Simon Hureau signe là une première oeuvre magistrale. Même s'il faut quelques pages pour s'habituer à son univers graphique, le voyage au Cambodge, en sa compagnie vaut vraiment le détour. Au final, beaucoup d'images restent inscrites dans nos têtes : le vol de la vielle sacoche bien sûr, véritable épisode tragi-comique, les démarches administratives à l'étranger( c'est du vécu, non ?), le carrefour aux 4 feux rouges et surtout les formidables couleurs vermillon du " palace". Avec un album qui relève à la fois du guide du routard et du traité de botanique (je sais cela fait un grand écart!), les aventures de Simon Hureau ne peuvent vous laisser indifférent.
Du début à la fin, on admire la nonchalance du héros, devant des situations dramatiques (le vol), cocasses (le réveillon) et bien d'autres encores. L'humour est évidement au rendez-vous avec la balade en moto (page 44), la promiscuité avec des "travailleurs " et des "parasites"... Alors vite achetez, mais surtout lisez cet album. Dépaysement garanti.
Les chercheurs de trésor sont au nombre de sept, tous de religion et de profession différentes. Ils sont confrontés au prophète voilé, qui vole les ombres des habitants de Bagdad pour se constituer une armée et détrôner le calife. L’histoire est pétrie dans le mysticisme et l’ésotérisme, un domaine que David B. maîtrise parfaitement. On retrouve beaucoup de métaphores, à la fois dans les événements et dans les dialogues, ce qui confère à l’histoire un côté poétique unique. Les symboles renvoient à des associations d’idées quasi universelles, qui ne demandent donc pas un savoir spécifique pour être appréciées. Au contraire des albums oniriques de David B., cette série est à la portée de tous, pour le plus grand plaisir des lecteurs.
L’histoire s’accorde parfaitement avec les dessins, puisque David B. est un orfèvre des jeux d’ombres. La mise en page est au top, comme d’habitude. Les couleurs sont elles aussi superbes (voyez l’ange de la mort !). David B. nous livre avec « Les chercheurs de trésor » une excellente série, qui ne ressemble à aucune autre dans l’histoire de la BD. Seul bémol : jusqu’à présent, les 7 chercheurs de trésors jouent des rôles très inégaux, sans que la religion ou la profession de tous n’ait une importance significative. Par ailleurs l’histoire semble parfois être un prétexte pour faire jouer un rôle à certains symboles, comme si cela était aussi important que l’enchaînement des événements, comme si l’histoire avançait un peu à tâtons, dans l’obscurité. Mais puisque même ce défaut cadre finalement bien avec le thème de l’album, je laisse le bénéfice du doute à David B. et je mets 5 étoiles pour les deux premiers albums.
Voici la BD par laquelle je suis revenu à la BD. 10 ans après avoir lu une centaine de fois, les Tintin, Astérix et compagnie, je ne m’intéressais plus beaucoup au Neuvième art. Et puis, un jour, on m’a parlé de Lanfeust, alors j’ai acheté et j’ai beaucoup aimé ! Depuis, j’ai acheté des tas d’autres BDs. Voilà, pour ma petite histoire !
Et même si la série a un coté très commerciale, que les dessins des personnages sont parfois plus ou moins inégaux et qu’il y a quelques blagues faciles que l’on peut trouver dans les Carambars, c’est une BD que je relis toujours avec beaucoup de plaisir.
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même.
Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :)
Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...
Ce bouquin est bluffant. Je suis impatient de le relire dans quelques mois pour l'apprécier encore une fois.
L'histoire tout le monde, ou presque, la connaît. Je ne rentrerai donc pas dans les détails. D'ailleurs, pour les curieux, le bouquin fourmille de détails et d'anecdotes. C'est un vrai régal!
Le dessin, vous avez été prévenu, c'est du N&B. Certains apprécieront et d'autres moins.
Mais, ce qui est une réussite totale pour cette BD (d'ailleurs le terme BD ne semble pas approprié pour cette oeuvre monumentale) c'est ça force d'évasion. On est littéralement propulsé dans ce Londres de fin de siècle. Impossible de décrocher!
Préparez-vous à du grand spectacle et bravo aux auteurs...
"SOS bonheur" est vraiment cultissime ! Van Hamme nous propose un scénario original, très bien ficelé et qui fait parfois froid dans le dos. Imaginez une société où "l'Etat-providence" dirige toute votre vie en passant par les vacances nationalisées, la couverture maladie quasi-obligatoire, ultra dictatoriale (sous peine de crever dans votre coin sans aide possible), etc.
Tout d'abord composé de plusieurs récits indépendants, la force de Van Hamme est de nous proposer une fin riche et surprenante (correspondant au 3ème tome) qui recoupe habilement tous les récits précédents. Un album parlant d'une organisation de société possible qui, à bien des égards, n'est pas si éloignée que ça de la réalité.
Côté dessin, Griffo nous propose un style réaliste qui colle bien à l'histoire. Heureusement que ceux-ci s'améliorent au fil des planches car, la mise en couleur n'aidant pas, certains passages ont un peu mal vieilli (Griffo se montrant lui-même, dans la préface, assez critique sur son travail). Mais qu'importe, en réalité, je me suis fait la remarque pendant les toutes premières planches avant d'être totalement absorbé par l'histoire.
Albums à posséder (si le genre vous attire), si possible sous la forme d'intégrale car celle-ci nous propose des commentaires de Van Hamme non dénués d'intérêt et l'histoire prend tout son sens avec le 3ème tome.
Les premiers tomes décrivent une lente descente aux enfers qui atteint son paroxisme dans le dernier tome. Dans le dernier, une petite lueur d’espoir commence à apparaître : les acteurs survivants apprennent à vivre avec leur dégénérescence physique et sociale; ils apprennent à vivre avec la mort.
Black Hole est déjà devenu une série culte, incarnant le mal-être adolescent, la remise en cause des valeurs, la difficile maîtrise de toute une gamme de sentiments nouveaux, l’angoisse de devenir adulte, de devenir un con parmi d’autres. Avec en toile de fond une maladie sexuellement transmissible qui n’est pas sans faire penser au sida, ne fût-ce que concernant les stigmates dont les personnes atteintes font l’objet. J'abonde dans le sens des des avis très favorables ci-dessous, et j’ajoute mes louanges à la liste. Je ne connais aucune autre série dont la qualité aura autant fait l’unanimité parmi certains amateurs de BD.
Alors autant j'ai mis 5 étoiles à Cercle vicieux et Le Cycle du même auteur, autant ici je mets bah... 5 aussi.
Du pur génie, Etienne Lécroart s'interroge sur le support même de la bd, sa narration et son interprétation, les raisons du succès. Qu'est ce qui peut attirer le lecteur ? Des bonnes têtes, du sexe, du manga avec des personnages aux grands yeux... L'album renferme une foule de contraintes oubapiennes : palindrome, itération iconique etc.
Je mets 5/5 par l'intérêt bdéesque que ça peut avoir plus que pour l'histoire et je concède que ce n'est pas un album qu'on va relire très souvent (en même temps j'ai du relire qu'une poignée d'albums sur ces 4 dernières années).
J'adore ce genre d'albums qui exploite à fond le support bande dessinée et se pose des questions. A 10 000 lieues d'une lecture pour adolescents aux couleurs photoshop et clichés éculés (je ne citerai pas de nom, on en connait tous)
D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge.
Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
En un seul mot Génial! Il est vrai qu’au départ, les deux premiers tomes, coté couleur ne m’avaient pas trop emballé. Aussi, le problème pour moi était le positionnement des cases, j’ai eu tendance dans certains passages des 2 premiers albums à lire une case avant l’autre, mais bon cela étant dit, ce n’est que du détail. Les couleurs deviennent plus chaudes à partir de l’album 3 « le rige ».
Coté scénar, c’est bien pensé, drôle et très surprenant. De la très bonne héroïque fantaisie.
Bon, à quand le 6ieme album et la suite des aventures de Bragon l’ado ? Sang et fumé ça commence à faire long maintenant !!!
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Palaces
Simon Hureau signe là une première oeuvre magistrale. Même s'il faut quelques pages pour s'habituer à son univers graphique, le voyage au Cambodge, en sa compagnie vaut vraiment le détour. Au final, beaucoup d'images restent inscrites dans nos têtes : le vol de la vielle sacoche bien sûr, véritable épisode tragi-comique, les démarches administratives à l'étranger( c'est du vécu, non ?), le carrefour aux 4 feux rouges et surtout les formidables couleurs vermillon du " palace". Avec un album qui relève à la fois du guide du routard et du traité de botanique (je sais cela fait un grand écart!), les aventures de Simon Hureau ne peuvent vous laisser indifférent. Du début à la fin, on admire la nonchalance du héros, devant des situations dramatiques (le vol), cocasses (le réveillon) et bien d'autres encores. L'humour est évidement au rendez-vous avec la balade en moto (page 44), la promiscuité avec des "travailleurs " et des "parasites"... Alors vite achetez, mais surtout lisez cet album. Dépaysement garanti.
Les Chercheurs de trésor
Les chercheurs de trésor sont au nombre de sept, tous de religion et de profession différentes. Ils sont confrontés au prophète voilé, qui vole les ombres des habitants de Bagdad pour se constituer une armée et détrôner le calife. L’histoire est pétrie dans le mysticisme et l’ésotérisme, un domaine que David B. maîtrise parfaitement. On retrouve beaucoup de métaphores, à la fois dans les événements et dans les dialogues, ce qui confère à l’histoire un côté poétique unique. Les symboles renvoient à des associations d’idées quasi universelles, qui ne demandent donc pas un savoir spécifique pour être appréciées. Au contraire des albums oniriques de David B., cette série est à la portée de tous, pour le plus grand plaisir des lecteurs. L’histoire s’accorde parfaitement avec les dessins, puisque David B. est un orfèvre des jeux d’ombres. La mise en page est au top, comme d’habitude. Les couleurs sont elles aussi superbes (voyez l’ange de la mort !). David B. nous livre avec « Les chercheurs de trésor » une excellente série, qui ne ressemble à aucune autre dans l’histoire de la BD. Seul bémol : jusqu’à présent, les 7 chercheurs de trésors jouent des rôles très inégaux, sans que la religion ou la profession de tous n’ait une importance significative. Par ailleurs l’histoire semble parfois être un prétexte pour faire jouer un rôle à certains symboles, comme si cela était aussi important que l’enchaînement des événements, comme si l’histoire avançait un peu à tâtons, dans l’obscurité. Mais puisque même ce défaut cadre finalement bien avec le thème de l’album, je laisse le bénéfice du doute à David B. et je mets 5 étoiles pour les deux premiers albums.
Lanfeust de Troy
Voici la BD par laquelle je suis revenu à la BD. 10 ans après avoir lu une centaine de fois, les Tintin, Astérix et compagnie, je ne m’intéressais plus beaucoup au Neuvième art. Et puis, un jour, on m’a parlé de Lanfeust, alors j’ai acheté et j’ai beaucoup aimé ! Depuis, j’ai acheté des tas d’autres BDs. Voilà, pour ma petite histoire ! Et même si la série a un coté très commerciale, que les dessins des personnages sont parfois plus ou moins inégaux et qu’il y a quelques blagues faciles que l’on peut trouver dans les Carambars, c’est une BD que je relis toujours avec beaucoup de plaisir.
De Cape et de Crocs
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même. Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :) Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...
From Hell
Ce bouquin est bluffant. Je suis impatient de le relire dans quelques mois pour l'apprécier encore une fois. L'histoire tout le monde, ou presque, la connaît. Je ne rentrerai donc pas dans les détails. D'ailleurs, pour les curieux, le bouquin fourmille de détails et d'anecdotes. C'est un vrai régal! Le dessin, vous avez été prévenu, c'est du N&B. Certains apprécieront et d'autres moins. Mais, ce qui est une réussite totale pour cette BD (d'ailleurs le terme BD ne semble pas approprié pour cette oeuvre monumentale) c'est ça force d'évasion. On est littéralement propulsé dans ce Londres de fin de siècle. Impossible de décrocher! Préparez-vous à du grand spectacle et bravo aux auteurs...
S.O.S. Bonheur
"SOS bonheur" est vraiment cultissime ! Van Hamme nous propose un scénario original, très bien ficelé et qui fait parfois froid dans le dos. Imaginez une société où "l'Etat-providence" dirige toute votre vie en passant par les vacances nationalisées, la couverture maladie quasi-obligatoire, ultra dictatoriale (sous peine de crever dans votre coin sans aide possible), etc. Tout d'abord composé de plusieurs récits indépendants, la force de Van Hamme est de nous proposer une fin riche et surprenante (correspondant au 3ème tome) qui recoupe habilement tous les récits précédents. Un album parlant d'une organisation de société possible qui, à bien des égards, n'est pas si éloignée que ça de la réalité. Côté dessin, Griffo nous propose un style réaliste qui colle bien à l'histoire. Heureusement que ceux-ci s'améliorent au fil des planches car, la mise en couleur n'aidant pas, certains passages ont un peu mal vieilli (Griffo se montrant lui-même, dans la préface, assez critique sur son travail). Mais qu'importe, en réalité, je me suis fait la remarque pendant les toutes premières planches avant d'être totalement absorbé par l'histoire. Albums à posséder (si le genre vous attire), si possible sous la forme d'intégrale car celle-ci nous propose des commentaires de Van Hamme non dénués d'intérêt et l'histoire prend tout son sens avec le 3ème tome.
Black Hole
Les premiers tomes décrivent une lente descente aux enfers qui atteint son paroxisme dans le dernier tome. Dans le dernier, une petite lueur d’espoir commence à apparaître : les acteurs survivants apprennent à vivre avec leur dégénérescence physique et sociale; ils apprennent à vivre avec la mort. Black Hole est déjà devenu une série culte, incarnant le mal-être adolescent, la remise en cause des valeurs, la difficile maîtrise de toute une gamme de sentiments nouveaux, l’angoisse de devenir adulte, de devenir un con parmi d’autres. Avec en toile de fond une maladie sexuellement transmissible qui n’est pas sans faire penser au sida, ne fût-ce que concernant les stigmates dont les personnes atteintes font l’objet. J'abonde dans le sens des des avis très favorables ci-dessous, et j’ajoute mes louanges à la liste. Je ne connais aucune autre série dont la qualité aura autant fait l’unanimité parmi certains amateurs de BD.
L'Elite à la portée de tous
Alors autant j'ai mis 5 étoiles à Cercle vicieux et Le Cycle du même auteur, autant ici je mets bah... 5 aussi. Du pur génie, Etienne Lécroart s'interroge sur le support même de la bd, sa narration et son interprétation, les raisons du succès. Qu'est ce qui peut attirer le lecteur ? Des bonnes têtes, du sexe, du manga avec des personnages aux grands yeux... L'album renferme une foule de contraintes oubapiennes : palindrome, itération iconique etc. Je mets 5/5 par l'intérêt bdéesque que ça peut avoir plus que pour l'histoire et je concède que ce n'est pas un album qu'on va relire très souvent (en même temps j'ai du relire qu'une poignée d'albums sur ces 4 dernières années). J'adore ce genre d'albums qui exploite à fond le support bande dessinée et se pose des questions. A 10 000 lieues d'une lecture pour adolescents aux couleurs photoshop et clichés éculés (je ne citerai pas de nom, on en connait tous)
Les Naufragés du temps
D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge. Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
La Quête de l'Oiseau du Temps
En un seul mot Génial! Il est vrai qu’au départ, les deux premiers tomes, coté couleur ne m’avaient pas trop emballé. Aussi, le problème pour moi était le positionnement des cases, j’ai eu tendance dans certains passages des 2 premiers albums à lire une case avant l’autre, mais bon cela étant dit, ce n’est que du détail. Les couleurs deviennent plus chaudes à partir de l’album 3 « le rige ». Coté scénar, c’est bien pensé, drôle et très surprenant. De la très bonne héroïque fantaisie. Bon, à quand le 6ieme album et la suite des aventures de Bragon l’ado ? Sang et fumé ça commence à faire long maintenant !!!