Les derniers avis (7365 avis)

Par Alix
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Déploiement
Le Déploiement

Nick Sousanis est professeur de bandes dessinées et publie de nombreux articles sur les bienfaits de l’apprentissage par ce medium. Il démontre la validité de son discours d’une façon pour le moins originale : cet album est la première thèse de doctorat réalisée entièrement en bande dessinée ! Le thème central est philosophique : les limites de notre système perceptif, nos conditionnements et les moyens de nous en libérer pour déployer nos potentialités. En s’aidant de nombreuses références scientifiques et philosophiques, l’auteur nous démontre que notre compréhension est bridée par nos perceptions dimensionnelles et temporelles, nos acquis, nos expériences passées, notre langage, notre société et ses règles établies… et comment s’en libérer pour mieux s’émanciper et se « déployer ». Il en profite aussi pour nous exposer sa passion pour le medium de la bande dessinée. Son discours est assez similaire à celui de Scott McCloud dans L'Art Invisible. Il explique comment la fusion de deux langages (textuel et graphique) permet de mieux représenter des concepts complexes en se libérant des contraintes et des limites linguistiques. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la démonstration est réussie. Les planches sont époustouflantes et font preuve d’une lisibilité et d’une ingénuité narrative rarement vues… sans oublier d’être magnifique esthétiquement parlant. Un album incroyable, passionnant, pas forcément facile d’accès (il s’agit d’une thèse, le langage employé est parfois un peu lourd, et les références académiques abondent), mais indispensable… un sans-faute selon moi !

03/08/2016 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Hulk - L'intégrale
Hulk - L'intégrale

Si la première intégrale contient les premières histoires d'Hulk (histoires qui ont un peu mal vieilli, mais qui ont un charme grace au talent de Stan Lee et Jack Kirby), les autres portent sur le long run de Peter David. C'est l'auteur qui est considéré comme le meilleur scénariste d'Hulk. Son premier run dure de 1987 à 1998 et il écrira d'autres histoires d'Hulk par la suite. Pour le moment, je trouve son run excellent. Il utilise bien le personnage d'Hulk et aussi son univers. J'aime bien comment il utilise les anciens ennemis d'Hulk, notamment le Leader qui est vraiment l'ennemi numéro 1 d'Hulk. J'adore comment il est intelligent et charismatique. Un point fort chez Peter David c'est qu'il change souvent le statu quo de la créature verte ce qui permet de varier les histoires. En plus, Hulk est la plupart du temps intelligent et je préfère ça que lorsque Hulk agit comme un enfant. J'aime surtout la version Hulk grise aussi appelé Joe Fixit. Un des points forts de ce long run est que Peter David change souvent le statut quo de Hulk, ce qui permet d'éviter la répétition. Peter David mélange habilement la psychologie, l'humour, l'aventure et le drame. Les histoires sont souvent intelligentes et risquent de surprendre ceux qui ne connaissent pas trop Hulk et qui s'imaginent que Hulk ne fait que tout casser. J'ai vraiment hate de lire la suite et de voir quelques autres extraordinaires aventures Peter David a écrit. Les différents dessinateurs sont bien. Après lecture de l'intégrale de 1992, je mets la note maximum. C'est vrai un des meilleurs comics jamais fait.

28/07/2016 (modifier)
Par Chéreau
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les 7 vies de l'épervier
Les 7 vies de l'épervier

Je note enfin cette série magnifique des années après l'avoir dévorée à deux reprises. On suit en parallèle les aventures d'Ariane de Troïl et de sa famille et celles d'Henri IV et de la sienne, liées par un mystérieux destin commun. L'atmosphère du XVIIe siècle est merveilleusement rendue, que ce soit dans les dessins, superbes, élégants, souples à la colorisation subtile, de Didier Convard, ou dans le caractère des personnages, qui évitent avec brio le piège de l'anachronisme. Les personnages "sonnent" Renaissance. Ils sont aussi suffisamment fouillés et complexes pour satisfaire un lecteur adulte. Et on se réjouit particulièrement de découvrir le Vert Galant en père de famille rougeaud, braillard et bonne pâte, accablée par une épouse acariâtre -Marie de Médicis- et perplexe face à un fils renfermé et rigide, son exact opposé : le futur Louis XIII. Le décor, très documenté, nous permet de replonger dans le Paris bruyant, crasseux, boueux du début du Grand Siècle et dans l'ambiance encore un peu inquiétante des campagnes et des forêts françaises de l'époque. Parmi les très nombreuses séries historiques, les 7 Vies de l’Épervier, qui a donné lieu à plusieurs suites ou histoires parallèles, est clairement au dessus du lot.

25/07/2016 (modifier)
Par PAco
Note: 5/5
Couverture de la série Le Rapport de Brodeck
Le Rapport de Brodeck

Encore une fois, Manu Larcenet place la barre très haute avec cette adaptation du roman de Philippe Claudel. Quelle claque graphique ! Et quelle narration ! Au sortir de « Blast » on aurait pu se dire qu’il allait être très dur de remettre en forme et de coucher sur le papier quelque chose d’aussi efficace et magnifique, mais il faut croire que le texte de Claudel était fait pour Larcenet et son noir et blanc. Car à bien y réfléchir on y retrouve la plupart des thèmes de prédilection traités dans Blast : les exclus, la folie humaine, la survie, la lâcheté, le meurtre, la beauté de la nature, l’art, le mensonge, la vérité… Tout autant de thèmes qu’on retrouve, par un biais différent, mais toujours avec la même force que lui confère son dessin qui balance entre l’impressionisme et l’hyperréalisme. C’est cette technique particulière qui lui permet d’imposer ces ambiances si singulières : très éthérées, à la limite du magique quand il s’agit de dépeindre cette nature si imposante et majestueuse ; très lourde au contraire dans les relations humaines avec les drames qu’on découvre au fil du récit. Et puis viennent les soldats… Wow ! Quelle force graphique dans cette représentation !!! C’est juste énorme de justesse et de ton. Ce côté monstrueux rendu au final de façon simple mais tellement évocatrice ! L’effroi a un visage… La monstruosité universelle de l’espèce humaine trouve son incarnation dans ces créatures plus proches de l’ogre que de l’homme et nous fait prendre la mesure terrifiante de ce dont nous sommes capables ou justement incapables. C’est donc encore du très grand Manu Larcenet qui nous sont livrés au travers de ces deux magnifiques tomes, d’autant que la présentation et le format à l’italienne (j’adore ce format) sont un plus non négligeables : deux très beaux objets au contenu non moins puissant, terrifiant et/mais magnifique.

13/07/2016 (modifier)
Couverture de la série Hommes à la mer
Hommes à la mer

Hommes à la mer clôt la “trilogie maritime” de Riff Reb's. Après A bord de l'Etoile Matutine de Pierre Mac Orlan et Le Loup des Mers de jack London, il poursuit ses adaptations de récits de mer avec un recueil de nouvelles commises par différents auteurs classiques. Des chapitres courts, nerveux, brillants, entrecoupés d'extraits choisis de romans d'aventures illustrés par une superbe planche où l'auteur assume son admiration pour les grands dessinateurs de romans-feuilletons du XIXe siècle. Une occasion de découvrir, ou de redécouvrir, un genre littéraire tombé en désuétude. Certaines des nouvelles sont excellentes ; j'ai particulièrement aimé le court récit intitulé La Chiourme de Mac Orlan (toute la nature humaine et les rapports sociaux résumés en quelques pages quasi muettes) et aussi Le naufrage de Stevenson (une dernière bouffée d'absurdité ironique avant le grand plongeon). C'est tout aussi remarquable que les deux précédents opus. Du très très grand art. Merci Monsieur Riff Reb's de ressusciter ces grands récits de mer oubliés, et de le faire d'une façon aussi magistrale.

10/07/2016 (modifier)
Couverture de la série Le Loup des Mers
Le Loup des Mers

Après A bord de l'Etoile Matutine, avant Hommes à la mer, Riff Reb's poursuit ses adaptations des classiques du roman d'aventures maritimes. Cette fois, il met en image un récit de Jack London. Je ne connais pas le roman d'origine, et je suis d'accord pour admettre qu'il s'agit d'une histoire de mer, sans doute brillamment contée, mais comme il y en a bien d'autres. Le coup du capitaine tyrannique et obsessionnel qui poursuit son but sans prêter attention à la détresse de son équipage maltraité, on l'a déjà vu et lu moult fois, de Moby Dick aux Révoltés du Bounty. Comme Churchill l'a (peut-être) résumé en une formule lapidaire : « dans la marine, tout n'est que rhum, sodomie et fouet ». Rien de bien neuf sur le fond donc… Mais ce détail n'a aucune importance. Riff Reb's dépasse et transcende les auteurs qu'il adapte. Quel narrateur ! Il sait extraire la substantifique moelle des romans d'aventures, synthétiser les descriptions interminables des différents gréements et des manœuvres compliquées de la marine à voile qui alourdissent les récits maritimes, n'en garder que les épisodes marquants et les magnifier en quelques cases. Roman initiatique et picaresque, voyage au bout de l'enfer, peinture sociale, hommage aux marins perdus, histoire d'amour et de haine… Tout est là ! Quel illustrateur ! Comme il l'a avait déjà fait dans L'Étoile Matutine, il adopte un style monochrome, un genre de “virage sépia” à l'ancienne qui transforme la moindre case en eau forte. S'il avait vécu au XIXe siècle, à l'époque des grands romans feuilletons illustrés, il eût été un rude concurrent pour Gustave Doré. En somme Riff Reb's se fout de la mode. Il adapte des romans que plus personne ou presque ne lit, il dessine comme les illustrateurs d'avant la photographie… Mais son style n'appartient qu'à lui et ses dessins sont identifiables du premier coup d'œil. Chapeau !

10/07/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
Couverture de la série Mitterrand Requiem
Mitterrand Requiem

Cette BD est pour moi un véritable coup de coeur. C'est encore plus réussi que Mitterrand, un jeune homme de droite, une autre BD que j'avais avisée sur ce grand homme qui aura marqué l'histoire de la Vème République. Il est vrai que tout comme l'auteur Joël Callède, je suis né enfant lorsqu'il est devenu le premier président socialiste et j'étais devenu un homme lorsqu'il est mort. Je suis issu de la génération Mitterrand. Nous allons avoir droit à une démarche tout à fait originale dans un dialogue d'un vieil homme au seuil de sa mort car terrassé par un cancer de la prostate et le Dieu égyptien Anubis qui règne sur le monde souterrain et qui est également le gardien de la porte des enfers. Il est vrai que rien ne nous sera épargné de ce qu'a fait l'homme avec toute sa part d'ombre. Bref, il y aura la thèse et l'anti-thèse puis pour finir la synthèse. A noter que c'est la première fois que Joël Callède est un auteur complet. Il a fait très fort pour nous proposer une oeuvre hors du commun des mortels. C'est magnifique d'intelligence et de subtilité sur un sujet qui fait pourtant polémique. Il est question de faire un bilan complet de la vie d'un homme qui a marqué le pays par sa politique parfois audacieuse. Il sera également question de métaphysique sur l'existence ou pas d'un au-delà. Il faut dire que cet homme croyait aux forces de l'esprit. On a envie d'y croire à notre tour.

09/07/2016 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ce qu'il faut de terre à l'homme
Ce qu'il faut de terre à l'homme

Martin Veyron nous surprend en adaptant une nouvelle de Tolstoï qui se déroule dans le monde agricole russe du 19e siècle. Un conte moral acide qui divertit par la mise en avant de la bonhomie, de la rudesse et de la mesquinerie de ses personnages. Le sens de la mise en scène, la précision des dialogues et l'évocation visuelle minutieuse de l'époque et du milieu en font un album magistral.

29/06/2016 (modifier)
Par herve
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Rapport de Brodeck
Le Rapport de Brodeck

Tome 1 Après le très sombre mais réussi Blast, Manu Larcenet nous revient avec un récit noir, dur adapté du roman éponyme de Philippe Claudel. Tout d'abord, en ouvrant cet ouvrage (judicieusement édité sous un format à l'italienne), j'ai eu une claque, une claque graphique. Quelle maîtrise du noir et blanc, quelle maîtrise de l'espace où les planches muettes sont toutes aussi, voire plus, expressives que les pages commentées par Brodeck. Certaines pages sont difficiles à supporter: celles consacrées aux camps de concentration par exemple. Le dessin de Larcenet, encore plus réaliste que celui qu'il avait adopté sur Blast, fait de ce premier volume le livre incontournable de cette année. Le parti pris de l'auteur (peu de dialogues, un récit à la première personne, et des planches muettes) est si bien dosé que je n'ose pas, et c'est un comble, découvrir la suite rapidement en lisant le roman, de peur d'être déçu. Une plongée très réussie dans les méandres de la noirceur humaine. PS: l'éditeur aurait dû prévoir un étui plus aisé à retirer !!! Tome 2 Dès la sortie du premier volume, j'avais souligné la beauté des planches, le plus souvent muettes. Changement de registre avec ce second volume, avec des dialogues beaucoup plus nombreux mais le talent de Manu Larcenet reste, heureusement, ici, intact. Alors que les paysages champêtres étaient légions dans le précédent volume, Larcenet se recentre ici autour de deux personnages, ou plutôt de deux destins, qui, en apparence sont différents, mais qui au final se rejoignent, celui de Brodeck évidemment, et celui de l'autre, dit "l'anderer". Larcenet, au fil des pages, réussit à nous transmettre une ambiance de plus en plus étouffante de ce village situé, situé où au fait... au cœur d'une Europe meurtrie par une guerre. Cela pourrait se dérouler en Pologne par exemple. A travers ce rapport, on en apprend autant sur cet "étranger" que sur Brodeck (et sa famille), qui n'est pas loin non plus d'être un étranger au village. Graphiquement Manu Larcenet est ici à son meilleur niveau, encore au dessus de ce qu'il nous avait livré pour Blast. Les planches en n&b sont sublimes à tel point que l'on se demande, après le formidable Blast et ce diptyque inoubliable, ce que nous réserve l'ami Larcenet l'année prochaine. Un sentiment étrange me traverse au travers de la lecture de ce second volume. Autant, je n'avais pas envie de connaître la conclusion de ce récit à l'issue du premier volume, en me plongeant dans le roman de Claudel, autant, après avoir lu ce second tome, je pense lire le roman éponyme de Claudel pour voir la plus-value que Larcenet a apporté à ce récit. Un second volume très sombre, très riche, illustré de façon magistrale, d'après un roman, il ne faut pas l'oublier, de Philippe Claudel...bref une bd indispensable ! J'ai dévoré les deux volumes ce week-end mais je ne cesse d'y retourner pour admirer les superbes planches de Larcenet. Un album à lire, à relire et à admirer...on est proche du chef d’œuvre, non? Pour l'anecdote, les éditions Dargaud ont tenu compte des critiques sur la présentation du premier volume en offrant aux lecteurs un étui plus facile à retirer pour ce second volume !

18/04/2015 (MAJ le 21/06/2016) (modifier)
Par SkAmby
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Ogres-Dieux
Les Ogres-Dieux

Wouha !! Encore un bel ouvrage. Un vrai emballage cadeau pour cette fin d'année. Superbe couverture. Lettres dorées sur un fond noir mat. Un bel objet. Joli coup de crayon de Gatignol, personnellement, les œuvres noires et blanches commençaient à m'ennuyer. Et là, je retrouve une vraie intensité dans les contrastes, un réel jeu d'ombres. C'est vraiment très beau. Un noir et blanc utile à l'histoire. La richesse des détails est également très réussie. Les décors sont gigantesques, l'architecture représentée est tout à fait dans le propos. Nous sommes vers le 16ème siècle. Le dessin de couverture devrait finir de vous convaincre et vous donner envie d'ouvrir cette BD. L'histoire est loin d'être un conte de fée, au contraire. A ne pas donner aux enfants, sous peine de les retrouver dans le lit de papa et maman. La famille des ogres est juste abominable, ils sont laids, ils n'ont pas inventé l'eau chaude, ils semblent dénués de toute sensibilité. Par dessus tout, ils sont cruels. Ils dévorent les humains, comme on mange des chips. Ambiance très sombre garantie. Au milieu de cette famille vit Desdée, matriarche charismatique rejetée par les siens. Elle incarne la raison et la sagesse. Elle essaiera de guider et protéger petit. On s'attache vite au héros, ce petit gars minuscule et fragile. Il doit grandir entre les humains et sa famille. Entre ces deux "populations", la haine est omniprésente. Il aura bien du mal à trouver sa place dans un monde visiblement pas fait pour lui (d'ailleurs fait pour personne...). Est-il réellement possible de se détacher de son héritage culturel, d'un patrimoine génétique trop lourd à assumer ? Quelles en seraient les conséquences ? L'histoire est entrecoupée par des focus sur différents personnages de l'histoire. Elle est bien écrite et les dessins qui illustrent ces protagonistes sont magnifiques. Le doré sur le noir rend l'ensemble superbe, c'est du plus bel effet. 2ème partie -Demi-sang- La maison d'édition continue de nous proposer un bel ouvrage, ces couvertures sont toujours aussi belles. Néanmoins, pour ce deuxième tome, il ne faut pas s'attendre à la suite du premier volume. Nous sommes bien toujours dans l'univers des ogres dieux où il règne une atmosphère classieuse, sombre et violente, et très gothique. Contrairement à petit qui est bien le fils d'une ogresse, cette fois-ci le héros principal est né de l'union d'un noble et d'une femme de plus basse extraction. Le titre prête donc à confusion... J'ai trouvé l'histoire moins originale que pour le premier, toute l'intrigue tourne autour de ce personnage qui ne cherche à servir qu'une seule chose : sa vengeance. Pour cela il usera de ruses politiques, de son habileté aux beaux discours et de son joli minois et sera prêt à s'oublier lui-même pour assouvir sa soif de pouvoir et d'estime en vue de sa vengeance. Il existe une relation complexe entre sa mère et lui, sa mère et son père qui rend par moment l'histoire trop dense psychologiquement. Nous en apprenons toujours un peu plus sur l'univers des ogres dieux et c'est appréciable. Les dessins sont toujours aussi beau, mais l'histoire est moins prenante, moins intense, moins rythmée. Ce qui faisait la beauté du premier s'est estompé par un scénario convenu où les surprises sont finalement peu nombreuses. Les ogres apparaissent peu, quelques liaisons avec "Petit" sont présentes pour maintenir le fil rouge de la série. L'album reste entrecoupé par la généalogie des ogres dieux, les textes m'ont semblé plus étoffés (un peu trop?), toujours bien écrit encadrés par de très beaux cartouches et de belles "enluminures". Est-ce que ce tome sert à immerger un peu plus le lecteur dans l'univers des ogres dieux ? Et-ce que le troisième volet sera à la hauteur du premier ? Beaucoup d'interrogation pour cette suite assez réussie mais pas à la hauteur de "Petit". Pour ce 2ème tome, je note 3,5/5 pour la richesse des dessins et de l'univers. Mais je reste sur ma faim quant au scénario. J'attendais vraiment de connaître la suite des aventures de "Petit". Petite déception...

17/12/2014 (MAJ le 17/06/2016) (modifier)