Quelle claque mes amis !
Northlanders fut certainement la meilleure lecture de ces derniers mois.
Est-ce que cela est dû aux chapitres qu'a choisi de présenter Urban Comics ? C’est bien possible, l’éditeur a fait le choix de ne reprendre que certains chapitres. Pour le reste, l’objet est, comme d’habitude, de qualité. Les couvertures originales sont exposées et quelques bonus viennent enrichir l’ensemble.
Quoiqu’il en soit, j’ai accroché comme rarement à ce premier tome de quelques 480 pages. La recette de la potion magique ? Des récits simples, efficaces et dynamiques. C’est rude, violent, puissant, comme le peuple viking. Sans concession, chaque récit tourne autour du peuple normand selon une localisation géographique. Pour le premier volume, c’est l’ère anglo-saxonne qui est choisie.
Tantôt courts, tantôt longs, les récits présentent tour à tour une galerie de personnages bien typés et caractérisés. Seul un récit m’a semblé être anecdotique, là où les autres m’ont complètement satisfaits. C’est hyper accrocheur et je pense que cette série a de nombreux atouts pour plaire à un large public.
Côté graphique, la dynamique du trait n’a rien à envier à l’aspect percutant des récits. En général, c’est du très bon boulot, tant sur le dessin que sur la colorisation, parfois somptueuse. Les combats sont bien illustrés et fluides, ce qui est rarement le cas ; ici, pas de confusion !
Quel défaut trouver à l’album ? Sa simplicité ? Je ne pense pas, cela reste prenant et très bien rythmé. La division de l’album en plusieurs récits plus ou moins indépendants ? Je ne trouve pas non plus car cela permet d’aborder le thème en mettant en scène des personnages différents : homme, femme et enfants.
Au final, je vais prendre le pari peut-être osé d’attribuer la note maximale à ce premier album. Je trépigne d’impatience en attendant le second tome prévu pour septembre 2014. Laissez-vous tenter et n’hésitez pas à offrir ce diamant brut et glacial ! Franchement, c’est de la bombe !
Une mise en scène déconcertante, une entrée dans l'intrigue brutale mais efficace.
Une qualité graphique étonnante avec une colorisation de très haut vol.
Une aventure noire avec cependant des pertes de rythme parfois génantes dans la rythmique de l'intrigue.
En espérant que la suite soit du même acabit.
Mettre une telle note à Will Eisner est assez facile dans le sens où il est un très bon dessinateur mais surtout car c'est un observateur incroyable et un conteur génial.
J'ai lu les trois tomes de cette série en un peu plus d'une heure happé par les histoires tantôt joyeuses mais plus souvent tristes voire cyniques. Une oeuvre admirable de l'un des plus grands noms de la BD US.
Dans le premier tome l'auteur nous parlait de sa ville en général, là il s'attache à nous brosser le portrait de quatre personnes au destin tragique d'un même immeuble. Remarquable une fois de plus.
Mettre une telle note à Will Eisner est assez facile dans le sens où il est un très bon dessinateur mais surtout car c'est un observateur incroyable et un conteur génial.
J'ai lu les trois tomes de cette série en un peu plus d'une heure happé par les histoires tantôt joyeuse mais plus souvent triste voire cynique. Une oeuvre admirable de l'un des plus grand nom de la BD US
C'est la première critique que je laisse, mais quand j'ai vu ce titre je n'ai pu résister.
Don Rosa est pour moi l'un des dessinateurs les plus drôles qui soit. Je pense à Franquin et sa folie des détails...
Tout le génie de cette saga tient dans la lente décomposition des idéaux du personnage, pour aboutir à une résolution terriblement amère. Il ne suffisait pas de le dire, encore fallait-il imaginer les évènements de cette fable tout en préservant l'humour. Il y a définitivement un parallèle possible entre Scrooge McDuck et Michael Corleone, les deux sagas sont une exploration du rêve américain.
J’ai acheté le premier tome à sa sortie en 1997, celui-ci étant le coup de cœur du moment, une forme atténuée de révolution dans l’univers BD, du moins, c’est comme cela que je l’avais perçu du haut de mes 16 ans...
C’est vrai que les histoires "Fantastico-moyennageuses" étaient assez rares, de même que la touche ésotérique donnée au scénario.
Les couleurs sombres collent parfaitement aux dessins splendides, des personnages comme des paysages et bâtiments.
Le récit est bon, compliqué à suivre par certains moments, compte tenu de la quantité de personnages et de lieux intervenants, mais également de l’identité tenue secrète du véritable ennemi de nos deux héros à la recherche de ce troisième Testament.
Le quatrième tome a mis des lustres à venir, il clôture de manière honorable cette histoire empreinte d’éléments du magnifique "Le Nom de la Rose" de J-J Annaud.
Mon avis date maintenant de plusieurs années. Je reste assez d'accord avec ce que j'ai écrit il y a déjà quelque temps et pourtant… L'expérience faisant et l'âge avançant, je peux sans honte vous avouer qu'il s'agit pour moi d'un classico-classique de ma collection. Un espèce de truc qui me retourne comme une crêpe et me ramène 15 ans en arrière, et surtout me rappelle pourquoi ce genre de série m'a poussé à lire tant d'autres perles, en rapport ou pas avec le thème!
Après l'avoir relue huit milliards de fois, je m'incline et vous incite, au mieux de mes maigres possibilités, à lire cette petite tuerie! Je ne pourrais franchement plus m'en passer, ni de la série mère, ni de sa suite Le Troisième Testament : Julius. Full must, d'office!
Genre ésotérique bien rabâché depuis la sortie du Troisième Testament, la série met deux aventuriers moyenâgeux dans une course poursuite démoniaque à la recherche d'un écrit à même de bouleverser la chrétienté et donc, le monde.
Œuvre à l'efficacité implacable et à la conclusion ouverte mais satisfaisante, le Troisième Testament parcourt le monde connu à cette époque pour suivre des indices parcellaires qui bout à bout résolvent une énigme complexe.
Basé sur des héros et méchants un brin caricaturaux mais heureusement approfondis dans leur psychologie, Dorison et Alice nous proposent un voyage plein d'aventure et de trahisons digne d'Indiana Jones où ne manque finalement peut être qu'un contrepoids d'humour pour être parfait.
Ceci s'agrémente du dessin d'Alice un peu hésitant et à la colorisation parfois terne sur les deux premiers tomes mais qui trouve sa pleine mesure dans son découpage et le trait sur les deux derniers. Le graphisme s'étale alors sur des doubles pages ambitieuses et détaillées sans que la lecture en soit altérée.
A 14 ans, je n'avais jamais entendu parler d'Alan Moore lorsque j'ai lu pour la première fois "Souriez". Ce n'est donc pas sa présence au scénario qui a influencé ma passion pour cette BD de haut-vol. Par contre je connaissais déjà le prodigieux Brian Bolland pour son travail sur "Dredd contre crève" qui m'avait époustouflé.
Quel bonheur de pouvoir enfin remettre la main sur ce petit bijou, et de surcroit recolorisé par sieur Bolland himself (je détestais les couleurs originales). Ses magnifiques dessins sont enfin vraiment mis en valeurs comme il se doit.
Bien que trop court ("toutes les bonnes choses ont une fin"), le récit est poignant et peut nous apporter beaucoup de réflexions ou questionnements philosophiques sur le thème de la folie. Le Joker révélé sous un autre angle, nous apparait aussi juste que Batman, car lui aussi a été traumatisé par de sombres événements de son passé. Batman parait ici, par opposition au Joker, un être complètement psycho-rigide. Le lien entre les deux personnages est très fort, comme deux faces d'une même pièce.
Ce n'est pas ici, le scénario qui importe, mais bien le soin apporté au traitement des psychologies des personnages et les dialogues, riches de sens.
LE meilleur Batman, qui a fortement inspiré Tim Burton pour sa version du Joker dans la version cinématographique de Batman.
A ne surtout pas louper !!!
Magnifique !
La beauté du récit, simple mais efficace, ainsi que la légèreté du dessin ont fini par me mettre les larmes aux yeux. C'est très beau et touchant.
Rien à dire de plus...
Les ignorants se font découvrir leur métier/passion respectif... pour notre plus grand plaisir ! Etant moi aussi relativement ignorante de ces deux domaines : le vin et la BD, j'ai apprécié cette immersion absolue.
Le récit est long, il prend son temps, relatant les petites anecdotes de cette expérience peu commune. J'ai vraiment apprécié ce rythme. Comme un bon vin, j'ai pu prendre le temps de le savourer. Je ne dirais pas que le récit s'est bonifié avec le temps puisqu'il est assez constant. Aussi bien au début qu'à la fin.
Le dessin de Davodeau n'est pas celui qui me touche le plus. Je trouve que les personnages font un peu bruts. Mais finalement dans cette BD, cela ne m'a pas dérangé. Les vignes sont superbes. Et finalement la beauté de l'histoire et des moments vécus par les personnages prend le pas sur le léger manque d'esthétisme du trait (à mon goût !).
Finalement je n'ai qu'un seul regret : ne pas pouvoir goûter les vins que l'on découvre au long du récit !
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Northlanders
Quelle claque mes amis ! Northlanders fut certainement la meilleure lecture de ces derniers mois. Est-ce que cela est dû aux chapitres qu'a choisi de présenter Urban Comics ? C’est bien possible, l’éditeur a fait le choix de ne reprendre que certains chapitres. Pour le reste, l’objet est, comme d’habitude, de qualité. Les couvertures originales sont exposées et quelques bonus viennent enrichir l’ensemble. Quoiqu’il en soit, j’ai accroché comme rarement à ce premier tome de quelques 480 pages. La recette de la potion magique ? Des récits simples, efficaces et dynamiques. C’est rude, violent, puissant, comme le peuple viking. Sans concession, chaque récit tourne autour du peuple normand selon une localisation géographique. Pour le premier volume, c’est l’ère anglo-saxonne qui est choisie. Tantôt courts, tantôt longs, les récits présentent tour à tour une galerie de personnages bien typés et caractérisés. Seul un récit m’a semblé être anecdotique, là où les autres m’ont complètement satisfaits. C’est hyper accrocheur et je pense que cette série a de nombreux atouts pour plaire à un large public. Côté graphique, la dynamique du trait n’a rien à envier à l’aspect percutant des récits. En général, c’est du très bon boulot, tant sur le dessin que sur la colorisation, parfois somptueuse. Les combats sont bien illustrés et fluides, ce qui est rarement le cas ; ici, pas de confusion ! Quel défaut trouver à l’album ? Sa simplicité ? Je ne pense pas, cela reste prenant et très bien rythmé. La division de l’album en plusieurs récits plus ou moins indépendants ? Je ne trouve pas non plus car cela permet d’aborder le thème en mettant en scène des personnages différents : homme, femme et enfants. Au final, je vais prendre le pari peut-être osé d’attribuer la note maximale à ce premier album. Je trépigne d’impatience en attendant le second tome prévu pour septembre 2014. Laissez-vous tenter et n’hésitez pas à offrir ce diamant brut et glacial ! Franchement, c’est de la bombe !
La Chronique des Immortels
Une mise en scène déconcertante, une entrée dans l'intrigue brutale mais efficace. Une qualité graphique étonnante avec une colorisation de très haut vol. Une aventure noire avec cependant des pertes de rythme parfois génantes dans la rythmique de l'intrigue. En espérant que la suite soit du même acabit.
New York Trilogie (L'Immeuble) (Le Building)
Mettre une telle note à Will Eisner est assez facile dans le sens où il est un très bon dessinateur mais surtout car c'est un observateur incroyable et un conteur génial. J'ai lu les trois tomes de cette série en un peu plus d'une heure happé par les histoires tantôt joyeuses mais plus souvent tristes voire cyniques. Une oeuvre admirable de l'un des plus grands noms de la BD US. Dans le premier tome l'auteur nous parlait de sa ville en général, là il s'attache à nous brosser le portrait de quatre personnes au destin tragique d'un même immeuble. Remarquable une fois de plus.
New York trilogie (Big City)
Mettre une telle note à Will Eisner est assez facile dans le sens où il est un très bon dessinateur mais surtout car c'est un observateur incroyable et un conteur génial. J'ai lu les trois tomes de cette série en un peu plus d'une heure happé par les histoires tantôt joyeuse mais plus souvent triste voire cynique. Une oeuvre admirable de l'un des plus grand nom de la BD US
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
C'est la première critique que je laisse, mais quand j'ai vu ce titre je n'ai pu résister. Don Rosa est pour moi l'un des dessinateurs les plus drôles qui soit. Je pense à Franquin et sa folie des détails... Tout le génie de cette saga tient dans la lente décomposition des idéaux du personnage, pour aboutir à une résolution terriblement amère. Il ne suffisait pas de le dire, encore fallait-il imaginer les évènements de cette fable tout en préservant l'humour. Il y a définitivement un parallèle possible entre Scrooge McDuck et Michael Corleone, les deux sagas sont une exploration du rêve américain.
Le Troisième Testament
J’ai acheté le premier tome à sa sortie en 1997, celui-ci étant le coup de cœur du moment, une forme atténuée de révolution dans l’univers BD, du moins, c’est comme cela que je l’avais perçu du haut de mes 16 ans... C’est vrai que les histoires "Fantastico-moyennageuses" étaient assez rares, de même que la touche ésotérique donnée au scénario. Les couleurs sombres collent parfaitement aux dessins splendides, des personnages comme des paysages et bâtiments. Le récit est bon, compliqué à suivre par certains moments, compte tenu de la quantité de personnages et de lieux intervenants, mais également de l’identité tenue secrète du véritable ennemi de nos deux héros à la recherche de ce troisième Testament. Le quatrième tome a mis des lustres à venir, il clôture de manière honorable cette histoire empreinte d’éléments du magnifique "Le Nom de la Rose" de J-J Annaud. Mon avis date maintenant de plusieurs années. Je reste assez d'accord avec ce que j'ai écrit il y a déjà quelque temps et pourtant… L'expérience faisant et l'âge avançant, je peux sans honte vous avouer qu'il s'agit pour moi d'un classico-classique de ma collection. Un espèce de truc qui me retourne comme une crêpe et me ramène 15 ans en arrière, et surtout me rappelle pourquoi ce genre de série m'a poussé à lire tant d'autres perles, en rapport ou pas avec le thème! Après l'avoir relue huit milliards de fois, je m'incline et vous incite, au mieux de mes maigres possibilités, à lire cette petite tuerie! Je ne pourrais franchement plus m'en passer, ni de la série mère, ni de sa suite Le Troisième Testament : Julius. Full must, d'office!
Le Troisième Testament
Genre ésotérique bien rabâché depuis la sortie du Troisième Testament, la série met deux aventuriers moyenâgeux dans une course poursuite démoniaque à la recherche d'un écrit à même de bouleverser la chrétienté et donc, le monde. Œuvre à l'efficacité implacable et à la conclusion ouverte mais satisfaisante, le Troisième Testament parcourt le monde connu à cette époque pour suivre des indices parcellaires qui bout à bout résolvent une énigme complexe. Basé sur des héros et méchants un brin caricaturaux mais heureusement approfondis dans leur psychologie, Dorison et Alice nous proposent un voyage plein d'aventure et de trahisons digne d'Indiana Jones où ne manque finalement peut être qu'un contrepoids d'humour pour être parfait. Ceci s'agrémente du dessin d'Alice un peu hésitant et à la colorisation parfois terne sur les deux premiers tomes mais qui trouve sa pleine mesure dans son découpage et le trait sur les deux derniers. Le graphisme s'étale alors sur des doubles pages ambitieuses et détaillées sans que la lecture en soit altérée.
Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)
A 14 ans, je n'avais jamais entendu parler d'Alan Moore lorsque j'ai lu pour la première fois "Souriez". Ce n'est donc pas sa présence au scénario qui a influencé ma passion pour cette BD de haut-vol. Par contre je connaissais déjà le prodigieux Brian Bolland pour son travail sur "Dredd contre crève" qui m'avait époustouflé. Quel bonheur de pouvoir enfin remettre la main sur ce petit bijou, et de surcroit recolorisé par sieur Bolland himself (je détestais les couleurs originales). Ses magnifiques dessins sont enfin vraiment mis en valeurs comme il se doit. Bien que trop court ("toutes les bonnes choses ont une fin"), le récit est poignant et peut nous apporter beaucoup de réflexions ou questionnements philosophiques sur le thème de la folie. Le Joker révélé sous un autre angle, nous apparait aussi juste que Batman, car lui aussi a été traumatisé par de sombres événements de son passé. Batman parait ici, par opposition au Joker, un être complètement psycho-rigide. Le lien entre les deux personnages est très fort, comme deux faces d'une même pièce. Ce n'est pas ici, le scénario qui importe, mais bien le soin apporté au traitement des psychologies des personnages et les dialogues, riches de sens. LE meilleur Batman, qui a fortement inspiré Tim Burton pour sa version du Joker dans la version cinématographique de Batman. A ne surtout pas louper !!!
Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes ?
Magnifique ! La beauté du récit, simple mais efficace, ainsi que la légèreté du dessin ont fini par me mettre les larmes aux yeux. C'est très beau et touchant. Rien à dire de plus...
Les Ignorants
Les ignorants se font découvrir leur métier/passion respectif... pour notre plus grand plaisir ! Etant moi aussi relativement ignorante de ces deux domaines : le vin et la BD, j'ai apprécié cette immersion absolue. Le récit est long, il prend son temps, relatant les petites anecdotes de cette expérience peu commune. J'ai vraiment apprécié ce rythme. Comme un bon vin, j'ai pu prendre le temps de le savourer. Je ne dirais pas que le récit s'est bonifié avec le temps puisqu'il est assez constant. Aussi bien au début qu'à la fin. Le dessin de Davodeau n'est pas celui qui me touche le plus. Je trouve que les personnages font un peu bruts. Mais finalement dans cette BD, cela ne m'a pas dérangé. Les vignes sont superbes. Et finalement la beauté de l'histoire et des moments vécus par les personnages prend le pas sur le léger manque d'esthétisme du trait (à mon goût !). Finalement je n'ai qu'un seul regret : ne pas pouvoir goûter les vins que l'on découvre au long du récit !