Les derniers avis (7396 avis)

Par ajsq
Note: 5/5
Couverture de la série Candélabres
Candélabres

Dans un marché de la BD en pleine extension, qui va de records en records, certaines séries restent injustement méconnues. Candélabres est l'une d'entre elles. Cette série dispose de tous les éléments narratifs pour devenir l'une des références de la BD fantastique. Algésiras a réussit à mêler harmonieusement une multitude de symboles aussi bien historiques que culturels. Elle nous sert un univers original où Paul, le héros, se sert habilement du feu qui le consume pour s'extraire de son handicap et devenir aussi léger que l'air dans une chorégraphie décoiffante. La danse nous révèle tous les tourments dont souffre Paul et qui l'entraînent dans une interrogation perpétuelle. Algésiras révolutionne le fantastique dans la bande dessinée et son trait tout en légèreté séduira l'ensemble de ses lecteurs. Nous assistons à la naissance d'une grande conteuse qui prolongera notre plaisir en adaptant le chef d'oeuvre de Pierre Bordage «Les Guerriers du silence». Si vous souhaitez prolonger vos réflexion sur Candélabres, je vous conseille la lecture de Candel'Mag (http://candelmag.site.voila.fr/) : Le numéro 1 est consacré à la présentation générale des trois premiers tomes, et à une interview exclusive d'Algésiras. Le numéro 2 est parle de Paul Klarheit, le personnage principal. Nous avons essayé d'imaginer ce qu'aurait pu être son passé, ainsi que ce qu'il adviendra de lui à la fin de la série. Nos axes de réflexions nous ont donc amené à relater les raisons de sa première paralysie et pourquoi il s'est brusquement coupé de sa famille. Nous avons aussi réussi à retrouver la sœur de Paul qui n'est pas mentionnée dans les BD. Sur son futur, nous avons imaginé que les candélabres disparaîtraient de sa vie et qu'il en serait profondément marqué. Tous ces axes de réflexions sont le fruit de notre imagination et ne préjugent pas du tout du contenu des tomes 4 et 5. Le numéro 3 est un cadeau collectif d'un groupe de discussion sur Candélabres. A l'occasion de Japan-Expo, nous avons tenu à offrir un cadeau approprié à Algésiras. Nous nous sommes alors mobilisés pour écrire une série de haikus (petits poèmes japonais) et pour réaliser des fanarts sur le thème de Candélabres.

11/08/2003 (modifier)
Par Theo
Note: 5/5
Couverture de la série Nemesis
Nemesis

Génial, mais je regrette le changement de format. C'était mieux en petit (édition Le Téméraire, collection Griffe). D'ailleurs, si quelqu'un a le tome 3 ça m'intéresse. Au fait le 5 est sorti, et il est terrible (une surprise avec Clock, et il reste toujours aussi tordu). L'introduction de relation amoureuse dans la 2ème partie de la série (i.e. à partir du tome 4) rappele un peu plus "X-files", mais c'est tout de même culte comme série. J'adore (comme vous devez vous en douter).

10/08/2003 (modifier)
Couverture de la série Blake et Mortimer
Blake et Mortimer

Je rejoins la plupart des avis précédents : c'est une série à avoir absolument. On ne peut tout simplement pas se prétendre bédéphile si on ne possède pas "la Marque Jaune", "Le Mystère de la Grande Pyramide", "Le piège diabolique", etc. Certains aspects sont peut-être datés (l'ultra connu reproche de manque de présence féminine est typique des bandes de l'époque - les années 50-60 - et certainement justifié. Rappelons toutefois que les femmes n'avaient alors le droit de vote que depuis quelques années !) (on peut y ajouter le côté martial du "Secret de l'Espadon". Là encore, le contexte historique l'explique). Mais cette oeuvre a incontestablement marqué la bande dessinée (effort de documentation, travail d'ambiance, etc.). Sa qualité scénaristique et graphique n'a pas à rougir à côté des grands maîtres d'aujourd'hui. Au passage, je me permets de souligner que Jacobs était autodidacte (sauf erreur de ma part, il était chanteur d'opéra de formation !). Pour être complet, il me faut constater - avec d'autres ci-dessous - que l'oeuvre de E.P. Jacobs n'a rien gagné de la récupération commerciale de Van Hamme et consorts. "La machination Voronov" est à pleurer (la clé de l'énigme est connue dès les premières pages !). Quant à "L'étrange rendez-vous", c'est tout simplement n'importe quoi. Au second degré, peut-être (un album dadaïste ?). Et encore. Bref, achetez cette série les yeux fermés, mais uniquement jusqu'aux "Trois formules du Professeur Sato" (et encore).

10/08/2003 (modifier)
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Excellente série. Vous ne l'avez pas encore ? Mais vous n'avez pas honte ? Ces albums s'adressent à un public de tous âges et ouvert - voire cultivé (ça aide pour comprendre certains gags !) - cela dit, le "delirium pas mince du tout" des auteurs est communicatif, même si vous n'êtes pas agrégé de lettres. La scène des pirates enfermés dans la cale de leur navire est une de mes préférées (n° 3, "L'archipel du danger", p. 16). Tout a été dit ci-dessous. Scénario, dessins : rien à redire. C'est du travail de très très grande qualité. Messieurs, chapeau bas ! Pour conclure, une regret et un espoir. Le regret d'abord : la série n'est pas terminée au moment où pleuvent les notes "5/5". J'espère donc que les éloges - mérités - que contient cet avis (et ceux qui le précèdent... et sans doute les suivants) ne conduiront pas les auteurs à baisser leur niveau d'exigence. J'espère aussi que les futurs nouveaux lecteurs ne se feront pas trop de fims avant d'acheter la série - ça me ferait mal que quelqu'un soit déçu en la lisant. L'espoir : que Bombastus ne reste pas sur le carreau (voy. fin du n° 5) et intervienne encore dans les albums à venir !

10/08/2003 (modifier)
Par Capplan
Note: 5/5
Couverture de la série Le Pantin
Le Pantin

Un petit chef d’œuvre, une petite merveille à admirer et à montrer. Le visage, le regard et les expressions de ce pantin sont remarquables, ses émotions sont perceptibles, et chacun de ses sourires est un petit bonheur. La mise en page aussi rend bien les effets. Tout le passage dans le parc est dessiné dans des petites cases identiques, qui dynamisent les mouvements. Les cases déformées traduisent bien le poids de cette pierre l’attirant violemment dans l’eau. Il est comique, gai, entreprenant et courageux alors on est triste avec lui, mais pas autant qu’on est heureux avec lui. Bon dieu... quel agréable moment, c’est beau, mais alors... je me suis mouillé les joues. Ben oui. Tant d’émotion et de plaisir en quelques pages avec un crayon, du rêve, du talent, un gros cœur et sans un mot. Cette BD est indispensable à ceux qui perçoivent l’émotion et la tendresse, et qui ont gardé des yeux d’enfants. J’ai de loin préféré l’édition crayonnée en noir et blanc à la version couleur qui aurait été splendide avec les couleurs de Plessix ("Le vent dans les saules") ou les aquarelles de Claude Guth ("Pitchi Poï").

10/08/2003 (modifier)
Par Tony Ross
Note: 5/5
Couverture de la série Pilules bleues
Pilules bleues

Fa-bu-leux!!! Je connaissais Frédéric Peeters par Lupus et Les Miettes, et en voyant qu'un de ses autres albums était aussi bien coté, je me le procure. Et alors? Fa-bu-leux!!! je vous dis. L'histoire en elle-même n'a rien de sensationnel (enfin, je veux dire qu'on a déjà vu ça plusieurs fois), mais les textes, les expressions, les dialogues (les scènes avec le mammouth ou avec le médecin, extraordinaires!)... DIVINS! Je crois que je n'ai jamais lu de BD aussi bien écrite. Un vrai bijou de littérature. Intelligent et touchant, je ne trouve pas de termes capables d'exprimer le bonheur que l'on ressent à la lecture d'une telle oeuvre. Et si les textes sont d'une qualité à mon avis sans précédent, les cases "muettes" (avec l'enfant, par exemple) sont encore plus lourdes de sens. Philosophique et plein d'espoir, "Pilules bleues" est sans conteste l'une des plus grandes réussites dans le monde des auto-biographies (si c'en est une). Merci Peeters... Fa-bu-leux!!!

10/08/2003 (modifier)
Par miya
Note: 5/5
Couverture de la série Pilules bleues
Pilules bleues

Un grand coup de cœur, j'ai été très ému par ce livre. Cette BD est d'une force émotionnelle incroyable. Pourtant le thème de la maladie est difficile. Mais la sincérité, la pudeur et le talent de Federik Peeters s'expriment à merveille dans ce récit autobiographique. Un témoignage remarquable… Pilules bleues ne se résume évidemment pas seulement par son sujet. J’ai été aussi fortement charmé par la qualité graphique et le travail de mise en page (composition, transition...). Le dessin (le trait) de Peteers est fabuleux de sensibilité et de sincérité. Les cadrages, la composition des scènes, les émotions des personnages, s’harmonisent parfaitement avec la narration et les dialogues. Toute la force de "Pilules Bleues" peut se résumer par sincérité et harmonie (du dessin, de la mise en page, du témoignage). A lire et à faire découvrir autour de nous. Un très grand moment d'émotion, une de mes plus belles lectures.

09/08/2003 (modifier)
Par miya
Note: 5/5
Couverture de la série Corto Maltese
Corto Maltese

Corto est la série qui m'a fait découvrir et aimer la bande dessinée. Hugo Pratt est un auteur qui ma fasciné par sa vie, ses mystères, son dessin et son talent. Corto Maltese est évidement pour moi une série culte pour ce qu'elle m'a fait découvrir, pour le plaisir qu'elle m'a procuré. Mais aussi pour son mélange, d'aventure, de romance, de poésie, de culture, de mythe. Ah Corto mon ami, j'ai tant de souvenir de tes lectures!

09/08/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 5/5
Couverture de la série Shenzhen
Shenzhen

Après avoir été présenté sous forme d'épisodes dans différents ''Lapin'', Shenzhen a été réédité en un seul volume dans la collection Ciboulette. Tout d'abord il faut remarquer l'excellent mode narratif qu'utilise Delisle pour bâtir son récit. Alors que ce qu'il nous raconte semble franchement déprimant (et surtout l'avoir pas mal déprimé), le ton est plutôt humoristique, jouant parfois même dans l'autodérision. Delisle sait parfaitement rassembler ses lecteurs et nous emmène avec lui dans les valises à la découverte de Shenzhen. Avec lui nous serons à la fois surpris, compatissants, déçus, moroses, gais, mais toujours guidés par une farouche volonté de comprendre, de découvrir et d'apprendre. Car c'est bien là ce qui fait la force à mes yeux de l'album de Delisle. Au-delà du simple journal de bord autobiographique, il nous gratifie d'un récit universel, qui touchera forcément chaque lecteur, de manière différente, sur les mêmes sujets. Et au-delà des simples préoccupations quotidiennes du narrateur, cette envie d'apprendre, de maîtriser le quotidien et ses petits tracas présente une sorte d'hygiène de vie qui, à l'heure de l'uniformisation des masses, apparaît franchement rafraîchissante. Le dessin est moins fini que dans le plus récent Pyongyang : le trait de crayon est acéré, l'auteur se cherche, c'est un peu plus artisanal que dans l'album de 2003, mais justement ça sonne peut-être plus vrai encore (un comble eut égard au déjà très bon niveau de Pyongyang dans le domaine). Mais les détails importants y sont, et le reste, c'est l'ambiance, et à ce sujet, les planches en sont remplies, tout est sujet à la description de l'ambiance. La lecture est agréable, facile, et les différentes parties sont entrecoupées de grandes planches franchement réussies (notamment de bâtiments chinois). "Shenzhen" est un authentique chef d'œuvre qui devrait vraiment être remboursé par la sécurité sociale.

08/08/2003 (modifier)
Par huracan
Note: 5/5
Couverture de la série Le Réseau Bombyce
Le Réseau Bombyce

Sublime! Bien que réticent au départ vis-à-vis des couleurs, j'ai vite appris à les apprécier. Une ambiance vraiment spéciale se dégage de cette BD et en grande partie grâce à elles. Ca me rappelle un peu l'univers du "Régulateur", toujours de ce merveilleux scénariste qu'est Corbeyran. Le dessin est excellent, tant au niveau des personnages que des décors qui sont vraiment magnifiques! Cécil nous sert des plans et des vues à couper le souffle... Il est à noter aussi les "outils de travail" de Mouche et d'Eustache qui ne manquent pas d'originalité, tout comme leurs méthodes. Le scénario est vraiment prenant, Corbeyran arrive, au deuxième tome, à détourner l'attention de ces fameux "snuff movies" vers ce chantage qui va totalement dépasser nos deux acolytes. La découverte du film va permettre de retracer le passé de Mouche et d'Eustache et considérablement compromettre leur avenir. Comme cela a été dit, les personnages secondaires ne sont vraiment pas en reste et apportent beaucoup au récit. Une BD culte sans aucun doute et dont j'attends la suite avec impatience.

08/08/2003 (modifier)