un veritable voyage en plein coeur de la capitale. Notamment lors de la fuite sur les toits où les plans et les vues sont magnifiques. Malgré des moments assez "inutiles", on ne s'ennuit jamais et Gibrat est, pour moi, le seul a savoir faire ça. Les personnages sont vraiment tres "sympathiques", oui je dis bien le mot " sympathiques" car il sont tres attachants (ils ont memes beaucoup d'humour!). Jeanne est encore plus belle que Cécile : ses petits gants blancs lui donne un charme fou ! Gibrat a aussi le don de ne faire que des belles femmes. Enfin, si je devais parler de l'histoire je dirai : A QUAND LA SUITE ?
Mary la Noire
Voilà un bd originale... Je suis assez d'accord avec les commentaires précédents. Cette bd, dont je viens de lire l'intégrale, est émouvante, merveilleusement dessinée et romanesque. J'ai beaucoup aimé et je la recommande vivement.
Le Sommeil du Monstre
Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais il est devenu de bon ton, dans le milieu de la bande dessinée, de décrier Bilal. On a pu entendre certains auteurs de la nouvelle génération, dont Blain dire que les albums de Bilal, c’était du vent, juste de la prétention mise en album. Malgré tout le respect que j’ai pour Blain, je trouve qu’il a raté une occasion de se taire. D’autres auteurs n’hésitent pas à le considérer comme une espèce de « vendu » aux salons parisiens. Franchement, face à de telles considérations à l’emporte-pièce, je reste dubitatif, n’y aurait-il pas un peu de jalousie derrière tout ça ? Certes Bilal est le chouchou d’une certaine critique littéraire parisienne, qui ne parle de bande dessinée que lorsqu’un de ses album sort (c’est à dire une fois tous les cinq ans), mais est-ce sa faute si seuls ses albums les intéressent ? Est-ce une raison suffisante pour ternir sa réputation et entretenir des rumeurs selon lesquels il snoberait les autres auteurs et se prendrait pour Dieu le père ! Et même si c’était le cas, peut-on reprocher à un artiste de se croire le meilleur ? Reproche-t-on au boxeur de se prendre pour un surhomme lorsqu’il monte sur le ring ? Dali a eu beau se considérer comme le plus grand peintre de tous les temps, même s’il était peut-être le seul à le penser, on ne l’a jamais traité de mauvais peintre pour autant. C’est sûr qu’un artiste prétentieux s’expose toujours à être ridicule quand il n’est capable de ne faire que de la bouse. Mais ce n’est pas le cas de Bilal, loin de là ! Je ne suis pas un fan inconditionnel de tout ce qu’a fait Bilal, la trilogie Nikopol, malgré sa grande originalité, n’est pas passionnante de bout en bout, et certaines de ses histoires courtes m’ont laissés sur ma faim, mais face au premier album de cette nouvelle trilogie (qui risque d’être terminée vers 2030), j’ai bien envie, moi aussi, de crier au génie. C’est le meilleur album que Bilal ait jamais dessiné ! Un truc incroyable, presque impensable ! Bilal ne sort qu’un album tous les cinq ans, alors chaque album se trouve être un assemblage complexe des pensées qui ont accaparé l’homme pendant des années. Le résultat est forcément dense, complexe et exige beaucoup de la part du lecteur. Et cet album est non seulement d’un incroyable complexité mais il n’est pas facile à lire. Est-ce un défaut ? dans l’absolu, oui, mais ici, pas vraiment, parce que le lecteur y est vraiment récompensé de ses efforts. Le sujet ? On devrait dire « les sujets » ! Bilal parle de la guerre (celle de yougoslavie comme des autres), du fanatisme religieux, de politique, et de plusieurs autres thèmes classiques de la science fiction tels que le clonage cybernétiques, et l’utopie scientiste d’un monde déshumanisé. Ca fait un peu beaucoup, mais l’auteur accomplit cela avec un tel brio ! L’univers qu’il dépeint est hallucinant, une vraie baraque des horreurs. Si l’histoire future de l’humanité devait nous conduire à ce que décrit Bilal, j’espère sincèrement ne pas vivre trop vieux ! Mais quelles idées ! Il y a plus d’idées dans ce seul album que ce que d’autres scénaristes n’auront jamais de toute leur carrière ! Avec la tiers de la moitié des idées de cet album, certains n’hésiteraient pas à faire une saga d’une vingtaine de tomes ! Bon, je vais pas citer de noms, mais des scénaristes qui dilapident la seule idée qu’ils ont en la déclinant à l’infini jusqu’à plus soif, ou en étirant inutilement une série pour faire tourner l’imprimerie et la planche à billet, on en connaît tous. Le seul véritable reproche que ferais à l’auteur c’est que la densité de son intrigue n’est nullement clarifiée par certains choix formels : chaque case contient de grandes informations, les texte-off sont très nombreux, les ellipses et le passage d’un case à l’autre ne se fait pas toujours avec facilité. Avec un même scénario, Bilal aurait pu faire trois albums plus « présentable » pour le lecteur. Il aurait pu ainsi s’adresser sans doute à plus de lecteurs et en perdre moins en route, je pense à ceux qui, déroutés par la nécessité d’une lecture attentive, ont refermé l’album avant la fin. Mais ce reproche n’enlève rien à mon cinq étoiles, le propos de cet album est si fort, si beau ! P.S. : Si vous avez peur d’aborder cet album parce que vous pensez que la suite risque de se faire attendre (Bilal étant occupé par la réalisation de son troisième film) ôtez vos craintes ! Cet album forme une histoire complète à lui tout seul, je ne sais pas ce que racontera la suite, mais à la lecture de cet album, je me dis qu’il pourrait tout aussi bien être un tome unique.
Le Prince de la Nuit
je n'avais toujours pas mis d'avis sur la série, c'est chose faite avec la note maximale, que j'attribue pourtant très peu. Mais là ça les vaut vraiment, à mon goût, on tient vraiment quelque chose de génial. Certains diront que ce n'est pas original, c'est le vampire classique vu et revu. Mais c'est justement ce qui est bien, Swolfs a choisi de nous montrer le personnage des légendes qui craint l'ail, la lumière du jour, l'eau bénite, et qui dort dans un cercueil. Il vit dans son château lugubre des contrées reculées d'Europe de l'est, un parfait Dracula en fait, mais qui ne fuit pas la vie en société pour autant. D'ailleurs, j'ai encore en tête quelques planches de cette demeure notamment dans le tome 6, tout simplement superbes. Oui, le dessin est vraiment très beau, même si je trouvais le style un peu bizarre au début - à vrai dire, je ne connaissais pas Swolfs avant. Le seul bémol que je pourrais émettre serait sur la durée de la série. Nous en sommes déjà à 6 tomes, ce qui aurait pu être un nombre correct pour une série de cette qualité, mais un prochain cycle est annoncé (voire plus?). J'ai peur que la série ne s'essoufle par manque d'idées, je ne vois pas vraiment ce qui pourrait être raconté de nouveau - à moins que Vincent n'ait un fils caché par là, qui se chargerait de détruire la nouvelle résurrection de Kergan :). Bon déjà dans le dernier tome, sa cérémonie avec les nazis, j'ai trouvé ça limite. Au final, une très bonne série à avoir
Le Singe et la Sirène
Culte, comme tout les albums de Nicolas Dumontheuil, le dessin démesuré et le scénario décalé de cet album sont une nouvelle fois la preuve de ses capacités. Quant au scénario Angéli est totalement dans l'esprit Dumontheuil.